moi je me contente de ruminer

Je viens de terminer un chapitre, et j'ai un peu coincé pour commencer le suivant.

J'ai écrit une phrase toute simple dans ce nouveau chapitre : "une cinquantaine de personnes s'était réunie au centre du village."
Et là, bim ! la lumière se fait. Je sais déjà qu'il va falloir décrire les émotions des personnes à qui mes héros vont dire adieu : ils s'en vont retrouver leur village à eux.

C'est un peu le même principe quand je bloque en plein milieu d'une scène. J'ai une phrase de situation ou un bout de dialogue qui jaillit, je le note cinq lignes en dessous du paragraphe que je suis en train d'écrire, et progressivement j'arrive à l'instant représenté par cette note. Après les raccords sont parfois un peu ric-rac, mais du coup j'ai toujours un passage à compléter.

Pour le chapitre en question, je vais laisser macérer le temps de prendre mon train de banlieue, imaginer quelques lignes de dialogue tout en écoutant mon baladeur (perso je trouve la musique parfois très inspirante)... et je compte bien avancer dessus demain.

Perso, je vois 2 possibilités :
- s'obstiner !
- Si l'obstination n'y change rien : filer faire une promenade, ou aller à la piscine. Faire du sport et s'oxygéner, dans tous les cas. Les meilleures idées surviennent souvent quand on a rien pour les noter  

En règle générale, ça me permet de bien débloquer un chapitre qui s'est bêtement coincé en travers du récit.

Sinon il est toujours possible de sacrifier une poule à une entité démoniaque pour qu'elle te donne l'inspiration en échange.
Si ça échoue, la bizarrerie de la démarche pourrait en soi justifier une nouvelle autobiographique  

Bonjour,

Moi dans un premier temps je n'insiste pas, je laisse tomber en me disant que ça se décantera. Par contre je pense souvent à mes personnages et à leur quête, sans me mettre la pression.
Puis si ça ne vient toujours pas, je lis. beaucoup.
Enfin, il y a toujours un moment où je me force à y revenir. Je visualise la scène où le but à atteindre. je décortique le passage (à l'écrit, sur une feuille de papier) et je retourne à mon texte (tapuscrit) et j'y vais, en général, ça coule de source après. euh, après, moi je suis très lente hein.  suis pas pressée.

L'écriture du caca !

Généralement, je laisse couler. Et je garde sous le coude un moyen de prendre rapidement des notes, parce que l'inspiration revient parfois par des petites choses.

Et sinon j'utilise la musique comme diapason de mes émotions, pour les titiller et trouver quelle corde va tirer les idées.

Mais nous fonctionnons tous sous une méthode différente. Cherche juste celle qui te conviendras le mieux.