J'ai un avis plutôt mitigé. En précisant que je n'ai lu que deux articles.
Évidemment, quand on lit des choses qu'on s'est déjà dites soi-même une centaine de fois, on a l'impression de ne voir que des banalités.
Il y a des choses justes, comme croire à la théorie d'un complot mondial qui paradoxalement rassure plutôt qu'au chaos, du moins à un futur par définition sans certitudes (j'évite le terme incertain, très péjoratif).
Parfois, le type s'emballe, notamment son ego quand il parle des 0,1% de super intelligents qui le contactent. Je l'avoue, j'ai parfois moi aussi cette impression d'appartenir à une oasis d'intelligence et d'humanisme au milieu d'un désert d’obscurantisme et de méchanceté. Mais c'est bien sûr exagéré.
Petite parenthèse. Il parle de la justice française dangereuse pour les sites Internet. Je ne sais pas ce que vous en pensez.
Pour finir, j'éprouve toujours un malaise quand je lis un article de moins d'un an et auquel plus personne ne réagit. C'est un peu comme si on faisait de l'archéologie en tombant dessus.
Nombre de messages : 521 Âge : 47 Localisation : Orbite proche de Cergy Date d'inscription : 29/05/2015
Bohr/ Gloire de son pair Lun 22 Fév 2016 - 22:12
Joyo a écrit:
Parfois, le type s'emballe, notamment son ego quand il parle des 0,1% de super intelligents qui le contactent.
J'avoue que j'avais pas fait gaffe à celle-là. Ca me conforte dans l'idée que ce site ne peut être lu qu'avec le DSM sous la main...
Invité/ Invité Dim 17 Avr 2016 - 13:45
Voilà ce que j’aime dans la littérature : la compréhension des Hommes et de l’Histoire au détour d’une histoire, avec un petit « h ».
J’entame une étude de Romain Gary. J’aimerais lire cet auteur dont mes lectures, plus jeune, ne m’avaient pas captivé. Je recommence. Mais pour mieux comprendre l’auteur je le replace dans sa vie. Sa vie justement, je l’appréhende à travers l’étude de Valéry Croquant, écrivain, essayiste, conférencier diplômé de Sciences Po. Il est fasciné par l’œuvre de Romain Gary qu’il a commencé à étudier à partir de 1998. (4ème de couv)
Voilà ce qu’il écrit lorsqu’il aborde les origines de l’écrivain, dans un paragraphe de deux pages et demi agrémenté de notes.
L’héritage juif
Cers derniers sont extrêmement actifs à Vilnius (Lituanie). Ils constituent même à la fin du XIXème siècle la première communauté ethnique de la ville. Cette présence remonte aux rois de Pologne et a contribué à faire de Vilnius la « Jérusalem de Lituanie ». (…) Mais cette effervescence n’est pas seulement spirituelle. Elle est aussi intellectuelle et politique, avec l’affirmation du mouvement révolutionnaire juif qui débouche en 1897 à la création du Bund. Ce vernis cultuel ne doit pas masquer la réalité quotidienne de la communauté juive. Si les clercs dotent Vilnius d’une aura prestigieuse, le petit peuple est à peine éclaboussé par ces lumières. Dans la société de l’Europe centrale, être juif n’est pas un détail anodin. Cela veut dire être particulièrement exposé aux colères du peuple. Dès qu’une crise se profile, les politiques ont beau jeu de propager des rumeurs. Si le prix du pain monte, si les récoltes sont mauvaises, c’est la faute des Juifs ! Depuis le début du règne du tsar Alexandre III en 1881, les exactions s’intensifient. La propagande faite autour de la parution des Protocoles des Sages de Sion encourage un peu plus cette suspicion à l’égard du peuple élu. A partir de là, tout devient possible. La menace du progrom n’est jamais loin. Et puis, les Juifs sont relégués dans des quartiers réservés. Ils ne peuvent pas non plus s’installer à la campagne, une loi de 1882 le leur interdisant. Leurs déplacements sont soumis à des règles strictes qui limitent leur liberté de mouvement. A part les privilégiés le long des quelques artères pavées et bien dégagées, la majorité de la communauté survit dans des conditions plus que précaires. La pauvreté est dure. La mixité sociale n’existe pas. La société semble figée selon les signes d’appartenance des uns et des autres à tel ou tel groupe. Le fait que l’essentiel de la communauté s’efforce de vivre en accord avec les préceptes de la religion contribue à ce climat particulier.
Rien que dans ce paragraphe une dizaine de préjugés à l’égard des juifs sont démontés. Simplement, logiquement, historiquement. Je ne les développerai pas, ce n’est pas le sujet, mais je vous laisse réfléchir sur le cloisonnement (et donc la concentration dans les villes) la menace (et donc la solidarité), le principe du bouc émissaire pratique, sous la main dont on nourrit la culpabilité à partir des frustrations du moment (le prix du pain, comme la crise). Mais aussi, la pauvreté presque systématique des Juifs considérés comme "plus riches que la moyenne" par une majorité de la population française dans un sondage de début 2016 par le Parisien. Sur quelques décennies on peut noter que certains Juifs se débrouillent bien. Sur des siècles c’est une communauté pauvre, voir misérable.
Le plus intéressant est le marxisme qui se dessine à travers le Bund, dont l’aspiration est la libération des ouvriers quels qu’ils soient. Quand on sait le rapport du marxisme à la finance, et les préjugés sur les juifs et les banques… même si toutes les banques étaient détenues par des Juifs aujourd’hui (aberration, mais allons-y gaiement) ce même peuple à travers ses intellectuels de la fin XIXème ont suffisamment révolutionné le principe du capital à travers l’invention du communisme pour faire mal à la finance pour de nombreuses décennies si ce n’est des siècles.
Mais le point le plus intéressant ici est l’évocation du Protocole des Sages de Sion. Cas d’école qui démonte les théories conspirationnistes. Voilà ce que Valéry Croquant écrit dans ses notes de bas de page :
Il s’agit d’un document inventé et rédigé par Mathieu Golovinski lors de son exil à Paris au début du XXème siècle. Golovinski travaille sur commande de la police secrète du tsar, l’Okharana. Le texte est publié partiellement une première fois en 1903 dans le journal Znamia. En 1905 et 1906, la version complète est livrée au public. L’enjeu de cet écrit est d’accréditer la thèse d’un complot juif visant à établir une domination mondiale. Construit comme un prétendu compte rendu secret de réunions judéo maçonniques données par un Sage de Sion, il expose une stratégie faite de ruse et violence. Dans sa logique, il faut détruire la monarchie et, d’une manière générale, les fondements de la société chrétienne.
in Romain Gary, l"homme face à l'action de Valéry Croquant aux éditions France Empire 2012
Voilà comment un texte de propagande de 135 ans continue aujourd’hui sur le net à propager sa haine à l'origine purement opportuniste (le tsar était en rogne, vous comprenez). Et ceux qui y croient tombent dans le panneau d'un canular de pres d'un siècle et demi...
Nombre de messages : 604 Âge : 56 Pensée du jour : Misanthrope humaniste Date d'inscription : 17/04/2013
Joyo/ Hé ! Makarénine Mer 20 Avr 2016 - 3:42
@Bosie
Ne connaissant pas ton auteur, j'ai cherché sur le Net. Et c'est Valéry Coquant, pas Croquant (tu confonds avec Jacquou^^) .
Le seul point négatif est "peuple élu". On a beau m'expliquer que c'est une corvée de devoir obéir aux 613 commandements et tout le blabla, je trouve ça immodeste et pénible. Je suis davantage convaincu par les explications comme quoi le Dieu qu'on présente aujourd'hui comme universel et unique n'était que le dieu des Hébreux, chaque peuple ayant à l'époque le sien ou les siens. Pour le reste, je suis athée à 200%.
Mes critiques des religions ne m'empêchent pas de haïr l'antisémitisme.
Ça me fait penser qu'il faut que je rajoute Romain Gary à la longue liste des auteurs à lire absolument. Je vois sa bouille, mais je n'ai rien lu d'autre de lui que des extraits. Le plus drôle est que ce week-end dernier, on parlait précisément de lui à table, notamment de son suicide mais pas seulement.
Le seul livre que j'ai lu qui évoque la Lituanie est celui du Britannique Laurence Rees, Ils ont vécu sous le nazisme. L'auteur décrit essentiellement les pays de l'Est (plus de 90% des tués européens, tous camps confondus) et parle entre autres des massacres antisémites dans les régions baltes.
J'aimerais bien en savoir un peu plus sur ces régions. Les documentaires français là-dessus sont hélas très rares, plutôt concentrés sur notre pays, quitte à montrer 50 fois la même chose.
Sur les Juifs riches ou pauvres, anticapitalistes ou ultra capitalistes, ce n'est pas à un individualiste (au sens philosophique) anti-amalgames comme moi qu'il faut l'expliquer. Le problème est que l'expliquer à ceux qui gobent les paroles du pseudo intellectuel Alain S. relève du travail d'Hercule.
Individualiste, oui, mais je reconnais la notion de culture, voire de peuple (bien que je n'aime pas trop ce mot).
Sans dire ça pour te faire plaisir, il y a quelque chose d'admirable quand on voit la durée à travers les siècles, alors que des civilisations disparaissent. Ça l'est d'autant plus au regard des persécutions récurrentes. Et un grand nombre de talents dans des domaines variés où ils sont des pionniers, talents rarement volés. D'aucuns avanceront un certain communautarisme, mais ça ne saurait expliquer. Beaucoup de gens ont tendance à être communautaristes. On le reproche aux autres, mais on en fait autant quand on va à l'étranger. De plus, certains Juifs célèbres se sont brouillés avec leur communauté.
Je suis toujours gêné d'étudier le comportement individuel par rapport à l'influence de sa culture. Je pourrais parler des Bretons, des Anglais et de plein d'autres.
Oups ! Je suis un peu parti hors sujet.
Oui, l'antisémitisme est très présent dans la théorie du complot. Y compris dans des pays où cette population représente parfois moins de 1 pour 10 000. Allez comprendre.
Nombre de messages : 745 Âge : 35 Localisation : Gard Date d'inscription : 25/11/2010
Matrix/ Blanchisseur de campagnes Mer 20 Avr 2016 - 16:51
Tien voilà la définition de comment faire un complot, vu par les américains : http://www.uprenbref.fr/videos/48-qu-est-ce-que-le-perception-management
Invité/ Invité Mer 20 Avr 2016 - 18:44
Salut Joyo,
ce n'est pas le sujet mais réponse spoilée sur cette histoire de peuple élu :
Spoiler:
C'est aussi pénible qu'un shewing gum cette appellation d'origine incontrôlée "peuple élu". Tu trouveras dans les pages précédentes le portrait d'un homme qui en a une toute autre interprétation. Et pour cause : la langue de nos débats est le français, une langue innervée de christianisme. C'est un peu comme traduire du Shakespeare en chinois... tu vois le décalage ?
Le terme peuple élu est différent dans la Torah. D'ailleurs tous courants du judaisme confondus s'accordent sur un point : le peuple "élu" l'a été... après tous les autres ! D-ieu a proposé la Torah a tous les peuples et tous ont dit "Pourquoi ?" en gros, convainc moi et je suivrais. Le peuple juif a répondu :"d'accord. Pourquoi ?"
C'est là l'essence du judaïsme : l'action donne le sens à la foi. Et non l'inverse. Donc il n'y a pas d'acquis, pas d'élection, y'a une prédisposition à l'action. "Fais et faire donnera le sens" ce sont les termes du rabbin précité.
Cette action est d'améliorer le monde dans son ensemble dans le respect des commandements. L'un des commandements est d'enrichir le royaume où tu te trouves. Il n'est pas dans l'adn juif que de fragiliser les pouvoirs établis. Voir dans les juifs une société secrète prompte à asservir autrui est une aberration. Voilà aussi pourquoi on retrouve beaucoup de juifs aux places de notables dans toutes les sociétés qui ne les déclassent pas. (sinon c'est direct case Ghetto). Pour la littérature tu as le juif Suss, de Lion Feuchtwanger, qui relate cette ascension suivie d'opprobre d'un "juif de cour". Classique de la littérature en plus, comme ça tu n'y perds vraiment rien.
Le peuple juif n'est pas mieux que les autres, ça c'est une rengaine d'antisémites. C'est désespérant. Tu vois bien si tu en connais que les juifs sont comme tout le monde, y'a des cons, des érudits. Sur ce point, c'est pas toujours connu mais dans le judaisme l'étude est aussi importante que la prière : cela veut dire qu'un juif pieux (pieux, même ce terme n'a rien de juif...) étudie autant qu'il prie. L'homme précité, le rabbin et ami intime, se lève tous les matins à 5 h pour prier (1h) et étudier (1h)TOUS LES JOURS, c'est éreintant comme rythme surtout qu'il a 4 heures de transports quotidiens pour bosser (depuis Brooklyn jusqu'à la frontière avec le Connecticut).
Bref : pour étudier il faut savoir lire, écrire. Du coup les juifs de tous temps ont su écrire et lire et ce depuis la rédaction de la Torah. A travers les siècles et jusque une période récente, une population ayant accès à la lecture avait d'avantage accès au savoir. Prends Einstein qui a fréquenté enfant la yeshiva (école talmudique) on y apprend le principe des règles sociales, leurs ressorts, leurs portées, leurs antagonismes et mille façons de les interpréter. Mets deux juifs dans une pièce, pose leur une question et tu auras trois réponses. Le cerveau est un muscle, dès l'âge de 5 ans les écoles talmudiques entretiennent la réflexion. Pour ma part j'en ai fait beaucoup d'années mais étant trop con et immature je n'en ai retenu que l'esprit de contradiction. Un truc qui sert bien en Droit, où j'ai été meilleur.
Bref, tout ça pour expliquer cette propension des juifs à occuper des places d'intellectuels, de scientifiques... tous ces domaines où la question du pourquoi est réglée avant de passer au comment : forcément, tu gagnes du temps Et comme tu as pris l'habitude de te prendre la tête depuis tout gosse, tu n'es as surpris quand il faut t’en-quiller des heures de bibliothèque pour un TD.
Il y a deux façons pour un juif de considérer les thèses complotistes qu'on lui prête : 1/ l'ignare se dira que ce doit être vrai même s'il ne l'a jamais constaté car après tout c'est gratifiant de se voir prêter du pouvoir, de l'influence... 2/ l'incompréhension : celui qui connait sa religion sait à quel point l'idée même de complot est éloigné du judaïsme. L'ouverture est prônée, comme la libération des peuples. Cela est très bien expliqué dans le dernier BHL si décrié sur les réseaux sociaux et jamais lus. Le premier défenseur de la différence c'est le juif car il est lui même placé dans la différence. Alors, j'en vois déjà arriver avec le conflit au proche orient : y'a pas de judaisme la dedans, c'est de la politique. Une politique où une gauche prône le respect des palestiniens -moi le premier-.... cite moi un pays arabe où les juifs ont leur député, leur partisan... des droits ! Fin de la parenthèse sur cette connerie de peuple élu
Nombre de messages : 2567 Âge : 27 Pensée du jour : [citation de merde] Date d'inscription : 25/10/2014
Trench/ Le bruit et la pudeur Mer 20 Avr 2016 - 18:47
on a compris t'étais feuj Bosie
Invité/ Invité Jeu 21 Avr 2016 - 11:19
C'est vrai, c'est relou à lire quand on s'y intéresse pas. C'est pour ça que j'ai spoilé. Note que chaque fois que les mots médias, complot, capitalisme apparaissent sur la toile, faut forcément que le Juif y soit associé, de manière insidieuse ou masquée dès les premières pages.
Spoiler:
Donc avec tout ce qu'on se tape sur les réseaux sociaux comme délires malsains, parfois ici même, t'en as quand même une qui a écrit que des abominations, ça fait du bien de parler de son identité autrement que sur le ton défensif. C'est pas comme si on causait du dernier Almodovar, là, tu évolues dans ta journée, ta ville, avec tous ces préjugés sur toi et ceux qui te sont proches, imagine si la somme de tes opinions étaient dressées en une gigantesque pancarte sur ton dos et que tu te trimballes ça tout le temps. T'aurais envie de hurler, non ?
Et puisque ce n'est pas seulement une opinion mais aussi les fondements de mon identité, c'est frustrant de constater comme la France d'aujourd'hui emprunte le chemin de la France d'avant guerre : défiance, suspicion, boucs émissaires... tout ce dont les théories du complot se nourrissent. Et je suis le premier à défendre sa victime, qu'elle porte kippa ou djellaba,
Songe bien que ce thème dépasse le simple débat virtuel : il participe, même infiniment, à ce maelstrom qui fait peur, au quotidien, à certains qui en viennent à quitter la France : tu t'imagines demain ne plus te sentir en sécurité là où tu es né, avec des militaires, des mecs en treillis et armes lourdes dormir dans la classe de tes gosses ? je t'assure, un jour on se dira que les années 2000 étaient folles. Et j'espère qu'on pourra un jour dire aux plus jeunes : "si, si je t'assure : avant on fouillait ton sac à Sephora".
Parce que l'air de rien, y'a eu un temps où la France ne ressemblait pas à une cocotte minute, où on s'en battait les c**** de qui tu étais, quel nom tu avais quand on allait au lycée. Ça a basculé, lentement, puis accélérés avec des événements aussi marquants que le 11/09. On s'interroge aujourd'hui comment des jeunes qui grandissent à côté de toi en viennent à vouloir tuer un maximum de gens. Et cette question, à laquelle personne ne répond ou avec des nuances : "quand le mec il est passé de l'autre côté ?" Et y a un début d'explications qui revient : réseaux sociaux.
La culture se forge sur le net aujourd'hui. "Vous regardé l'ancêtre d'internet, bonsoir". Du coup ces théories qui flattent l'égo de celui qui s'y penche ("je vois ce que les autres ne voient pas, quels cons !") pullulent. Et v'la ce qu'elles produisent : une France divisée, communautarisée à l'extrême, dressée les uns contre les autres.
Et ne t'y trompe pas, je ne suis pas communautariste, ni communautaire tout court. J'y arrive pas, ça m'insupporte à un point que t'imagines pas. C'est même handicapant pour certains aspirations. Alors pardon si je te gonfle, si j'en gonfle d'autres mais moi ça me fait du bien, ça contre balance un tout petit peu les insanités qui inondent chaque jour la toile en parlant d'un truc qui ne m'intéresse pas comme un thème, une réflexion mais me définit
Nombre de messages : 2567 Âge : 27 Pensée du jour : [citation de merde] Date d'inscription : 25/10/2014
Trench/ Le bruit et la pudeur Jeu 21 Avr 2016 - 15:29
Bof les juifs à la Renaissance ils empoisonnaient des puits maintenant ils complotent et se sont rendus maîtres de l'économie mondiale, c'est simplement surfer sur l'époque et ses tendances
C'est quand même marrant qu'en 2000 ans on ai pas changé d'ennemi
Invité/ Invité Jeu 21 Avr 2016 - 15:56
Pour l'économie mondiale je ne sais pas mais je peux affirmer avec certitudes que mon arrière arrière arrière grand-père jetait des rats mots dans le puits de son village.
Pour le reste, la sociologie politique décortique le principe d'une élite à l'échelle nationale qui se refile le pouvoir de décennies en décennies. Pas de réunions occultes ou chapeaux pointus mais une conscience aiguë du pouvoir de l'argent et ses ressorts. Là-dessus, et à l'instar de la concentration des médias entre les mains de grands groupes eux-mêmes chapeautés par des milliardaires, il est bon de garder un oeil alerte sur les rédactions de grands médias. (même si Canal en est le parfait contre exemple, pour le moment)
Nombre de messages : 3208 Âge : 49 Localisation : Devant le PC Pensée du jour : 50 nuances d'earl grey Date d'inscription : 05/12/2012
Mikaroman/ Jeune et fringant retraité Dim 26 Juin 2016 - 18:59
Juste parce que ça me fait rire, je ne résiste pas à partager cet article parodique traitant du sujet :