J'ignore si je suis dans la bonne section, mais bon...

Alors, vous le savez tous, on ne peut pas être bon du jour au lendemain en écriture.  En fait, nos débuts ont sûrement été tortueux, ne nous le cachons pas !

Ceci dit...  on s'est amélioré, non ?

Donc, je propose donc une "activité".  Le concept c'est de poster un de ses écrits qui date de nos balbutiements en écriture (ou si vous êtes comme moi que vous n'avez plus la moindre trace de ce que vous aviez écrit à huit ans, eh bien, mettez quelque chose de vieux (et probablement moche) qui date de longtemps.

Ensuite, on met un extrait récent !  Pour montrer nos progrès, mais pas la peine d'être pompeux :  pas obliger de prendre un extrait hyper bien, mais qui ne représente pas réellement notre écriture actuelle.

En passant, on ne dégrade pas les écrits des autres, ce serait méchant !

Le but de cette activité ?  De voir et de partager nos progrès !

Je commence,

Extrait de quand j'avais 12-13 ans, on rit pas !

Citation :

Hou là !  Mon derrière !  Je me levai avec difficulté mais je réussis.  J'essayais de me tenir à quelque chose.  Je touchai plein d'objet mais je ne pouvais pas m'y accrocher. J'attendis donc que la fumée faite (Wow !  Je manquais sacrément de vocabulaire !)par la Bombe Dimensionnelle s'évapore.  Je dû rester planter là à ne rien faire pendant plusieurs minutes.  Je me sentai bien seule en ce moment, comme si les autres n'étaient pas là.  Je n'entendis pas leurs respirations, pas même un souffle.
Une fois la fumée dissipée, je me rendis compte de l'évidence : j'étais bel et bien seule.  Mais quel est le problème de ces foutues Bombes Dimensionnelles ?  Heureusement, je savais de quoi elles étaient faites et quel était leur mécanisme de fonctionnement.  Je pourrais peut-être les améliorer.  Cependant, ceci n'était pas le problème du jour, car je devais retrouver tous les autres...  Pour le mieux, ils se retrouvaient tous en Koréla du Sud (J'ai vraiment la fâcheuse habitude de modifier les noms, mais là ça ressemble juste trop à "Choléra"  ).

Bon, je finis là, car je suis tannée de retranscrire ça à l'ordi.

Je passe maintenant à un extrait de cette semaine, qui mérite BEAUCOUP de correction, mais qui pourrait pas être pire que ce qu'il y a ci-haut :

Citation :

Une semaine.  Une seule semaine s’était écoulée depuis mon arrivée en Toscane, mais quelle semaine fantastique !
Les habitants du de la bourgade apprenaient à me connaître en douceur, sans pression, et ils m’appréciaient tous.  Sans exception aucune, comme je l’avais prédit.  À chaque matin, je recevais un petit quelque chose en plus pour remplir mon estomac qui ne s’habituait toujours pas aux maigres déjeuners italiens.
Encore un peu somnolente, je me levai de mon lit, me dirigeai paresseusement vers ma garde-robe, beaucoup moins grande et bien moins garnie que celles que j’avais dans ma maison à Montréal.  J’optai pour un polo bleu et un pantalon trois quart marine.  Je me regardai par la suite dans le miroir afin de vérifier ma coloration.  Aucun souci de ce côté-là.  Par contre, un coup de brosse s’avérait nécessaire.  En un tour de main, je me fis une tresse française, comme les aimait tant Adelyne.
Je sortis de ma chambre et m’en allai dans la salle de bain.  En ouvrant la porte, je découvris Lucas se rasant le torse, de la mousse blanche au menton et à la mâchoire.  Près de lui reposait une bouteille de teinture rouge.  Abasourdie par cette vision, je refermai la porte sans demander d’explications.

Voilà !

À vous maintenant, chers JE !

C'et un bonne idée ! Ton second extrait m'as bien fait rire (la fin). Je posterais le miens quand je serais sur mon ordi. Je sens que vous allez rire x)

1ère version a écrit:

Midi. Ça y est, il ne me reste plus qu'une demi-journée. Heure pour heure comme on dirait dent pour dent ici...S'il n'y avait pas ma mère, pas mes frères, je pourrais partir. Je veux dire, partir sans tristesse, sans remords, sans angoisses. Mais ils sont là. James et Harly vont vite épuiser ma mère, et qui va chasser si je ne suis plus là ? C'est vrai, je ne rapporte pas grand-chose mais un ou deux lapins par semaine nous suffisent amplement.
J'ai peur pour eux. Pour leur vie. Il faut que je trouve une solution.
Je desselle Akil et le remet dans son enclos. Mes mains crochètent la gouttière et je me retrouve sur le toit en un rien de temps. La première fois que je suis montée, j'étais pourchassée par deux Contrôleurs pour vol... Les temps étaient durs pour ma famille. Mon père venait de mourir et ma mère était effondrée. Nous n'avions rien à manger. Harly était malade, j'avais volé un pain, juste un pour survivre. Un seul.

3ème version (actuelle) a écrit:

Azulakë était retournée dans cette auberge. Même si elle n’osait pas se l’avouer, elle espérait bien y retrouver Arvin. Elle avait plus que tout besoin d’une épaule pour pleurer, elle en avait marre d’être seule. La pseudo affection que suggère l’amitié ne lui suffisait plus, bien qu’elle ignore encore ce qu’il lui fallait. Elle se sentait déchirée, brisée. Et elle se saurait plus forte, si Arvin acceptait. Mais accepter quoi au juste ?
Elle se posait encore la question quand une silhouette féminine lui fit lever les yeux.
Une cascade de cheveux roux, un sourire magnifique ; elle reconnut cette femme au premier regard.

J'ai pris le second extrait au pif, en coupant avant un dialogue.

Voila

J'aime beaucoup l'idée ! Cidylee, j'étais comme toi à 13 ans : j'avais tendance à écrire comme j'aurais parlé

Mes élucubrations à 14 ans (j'écrivais une phrase sur deux avec une amie) :

Citation :

Qu'il semble majestueux à califourchon sur son mouton ! J'ai toujours trouvé que les moutons des mers étaient magnifiques, mais la laine orangée de ce dernier est tout simplement sublime. Son barilement, mélange entre un barrissement et un bêlement, m'a toujours impressionnée : comment un cri d'une telle puissance peut-il sortir d'une créature aussi petite ? En effet, le bélier mesure à peine soixante centimètre de hauteur, et Léonard a beaucoup de mal à se stabiliser sur sa minuscule monture lancée à pleine vitesse. De plus Léo est vraiment très grand et je crains que l'animal ne ressorte déformée de cette moutonchée. Mais les moutons des mers sont très robustes, et leurs os sont plus solides que l'acier. Léonard arrive enfin à ma hauteur et soudain ce n'est plus le mouton des mers qui attire mon attention mais son moutonnier. Il faut bien le reconnaître, Léo est splendide. Je dirai même plus, il est aussi beau que le soleil couchant sur les plaines d'Anatolie, que la pluie tombant sur l'Amazonie, que les palais d'Italie ; me voilà devenue poète ! Je devrais peut-être me faire appeler Juliette... Oh Léonard, pourquoi est-tu Léonard ? 

Aujourd'hui, je me disperse moins, mais j'ai encore du travail (notamment dans la synthèse des descriptions  ) :

Citation :

Je le suivis. Un étrange objet trônait sur la table basse. Une caisse en bois clair en constituait la base. Elle était surmontée d'un cornet doré comme une fleur ouverte. Christian fit tourner le plateau posé sur la base à l'aide d'une manivelle sur le côté de l'appareil. Après quoi, il souleva un bras métallique finit par une épaisse aiguille. Il la posa délicatement sur le plateau tournant. Un son sortit du cornet. Une douce mélodie comme je n'en avais jamais entendu. Elle était de ces berceuses qui avaient disparu en même temps que l'amour. Il devait y avoir du piano, peut-être du violon, ou l'un de ces instruments dont les amoureux parlent dans les livres. Comment le saurai-je ? Je n'en avais jamais vu. Je les écoutais. La musique était lente, de celle qu'aucun homme ne prendrait plus plaisir à écouter aujourd'hui. Je la comprenais. Elle me bouleversait. Elle m'incitait à me lever et à me laisser porter. Christian me prit la main. Nous ne savions pas danser. Personne ne nous l'avait appris. Mais nous dansions si bien. Je reculais. Il avançait. Et nous valsions. Peut-être pas. Ils n'expliquaient pas comment faire dans les livres. Pourtant, j'avais le sentiment de valser. J'étais si légère. Il était si beau. Nous danserions maintenant tous les soirs. Je venais de le décider. À la fin de la chanson, il m'attira contre lui et nous continuâmes à danser d'un pied sur l'autre

J'ai fait mes premier cacas sur papier, donc je pourrais pas vraiment les mettre ici à moins de recopier ^^
Mias c'est vrai que c'est sympa de voir que l'on as progressé ! ca m'a fait ressortir mes mieux écrits (j'avais commencé un journal avant, la pire chose qui soit, je l'ai brulé ! Faut pas déconner non plus   ) et une pointe de nostalgie !

Mais pour le coup on pourra pas dire "c'était mieux avant" ^^

duboimarneus, moi aussi c'était écrit sur papier le premier extrait, mais je l'ai recopié.

Merci aux autres pour votre participation !

Mais j'en veux plus ! Je mets la suite de mon premier extrait (qui va vous faire beaucoup marrer !) si plus de monde participe ! Allez, c'est vraiment chouette comme activité ! Personne ne se moquera de vous !

Mes pires écrits ? J'oserais jamais... Et puis... Ils sont partis, tous chiffonnés dans la corbeille à papier il y a plus de vingt ans.
Y'avait des horreurs sans nom...

Non, tu peux pas faire pire que "Koréla (Choléra) du Sud", OK ?

Très joli nom pour un personnage...

C'est un nom de pays que j'ai "inventé" pour copier la Corée du Sud.

Alors pourquoi dis-tu qu'on ne peut pas faire "pire que" ça ?

Parce que c'est laid.

Sinon, j'attends d'autres participants. Allez, participez ! C'est pas comme si vous pouviez faire pire que moi !

mes pires écrits? je ne vois pas de quoi vous voulez parler...

mdr

J'aime beaucoup l'idée, alors je me lance.

Voici un texte que j'ai écris lorsque j'avais 14 ans.

Citation :

Ivan regardait la Terre s’éloigner, lorsqu’une des jeunes filles de l’expédition vint s’assoir juste à coté de lui.

Il l’observa. Elle était magnifique. Ses longs cheveux blonds lui tombaient sur ses épaules telle une cascade agitée de remous. Son visage était blanc comme la porcelaine et très fin. Il affichait un sourire magnifique qui éclairait même plus que le soleil, qu’on voyait désormais de près. Et au-dessus de son nez fin, ses yeux pétillaient d’émerveillement.

- « C’est magnifique, finit-elle par dire lorsque la Terre disparut dans le néant de l’espace.
- Oui, magnifique. »

Ils continuèrent à contempler l’espace. Ivan se demanda de quel pays la jeune fille, Rosaline pensa-t-il se rappeler, était originaire. Elle portait la tenue des astronautes français mais il lui sembla qu’elle venait de pays plus nordiques.

Rosaline regarda le jeune homme qui était près d’elle. Il était plutôt grand. Il avait ce sourire qu’ont la plupart des gens lorsqu’ils vivent enfin leurs rêves les plus fous. Ses cheveux étaient noirs et ses yeux bleus. Il avait un nez droit et la peau claire.

Et voici ce que j'écris en ce moment.

Citation :

Dans un des couloirs du splendide palais de Fran'shain, dont les immenses fenêtres laissaient à voir les jardins royaux et, au-delà, la riche capitale, marchait une jeune femme au pas pressé ; car, nous l'avons vu, cette princesse était fort préoccupée. Sur son visage, cependant, ne se lisait aucune émotion : sa peau, qui avait pris la blancheur, mais aussi la fixité, voire même la froideur du marbre, entourait deux yeux bleus que touchaient, parfois, les remouds de son âme ; et ses cheveux étaient strictement rangés dans leurs chignons. Ses lèvres, quant à elles, semblaient ne pouvoir se relever que dans un sourire de convenance, jusqu'à ce que la jeune femme ne se trouve seule avec la personne que, justement, elle cherchait.

C'était de l'année dernière et là encore je me dit que je pouvais faire pire x)

Code:

Il étais une fois un royaume du nom de Rouaz,il ne possédait ni la plus puissante des armées,ni la plus grande richesse au monde,ni les plus grands bardes du monde,ils étaient au contraire inconnu de tous,caché derrière une immense chute,si imposante,si renversante,si mystérieuse.
Dans ce royaume,les régions représentaient les saisons,la région de l'hiver était emplie de neige,de pins et de bonheur gouverné par un bon seigneur orné d'une épaisse barbe blanche il habitait dans un beau palais de saphir,son nom était Nikolai II le bon et il était bon en effet un jour par an il passe dans ses terres et donnent aux enfants de ses sujets des cadeaux en bois venant de sa belle forêt de Saphir.

Date du début de cette année, c'est la même histoire malgré tout ça ne me plaît pas du tout :s

Code:

Livy était une petite fille rousse de dix ans comme les autres,elle avait une mère et un père tout deux aussi roux qu'elle et bien sûr les bons gens comme il était coutume a leur époque les craignaient par la flamboyance de leurs cheveux.
Livy en plus d'avoir une famille tout à fait normale avait une vie normale, elle se levait tôt le matin, allait à l'école, rentrait chez elle et rentrait faire ses devoirs par la suite, elle allait à son lit lire un livre et dormait.