Personnellement, je fonctionne à un fichier par chapitre. Et donc pour chaque nouveau chapitre, je me retrouve face à une page blanche mais ce n'est absolument pas une source d'angoisse pour moi. Exactement comme toi, Landria, me retrouver face à cette page qui n'attends que mes mots me remplit d'impatience, je m'imagine déjà en train d'y retranscrire la scène que j'ai à l'esprit et je m'impatiente de pouvoir la lire/faire lire. De même, quand je termine un chapitre et que j'ouvre un nouveau fichier pour le suivant, je ressens déjà ça comme un mini-accomplissement en soi. Un fichier de plus, ça veut dire que le roman s'est étoffé et qu'il n'est plus uniquement une idée, un fantasme mais bel et bien de plus en plus ancré dans la réalité.
Et de mon côté, avoir autant de fichiers m'aide grandement à m'organiser ou à retrouver un passage précis. Je ne m'imagine pas rechercher une scène en particulier dans un unique fichier gargantuesque (mon roman est déjà relativement long). C'est aussi plus simple pour ce qui est du travail "dans un second temps", correction, relecture, etc.