Shub a écrit:

Yavon a écrit:

Ce que tu cherches, tu le trouveras dans n'importe quelle bibliothèque. Mais pas ici.

Sinon, l'idée de citer des personnes connues atteintes de troubles ne me choque pas, ça montrera qu'on peut réussir même en étant catalogué différent... Et, de toute façon, difficile d'écrire un livre sur la question sans citer d'exemples....

Ou qu'on peut échouer parce qu'on est atteint de maladie mentale!!!
Qui décrète l'échec professionnel et au nom de quoi ? La société , bien sûr...

Catalogué différent ? Justement le but est ou serait d'éviter de cataloguer les gens souffrant de dépression par exemple. Les cataloguer (comme tu dis) augmente le risque de "récidive" en les faisant percevoir aux yeux du public américain ou canadien en particulier comme de vilains canards noirs, ce qui n'arrange surtout pas les choses aux yeux des soignants et diminue ou entrave la possibilité d'une rémission de la "maladie". De toute façon, la classification et tout ce qui a trait au diagnostic  des maladies mentales comme les dépressions, troubles maniaques ou obsessionnels n'a rien à voir avec les maladies organiques comme le cancer ou les angines.

Donner des exemples de gens souffrant ou ayant souffert de troubles psy ??? Non mais tu sors d'où toi ?

Pourquoi pas une Black list comme durant le maccarthysme dans les années 50 ? Et qu'on afficherait dans le métro et les journaux ??

Tu n'as rien compris à ce qu'elle voulait faire et tu te permets de donner des leçons de morale !
Va ouvrir une encyclopédie et tu te rendras compte que la plupart de ces textes donnent des exemples ou une liste. C'est même essentiel.

Si je parle de l'alcoolisme, suis-je dans le faux si j'évoque verlaine, poe, king, hemmingway.

Si je parle du cancer de l'estomac, puis-je encore citer brassens ou delarue ?

Il ne s'agit pas de citer des inconnus ( ce qui n'intéresserait pas le lecteur)....

Les essais foumillent d'exemples. c'est vital et nécessaire.

Bref, je conseille à notre invité d'aller sur un forum un peu plus qualifié en la matière au risque d'être découragée dans un projet qui était pourtant légitime...

Yavon, les insultes, on s'en passera bien, je pense.

Nywth a écrit:

Yavon, les insultes, on s'en passera bien, je pense.

Il est très rare que je n'arrive pas à me contenir face à de la provocation. Le "il sort d'où lui?" me concernant a posé le ton quant au reste de la discussion...

Sujet clos pour moi, j'ai dit tout ce que je pouvais dire pour conseiller l'auteur du post à qui je souhaite l'aboutissement de son projet.

A+

Oui causer c'est tout ce qu'on peut faire en définitive. Sauf que la santé mentale, c'est une question...hmmm... sensible non ? On est tous et toutes susceptibles d'y être confrontés un jour non ?

On peut pas se réfugier dans la littérature, et la grande littérature de surcroit, Hemingway, Poe ou Verlaine pour justifier tout et n'importe quoi comme projet... désolé mais ce projet de vedettes politiques US ou canadiennes, hommes ou femmes,  qui confessent (confessent?) avoir eu affaire à la psy, c'est ... comment dire... lourd !

j'ai très bien compris ce qu'elle voulait faire je crois mais ça n'engage que moi. Là, je trouve qu'en plus, ici de ce côté de l'Atlantique,  ça évoque une certaine "dénonciation" sous forme d'auto-dénonciation  et en cette matière dans notre pays il y a un passé non ? Un passé triste non ?

Mon père qui était dans la Résistance pendant la guerre disait que les Allemands n'en revenaient pas de voir arriver autant de lettres de dénonciation pendant l'Occupation.

Désolé, il l'a vécu et moi pas !
Je suis bien obligé de me fier à ce qu'il racontait.

Et là l'auto-dénonciation au Canada ou aux USA en matière de personnes qui ont eu affaire à la psy, ça me laisse un goût étrange dans la bouche. Les fous et les maladies mentaux ont été les premiers à être expédiés dans les camps d'extermination. En Allemagne comme ailleurs... Ce furent même les premiers.

Désolé pour ce message quelque peu virulent. J'espère que certains (nes) comprendront.
c'est tout ce que j'espère en fait.

Le but n'est pas de dénoncer ni de faire un liste noire. Je pense que le projet visait à simplement établir des témoignages positifs de personnes qui vivent avec des troubles de santé mentale dans le cadre d'un ouvrage informatif fiable, pour briser les stigmates justement. Non pas une liste pour dénoncer, mais un partage si les personnes acceptent de s'ouvrir à ce sujet. Par «devoir», elle signifiait également que les personnes concernées se sentaient un devoir de le faire non pas pour avouer une quelconque plèbe impure, mais parce que leur influence pouvait aider à changer les mentalités. Si une personne qui n'a pas confiance en elle apprend que son idole vit des difficultés elle-aussi, par exemple, cela peut être inspirant pour elle.


Je ne fais qu'établir la compréhension que j'en ai dégagé du projet, sans dire que je suis nécessairement d'accord ou pas.