Coucou !

Je me posais une question sur ma méthode d'écriture, le ressenti que j'en avais, et si j'étais le seul à procéder de cette façon.

Donc la méthode et le ressenti : j'écris actuellement un roman, et j'utilise pour cela un ordinateur. Là où je me demande si je ne suis pas un peu "différent", c'est que j'ouvre un nouveau fichier à chaque chapitre que j'écris, je me retrouve donc à nouveau face à une page blanche, qui ne demande qu'à être remplie, et je trouve ça excitant plutôt qu'intimidant. A titre personnel, je trouve ça stimulant, ça me donne de la motivation à noircir ce blanc.

Donc voila, je me demandais si j'étais le seul à faire comme ça, ou si parmi vous d'autres le font aussi, et pourquoi ? et ce qu'ils ressentent en le faisant.

Pour ma part, je préfère continuer sur le même fichier. Voir le travail déjà accompli me motive énormément. Je pense que si je me retrouvais à chaque fois devant une page blanche, je serai "perdue" ... Je la trouve effrayante, intimidante comme tu le dis. J'aime remonter dans mon récit, corriger, relire sans cesse ce que j'ai déjà écrit. Je réécris énormément, je trouverai cela handicapant de devoir retourner dans d'autres fichiers.
Chacun ses méthodes, le principal est d'arriver à son but  

Ben moi je ressens une excitation enivrante quand je commence le roman, mais une fois qu'il est commencé, je sait que les premiers chapitres existent, donc la feuille blanche, j'ai conscience qu'elle appartient à un tout qui est déjà composé de pages noircies. Alors l'excitation ne me vient ps de là. Seulement au début, comme je l'ai dit. Quand d'autres chapitres n'ont pas été écrits. Après, c'est un travail d'endurance.

Sinon, pour me stimuler, moi c'est la musique, souvent. Ou le silence,ce qui est paradoxal, mais j'm'en fiche, hin hin ! X)

Par contre, je trouve ton procédé tout à fait logique et qu'il puisse t'aider est une bonne chose.

Duvodas a écrit:

Sinon, pour me stimuler, moi c'est la musique, souvent. Ou le silence,ce qui est paradoxal, mais j'm'en fiche, hin hin ! X)

Je n'arrive à écrire que dans le calme complet ... soit le soir, voir la nuit ! Car avec une demoiselle de 2ans 1/2, pas facile d'avoir le silence lol.

Citation :

Car avec une demoiselle de 2ans 1/2, pas facile d'avoir le silence lol.

Je te comprends parfaitement, la mienne vient d'avoir 2 ans.

Un page blanche à chaque chapitre, je crois que ça me démotiverait.
J'aime voir ce que j'ai accompli, voir le nombre de mots et de pages qui augmente au fur et mesure que je progresse. Ca me stimule et me pousse à aller encore plus loin, parfois même au-delà de limites que je croyais insurmontables.

Voir une page blanche à chaque chapitre, c'est intéressant comme technique, mais je ne pense pas qu'elle soit efficace pour moi.

J'ai besoin de voir ce que j'ai écrit, de relire certains passages pour que l'inspiration me remonte. Je regarde le nombre de pages que j'ai atteint en tout et ça me donne envie d'aller encore plus loin. Enfin voir une page blanche ça me démoraliserait plus qu'autre chose.

Ouvrir à chaque fois un nouveau fichier pour avoir devant toi un espace blanc ne demandant qu'a être remplie ça m'est arrivé, après je ne sais pas si ça aide plus et dessert moins et inversement, mais moi ça ne m'a pas aidé en tout cas à continuer sur ma lancer, pas plus qu'avoir des feuilles déjà noircies.

Oh, bigre, je ne saurais rien commencer avec cette méthode...moi j'aime voir en permanance l'avancée de mon travail, pouvoir remonter très vite, retrouver un mot, faire une recherche de mot "vers le haut et vers le bas" (les anti-répétition comme moi comprendront^^), ce qui ne serait guère possible d'un fichier à l'autre...bref, pour moi, un roman est une glaise que je dois pouvoir appréhender et malaxer à la seconde où l'envie ou le besoin surviennent.
Tiens, pour rebondir sur un sujet annexe que j'ai vu plus haut: avez-vous besoin du calme complet pour écrire?

Jérôme HURSTEL a écrit:

avez-vous besoin du calme complet pour écrire?

ça peut paraître étrange, mais je répondrait "à moitié"... Hin hin.
En fait, pour trouver les mots à coller sur mes idées, il faut que je sorte d'un grand brouhaha. Voyez-vous, je met de la musique dans mes écouteurs, je me pose et ne pense à rien d'autre. Pendant un certain temps. Et puis je la coupe. Ce n'est que quand les échos de toutes ces mélodies se mêlent en mon esprit que je trouve mes mots. Comme si j'ouvrais une porte sur l'histoire que je veux raconter, en quelque sorte.
Après, il ne me faut plus trop de bruit pour me concentrer, mais un fond sonore pas trop envahissant ne représente pas un problème majeur.

Idem, à peu de choses près, Duvodas: l'idéal pour moi étant un bruit léger et "prévisible", du genre radio allumée plus loin, journal ou film tranquile à la TV...le silence complet me trouble, puisqu'il me fait attendre le bruit qui fait sursauter, et le le fond sonore chaotique est agaçant parce qu'il déconcentre...on est compliqués, nous autres

Pour ma part je fais exactement comme toi car je trouve que modifier un chapitre ou y revenir par la suite est alors plus facile

Bonjour à tous,

J'écris chaque chapitre individuellement. C'est effectivement agréable de commencer chaque nouveau chapitre par une page blanche. De démarrer un nouvel épisode, en quelque sorte, sans être trop assailli par le reste. D'ailleurs, pour ceux qui fonctionnent comme ça, je vous recommande OMMWriter, c'est un peu gadget, mais agréable.

En parallèle, j'ai un document rédigé en LaTeX dans lequel sont rangés tous mes chapitres: c'est stimulant de voir le nombre total de pages !

Et puis pour le bruit de fond, il m'est impossible de travailler avec du bruit ou de la musique. La plupart du temps, j'ai un casque sur les oreilles, mais il est débranché. C'est juste pour bloquer tous les bruits parasites !

J'ai eu la mauvaise idée de faire des chapitres longs (20 pages en caractère 11) donc forcément, c'est un fichier par chapitre. La page blanche me fait terriblement peur, déjà que je vis une période de doute au sujet de l'écriture. Je peine à débuter un paragraphe alors un nouveau fichier/chapitre, c'est encore pire.

Maintenant je trouve que pour les longs romans, il vaut mieux avoir 1 fichier par chapitre pour les corrections, relectures, réécritures... Après chacun fais comme il veut !

Une technique n'est jamais meilleure qu'une autre mais, comme nombre d'entre nous, j'écris tout sur un même fichier. Ca me permet surtout de garder le fil de l'histoire et, le cas échéant, de retrouver facilement des infos, revoir des passages et mesurer le chemin parcouru.

Sachant qu'après chaque session d'écriture j'enregistre mon fichier avec la date du jour, j'empile de nombreuses archives. Alors si j'employais cette méthode pour chaque chapitre je m'y retrouverai difficilement