Nombre de messages : 70 Âge : 31 Date d'inscription : 01/02/2014
Eurydice/ Clochard céleste Jeu 5 Fév 2015 - 16:00
Une question simple et brève pour vous aujourd'hui - et je ne m'adresse qu'à ceux qui ont vécu la chose :
Quelle réaction face à la panne/page blanche/au vide ?
Invité/ Invité Jeu 5 Fév 2015 - 16:41
Je lis ça : http://jeunesecrivains.superforum.fr/t32821-affronter-le-probleme-de-la-page-blanche
Nombre de messages : 323 Âge : 34 Date d'inscription : 28/01/2015
Despote/ Tapage au bout de la nuit Jeu 5 Fév 2015 - 16:44
[strike]J'échoue à me suicider. [/strik] [strike]Je change de vie.[/strik] [strike]Je deviens fou.[/strik] [strike]Je cherche la bagarre.[/strik]
Oups, une erreur dans les balises.
Nombre de messages : 70 Âge : 31 Date d'inscription : 01/02/2014
Eurydice/ Clochard céleste Jeu 5 Fév 2015 - 16:44
Justement, j'ai lu des articles similaires un tas de fois, et je voulais plutôt avoir des ressentis et "l'après" de ces "conseils" qui peuplent le web, ainsi que la santé psychologique face à la page blanche. Ne vous dites-vous pas que vous ne serez jamais écrivain ? Ou autre chose d'aussi négatif ?
Nombre de messages : 323 Âge : 34 Date d'inscription : 28/01/2015
Despote/ Tapage au bout de la nuit Jeu 5 Fév 2015 - 16:55
« Être »... c'est d'une banalité ! Je suis un génie, mais je pense que souvent le manque d'imagination proviennent d'une mauvaise définition ou d'une définition trop pauvre de notre être. Pourquoi ne pas vouloir être meurtrier ? Clochard ? PDG satanique ? Chat écrasé ? Feuille morte ? Etc. Les formes de vies (ou d'après-vie) qui stimulent dans la définition de « l'être » les vertueux métiers humains (écrivains, philosophes, sociologues, travailleurs, ouvriers, etc.) sont tout autour de nous et nous, nous bornons à vouloir n'être qu'un presque rien. La prochaine fois que vous marcherez dans la rue et que vous verrez un pigeon mort sur le bord de la route, forcez-vous à vouloir être ce pigeon et l'imagination vous reviendra comme par magie !
C'est aussi ça, « être » !
Nombre de messages : 323 Âge : 34 Date d'inscription : 28/01/2015
Despote/ Tapage au bout de la nuit Jeu 5 Fév 2015 - 17:29
Par exemple, quand Edith Piaf chantait une chanson, elle ne devait pas penser « je suis une chanteuse », mais plutôt, « je suis le personnage de ma chanson ».
C'est la même chose pour les métiers écrits, sauf que « le calcul de l'être » est moins « direct » et possède donc une possibilité d'approfondissement plus grande.
Nombre de messages : 388 Âge : 63 Localisation : valbonne (06) Pensée du jour : Pourquoi j'écris? Parce que je veux vivre ! Zorg, "37.2 le matin" Date d'inscription : 18/11/2012
Evorli/ Tapage au bout de la nuit Jeu 5 Fév 2015 - 17:46
J'ai connu le probleme il y a peu , pour le concours "48 heures pour ecrire" , dont le sujet "le courage" m'a laisse completement sec ! Apres moultes consultations de sites de citation et de philosophie sur le net (source inepuisable d'information), j'ai ete me coucher, assez deprime, et le lendemain matin au reveil j'avais mon histoire. Moralite (eculee) : ne pas insister, la nuit porte conseil... :-)
Nombre de messages : 1290 Âge : 37 Date d'inscription : 05/12/2013
Inigo/ La fantasy, c'est pas de la littérature Jeu 5 Fév 2015 - 17:47
En plus du lien proposé par Coline, tu peux trouver des conseils et retours des membres du forum là : - 5 trucs pour déchirer sa face à la page blanche - On va killer la page blanche ! - Seul, perdu devant ma page blanche, les mains immobiles
Après, déprimer en disant qu'on n'arrive à rien n'aide jamais. Quand je suis souffre du syndrôme de la page blanche, soit je me force à écrire (même si c'est mauvais), soit je planifie un peu histoire d'y voir plus clair avant d'écrire ou alors je pars sur un tout autre projet d'écriture histoire de laisser reposer celui qui bloque !
PS : @Despote, fais gaffe aux doubles posts. Tu as un bouton "Editer" si tu veux ajouter du contenu à ton message .
Nombre de messages : 165 Âge : 43 Date d'inscription : 22/01/2015
barish/ Tycho l'homoncule Jeu 5 Fév 2015 - 20:09
Pour moi, ça m'arrive souvent, mais je ne le vis pas vraiment avec angoisse (seul avantage de n'être pas une machine à best-seller : on ne vit pas de ses livres, donc ce n'est pas comme si je n'allais pas avoir mon salaire à la fin du mois). Je dirais même que ce sont des bonnes périodes, les grands vides avant le débordement d'idées et de mots. Je pense qu'il faut se remplir des choses de la vie, aller à des concerts, se promener au bord des routes, rencontrer des gens, écouter de la musique, voir des films... Le reste vient. Pour moi, l'écriture, c'est un peu la décantation du vécu.
Nombre de messages : 288 Âge : 35 Date d'inscription : 28/04/2014
Guetz64/ Autostoppeur galactique Sam 7 Fév 2015 - 10:23
Pour ma part mon roman est bien entamé, je sais où je vais, mais je n'ai rien écrit depuis près de deux mois, parfois il faut juste savoir être patient et attendre qu'il se passe quelque chose de particulier pour que tout démarre ou redémarre.
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Eurydice/ Clochard céleste Lun 9 Fév 2015 - 13:11
ça fait sept mois pour ma part :/ ma patience commence à se craqueler et je crois qu'il va falloir que j'y mette du mien...
Nombre de messages : 175 Âge : 34 Date d'inscription : 03/09/2014
Cygfa/ Tycho l'homoncule Lun 9 Fév 2015 - 16:03
Pour ma part, ça m'arrive de temps en temps d'avoir un passage à vide, parfois parce la motivation et le temps me manquent, parfois parce que je n'arrive pas à continuer le passage écrit précédemment (souvent, c'est un passage que j'ai bien aimé rédiger). Depuis quelques temps, j'ai choisi de rationaliser la chose, d'analyser froidement pourquoi ça bloque et ce qui m'empêche de m'y remettre.
Dans le second cas, c'est en fait souvent parce que la scène que je dois écrire n'est pas claire dans ma tête ; je sais ce qui doit s'y produire mais "j'appréhende" le moment de m'y confronter parce que je ne sais pas trop comment vont se goupiller les choses. La solution que j'ai trouvée, et qui pour l'instant marche à tous les coups, c'est vraiment de réfléchir à fond sur cette scène qui me bloque : comment les évènements vont-ils se dérouler ? quels sentiments mes personnages doivent-ils éprouver ? qu'est-ce que je veux faire passer ? Bref, je me recentre sur la trame. Une fois que le petit film est clair dans ma tête, généralement je suis prête à me confronter au texte et l'écriture coule de source. Cette mise au point peut prendre un certain temps, il faut que le bouillon de culture mûrisse ; mais vraiment, maintenant que j'essaie d'analyser le pourquoi du comment de manière terre à terre, j'arrive à me remettre sur les rails.
Après, je ne sais pas si ce que je raconte dans ce post est très neuf...
Nombre de messages : 165 Âge : 43 Date d'inscription : 22/01/2015
barish/ Tycho l'homoncule Lun 9 Fév 2015 - 19:08
Cygfa a écrit:
Dans le second cas, c'est en fait souvent parce que la scène que je dois écrire n'est pas claire dans ma tête ; je sais ce qui doit s'y produire mais "j'appréhende" le moment de m'y confronter parce que je ne sais pas trop comment vont se goupiller les choses.
Tout à fait la même chose en ce qui me concerne (il est où le smiley tope-là ?)
Ma solution, c'est tout simplement de sauter le passage en question, et y revenir plus tard, quand, effectivement, le film est plus clair.
Nombre de messages : 175 Âge : 34 Date d'inscription : 03/09/2014
Cygfa/ Tycho l'homoncule Lun 9 Fév 2015 - 20:31
Allez, on peut choisir celui-ci vu qu'il lève les bras ^^
Avant je sautais aussi les passages que je n'avais pas envie d'écrire, mais j'ai un peu abusé de cette technique et je me suis retrouvée avec des méga textes à trous ...
Nombre de messages : 165 Âge : 43 Date d'inscription : 22/01/2015
barish/ Tycho l'homoncule Mar 10 Fév 2015 - 6:34
Give me Five again
Je m'en sors un peu mieux depuis que je mets, entre crochets, ou avec des XXX, des résumés des scènes en question. Ainsi, quand je suis arrivé au bout (des fois, ça m'aide d'avoir écrit le dernier chapitre pour me retourner ensuite sur le reste), je n'ai plus qu'à faire une recherche pour voir les scènes non écrites et m'y coller progressivement.