Eh oui, c'est encore moi!
cette fois-ci, ce n'est pas au niveau de l'intrigue que j'ai besoin d'aide mais pour une maladie.
Ma demande peut paraître bizarre, je sais mais je recherche une maladie moyennement grave.

Alors que j'explique: C'est un roman fantasy mais avec des bases réaliste et le personnage principal est atteint d'une maladie. Cependant, j'ai du mal à trouver des idées, étant pas une spécialiste¨¨.
Il faudrait que ce soit une maladie moyennement grave (j'avais pensé à la cardiopathie congénitale mais je pense que c'est  trop gênant pour un perso principal de fantasy). Et cela serait à cause de cette maladie que sa famille (aristocratique) ce serait en quelque sorte débarrasser de lui.

Enfin bref, j'espère que vous avez compris ma demande.

je connais plein de maladies, mais il faut me dire plus de chose sur ton personnage pour que j'en cerne une qui pourrait aller :
homme/femme - âge - comment évolue ton personnage (s'il court et saute et fait des roulades dans les bois, une cardiopathie, ce n'est pas l'idéal et en plus, c'est assez grave comme maladie) - si tu acceptes que la maladie retentisse sur son physique - est-ce que tu veux qu'elle soit génétique, etc.

Tu dis que ton personnage est rejeté par sa famille, de haute naissance apparemment, peut être que un Lie de vin pourrait faire l'affaire. Ce n'est pas une maladie bien sure, mais ça pourrait expliquer son exile et le fait que les gens qu'il croise change de trottoirs en le voyant. Olivier Bleys dans Pastel s'en sert (ce n'est pas de la fantasy mais ça se passe à une époque de la fin de Moyen Age plus ou moins).

Après je ne sais pas exactement le but de la maladie de ton personnage, et rien ne t'empêche d'en inventer une. Avec les symptômes que tu souhaite, reste plus qu'à trouver un nom... Et en l'a créant toi même tu sera sur d'en avoir une total maîtrise, parce que par exemple si tu prends une maladie qui est causé par tel ou telle chose qui n'existe pas dans ton monde (une cause première j'entends) ça pourrais poser une problème de contexte.

Et puis tu sais il y a plein de maladie médiéval qui ont disparue avec l'hygiène et tout, tu peux peut être en trouver une ancienne en tombant sur le bon lien sur internet, mais encore faut il le trouver...

moi j'ai déjà écrit un roman avec un personnage développant une pathologie mentale, sans me baser sur rien, puis quand j'ai achevé mon récit je me suis demandée quelle maladie s'en rapprochait et j'en ai trouvée une avec tous les symptômes et comportements qu'avait eu mon personnage... parfois, la fiction rejoint la réalité.

Question vague, réponse vague :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_maladies

Le diabète. Avant, c'était vraiment grave, maintenant c'est vraiment grave si t'es perdu au fond d'un bois. Bon, je ne pense pas que ça correspond à ce que tu cherches, mais vaut mieux essayer que pas du tout. Sinon, la schizophrénie, quoique un peu clichée, peut vraiment fonctionner.

Quand les gens parlent de schizophrénie, ils sont à côté de la plaque. C'est pas du tout un dédoublement de personnalité, comme l'est le trouble dissociatif de la personnalité.
Si les gens se renseignaient, ça ne serait pas un cliché

Edit : Pour être un peu plus constructif : Si dans le monde fantasy de Perle, il n'y a pas de traitement, c'est davantage que moyennement grave. Et ça fouterait un beau bordel. Les maladies mentales sont, à mon avis, à éviter.

Citation :

C'est pas du tout un dédoublement de personnalité, comme l'est le trouble dissociatif de la personnalité.]

J'ai jamais dit que c'était un dédoublement de personnalité.  Je ne sais pas ce que c'est, exactement, mais je n'ai jamais pensé que c'était un dédoublement de personnalité.

En fait, je ne savais même pas que les gens le prenaient comme ça...

Pas de soucis. C'est ce qu'on lit ou entend le plus souvent dans les films ou livres.
Pour l'anecdote, dans un roman de Roland Wagner (complètement à vocation humoristique) un des personnages est schizo. Il a 14 personnalités différentes qui cohabitent en lui dont le banquier, la prostituée délurée, le meurtrier, l'enfant autiste, la poissonnière etc. bref ! Ils prennent la paroles subitement, passent de l'un à l'autre, c'est épique !
Moi non plus, je ne sais pas, exactement, ce que c'est. Je ne suis pas médecin. Je pense qu'on peut les utiliser les maladies mentales dans un roman, tous les lecteurs ne sont pas psychiatre, donc crédibilité, ça peut passer, mais je ne les recommanderais pas à une jeune écrivaine qui n'a, visiblement, pas trop envie de s'embourber dans les recherches ^^

Citation :

Pour l'anecdote, dans un roman de Roland Wagner (complètement à vocation humoristique) un des personnages est schizo. Il a 14 personnalités différentes qui cohabitent en lui dont le banquier, la prostituée délurée, le meurtrier, l'enfant autiste, la poissonnière etc. bref ! Ils prennent la paroles subitement, passent de l'un à l'autre, c'est épique !

Oh, mon Dieu ! Mais c'est clair que ce n'est pas de la schizophrénie ! De ce que j'en sais, c'est que la personne entend des voix dans sa tête. Mais j'avoue qu'il est essentiel de faire un minimum de recherches sur un sujet que l'on vent traiter dans son roman.

Wah...
Cidylee est un troll ou définitivement j'ai raté un truc (médical et délicat...) ?

Suis pas non plus psy, mais il me semble qu'en effet, la schizophrénie se rapproche plus de "entendre des voix" que de "avoir deux personnalités". Les différentes voix intervenant dans la tête influençant la personne à tour de rôle ou bien toutes en même temps

Il y a très longtemps (très très très) j'avais lu dans "Lire" un extrait d'autobiographie de personne schizophrène... C'était très impressionnant. Mais je ne saurais plus retrouver le numéro du magazine (trop vieux)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Schizophr%C3%A9nie

L'exemple cité par Firenze et re-cité en "quote" par Cidylee est peut-être romancé mais en tous cas il est extrême puisque au lieu d'être des "voix dans la tête", les 14 entités sont des "personnalités alternatives"

En tant qu'étudiant en psy, je vais tenter de vous expliquer cette maladie à vous néophyte des maladies mentales.
La schizophrénie renvoie à différent trouble en fait, c'est une des plus difficile à diagnostiquer, mais en général elle entraine un replie sur soi, (on parle d'autisme en opposition à érotisme, il est refermé sur lui même sans forme de plaisir, d'où souvent les auto-mutilations), et d'un détachement de la réalité, il ne conçoit plus les choses comme tout le monde. Mes profs avaient une anecdote pour qu'on puisse se représenté mieux la maladie même si au final c'est pas vraiment plus clair: une fille à un cancer, son père est schizophrène, à l'anniversaire il lui offre un cercueil. Pourquoi? Parce que dans son idée à lui sa fille en aura besoin, elle va mourir et il lui faut un cercueil donc...

Mais sinon la schizophrénie c'est un détachement de la réalité et un replie sociale sur soi, ensuite les symptômes change selon le thème de la démence etc (voix, hallucinations...)

Merci, Meh'bor.




Edit...

perle a écrit:

Eh oui, c'est encore moi!
cette fois-ci, ce n'est pas au niveau de l'intrigue que j'ai besoin d'aide mais pour une maladie.
Ma demande peut paraître bizarre, je sais mais je recherche une maladie moyennement grave.

Alors que j'explique: C'est un roman fantasy mais avec des bases réaliste et le personnage principal est atteint d'une maladie. Cependant, j'ai du mal à trouver des idées, étant pas une spécialiste¨¨.
Il faudrait que ce soit une maladie moyennement grave (j'avais pensé à la cardiopathie congénitale mais je pense que c'est trop gênant pour un perso principal de fantasy). Et cela serait à cause de cette maladie que sa famille (aristocratique) ce serait en quelque sorte débarrasser de lui.

Enfin bref, j'espère que vous avez compris ma demande.

Pour avoir si peu d'idées sur le type de maladie que tu veux, j'ai l'impression que tu en es au début du 1° jet... Pourquoi ne pas avancer un peu le travail et voir, au fil du récit, si des éléments du scénario te donnent des idées pour cette maladie ?
Même si elle n'est pas grave, ce serait bien le diable si elle ne se manifestait à aucun moment ni ne l'empêchait jamais de rien faire...

Je veux dire =
- s'il a une tache sur la figure, ça n'est pas grave mais ça se manifestera à chaque fois qu'il rencontre quelqu'un (sauf si la personne est aveugle).
- s'il a de l'asthme, bonjour la course en sous-bois
etc.

Meh'bor a écrit:

En tant qu'étudiant en psy, je vais tenter de vous expliquer cette maladie à vous néophyte des maladies mentales.
La schizophrénie renvoie à différent trouble en fait, c'est une des plus difficile à diagnostiquer, mais en général elle entraine un replie sur soi, (on parle d'autisme en opposition à érotisme, il est refermé sur lui même sans forme de plaisir, d'où souvent les auto-mutilations), et d'un détachement de la réalité, il ne conçoit plus les choses comme tout le monde. Mes profs avaient une anecdote pour qu'on puisse se représenté mieux la maladie même si au final c'est pas vraiment plus clair: une fille à un cancer, son père est schizophrène, à l'anniversaire il lui offre un cercueil. Pourquoi? Parce que dans son idée à lui sa fille en aura besoin, elle va mourir et il lui faut un cercueil donc...

Mais sinon la schizophrénie c'est un détachement de la réalité et un replie sociale sur soi, ensuite les symptômes change selon le thème de la démence etc (voix, hallucinations...)

Il y a du vrai, il y a du faux (beaucoup), mais il me semble prématuré de traiter les autres de néophyte quand son expérience en matière de schizophrénie se limite pour l'instant à une approche théorique vue en cours.

À vu de nez, tu parles d'études en psy (j'imagine qu'il s'agit plus de psychologie que de psychiatrie). Les différents courrants de pensée psychologique n'analysent pas les schizophrénie de la même façon, et je ne reconnais pas vraiment les patients schizophrènes que je coitoie chaque jour dans ce que tu décris. À priori, et sans rentrer dans les détails, l'analyse de la maladie que ton prof a faite, me semble d'inspiration assez psychanalytique. Or la psychanalyse est un outil/une méthode qui a fait peu de preuve de son efficacité dans le traitement des schizophrénie (je pense qu'on peut même parler d'effet délétère).

La notion d'absence de forme de plaisir, par exemple...
Quant aux scarifications, elles sont beaucoup plus fréquentes dans le cadre de pathologies névrotiques ou border-line. Ca reste assez rare chez les schizophrènes.
Le repli sur soi n'est pas constant et certain patients sont même assez volubiles (vous savez, les personnes dans la rue qui parlent à tout le monde sans aucun barage...).
Et les démences, clairement, ce sont des pathologies différentes.

Pas encore assez grand pour prendre les gens de haut, petit scarabé.
Les autres membres ont dit des bêtises aussi, mais ils n'ont pas pris les autres de haut.

Pour couper court au débat et ne pas transformer ce topic en succursale de Doctissimo, la schizophrénie est une maladie qui se déclare principalement chez le jeune adulte (on parle souvent d'une fourchette 16-25 ans pour le début des troubles), donc ça ne cadre pas pour qu'un gamin soit exclu de sa famille.