Lo.mel a écrit:

Intervention inutile et plutôt désagréable, Frigga.

Restons sur le sujet de départ.

Mais non, mais non. Il faut bien sourire un peu, surtout le matin.

C'est un débat Frigga, comme tu as vu il y en a qui ont des avis divergents.

Frigga a écrit:

Lo.mel a écrit:

Intervention inutile et plutôt désagréable, Frigga.

Restons sur le sujet de départ.

Mais non, mais non. Il faut bien sourire un peu, surtout le matin.

Mais je soutiens, c'est pas faux (mais attention, ménage-nous, on est pas toujours d'attaque dès le lever !)

Evidemment, parce qu'il n'y a pas de règles en ce domaine. On peut en discuter pendant des semaines.
Il faut à la fois écrire pour soi et pour les autres (être lu est quand même le but ultime de l'écrivain) et s'il s'agit de tenir compte ou non de l'avis des autres. Eh bien, c'est parfois "oui", parfois "non".
Voilà, voilà.

Oui mais dans quelle mesure? Certains écrivains étaient pas reconnus à leur époque et n'ont été adulés qu'après leur mort.

Et alors ? Bon, j'ai du boulot. A plus tard.

Ben si ces écrivains avaient pris compte des critiques de leur époque, ils n'auraient peut-etre pas produit de textes interessant. Est-ce que l'important chez un écrivain, ce n'est pas de s'exprimer, de donner sa propre représentation du monde? Le lecteur a ensuite le choix d'aimer ou pas

Spoiler:

Plus sérieusement, et c'est moi qui vais enfoncer des portes ouvertes, c'est vraiment un sujet où chacun a son avis, qu'il soit concret et lucide ou non. Tenter d'affirmer quelque chose est relativement suicidaire. Même dire que "le but ultime de l'écrivain est d'être lu" (en plus ça sonne pokémon). Donc, si vous débattez en commençant des généralisations, l'échange risque de vite partir en cawouètes.

D'autre part,

Bocabeille a écrit:

J'ai toujours considéré que lire était une sorte de manière d'entrer en contact avec l'esprit des autres. Et ce qui a de magnifique là-dedans, c'est qu'on peut entrer en contact avec Dostoïevski qui a vécu en Russie y'a cent ans et tout de même comprendre, reconnaître et s'approprier ce qu'il écrit.

Je trouve ça super intéressant, comme point de vue.

Le Plus important chez un écrivain est de vivre son monde, Et quand on vit son monde dans un monde tel que celui-là, on risque de ne pas être apprecier, mais c'est aussi une vision des choses. C'est comme une porte pour s'oublier l'écriture, et quand on est jeune, on vit des réalités, quoique le chemin est plus large quand on est adulte, vive cette liberté, ya de quoi être une bombe en litt, je vous dis quoi...Et n'oubliez pas qu'on écrit d'une manière ou d'une autre pour les autres, c'est un cercle sacré.

Je pense souvent ça lorsque j'hésite à écrire un passage. Puis je me dis que ce que j'écris me plait, donc pourquoi pas aux autres ?
J'écris avant tout pour moi, parce que j'aime ça, mais également pour que les gens qui me lisent apprécient ce que je fais. ^^

Ecrire, c'est comme composer un morceau de musique ou peindre une toile. Ca part d'une envie, d'un besoin strictement personnel.

Ca commence par une situation, un personnage, un lieu et au final, ça accouche d'une histoire.

Après, il faut la mettre au monde, cette histoire, et ça, c'est une autre paire de manche. Et même une fois qu'elle est sortie de notre crâne, il faut s'en occuper, lui apprendre à marcher pour qu'elle ne parte pas dans tous les sens... C'est du boulot, au quotidien, du temps à prendre sur plein d'autres choses plus faciles à faire. Ca demande des sacrifices et ces sacrifices, on les accepte parce que, pour nous, tout ça a du sens.

Maintenant, une fois qu'on lui a appris à marcher, à notre histoire, il faut bien un moment la faire sortir de chez nous, non ? On ne va tout de même pas la garder séquestrée dans notre disque dur, quel père indigne !

Alors, on l'amène au parc, pour que du monde la voit. Bien sûr, on a la boule au ventre. "Est-ce qu'elle va plaire ?" "Est-ce qu'elle n'est pas trop pataude, trop naïve ? Trop simple ou trop sophistiquée ?"

Mais la vérité, c'est qu'on a besoin de ça aussi : de savoir ce que vaut ce dont on a accouché. Et puis, consciemment ou inconsciemment, on a envie qu'elle plaise, notre histoire. On a envie d'être fier en tant que géniteur.

Et puis, avant d'être auteur, on est lecteur. On aime lire, on prend du plaisir à lire ce que d'autres ont écrit et on a envie, nous aussi, de donner du plaisir (attention, que personne ne déforme mes propos, non mais, je vous vois venir !).

et puis, continuons la métaphore : les enfants commencent à être guidés par des gens extérieurs, pas que leurs parents, et finissent par se modifier, parfois même contre nous, mais c'est ainsi qu'ils se construisent, et nous nous construisons en l'acceptant (oh comme c'est beaaaaauuuu !! V'là qu'on rentre dans de la grande philo !)

Perso, j'accouche d'histoires qui sont de vrais petits cons qui n'en font qu'à leurs têtes   

Faust Federel a écrit:

Perso, j'accouche d'histoires qui sont de vrais petits cons qui n'en font qu'à leurs têtes   

Lol, moi c'est des teignes, impossible de les tenir en laisse

Peut-être suis-je un père trop autoritaire, aussi. J'aime tout contrôler, c'est mon problème...