M'étant essayé à différents aspects et genre littéraire (théâtre, bd, roman) chaque support à la méthode qui nous convient en réalité.
Il y en a des tas bien évidemment.
Des plans, des sans-plans. des synopsis, des traitements, des bibles des personnages, des résumés par chapitre, etc etc...
Après c'est selon le feeling que l'on a avec l'histoire à raconter et l'envie de réitérer l'expérience.
Pour ma part, si je prends exemple sur le théâtre, ma première pièce j'avais mis trois mois. La seconde un mois, la troisième trois semaines. La dernière en trois heures. Tout ca pour dire que certains automatismes s'apprend avec le temps et nous en fait gagner parce que l'on a acquis une méthode qui nous convenait au fur et à mesure de nos expériences et écrits.
Autre essai : le roman. J'avais que la fin en tête au début. Puis j'ai commencé un début sans plan. Au bout de quinze chapitres, j'ai dû en faire un pour éviter de me répéter dans les scènes, dans les personnages etc... Pour un premier roman (un polar) Je m'étais fixé 25-30 chapitres et ne voulais pas dépasser 300 pages. Au bout d'un an, j'ai atteint 50 chapitres, et j'ai dépassé les 450 pages. On croit être arrivé au bout mais en fait non. Parce qu'après il y a lecture, relecture, correction, relecture, recorrection, re-relecture, re-recorrection... Bref on croit qu'on en verra jamais le bout tellement c'est contraignant, surtout quand a en tête de nouvelles aventures, avec le même personnage principal et qui pourrait donner une sorte de suite... Mais avant de commencer il faut finir le premier. Alors on relit une dernière fois usé, lassé, rincé, en se disant qu'on ferait mieux de tout réécrire... Six mois supplémentaires passent et on décide de mettre enfin le point final à cette aventure. Pour ensuite en reprendre une autre... On se dit que le prochain roman sera peut-être pire mais au bout du compte -parce qu'on a acquis cette expérience dans son coin a se pousser au cul, à se forcer même parfois d'écrire quelques lignes par jour, à faire la gueule à son stylo, sa feuille, son ordi-, on réamorce la machine parce que l'écrit nous pousse à aller de l'avant, parce qu'au delà de la souffrance et la frustration, on a le sentiment profond de créer quelque chose même désuet mais qui fait partie de nous, créateur d'illusion et de rêve...