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| [Inspiration] Comment écrivez vous ? | |
| | Nombre de messages : 7 Âge : 41 Localisation : Ile de France Pensée du jour : Actions: Date d'inscription : 15/11/2014 | nomade / Magicien d'Oz Lun 24 Nov 2014 - 21:09 | |
| Bonsoir, J'aimerais savoir comment vous procédez pour écrire votre texte est ce que vous mettez une limite dans le temps pour le finir? ou vous faites de longues pauses puis reprenez ? Personnellement je ne fixe aucune échéance, j'écris chaque fois un peu puis je pense reprendre a la fin et mettre tout ça en ordre mais je me dis que si je ne trie pas je n'arrange pas dès maintenant au fur et à mesure ca risque d'etre difficile. Voilà j'aimerais quelques conseils et en même temps peut être cela pourra etre utile a quelqu’un d'autre |
| | Nombre de messages : 1290 Âge : 37 Date d'inscription : 05/12/2013 | Inigo / La fantasy, c'est pas de la littérature Mar 25 Nov 2014 - 11:34 | |
| Je ne me fixe aucune limite dans le temps. Je ne planifie que très peu le contenu de mes écrits à l'avance (et ça se sent). Quand je sens que ça ne vient plus naturellement, je m'arrête et je prévois les prochaines scènes à venir, mais c'est à peu près tout. Depuis quelques mois, j'essaie d'écrire à un rythme régulier quoi qu'il arrive même si c'est c'est 200 mots en une semaine. Ca me parait essentiel pour garder la pêche ! D'ailleurs, tu veux tenter de garder un rythme régulier, je te conseille d'essayer les Constances. Un bon moyen de se motiver pour un objectif hebdomadaire . |
| | Nombre de messages : 320 Âge : 58 Localisation : Derrière toi !!! Pensée du jour : Si tu vois le Bouddha, tue le Bouddha Date d'inscription : 16/05/2006 | Hank / Tapage au bout de la nuit Mar 25 Nov 2014 - 12:24 | |
| Il n'y a pas de recette... Ou plutôt, il y en a des tas. On peut réussir les sushis et ne pas être capable de cuire une omelette. Tout dépend du moment et de ton état d'esprit. Le principe, c'est juste de se coller devant son clavier. Si ça ne vient pas, pas la peine d'insister. Certains s'obstinent dans ces cas là, mais ça donne rarement quelque chose de bon. Dans ces moments là, laisse plutôt reposer la tambouille et faisander la barbaque. Et quand l'odeur empestera l'appartement et gênera les voisins, alors l'écriture viendra toute seule... On peut écrire trois jours entiers sans sortir de chez soi, sans manger ni se laver, et on ne voit pas le temps passer. Et puis on peut rester 6 mois sans écrire une ligne. Rien de grave... On est écrivain ou on ne l'est pas. Le reste n'a pas d'importance. Juste prévoir un boulot à côté... Le proprio n'aime pas quand on est en retard pour payer son loyer... |
| | Nombre de messages : 378 Âge : 64 Localisation : Liège Date d'inscription : 19/11/2014 | smicky / Tapage au bout de la nuit Mar 25 Nov 2014 - 12:28 | |
| - Hank a écrit:
- Il n'y a pas de recette... Ou plutôt, il y en a des tas. On peut réussir les sushis et ne pas être capable de cuire une omelette. Tout dépend du moment et de ton état d'esprit.
Le principe, c'est juste de se coller devant son clavier. Si ça ne vient pas, pas la peine d'insister. Certains s'obstinent dans ces cas là, mais ça donne rarement quelque chose de bon. Dans ces moments là, laisse plutôt reposer la tambouille et faisander la barbaque. Et quand l'odeur empestera l'appartement et gênera les voisins, alors l'écriture viendra toute seule... On peut écrire trois jours entiers sans sortir de chez soi, sans manger ni se laver, et on ne voit pas le temps passer. Et puis on peut rester 6 mois sans écrire une ligne. Rien de grave... On est écrivain ou on ne l'est pas. Le reste n'a pas d'importance. Juste prévoir un boulot à côté... Le proprio n'aime pas quand on est en retard pour payer son loyer... Rien à redire: tu dis qu'il n'y a pas de recette mais tu en donnes quand même une que j'aimerais suivre plus souvent mais je dois prévoir alors une bonne dose de déodorant en réserve |
| | Nombre de messages : 14908 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Mar 25 Nov 2014 - 12:37 | |
| Ca dépend...
Je peux me donner un objectif "thème + longueur + délai", pour un texte court (encore que le délai je n'ai pas : rien que l'idée, ça me stresse, mais bon, ça s’apprend)
Ou bien bâtir un peu un univers, envisager l'histoire dans sa globalité... puis partir en live sur mon clavier, sans limites (mais en rythmant mon écriture en chapitres ou séquences = ça m'aide à m'y repérer, à savoir comment je progresse, à visualiser le rythme de l'histoire et s'il y a des passages qui traînent ou sont trop rapides, à prendre mes pauses...). Le 2° jet étant moins "freestyle" bien entendu
J'ai un peu trop le défaut de mettre de côté, reprendre (éventuellement à zéro) et ne jamais finir, surtout pour les "freestyle" (il faut dire que ce sont mes "défouloirs"). du coup, j'essaye de me discipliner. |
| | Nombre de messages : 307 Âge : 38 Localisation : Londres ou Avignon Pensée du jour : "Vox Clamabat in Deserto" V.H Date d'inscription : 15/10/2014 | Jasy-Santo / Tapage au bout de la nuit Mar 25 Nov 2014 - 14:15 | |
| A part pour le nano, voici mes habitudes:
- un carnet, un crayon - sur mon canapé - j'écris dans le calme, en fin d'apres-midi, seul - une tasse de thé - je laisse venir au début/ j'essaie plusieurs intro (que je teste la plupart du temps sur un lecteur que je connais) - ensuite du travail, du travail, du travail, jusqu'a ce que je sois épuisé (soit parce que ca fait une ou deux heures que j'écris, soit parce que ca fait que dix minutes mais que j'ai eu du mal) - J'écris quand j'ai le temps ou l'envie. Je me donne souvent des objectifs mais ca ne marche jamais comme ca, j'ai tjs un moment de flemme ou de fatigue au milieu qui nuit aux promesses a moi-meme (je suis mon pire ennemi) - Quand j'ai finis une partie, je tape tout a l'ordi ce qui me donne l'occasion de corriger et de changer certaines choses. |
| | Nombre de messages : 127 Âge : 33 Date d'inscription : 21/11/2014 | FGFT / Barge de Radetzky Mer 26 Nov 2014 - 10:18 | |
| En général, la veille au soir en allant me coucher, je réfléchis à la prochaine scène que je vais écrire ou au point qui me pose problème. Si ça ne fonctionne pas, j'en parle avec mes relectrices, et le fait de formuler les choses fait souvent sortir des idées inattendues. Après, quand j'ai le temps pour écrire (une demi-journée avec deux ou trois heures de paix), je commence par me gaver de caféine, je me mets devant mon clavier, et j'attend que viennent les premiers mots. Ensuite, d'habitude, ça avance tout seul, ou presque, pendant 1500 à 2000 mots, soit une à trois scènes, le tout entrecoupé de cafés. J'y reste un temps variable, mais une fois arrivé vers 1800 mots, soit j'ai l'impression d'avoir fait ma cote du jour et j'en peux plus, soit je n'ai plus d'idée, soit la scène suivante me parait trop longue pour pouvoir être bouclée dans le temps de tranquilité qu'il me reste, ou trop complexe pour l'écrire fatigué. Et après, comme j'ai bu trop de café, je n'arrive pas à dormir, donc je pense à la prochaine scène avant de |
| | Nombre de messages : 7925 Âge : 86 Date d'inscription : 21/11/2014 | Pangolin / Très premier degré Mer 26 Nov 2014 - 10:54 | |
| J'ai commencé à écrire sur papier, mais j'étais tellement conscient de ce que j'écrivais (de sa médiocrité en fait) que j'ai fait un blocage psychologique. Depuis je tape sur ma tablette.
Je ne suis que sur un seul projet, qui a enflé au fil du temps, jusqu'à un point où j'ai dû me dire stop. Toutes les idées qui me disperseraient encore plus ne font pas long feu, je ne retiens que ce qui pourra "densifier" mon histoire. Je sais donc déjà comment elle se termine, j'écris le début, et j'ai un ventre mou avec encore pas mal d'inconnues.
Pour l'inspiration : - dans le RER, j'ai souvent des petites flashs que je note sur le bloc-note de ma tablette. Le soir j'essaye de le placer dans un chapitre (au pire une partie de l'histoire qui s'est déjà un peu révélée à moi), sinon je jette. - je cours sans musique, ça me permet de refaire des scènes, des dialogues dans ma tête. - certaines scènes sont inséparables de chansons que j'écoute, ce sont en général celles qui sont le moins détaillés avant que mon rythme d'écriture les rattrape : je les écris alors vite, dans le feu de la passion, et n'y touche plus pendant au moins une journée, histoire de laisser décanter. - j'ai beaucoup de mal à écrire à la maison, je dois souffrir du syndrôme post-traumatique des devoirs à la maison. J'écris en ce moment beaucoup (le midi, quand je termine plus tôt) dans une médiathèque. C'est studieux sans être trop silencieux, les enfants de l'école primaire à côté passent leur journée à gueuler, je me dispute parfois la table près d'une fenêtre avec un SDF (on arrive à cohabiter maintenant). C'est le seul endroit où je peux écrire 3000 mots d'une traite (mais c'est rare).
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| | Nombre de messages : 307 Âge : 38 Localisation : Londres ou Avignon Pensée du jour : "Vox Clamabat in Deserto" V.H Date d'inscription : 15/10/2014 | Jasy-Santo / Tapage au bout de la nuit Mer 26 Nov 2014 - 10:56 | |
| - Pangolin a écrit:
- J'écris en ce moment beaucoup (le midi, quand je termine plus tôt) dans une médiathèque. C'est studieux sans être trop silencieux, les enfants de l'école primaire à côté passent leur journée à gueuler, je me dispute parfois la table près d'une fenêtre avec un SDF (on arrive à cohabiter maintenant). C'est le seul endroit où je peux écrire 3000 mots d'une traite (mais c'est rare).
J'ai du mal avec le fait qu'on puisse me voir, ou savoir que j'écris (allez savoir pourquoi), mais écrire a la médiatheque a l'air super sympas, je vais tenter! |
| | Nombre de messages : 7925 Âge : 86 Date d'inscription : 21/11/2014 | Pangolin / Très premier degré Mer 26 Nov 2014 - 11:02 | |
| En fait au début j'écrivais à l'étage supérieur, mais au bout d'un moment les visages des étudiants en pleine révision (les yeux dans le vague, l'expression que quand tu la vois tu te dis "lui/elle va se planter à son exam. Dur!") m'ont impacté, comme si inconsciemment, je commençais à faire partie (malgré moi) de leur secte (non merci, j'ai déjà donné). Donc je suis redescendu d'un étage, collé à une fenêtre qui laisse passer l'air froid et un radiateur en surchauffe (j'ai l'impression d'être balloté entre les deux pôles), et des rangées d'étagères derrière moi. |
| | Nombre de messages : 378 Âge : 64 Localisation : Liège Date d'inscription : 19/11/2014 | smicky / Tapage au bout de la nuit Mer 26 Nov 2014 - 11:06 | |
| A près avoir cité le texte de Hank, je vais tout de même répondre sérieusement. L'inspiration me vient souvent au boulot- fort heureusement je suis toute seule et bien à l'écart - et j'ai l’ouïe fine Étrangement, je commence toujours les premières phrases à la main et puis, quand je commence à raturer, je retape ce que j'ai déjà écrit et je continue sur le PC. Sinon, c'est souvent aussi vers 2-3 heures du matin que l'envie d'écrire me démange. Je ne fais ni une ni deux, je me lève et je laisse venir. Comme j'écris la nuit, et en journée au boulot, en fait, j'écris tout le temps sauf quand je dors, et même à ce moment-là, je rêve de la suite pour le lendemain. Je dois être sûrement un brin zinzin |
| | Nombre de messages : 9 Âge : 32 Date d'inscription : 18/11/2014 | MBS / Magicien d'Oz Mer 26 Nov 2014 - 11:37 | |
| - smicky a écrit:
- Étrangement, je commence toujours les premières phrases à la main et puis, quand je commence à raturer, je retape ce que j'ai déjà écrit et je continue sur le PC.
Pareil que smicky. J'aime bien coucher les mots sur le papier avant, même si ce ne sont que des bouts de phrases. Quelquefois j'écris vraiment une page entière mais à la relecture... Je suis comme Pangolin, lire ce que j'ai écris ça me bloque et donne envie de tout gommer. Et le problème, c'est que je suis un gros gommeur ; je peux déchirer le papier tellement je gomme (j'aime ça gommer, je sais pas pourquoi. Je me demande parfois si je ne fais pas exprès des erreurs simplement pour le plaisir de gommer). Maintenant je tape, plus besoin de gommer/supprimer, on coupe et on met sur une autre page. Personnellement, les idées et les phrases me viennent un peu n'importe quand. Si je suis occupé, je note tout ça sur un bout de papier parce que j'oublie trèèèès vite (le temps de chercher un crayon et hop ! Parti !) Mais je n'ai pas une inspiration "linéaire" : je peux très bien écrire le chapitre 12, 5 puis 100 (même si je n'atteins jamais ce nombre ) à la suite, tout simplement parce que j'étais inspiré et que les mots viennent tout seul. |
| | Nombre de messages : 7 Âge : 41 Localisation : Ile de France Pensée du jour : Actions: Date d'inscription : 15/11/2014 | nomade / Magicien d'Oz Mer 26 Nov 2014 - 15:40 | |
| Bonjour,
Merci pour vos témoignages.
Je remarque que pas mal note leurs idées peu importe le moment, je vais prendre exemple sur cela car il m'arrive d'avoir de bonne idées alors que je ne suis pas dans l'optique d'écrire mais je les note jamais.
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| | Nombre de messages : 1290 Âge : 37 Date d'inscription : 05/12/2013 | Inigo / La fantasy, c'est pas de la littérature Mer 26 Nov 2014 - 15:47 | |
| - nomade a écrit:
Je remarque que pas mal note leurs idées peu importe le moment, je vais prendre exemple sur cela car il m'arrive d'avoir de bonne idées alors que je ne suis pas dans l'optique d'écrire mais je les note jamais. Il faut toujours noter tes idées ! Le roman que je suis en train d'écrire en ce moment est basé sur un note griffonnée à la va-vite dans un coin il y a plusieurs mois. Personnellement, j'ai toujours un petit carnet et un crayon dans la poche intérieure de ma veste mais j'utilise aussi une application de prise de notes sur mon téléphone. J'ai un nombre d'idées (souvent farfelues) notées à plusieurs endroits. C'est l'un des meilleurs moyens de repartir de plus belle quand on est bloqué . |
| | Nombre de messages : 127 Âge : 33 Date d'inscription : 21/11/2014 | FGFT / Barge de Radetzky Mer 26 Nov 2014 - 15:56 | |
| Ça a l'air bête comme ça, mais il me semble que les meilleures idées viennent quand on s'y attend le moins, et elles sont souvent assez éloignées de celles que l'on avait en tête au départ, donc oui, il est important de les noter. Et il faut noter précisément l'idée et les conséquences qui vont avec et que l'on entrevoit immédiatement, de façon à la fixer aussi dans sa tête.
Après, en ce qui me concerne, ça se déroule tout seul sur quelques pages en fonction de ce qu'il y a eu avant et des points de passage obligatoires qui jalonnent la suite de mon roman. Ensuite, le degré de précision de ma vision des évennements à venir allant de flou à très flou au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la scène que je suis en train ou que je vais écrire, une nouvelle idée un peu saugrenue et éloignée de ce qui est déjà couché sur le papier n'est pas difficile à mettre en place, et ce d'autant plus que j'écris dans l'ordre de l'histoire sans aucune exception. |
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