Salut !   

Je me pose la question depuis quelques temps : quand faut-il écrire ?
Dès qu'on en a le temps ? Quand on s'ennuie ?

J'y ai réfléchie, et personnellement, je pense qu'il faut le faire seulement quand on en a envie. Je trouve que nous écrivons de meilleurs textes lorsque l'on ne se force pas à le faire.
Et vous, quel est votre avis ?

Salut LayaCha,

Je ne vois pas vraiment les choses comme toi. L'idéal est évidemment d'écrire quand on a envie et seulement quand on a envie, quand l'inspiration est là et quand on avance sans trop de mal. Mais pour moi, allé, ça doit m'arriver de façon spontanée une fois toutes les deux semaines à tout casser, et pendant 3 heures ?

Impossible d'avancer à ce rythme.

Faute de mieux, il faut se forcer et se poser sur un bureau quelques minutes pour pouvoir avancer et si on a envie (ou pas) d'écrire ne change pas grand chose. Une fois qu'on sera lancé, on sera à fond dans notre texte. Et au final, la qualité est comparable à mon avis. C'est comme quand tu fais des exos, le plus dur est de s'y mettre puis ça va tout seul.

Il faut surtout écrire lorsque l'on en a pas envie. C'est la clé.

On tous un peu «diesel» sur ce point. Écrire c’est quasiment contre-nature, alors si on attend que l’envie soit là…

Il ne faut surtout jamais JAMAIS je dis bien JAMAIS écrire après minuit.

Pomcassis a écrit:

Il ne faut surtout jamais JAMAIS je dis bien JAMAIS écrire après minuit.

Ni écrire au contact de l'eau, ni écrire exposé à une lumière forte.   

Citation :

Il ne faut surtout jamais JAMAIS je dis bien JAMAIS écrire après minuit

Et pourquoi donc

@now@n a écrit:

Pomcassis a écrit:

Il ne faut surtout jamais JAMAIS je dis bien JAMAIS écrire après minuit.

Ni écrire au contact de l'eau, ni écrire exposé à une lumière forte.   

Tout à fait   

Pomcassis a écrit:

Il ne faut surtout jamais JAMAIS je dis bien JAMAIS écrire après minuit.

Oui, sinon tu te transformes en citrouille.

Thomas a écrit:

Pomcassis a écrit:

Il ne faut surtout jamais JAMAIS je dis bien JAMAIS écrire après minuit.

Oui, sinon tu te transformes en citrouille.

C'est une possibilité à prendre très au sérieux.

bandes de trolls

à toi de trouver ton rythme d'écriture, tes tics d'écriture, tes phases d'écriture, personne n'a les mêmes.

Moi j'ai jamais pas envie d'écrire (je parloche mauvais françois et je vous merde). Quand je suis bien dans mes projets, c'est quasi tous les jours. N'importe où, n'importe quand. Si je n'ai plus l'envie j'en déprime, je me sens vidée de mon imagination.

Et SURTOUT SUR PAPIER ET AVEC UN CRAYON !

Avec un bic ou direct sur ordi, je fais rien de bien et c'est désagréable gestuellement, c'est trop lent.

La question "Quand ne pas écrire?" est aussi intéressante, quoique subjective.

Je ne doute pas que beaucoup d'écrivains ont écrit leurs chef-d'oeuvre en état d'ébriété; mais chez moi ça donne un résultat catastrophique. Ça vaut pour la prose poétique comme pour les sms, les mails ...

Écrire dans un lieu public genre salle de classe / bureau est aussi déconseillé, parce que je suis sûre que le patron adorerait mes balbutiements amoureux, mais je préfère lui laisser le bénéfice du doute ...


et quand on est à l'agonie, mieux vaut faire attention aussi à ce qu'on écrit, parce que ce sera notre "testament littéraire"

À part ça, je pense qu'on peut écrire n'importe quand

Je trouve la discussion intéressante ; et pourtant, la question m'étonne énormément, tellement la réponse me paraît évidente. Quand écrire : « Tout le temps. »

Écrire quand on en a l’envie pour Layacha, quand on n’en a pas l’envie pour Thomas ; pour ne pas attendre vainement l’inspiration comme le disent zoug et porthos (même si certains ont toujours cette pulsion, comme QuillQueen) : je crois qu’il y a un peu de tout ça dans la démarche d’écrivain.

Layacha a écrit:

Je trouve que nous écrivons de meilleurs textes lorsque l'on ne se force pas à le faire.

J’imagine que ça dépend des gens, et du coup je préfère réfléchir à cette phrase en me posant cette question : depuis quand ce qu’on écrit est-il figé pour l’éternité ? Si j’écris quelque chose que j’estime mauvais, rien n’est irrémédiable. Le texte peut être repris tout ou partie, retravaillé, élagué, enrichi, transformé. J’ai repris, un an plus tard, un long poème qui date de début 2013 et qui devait faire dans les 270 vers. À force « d’améliorations », principalement techniques à la base, qui ont entraîné plusieurs ajouts et détails, il en fait aujourd’hui 350 et me paraît bien plus satisfaisant.

Après, je ne crois pas non plus qu’il faille être « bien » pour se mettre à écrire. Combien de textes sont nés dans la douleur ? Ni qu’il y ait un support miracle pour écrire : je crois qu’il arrive à DivaJu de composer sur téléphone portable, le truc qui m’est totalement impossible ! Et pourtant, c'est certainement formateur à sa manière.

La seule chose dont je sois absolument sûr, et qui doit s’appliquer pour l’essentiel de la population quand c’est fait, c’est que varier les moments d’écriture, les manières d’écrire, y aller à l’instinct et ensuite s’astreindre, composer sur un thème qui plaît tout autant que de s’en imposer, lire les livres que l’on veut mais aussi ceux qu’on ne veut pas, et baigner un maximum dans la littérature et l’écriture, c’est ça qui fait qu’on s’ouvre à elles et qu’on progresse, qu’on s’affine, qu’on mûrit, qu’on se métamorphose. En d’autres termes : c’est en forgeant qu’on devient forgeron

Attendre l’inspiration, c’est bien. Mais aller la chercher, c’est mieux ! Parce qu’à force de pratiquer, on finit par pouvoir surmonter un peu tout et n’importe quoi et par ne plus se poser des questions du style « Quand est-ce que je dois écrire ? » ou « Sur quoi pourrais-je bien écrire ? :/ » Et on a aussi de moins en moins la flemme :]

Au sujet de la question dont auquel on cause , je idée avoir  et donner à donner à foule admirative;   
                  pardon, je viens de prendre mes pilules, ça va déjà mieux.
 
                   Je ne peux écrire que assis  devant une page à peu près blanche et avec un stylo  ( un Waterman à encre noire, sinon je fais pipi par terre et je me roule dedans)   
                  Pour  la période, je ne suis pas très fixé, plutôt, le matin, l'après-midi et le soir je me sens moins créatif  et c'est l'heure de  "Money drop "

                   Tous les grands écrivains ( mes frères mes égaux, même s'ils l'ignorent ) nous disent à longueur d'interwiew qu'il ont leur rituel et qu'ils écrivent à heure fixe  ( trois phrases ou deux pages par jour,  un brouillon informe ou une seule page mais qu'ils jugent définitives. )

                    En ce qui me concerne  mes œuvres sont la résultante d'une équation à trois variables  ( Je vais finir par me faire virer de ce site!!! )
 
                      De la disponibilité  ( le temps libre, ça se trouve quand on est motivé)
                      Des objectifs précis  ( nombre de page,  premier jet terminé avant la fête des moissons)
                      Les heures d'ouverture de la papeterie  . (J'ai encore oublié d'acheter une boîte de Waterman noire)

Évolution logique de la question de départ : on est passé de Quand faut-il écrire ? à Quand serait-il judicieux de se taire ?

(Ouais, ouais, je sais : çui qui dit qu'y est, tout ça...)