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| | Nombre de messages : 59 Âge : 68 Localisation : CHAMPS SUR MARNE Date d'inscription : 09/06/2014 | LaurCéli / Clochard céleste Dim 22 Juin 2014 - 11:09 | |
| C'est la question primordiale:
L'intérêt pour un auteur est-il d'être édité, ou être lu?
Cette question vous parait saugrenue?
Pas tant que cela si vous lisez la suite.
Je suis depuis peu sur le site mais je m'aperçois que beaucoup d'écrivains cherchent une maison d'édition.
Je les encourage, bien sûr, à persévérer et envoyer leurs manuscrits
Mais, soyons réaliste.
Vous avez très peu de chance d'être publié (autant que de gagner au loto) Je ne dis pas cela pour vous décourager mais pour que vous ne tombiez pas dans la déprime en recevant de nombreuses réponses négatives
.Et cela ne viendra pas du fait que votre roman n'est pas bon, mais tout simplement parce que les maisons d'éditions reçoivent des centaines de romans et que leur objectif est de vivre, de gagner un peu d'argent.
Donc, les grosses maisons s'occupent principalement des auteurs connus (qui sont sûrs de vendre) et ne laissent qu'une infime place au nouveau (sauf s'ils sont déjà connus pour autre chose style joueur de foot ou homme politique qui veulent publier leur mémoires), où alors qu'il est le copain du copain. Pour les autres, la chance est quasiment nulle
Pour les petites maisons, elles sont certainement plus ouvertes. Mais là aussi, être édité ne veut pas dire « être lu » et souvent les petites maisons (malgré leur bonne volonté) n'arrivent pas à se frayer une place au rayon de soleil des hypers ou libraires. Et si votre livre paraît vous devrez vous occupez de la com.
Voilà, je ne voulais pas vous décourager, mais il faut être conscient de ce fait.
Pour ma part, j'ai pendant vingt ans envoyé des manuscrits à de nombreuses maisons d'éditions sans aucun succès (malgré les bons retours de certains lecteurs, qui n' étaient pas tous des amis, plusieurs concours de nouvelles gagnés et des créations théâtrales joués et plébiscités.) Alors, je me suis dit que j'étais nul et j'ai laissé tombé.
Pourtant grâce au développement de l'ordi, il s'est créé depuis quelques années de sites d'éditions. Et je peux vous dire que « c'est la solution ». bien sûr on m'a rétorqué que ce n'était pas le boulot de l'écrivain d'édité et de faire sa com.
Je reprend la une réflexion parut dans le « chatbox ». Pour ma part, je préfère acheter un produit au petit producteur qui peut en parler, qui est le créateur de ce produit que de l'acheter dans un hypermarché sans savoir d'où il vient et ce que c'est.
Et bien pour les livres c'est pareil. Acheter un livre à celui qui l'a créer. Directement au producteur, n'est ce pas LA SOLUTION.
Alors oui, cela oblige à travailler sur la com. Mais , ne vous faites pas d'illusion, les maisons d'éditions ne vous feront pas votre com (sauf s'il tombe sur « la perle rare », une fois tous les dix ans).
Mon expérience; je suis passé par Lulu.com. D'accord, il faut faire tout le boulot de mise en page, couverture et présentation. N'étant pas doué en internet, je suis passé par des amis et cela m'a couté 40€ (un resto!). Sinon, tout est gratuit.
J'ai édité et mon livre est dispo dans le monde entier (aux usa et même en chine). Oh, je n'en ai pas vendu beaucoup, un peu plus de 250 exemplaires en 8 mois (dont 2 au canada et 1 aux Etats unis) (mon resto est bien amorti) et je continue à le vendre régulièrement.
Au moins, je SUIS LU: et c'est cela l'important
Lorsque j'ai parlé sur le chat que je m'éditais moi-même, j'ai bien vu que cela n'intéressait personne (ouais, le mec qui a du fric et qui se fait plaisir même s'il est nul). Et pourtant je pense que c'est la meilleure solution.
Ah oui, une dernière petite chose: mon bouquin étant paru en 2013, j'ai participé à un concours de romans et nouvelles parus en 2013 (acec ISBN). Au jour d'aujourd'hui, mon recueil est nominé parmi 10 pour ce concours. Et le vainqueur verra un roman publié à compte d'éditeur...Elle est pas belle la vie.
Enfin, pour finir, j'ai pour projet de faire édité par Lulu un recueil de nouvelles, avec des textes de membres de JE. Je serai ok pour m'occuper de tout le travail de mise en page. Peut-être un thème proposé à tous et une sélection d'une vingtaine de nouvelles. Chacun recevrait une quote-part identique sur les ventes. Et si nous sommes vingt à en faire la com. Il devrait pouvoir ce vendre non. Qu'en pensez-vous
DANS LA VIE, IL FAUT DE PRENDRE EN MAIN
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| | Nombre de messages : 575 Âge : 53 Localisation : Quelque part en Bourgogne Pensée du jour : La vie est belle... Mais c'est pas toujours facile... Date d'inscription : 14/09/2011 | Ekas / Gloire de son pair Dim 22 Juin 2014 - 11:18 | |
| Bonjour LaurCéli, Je trouve ton parcours intéressant, d'autant que j'ai plus ou moins eu le même... Ce que tu dis résonne par ailleurs par rapport à ma propre expérience comme une vérité statistiquement valable pour 98% des auteurs en herbe, à mon humble avis...Je trouve aussi que dans ta démarche, qui est similaire à la mienne, il y a beaucoup de courage et une vraie prise en main de soi-même... L'auteur auto-édité est un navigateur solitaire qui a le courage de se lancer dans la traversée de l'Atlantique avec ses petits bras et sa petite embarcation, et cela mérite au moins le respect... Sur ce, je te souhaite une belle journée, et bon courage dans tes aventures dans l'auto-publication... |
| | | Invité / Invité Dim 22 Juin 2014 - 11:28 | |
| Le topic que tu as lancé est très intéressant. Pour ma part, je crois que, pour une fois, il faut courir deux lièvres à la fois : tenter les grosses maisons, puis les petites, etc, pour ne pas avoir de regret, et ensuite, tenter l’auto-édition. Grâce au net, l’auto-édition est en train de révolutionner le système de l’édition et de secouer un peu les éditeurs (ce qui, pour certains, ne leur fera pas de mal ) Lulu.com est un site sérieux et j’ai de nombreuses amies qui sont passées par là, malheureusement, certains livres manquent de relecture, et je ne saurai trop encourager ceux ou celles qui veulent tenter l’aventure de lire et relire les textes avant envoi, de les faire relire aussi, car Lulu met en forme votre roman, l'imprime et l’édite, mais c’est tout. Ceci dit, c’est une excellente alternative, car comme tu dis, être édité, c’est bien, mais être lu, c’est encore mieux. Je pense que le monde de l’édition va changer, que le monde de la librairie va changer, et ce n’est peut-être pas si mal au fond, car je reste certaine que bien des auteurs sont restés inconnus, bien que talentueux. Par contre le revers de la médaille est que Lulu édite des textes de très mauvaise qualité, sans s’en soucier et risque ainsi de faire le lit de sa défaite à plus ou moins long terme. Il est très désagréable de trouver des fautes de style, d’orthographe et des incohérences dans un livre qu’on achète. Ce risque est tout de même moindre avec un éditeur sérieux (même s’il existe, il suffit de lire la dernière phrase de « La Passe Miroir », un roman pourtant extraordinaire !) Alors en ce qui me concerne, j’ai envie d’être lue, sinon, je ne serai pas ici depuis quelques jours, mais j’ai envie aussi de fournir un travail abouti, de tenter ma chance chez les éditeurs, quels qu’ils soient, et au final seulement, de tenter l’auto-édition. :flower : |
| | Nombre de messages : 59 Âge : 68 Localisation : CHAMPS SUR MARNE Date d'inscription : 09/06/2014 | LaurCéli / Clochard céleste Dim 22 Juin 2014 - 12:30 | |
| [quote="Arwenne"][left] Lulu.com est un site sérieux et j’ai de nombreuses amies qui sont passées par là, malheureusement, certains livres manquent de relecture, et je ne saurai trop encourager ceux ou celles qui veulent tenter l’aventure de lire et relire les textes avant envoi, de les faire relire aussi, car Lulu met en forme votre roman, l'imprime et l’édite, mais c’est tout.
Par contre le revers de la médaille est que Lulu édite des textes de très mauvaise qualité, sans s’en soucier et risque ainsi de faire le lit de sa défaite à plus ou moins long terme. Il est très désagréable de trouver des fautes de style, d’orthographe et des incohérences dans un livre qu’on achète.
Hello, merci de ton avis. mais il es bien clair que Lulu.com ne fait aucune relecture. ce qui parait normal puisque c'est un site qui vous édite TOTALEMENT GRATUITEMENT. Si un écrivain n'est pas capable de faire relire ses écrits et les faire corriger...Là ,c'est un manque de professionnalisme. il faut quand même être sérieux (sachez également que j'ai parfois trouvé des fautes dans des livres édités par de grandes maisons d'éditions..et oui, cela arrive). mais c'est, je pense une solution vraiment intéressante |
| | Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Dim 22 Juin 2014 - 13:48 | |
| Oui, l'autoédition est une excellente option. Néanmoins, je tiens à apporter une petite nuance à ce que tu dis. Avant de devenir célèbres et bankables, les auteurs connus ont été des inconnus. C'est une évidence mais je pense utile de la rappeler. Certains ont eu un succès foudroyant, en tentant les grosses maisons direct, et en les séduisant. D'autres ont dû ramer pendant des années, passant par l'autoédition ou les petites maisons pour se faire un nom. Pour finir, ne pas oublier non plus qu'entre les gros éditeurs et les petits, il y a des centaines de nuances, des moyens, des moyens +, des moyens - etc Il y a aussi des revues littéraires, parfaitement adaptées aux textes courts, qui permettent d'être lus et de gagner en crédibilité auprès des éditeurs. Donc, pour moi, l'autoédition, c'est uniquement après avoir toqué auprès des éditeurs, gros, moyens, petits et si on estime, même après ça, que son bouquin mérite de paraître. |
| | Nombre de messages : 2505 Âge : 44 Date d'inscription : 30/04/2014 | boblafrite / Constance winner Dim 22 Juin 2014 - 14:27 | |
| pour moi la réponse est claire : je veux être lu, et pour être lu je dois être édité. et si je veux être BEAUCOUP lu je dois être BIEN édité. donc je frappe d'abord aux portes des maisons reconnues et susceptibles de faire de la bonne com. |
| | | Invité / Invité Dim 22 Juin 2014 - 15:03 | |
| Je ne ferai pas la fine bouche ou l'hypocrite : j'adorerais aussi être édité et surtout être lu, comme tout le monde.
Mais avant toute chose, je pense qu'on écrit d'abord pour soi, et que le succès (le fait d'être édité/lu) est une conséquence et non un but. |
| | Nombre de messages : 2505 Âge : 44 Date d'inscription : 30/04/2014 | boblafrite / Constance winner Dim 22 Juin 2014 - 15:20 | |
| on est bien d'accord Porthos. on commence à écrire pour soi. puis arrive un moment où on écrit aussi pour les autres. enfin, je crois... après c'est sûr que si on n'écrit pas bien, la conséquence c'est qu'on sera peu lu, et qu'il y a peu de chances qu'on soit édités. |
| | | Invité / Invité Dim 22 Juin 2014 - 15:34 | |
| Je connais beaucoup de livres mal écrits qui ont eu un succès international. 50 nuances de Grey, Tunnels, Twilight, pour n'en citer que quelques-uns ! Il y a aussi une grosse, grosse part de chance dans tout cela. Personnellement, je préférerais être édité mais je ne me ferme pas la porte à l'auto-édition ! |
| | | Invité / Invité Dim 22 Juin 2014 - 15:45 | |
| Si on écrit réellement pour soi, le succès sonnera à la porte. Et puis comme a dit un frère ici, le succès est conséquence des efforts que l'on fournit aujourd'hui. |
| | | Invité / Invité Dim 22 Juin 2014 - 15:45 | |
| - Citation :
- Il y a aussi une grosse, grosse part de chance dans tout cela.
La chance est une part sans doute inéluctable ; et d'accord qu'il y a pléthore de livre édité sans qualité (du moins littéraire), mais pour ceux-là, il y a peut-être l'aspect "je connais le neveu du type qui bosse avec ma mère, chez telle maison d'édition" qui force la chance. Ce qui au fond a peut-être été le cas pour 50 nuances de Grey, ce qui n’ôte pas le fait que son auteur a eu le flair de surfer sur la mode actuelle du grivois (ce qui a apparemment été une garantie suffisante pour les éditeurs) |
| | Nombre de messages : 1068 Âge : 73 Pensée du jour : Si tu révèles ton secret au vent,Tu ne dois pas lui reprocher de le révéler à l’arbre (Khalil Gibran) Date d'inscription : 13/06/2012 | Wahya / Effleure du mal Dim 22 Juin 2014 - 15:59 | |
| Bonjour,
On écrit d'abord pour soi. On veut être lu pour être sûr que notre histoire tient la route et pour d'éventuelles corrections. C'est amusant de voir la progression de son brouillon. Le voir devenir manuscrit... Et lorsque vous mettez le mot FIN, il se passe quelque chose. Et maintenant que vais-je en faire ? A le publier sur les forums, à suivre les autres auteurs dans l'aventure éditoriale, il y a une petite voix qui vous dit, "et pourquoi pas moi ?". Se faire éditer peut être un souhait : ne pas laisser dormir une si jolie histoire dans un tiroir. L'offrir à sa famille et à ses amis. Et pourquoi pas aller plus loin ? Surfer sur une vague de mode, vampire, loup garou et autres peut-être bancable mais se faire plaisir d'abord est beaucoup moins décevant s'il n'y a rien au bout. En conclusion, il faut être lu pour être édité ! |
| | Nombre de messages : 59 Âge : 68 Localisation : CHAMPS SUR MARNE Date d'inscription : 09/06/2014 | LaurCéli / Clochard céleste Dim 22 Juin 2014 - 16:51 | |
| Comme je le disais dans le premier post. je n'ai jamais été contre le fait d'adresser votre manuscrit aux éditeurs. Je dis seulement que vous avez une chance sur des millions d'être retenu par un éditeur. Il faut juste le savoir mais cela n'empêche pas de tenter sa chance.
Et je dis simplement que l'auto-édition peut-être une façon de se faire une petite place et de vous permette d'être lu, et aussi, par exemple, d'être parfois invité dans des radios pour parler de votre livre. Tout cela peut aussi amener à se faire un petit nom et à être un peu mieux connu des éditeurs (et ainsi vous avez plus de chance de retenir leur attention) C'est un travail de longues haleine. Et, pour répondre à Marc Anciel, je crois bien que très peu d'écrivains aujourd'hui connu sont devenu très connu du jour au lendemain (même si cela existe) mais ils avaient plutôt commencés à se faire un nom en participant à des concours (là aussi, c'est un moyen de se faire connaître), en étant publié dans des revues et en se débrouillant également avec l'auto-édition renseignez-vous. les belles histoires que l'on raconte au public ne sont pas toujours vrais.
Quant à écrire pour soi où pour les autres, c'est un autre et vaste débat. A mon humble avis, bien sûr, on commence toujours par écrire pour soi. par extérioriser sur la feuille ce que l'on ressent, ce que l'on veut exprimer. mais, au bout d'un moment, si l'on veut retenir l'attention du lecteur. il faut penser à lui. penser à la réaction qu'il pourra avoir (par exemple, si on "s'emm", sur un chapitre, soyez sûr que le lecteur s'emm..ra également. Effacez tout et recommencez). ce n'est pas se trahir de penser au lecteur, c'est juste présenter son travail de façon à ne pas le faire fuir. pour cela, il y a des clefs, elles existent et elles sont efficaces. J'ai longtemps bouquinés certains ouvrages là-dessus et je peux vous dire que cela aide sans trahir sa prose).
on pourra en parler si vous le voulez |
| | Nombre de messages : 1068 Âge : 73 Pensée du jour : Si tu révèles ton secret au vent,Tu ne dois pas lui reprocher de le révéler à l’arbre (Khalil Gibran) Date d'inscription : 13/06/2012 | Wahya / Effleure du mal Dim 22 Juin 2014 - 17:36 | |
| Eh bien sur cinquante envois, j'ai reçu quatre réponses positives, en fait sept, mais il y avait des participations ou pré-ventes ! Donc tout est possible... On a le droit d'y croire ! |
| | Nombre de messages : 2505 Âge : 44 Date d'inscription : 30/04/2014 | boblafrite / Constance winner Dim 22 Juin 2014 - 17:49 | |
| - LaurCéli a écrit:
Quant à écrire pour soi où pour les autres, c'est un autre et vaste débat. A mon humble avis, bien sûr, on commence toujours par écrire pour soi. par extérioriser sur la feuille ce que l'on ressent, ce que l'on veut exprimer. mais, au bout d'un moment, si l'on veut retenir l'attention du lecteur. il faut penser à lui. penser à la réaction qu'il pourra avoir (par exemple, si on "s'emm", sur un chapitre, soyez sûr que le lecteur s'emm..ra également. Effacez tout et recommencez). ce n'est pas se trahir de penser au lecteur, c'est juste présenter son travail de façon à ne pas le faire fuir. pour cela, il y a des clefs, elles existent et elles sont efficaces. J'ai longtemps bouquinés certains ouvrages là-dessus et je peux vous dire que cela aide sans trahir sa prose).
je plussoie |
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