Bonjour,

Je voudrais savoir de quelle façon pouvons-nous obtenir l'attention d'un lecteur avec un roman ? Y a-t-il quelque chose qui pourrait vraiment attirer sa soif en regardant quelque chose sur notre livre ? Bref, il y a tellement de roman que le lecteur doit choisir et souvent sur un premier regard. Merci pour vos idées, suggestions et conseils, car j'ai comme plan de rédiger un texte à ce sujet afin de mieux sensibiliser les écrivains.

Claude

Cherche le lecteur en publiant un livre n'est d'aucun intérêt. Puisque de toute façon, même des écrivains ou des philosophes au propos "intelligents" vendus par millions ne sont pour la majorité pas compris, à quoi cela sert t-il ? Pour moi, l'apparence n'est pas une donnée à prendre en compte, que ce soit pour la littérature, comme pour les voitures, les vêtements, le physique. Seul compte le propos, toujours le propos.

Donc oublie ton texte, car à moins que tu sois l'un de ces faussaires du verbe, ça ne sert à rien.

[Edit Nywth : La prochaine fois, merci de parler, sur ce sujet du sujet évoqué, et non pas de quelque chose qui n'a rien à voir, même si je suppose que ce n'est pas fortuit. Là, il n'y a vraiment aucun rapport.]


Bonjour Claude,

Tout roman constitue une forme privilégiée de représentation de l'homme et du monde.Il se construit autour d'une fiction que l'auteur met en place (les)l'aventure d'un héros. L'idée ou l'intrigue est la clé du roman du roman, c'est là que le lecteur ira chercher s'il a été bien tenter par la couverture de vot livre.Le personnage de roman est un être de papier, créé à l'aide de mots et de phrases. Il apparaît cependant au lecteur comme une personne réelle et lui propose une certaine vision de l'homme.

Je pense que Claude fait plus allusion à l'aspect physique du livre que réellement à son contenu. Mais je peux me tromper.
C'est vrai que comme les gens, les livres sont jugés à leur couverture. On apprécie l'illustration en premier, c'est ce qui nous amène à lire la 4ème de couverture.
Pour ma part je n'ouvre jamais le livre avant de l'avoir acheté. Trop peur d'être spoilée...
Concernant les deux premiers aspects, je pense qu'ils dépendent pour beaucoup du genre dans lequel le roman s'inscrit. (ex: on préférera probablement une couverture sobre pour un roman classique, à l'inverse, une couverture dessinée, représentant un monde qu'on envie de visiter pour de la fantasy...) Enfin, mes exemples sont peut être un peu clichés mais à mon avis, il y a de ça...
Garde juste en tête lorsque tu t'occuperas de ces détails d'édition: si je devais l'acheter, qu'est ce que je voudrais y voir? quelle image attirerait ton oeil, quels mots te décideraient à acheter le livre...etc

Voilà, c'est pas sorcier. Je suis le seul post qui est garanti d'être lu de tous.



P.S. : Ce topic n'est pas dans la bonne section.

déplacé (comme ton poste Quod LOL)

Sujet re-déplacé dans l'entraide (discussions générales). Désolée Quillqueen, mais les sujets qui, à-priori, demandent des réponses exactes pour un livre et ne soulève pas débat n'a rien à faire dans l'écritoire.

Citation :

Je voudrais savoir de quelle façon pouvons-nous obtenir l'attention d'un lecteur avec un roman ? Y a-t-il quelque chose qui pourrait vraiment attirer sa soif en regardant quelque chose sur notre livre ?

Être un bon écrivain OU un écrivain médiocre mais simple et accessible d'accès, avec des titres relevant de la philosophie de comptoir. (Levy, j'écris ton nom).
Sinon, plus généralement, pour un nouveau livre, la campagne de promotion, qu'elle soit maitrisée (couverture, titre, résumé, qui sont des facteurs importants, mais aussi participation à des salons, etc) ou non maitrisée (bouche à oreille, sites de critique) qui peut à-priori faire la différence entre deux livres.

Merci pour vos commentaires, ils sont appréciés. Si le lecteur ne comprend pas l''écrivain, alors l'écrivain n'a-t-il pas oublié qui pourrait lire son livre et utiliser des phases que son auditoire trouve compréhensif ?

Effectivement, je fais allusion à l'aspect physique, car c'est le premier regard. Qu'on soit d'accord ou non, c'est pas important. C'est ainsi. Donc, le recto attire l'oeil et ensuite le verso capte l'attention de l'esprit, est-ce comme ça ?

Je ne sais pas si tu comptes vraiment écrire un texte sur le sujet, mais j'espère qu'il sera plus clair que ta question.
Tu parles de la couverture et non du texte? Alors oui, c'est évident qu'elle doit être aguicheuse et capter l'attention, que le résumé doit être intéressant et donner le goût de lire le texte.
Bref... et je suis un peu d'accord avec Quod

Tu cherches des conseils pour débuter un livre ou c'est juste un débat ? Je ne sais plus la phrase exacte mais il semble que Paul Valéry a commencé un roman par "La comtesse sortait
tous les soirs de chez elle à cinq heures" ou qq chose comme ça. Ça a suscité aussi bien des commentaires profonds sur la littérature  que des remarques ironiques. Certains (nes) ne s'en sont pas privés si je me souviens bien.

Peut-être à l'origine il s'agit d'un pari que Paul Valéry avait fait avec se amis, ou un genre de provocation. Les écrivains aiment bien cela, la provoc' parfois.

Shub a écrit:

Tu cherches des conseils pour débuter un livre ou c'est juste un débat ?

Je cherche à rédiger un texte afin de voir si les écrivains savent par expérience, que ce n'est pas uniquement de dire que "il faut capter l'attention du lecteur", mais surtout qu'avez-vous fait pour réellement capter l'attention ?

Les gens peuvent parler qu'ils sont aimables, mais quelles actions aimables ont-ils fait pour arriver à un résultat. Je ne sais pas si je formule bien mon intention ici.

Penser, parler (ou écrire) c'est bien beau, il manque une dernière étape de la création, celle d'agir...

Dites, certains, ça vous arrive de lire la question (Shub...) avant d'envoyer votre réponse ?

Citation :

Donc, le recto attire l'oeil et ensuite le verso capte l'attention de l'esprit, est-ce comme ça ?

Si on enlève tous les a-priori liés au genre et à l'auteur... Plus ou moins.

Il y a une autre façon d'obtenir l'attention des lecteurs : qu'on parle du livre. Qu'on en parle en bon ou en moins bon, plus on en parle, plus les gens s'y intéressent. Pourquoi ? Parce que les autres s'y intéressent. Ils veulent comprendre. Ils sont curieux. Donc la présence sur les réseaux sociaux n'est pas optionnelle. De même, pas mal d'éditeurs proposent, sur les réseaux sociaux de lecture, un service presse : ils offrent gratuitement des livres aux blogueurs qui se doivent, en l'espace de deux mois (le plus souvent), d'en faire une chronique sur leur blog. Le blog doit être officiel, et il permet par la suite aux éditeurs d'avoir des avis, qu'on peu consulter en un clic. Ces avis comptent pour beaucoup sur le net. Plus que la 4ème de couverture, je dirais.

Gwenouille a écrit:

De même, pas mal d'éditeurs proposent, sur les réseaux sociaux de lecture, un service presse : ils offrent gratuitement des livres aux blogueurs qui se doivent, en l'espace de deux mois (le plus souvent), d'en faire une chronique sur leur blog. Le blog doit être officiel, et il permet par la suite aux éditeurs d'avoir des avis, qu'on peu consulter en un clic. Ces avis comptent pour beaucoup sur le net. Plus que la 4ème de couverture, je dirais.

Merci, un bon point ici. Donc, interagir avec les lecteurs a beaucoup d'importance ? N'est-il pas plus intéressant pour un auteur, de créer son propre blog pour interagir lui-même avec le lecteur ?

Il faut faire les deux ! La présence de l'auteur est aussi importante que celle de l'éditeur. Quand l'auteur n'est pas impliqué – et donc pas présent – ça ne peut pas fonctionner. Les gens oublient vite. Tu remarqueras d'ailleurs que dans toutes les librairies, les auteurs les plus vendus sont souvent les auteurs qui ont le plus publiés de livre. Je prends pour exemple le jeunesse mais ça marche comme ca en littérature et en polar aussi : eveyne brisou-pellen, dahl, mourlevat... On retient un nom parce qu'on aime les livres, mais aussi parce que s'il y en a plus, ils auront une plus grande visibilité. Quand tu vois une étagère de "brisou-pellen", tu te dis qu'elle doit être connue, donc que ce doit être de qualité, et ainsi de suite. De plus, la sortie d'un nouveau livre fait de la pub pour l'ancien. Tout comme l'ancien fait de la pub pour le nouveau. Les gens agissent comme des moutons... C'est bête à dire mais assez réaliste. On le voit beaucoup en librairie. Il vont acheter parce qu'ils en ont entendu parler. Ou parce qu'on a une table entière d'un seul livre (c'est pour ça que parfois les éditeurs nous envoient 60 exemplaires d'un livre... en sachant très bien qu'ils ne les vendront pas tous). Les gens se disent que si y'a tant de livre, c'est que ça se vend, donc comme ça se vend, c'est que ce doit être bien ou connu, donc ils achètent. Alors que ce n'est qu'une technique de commerçant.
L'auteur doit, lui, être présent pour des dédicaces. En fait, la dédicace ça aide à affirmer la présence sur le long terme. L'auteur peut lui-même parler de son livre et le lecteur achète plus facilement parce qu'il a le sentiment de "connaître" la personne, et donc de connaitre le produit. C'est tout bête. Tu vas dans un super marché : pourquoi acheter un produit que tu ne connais pas alors que tu sais que celui que tu connais est bon ? Donc tu vas toujours acheter la même marque de beurre, la même marque de pain de mie, etc... Les dédicaces font office de dégustation des produits. Tu goutes, tu te dis "tiens c'est pas mal, si j'essayais ?" C'est exactement la même chose qui s'applique aux livres.
Désolée pour les personnes que mes paroles auraient rudoyées.