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 ETRE EDITE OU ETRE LU?

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QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


David a écrit:
Damn QQ : je suis "so" d'accord avec toi ! Du début à la fin

Oh my god, ça c'est un coup à sortir le champagne !

ETRE EDITE OU ETRE LU? - Page 4 B86ca730
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


QuillQueen a écrit:


Si je ne suis pas éditée, je ne suis pas lue par plus de 14-15 personnes, ça ne m'intéresse pas. Internet est trop vaste pour être intéressant, si être publié par un éditeur est de 1 contre un million comme tu dis laurcéli, quelle est la statistique d'un roman lu sur le net, en entier, quand y en a des tas d'autres, en plus eux, non filtrés par des regards attentifs ? Entre les gens qui n'ont pas internet, ceux qui ont du mal à lire sur un écran, ceux qui font autre chose sur le net, ceux qui ne restent pas plus de sept clics et deux minutes sur un site (moyennes données par mon ancien prof d'HTML), quel pourcentage de chance de toucher le bon public ?
Intéressant débat mais négligeant totalement l'élément prospectif. Des gens disaient il y a 10 ou 20 ans que le numérique n'avait pas d'avenir. Sauf pour vendre des canapés et des DVD ou des jeux vidéos, des films à la rigueur. Tu vois ce qu'il en est aujourd'hui ?
Des gens qui tombent sur un e-book qui leur paraît intéressant sur Internet peuvent se dire: "Tiens, s'il était en édition papier je l'achèterais bien, c'est quand même plus agréable à lire."
C'est ce qui est arrivé à Agnes Martin-Lugand qui a commencé à vendre sur Amazon : 3000 exemplaires la 1ère année jusqu'à ce que Michel Lafon se décide à la publier en format papier. Là elle va sortir son second roman, ce qui prouve que cette expérience l'a lancée.
Tant mieux pour elle et souhaitons à d'autres que ça leur arrive aussi.
QuillQueen a écrit:

Et IRL, l'auto-édition, c'est genre 10-20 personnes... ouah... ou alors faut douiller pour payer son salon, ses trajets pour ses présentations... bah autant aller vers le compte d'auteur...
ultra d'accord.

QuillQueen a écrit:

La version électronique ne m'intéresse pas, je lui trouve une très mauvaise lisibilité et elle ne fait vivre aucun emploi. Eventuellement un petit plus pour un webmaster...
Totalement faux. Du point de vue économique ça fait vivre des tas de gens et des centaines voire des milliers d'emplois se créent tous les jours grâce au numérique. Lequel finit par ne + mériter son appellation de "virtuel".

QuillQueen a écrit:

J'achète en librairie. La librairie elle filtre bien, je sais que je vais acheter un truc potable. En auto-édition, t'as pas de distributeurs ou de réelle mise en réseaux depuis l'imprimeur, si t'es dans trois librairies du coin t'es déjà content. Moi c'est niet hein. J'ai pas écrit durant des années un truc pour qu'il s'évapore entre deux livres édités par des éditeurs. Quand c'est un petit éditeur, je lui achète par contre directement, à un stand, après avoir discuté avec lui.
Aussi d'accord.

QuillQueen a écrit:

Je boycotte Amazon. Je ne veux pas soutenir une multinationale qui ne respecte ni loi ni droits fondamentaux. Qu'ils aillent se faire foutre. Et si ceux qui veulent lire avaient moins la flegme d'aller au village d'à côté chez un libraire, peut-être qu'ils auraient encore un libraire ouvert plus près de chez eux et qu'ils pourraient rêver de devenir libraire sans craindre de ne pas nourrir leurs enfants !
J'achète en papier. J'aime voir le travail d'un illustrateur sur la couverture, d'un imprimeur sur le papier glacé ou parcheminé, d'un étalagiste dans son choix de placement dans un rayon.
.
C'est vrai. Le numérique tue les librairies et donc la culture dans une certaine mesure. 500 librairies en France ont fermé cette année. Cinq cents! La librairie et ce mode de diffusion de la culture se porte mal.
Mais rassure-toi. Le format "papier" reste de loin  le format le + populaire en France contrairement à d'autre pays comme l'Allemagne ou les USA.
 
LaurCéli
   
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LaurCéli  /  Clochard céleste




Et IRL, l'auto-édition, c'est genre 10-20 personnes... ouah... ou alors faut douiller pour payer son salon, ses trajets pour ses présentations... bah autant aller vers le compte d'auteur...

d"solé, l'auto'édition cela peut être bien plus que 10-20 personnes
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LaurCéli
   
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LaurCéli  /  Clochard céleste




J'achète en librairie. La librairie elle filtre bien, je sais que je vais acheter un truc potable. En auto-édition, t'as pas de distributeurs ou de réelle mise en réseaux depuis l'imprimeur, si t'es dans trois librairies du coin t'es déjà content. Moi c'est niet hein. J'ai pas écrit durant des années un truc pour qu'il s'évapore entre deux livres édités par des éditeurs. Quand c'est un petit éditeur, je lui achète par contre directement, à un stand, après avoir discuté avec lui.

Et si ceux qui veulent lire avaient moins la flegme d'aller au village d'à côté chez un libraire, peut-être qu'ils auraient encore un libraire ouvert plus près de chez eux et qu'ils pourraient rêver de devenir libraire sans craindre de ne pas nourrir leurs enfants !
J'achète en papier. J'aime voir le travail d'un illustrateur sur la couverture, d'un imprimeur sur le papier glacé ou parcheminé, d'un étalagiste dans son choix de placement dans un rayon.

Tues pour les petits libraires qui mettent en avant les bons livre mais tu es contre les écrivains qui s'auto-éditent et peuvent te proposer, aussi de bons livres.
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Pêche Melba
   
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Pêche Melba  /  Pour qui sonne Lestat


Amazon et consorts, ils ont bon dos, quand même.
Je n'entends personne hurler à la lune devant ces cellules commerciales vides, autrefois occupées par ceux qui développaient nos bonnes vieilles pellicules. Personne n'a crié à la mort de la culture quand les vidéoclubs ont fermé les uns après les autres, ou encore les disquaires. Mais je suppose que vous prenez vos photos de vacances avec un appareil argentique, que vous ne regardez pas de films à la demande et que vous ne téléchargez pas de musique. Je comprends votre point de vue, mais j'ai du mal à voir en quoi ce combat ci serait plus noble que ceux qui ont déjà été perdus et qui ne font pleurer personne. Bref.

Depuis que j'ai une liseuse, celle du Grand Satan Amazon d'ailleurs, j'achète plus et je lis plus. J'ai doublé ma consommation de lecture grâce à la possibilité de télécharger des extraits et d'acheter de façon immédiate. J'ai même (!) acheté des livre auto-édités dont les premières pages m'avaient plu sans être la sœur, la copine, ou la voisine de celui qui l'avait écrit... En jugeant sur pièce. Mais je ne l'aurais pas fait en format papier.

Mon libraire, je vais le voir pour l'unique chose pour laquelle il reste imbattable (ce qui sauvera les plus malins d'entre eux) : les livres pour enfants avec des matières, des rabats, des couleurs. Des livres à manipuler, à déplier, à caresser, à scotcher à l'infini car ça fait partie du jeu.  

Donc je résume : en ce qui me concerne, Kindle= lecture de petits auteurs, car il est clair que je ne mettrai jamais 20 euros, même 15, même 10, pour essayer un pt'it truc comme ça que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam, sauf à avoir lu un extrait renversant.
 
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Citation :
Depuis que j'ai une liseuse, celle du Grand Satan Amazon d'ailleurs, j'achète plus et je lis plus. J'ai doublé ma consommation de lecture grâce à la possibilité de télécharger des extraits et d'acheter de façon immédiate.

ça va tourner à la question de société, sur notre mode de vie de surconsommation etc. ; attention tout le monde, on va à babord  *vomi* 
(je plaisante Pêche Melba, je trouve ton commentaire intéressant, je précise au cas où).
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Juste une petite remarque autour de ce débat qui s'oriente par moment vers "Pour ou contre Amazon".

Si on prend le cas d'Agnes Martin-Lugand, on est forcé de constater que le bouche-à-oreille marche mieux et même beaucoup mieux via Amazon que par les autres voies. Je n'ai pas pratiqué le compte d'auteur ni l'auto-édition papier, mais il semble que les commentaires laissés par les lecteurs + quelques critiques de ci delà sur des blogs, pas toujours très bonnes j'en conviens, ont contribué à la faire connaître ici. Je crois que son livre va être traduit d'ailleurs dans d'autres langues.
Maintenant, si la loi du profit domine bien effectivement notre société et qu'Amazon a clairement l'intention de faire du fric avec la culture, pourquoi ne pas l'utiliser mais au profit des auteurs(es) c-a-d de nous-mêmes ?
Je dois dire que ma faible expérience dans le domaine de l'édition m'amène à constater qu'il y a de tout chez les éditeurs, mais qu'une majorité d'entre eux se réfère à des sortes de schémas concernant des genres pré-établis qui leur permettent de ranger les textes qu'on leur envoie dans des sortes de cases. Pas tous bien sûr, loin de là même mais quand même !
En général, les éditeurs lisent les 5 premières pages des textes qu'on leur envoie et qq pages de ci de là. Et puis ils le mettent sur une pile, la bonne ou la mauvaise. C'est extrêmement rare qu'ils lisent un texte jusqu'au bout à moins d'être séduit, d'avoir quasiment un coup de foudre.
J'ai des réticences fortes à l'égard d'Amazon car je continue de penser que les comités de lecture sont utiles voire indispensables dans le domaine de la publication. Ceci dit, la probabilité de se faire éditer surtout quand on a écrit un roman un peu "inter-genre" ou "hors-normes" est quasiment nulle alors je me dis pourquoi ne pas profiter de ces nouvelles possibilités qu'offre le numérique ?
 
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Citation :
Je dois dire que ma faible expérience dans le domaine de l'édition...En général, les éditeurs lisent les 5 premières pages des textes qu'on leur envoie et qq pages de ci de là

J'avoue ne pas bien saisir comment ta faible expérience de l'édition t'amènes à la clairvoyance de leurs façons de procéder...

A moins d'avoir eu un contact personnalisé, ou d'avoir eu des retours où ils ont explicités leur démarche, je ne vois comment on peut présumer de leurs stratégies du tri de gros.
 
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Agnes Martin-Lugand n'est pas un cas type : la fille a fait un forcing pas possible pour faire classer son livre. C'est même l'objet de sa médiatisation : comment se faire connaitre en harcelant ses réseaux. L'histoire - et donc le livre- passe après. Son passage chez Ruquier -son moment de gloire- le démontre bien : la fille a du culot, bravo. Mais son livre c'est de la daube. Sans parler de son style...

Personnellement, tout ce que j’exècre.

Alors, s'il est vrai qu'activer ses relations -parfois au risque d'en ruiner au passage- est le meilleur moyen pour sortir de l'anonymat, qu'il peut même mener à se faire remarquer d'un éditeur, je me sens en tant qu'auteur aux antipodes de ce système et ne doute pas, une seconde, que l'événement passé, il ne reste plus rien d'autre qu'un beau coup de pub, au détriment d'un beau coup de plume.
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


porthos a écrit:
Citation :
Je dois dire que ma faible expérience dans le domaine de l'édition...En général, les éditeurs lisent les 5 premières pages des textes qu'on leur envoie et qq pages de ci de là

J'avoue ne pas bien saisir comment ta faible expérience de l'édition t'amènes à la clairvoyance de leurs façons de procéder...

A moins d'avoir eu un contact personnalisé, ou d'avoir eu des retours où ils ont explicités leur démarche, je ne vois comment on peut présumer de leurs stratégies du tri de gros.

C'est archi-connu ce procédé. Renseigne-toi. Bien sûr qu'il arrive qu'ils lisent un roman jusqu'au bout, mais c'est rare extrêmement rare. Tu sais combien Gallimard publie de roman par an ? 1 sur 6000 reçus. Un seul pour six mille manuscrits reçus par an. Statistique à vérifier cependant, mais je dois pas être loin du compte.
Pas étonnant que dans ces conditions ils soient ou deviennent expéditifs.
Le comble avec certains éditeurs est qu'ils posent une question précise sur un événement bien précis arrivant dans ton roman et qu'ils te demandent pourquoi tel personnage fait cela ou pourquoi il lui arrive ceci alors qu'il faut lire quasiment la totalité pour comprendre l'explication.
Certains feraient peut-être mieux d'éditer de la BD : au moins il y a des images donc si on comprend pas et qu'on n'a pas envie de lire la totalité, on peut contempler les belles images coloriées. Certains ou certaines éditrices (Sharon Kena) totalement inconnue à la fois comme auteur et éditrice sont devenus éditeurs pour pouvoir publier leurs propres livres.
Ils devraient se limiter à cela, publier leurs propres livres sans s'occuper du reste.

Désolé mais il y a de tout chez les éditeurs, et bien sûr aussi des gens très biens qui font leur boulot consciencieusement, honnêtement, sérieusement, etc.
Je ne vois pas au nom de quoi on accorderait (nous les auteurs(es) mais pas seulement) un crédit "total" à une profession sous prétexte qu'évidemment on dépend totalement d'eux et qu'ils sont assez valorisés dans notre pays et sa culture.
 
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Oui, aucun éditeur ne lit en entier un livre de prime abord. Il y a un premier tri depuis la lettre de présentation : "mon roman s'inspire de la vie de la vie de Charlotte Brunet, veuve unijambiste ayant commis le sacrilège de concourir  à une course de ski de fond... gagnée !"

puis des 10 premières lignes :

"c'était un jour où le soleil cognait fort. Rond et jaune, ces rayons brûlaient mon épiderme. (Merde, j'arrive pas à mal écrire...^^)

Ensuite, lecture transversale : chacun a sa méthode ou ses directives.

Exemples : lecture de la première et dernière ligne de chaque chapitre (assez efficace); lecture de la première et la dernière page...

Sans compter les fautes qui éliminent d'emblée les manuscrits.

C'est pourquoi IL EST IMPERATIF de soigner ses introductions et fins de chapitre. Un style qui coule, une trame qui accroche. CONSTRUIRE chaque chapitre comme un épisode haletant. ça c'est pour se donner des chances au premier balayage parce que le fond du fond, lui, reste à écrire...


Dernière édition par David le Mer 25 Juin 2014 - 16:28, édité 1 fois
 
LaurCéli
   
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LaurCéli  /  Clochard céleste



je suis d'accord avec toi David

et cette technique est normale

pourquoi:
parce que beaucoup de lecteur ouvre le livre à la 1ere page et parcoure les première lignes

il faut dès le départ avoir une phrase choc (je me rappelle le livre qui commençait par "A 8 ans, je m'est tué"

ensuite, il faut que chaque fin de chapitre intéressé le lecteur pour qu'il continue, le laisser en suspens, il attend un rebondissement ou il y a une énigme mais il ne pourra la découvrir qu'en commençant le chapitre suivant (c'est pareil pour les feuilletons tv).

Ce n'est pas moi qui dit cela mais il y a beaucoup de bouquins qui donne des clefs pour l'écriture
En tièrement d'accord avec ton dernier paragraphe
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Loin de moi l'idée de penser qu'ils se farcissent les romans en entier, bien au contraire.

Ce que je voulais dire, c'est qu'il doit exister autant de stratégies de tris que de maisons d'éditions (chacune ayant leurs spécificités, une ligne éditorial plus ou moins définie). Et quant aux méthodes, ta vision des choses David me parait plus que sensé. Mais sait-on jamais, peut-être y en a t-il qui se borne à la page 99, en sus des première et dernière pages !
 
Shub
   
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David a écrit:
Oui, aucun éditeur ne lit en entier un livre de prime abord. Il y a un premier tri depuis la lettre de présentation : "mon roman s'inspire de la vie de la vie de Charlotte Brunet, veuve unijambiste ayant commis le sacrilège de concourir  à une course de ski de fond... gagnée !"

puis des 10 premières lignes :

"c'était un jour où le soleil cognait fort. Rond et jaune, ces rayons brûlaient mon épiderme. (Merde, j'arrive pas à mal écrire...^^)

Ensuite, lecture transversale : chacun a sa méthode ou ses directives.

Exemples : lecture de la première et dernière ligne de chaque chapitre (assez efficace); lecture de la première et la dernière page...

Sans compter les fautes qui éliminent d'emblée les manuscrits.

C'est pourquoi IL EST IMPERATIF de soigner ses introductions et fins de chapitre. Un style qui coule, une trame qui accroche. CONSTRUIRE chaque chapitre comme un épisode haletant. ça c'est pour se donner des chances au premier balayage parce que le fond du fond, lui, reste à écrire...

Oui définir son écriture en fonction de la stratégie de tri des éditeurs ? Très peu pour moi bien que ce soit tout à fait censé ce que tu donnes comme conseil. Tu oublies de préciser un truc: ce que tu donnes comme conseil s'applique au 1er roman (le premier roman) où on n'est pas connu et on cherche un moyen de se faire éditer.
Se faire éditer à tout prix et avec comme stratégie d'écriture celle qui consiste à connaître les différentes étapes des CL pour pouvoir les franchir avec succès ? Et ensuite au bout du 15e roman, quand tu es auteur connu, respecté et invité sur les plateaux télé comme Houellebecq tu as enfin le droit d'écrire ce que tu veux ???
Dans le cas de Houellebecq, le seul et unique roman bien qu'il ait écrit était le premier quand il était totalement inconnu, "L'extension du domaine de la lutte". Ceux d'après, j'en vois pas un seul qui mérite estime et considération et pourtant j'ai fait l'effort d'en lire plusieurs.
C'est quoi dans tout ça la littérature et les démarches vers les éditeurs ? Une opération de sélection comme dans les déchetteries où tu as des chances de ne pas être envoyé à la poubelle parce que ton emballage est beau ? Et que c'est comme au supermarché,  ce qui se voit et se remarque au premier coup d'œil, c'est forcément ce qui te fait faire une sélection parmi plusieurs produits équivalents ? Et détermine ton choix ?

Je ne tiens pas (et je m'en fous) de procurer un emballage pour franchir les étapes éliminatoires des CL, quoique les conseils que tu donnes soient certainement justifiés. Je m'en fous parce que j'écris pas pour faire de l'emballage de marchandise culturelle. Ceci dit, à la réflexion, j'ai suivi tes conseils -sans te connaître !- dans mon roman, mais c'est pas pour ça qu'il a été ou sera accepté dans une deuxième mouture.
Si c'est ça la littérature, une marche forcée pour franchir les différentes étapes éliminatoires (pour pouvoir arriver où? Au sommet de l'Etna?) je préfère retourner faire du piano et de la musique. Peut-être que c'est ce que je ferai en définitive. Je m'accroche encore un peu parce que tous les gens à qui j'ai fait lire mon roman l'ont trouvé bien et intéressant. Ont-ils tort, mes lecteurs, vis-à-vis des lecteurs des CL ou le contraire ?
Franchement j'en sais rien.
 
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Des conseils pour être publié... j'en ai pas : je ne suis pas éditeur.

Si travailler ses entames et sa trame est un sacerdoce, c'est d'abord dans le dessein de bien écrire. L'écriture freestyle, sans recherche autre que la transcription la plus juste possible d'une idée ou d'une sensation, je l'ai fait. Tu peux voir les retours sur le topic idoine, mon roman s'intitule "le coeur gauche"
Résultat : quelques retours intéressants, un passage au comité de lecture d'un fameux éditeur mais aucune publication. Évidemment, je ne parle pas des dizaines (...vingtaine ?) de lettres de refus types, je n'ai pas vu l'intérêt de les publier sur le topic de commentaires du livre. Toujours est-il qu'elles sont là et qu'il est intéressant -primordial- de comprendre le pourquoi du comment.

Pour certaines maisons, ma raison est faite : aucune place pour un nouvel auteur quoiqu'en dise leur page "vos manuscrits" de leur site
Pour une grande part, il y a l'inadéquation du roman à leur ligne éditoriale
Pour une autre part, il y a que je n'ai sûrement pas réussi à capter l'attention du lecteur/stagiaire.
Enfin, la construction en elle-même de ma trame, que je n'avais jamais vue personnellement, a du en dissuader plus d'uns (même si elle a été salué "d'audacieuse")

Toujours est-il que dans les retours attestant d'une lecture complète du livre, des remarques que je serai bien maladroit d'éluder sont revenues. Et tu sais quoi ? Si j'avais suivi mes propres conseils, je me serai peut être donné plus de chances. L'écriture expérimentale, j'adore, mais faut bien cibler son éditeur. Parce que la majorité des gens accrochent à une bonne histoire si elle est bien écrite et bien menée.
 

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