Oui, bah one point quand même. Comme si t'avais besoin de moi pour compter tes points... ;-)
Je m'étais déjà expliqué. J'avais cherché, sans grande conviction, un éditeur pour ma pièce. L'ironie, c'est que j'en avais, quand même, trouvé un, très bon autant que je sache, en plus et... j'ai confié le dossier à un ami particulièrement doué en com. Tellement doué que je n'ai plus jamais eu de nouvelles des Dossiers d'Aquitaine (pour les citer).
Donc, comme ma pièce a été jouée, que les comédiens, metteurs en scène, famille etc voulaient avoir ma pièce et qu'à l'époque je ne connaissais pas Lulu et Thebookedition, je ne me suis pas pris la tête. Et je suis resté ami avec mon communiquant/commercial, mais avec beaucoup plus de méfiance à son égard. "Préserve moi de mes amis, mes ennemis, je m'en charge", comme disait à peu près l'autre.
Dans ce cas précis il n'y a donc pas eu viol de mon fondement: j'étais consentant, bien qu'un peu crispé. Ils ne sont donc pas rentrés bien loin. Mais si c'était à refaire... je ne le referais pas. Ca fait pas tip top sur mon CV et si j'étais passé par l'auto-édition, j'en aurais vendu autant, voire plus (c'est autrement plus motivant de bosser pour soi plutôt que pour Edilivre et leur fameuse clause qui prend en otage tes droits d'auteur) et j'aurais touché quelques euros.

on était

Depuis j'ai écrit une autre pièce de théâtre mais elle a grandement besoin d'être remaniée. Elle devait être jouée mais ça n'a pu se faire. Ensuite j'ai traversé une période un peu tumultueuse dans ma vie. J'ai écrit un roman, pour passer le temps et mes nerfs. Des proches m'ont conseillé de l'envoyer à des éditeurs. Je l'ai fait, je n'aurais pas dû. Asgard l'a accepté... pour ensuite ne plus donner de nouvelles. Tant mieux.
Là, je suis sur un recueil de nouvelles hybride. J'ai mis le début sur ce forum, j'ai eu des commentaires très pertinents et il faut encore que je la corrige, avant de passer à la suite... Pour moi l'auto-édition, c'est en cas de refus généralisé si et seulement si j'estime encore après tous ces refus qu'il mérite d'être publié. J'ai pas les moyens pour un correcteur, un graphiste etc Donc si je le fais moi-même ce sera très imparfait et j'en vendrai pas des masses. Il y en a qui sont doués en tout ou qui ont les bons contacts. C'est pas mon cas. Mais ça peut changer...
Sinon t'as signé chez Edilivre, il paraît? ^^

lorsque j

Voilà, on parlait bien des posts de ce topic, non ? Ben, tu vas sur la liste de tes posts, tu fais rechercher, et tu auras la réponse à ta question.

Sinon, il y a une différence flagrante entre faire/écrire et connaître/lire. J'ai des rayons entiers de bip chez moi, bien que j'écrive des romans.

Et c'est toi qui as dit que tu allais dormir. Je te cite, puisque je sens venir la réplique :

MichelleJulien à 22:26 a écrit:

moi, je vais aller me coucher, sans vous raconter ma signature avec edlivre, tant pis pour vous ;-)

Tu tends sans cesse le bâton pour te faire battre, c'est un art, vraiment. J'admire. Tu peux te plaindre en boucle que c'est à sens unique, mais tu plantes partout des panneaux qui ne pointent qu'en ta direction.

 

Je ne suis convaincue de rien, je t'écoute, simplement, et je trouve que tu assènes beaucoup sous couvert de discussion. Je ne sais pas, c'est peut-être ça, être essayiste, coller à l'instant, à la virgule, au premier degré.

Un peu de distance, ça fait du bien, aussi. J'aime bien te répondre, on n'est jamais déçu, tout nous revient toujours dans la poire, là c'est le bâton, avant c'était quoi ? les jugements, ou je ne sais...
C'est prévisible, et amusant, finalement.

Salut les ch'tios !

J'ai été attiré par l'odeur du sang  

Ça fait longtemps que je n'ai eu une belle bagarre à me mettre sous la dent ,-)

Ou, Coline, que vois-je? J'ai pas droit à cette combativité quand on se raille!

Je viens de remarquer une chose, Michelle, tu as ouvert ce sujet pour discuter édition, sauf que ça a dégénéré en pugilat verbal (et même pas dans les règles de l'art, c'est d'un triste), l'erreur que tu commets, selon moi, est de te laisser entraîner là-dedans, j'ai lu tous les postes(oui, tous et je te pris de croire que ça m'a profondément irrité) et tous ça n'a ni queue, ni tête, reviens-en au sujet initial ou arrête cette mascarade, sinon ça va mal finir. N'oubliez pas que c'est Internet, vous aurez beau vous insulter ça 'y changera rien!

Et n'avez-vous pas honte que ce soit un plus jeune que vous qui vous fasse la morale?

Bande de polissons  

 

Non, aucun contact. En même temps j'ai posté beaucoup plus de conneries que de textes sérieux depuis toutes ces années. :-P
Et puis les bons éditeurs n'ont pas besoin de fouiller ici pour trouver des textes.

merci

Ha non je dois pas avoir le niveau pour être contacté par ivre book ou autres. ;-)

Pour revenir à Mon Petit Éditeur, ayant signé avec eux, voici ce que je pense en toute sincérité.

On peut, évidemment, leur jeter la pierre pour ce qui concerne l'aspect promo, vente et autres (c'est pas avec ce contrat là que je me paye mes clopes de fin de mois).

Mais, il faut les prendre pour ce qu'ils sont : un moyen de commencer sans débourser un centime.

Michelle a parler de "livre test", c'est tout à fait ça.

Pour ma part, quand j'ai voulu mettre un orteil dans le monde éditorial, je n'y connaissais rien du tout, et mes recherches ont été très ...sommaires.
Je ne pensais pas que j'allais être publiée, et je n'ai pas envoyé mon manuscrit à de grandes maisons, bien au contraire (compte d'auteur et cie, sans savoir de quoi il en retournait).

Avec Mon Petit Éditeur, j'ai eu l'impression de trouver un "tremplin", en toute humilité.

Je me rendais bien compte que ce n'était pas terrible, mais c'était un "test", un début.

Ils m'ont permis, premièrement, de découvrir le milieu.
Deuxièmement, de le comprendre un peu et d'évoluer (relation avec les médias, participations au salon du livre etc).
Et troisièmement, de mettre mon bouquin entre les mains de mes proches plutôt que sur une clé USB, au fond d'un tiroir.

Et c'est tout ce que je désirais à ce moment-là.
Et ça m'a donné envie/confiance/de l'espoir.

Aujourd'hui, je sais ce que je veux, j'ai progressé (dans ma façon d’écrire, de relire, de travailler), et je cherche pour mon troisième projet un éditeur plus ... classique.

Cependant, sans eux sur mon chemin, je n'en serais certainement pas là, et je n'aurais pas eu le hmm, "déclic" de m'intéresser sérieusement au monde de l'édition ou d'approfondir mon travail personnel d'écriture (ni même de venir sur ce forum !).

Bien évidemment, faut pas se leurrer, ils ne sont pas des bienfaiteurs angéliques.

Pour de jeunes écrivains avertis, ils ne sont certainement pas une fin en soi.

Mais quand on les prend pour ce qu'ils sont vraiment, un moyen de débuter sans prétention ni illusion, pour des gens qui aiment écrire mais n'y connaissent rien, ce que j'étais, ils font leur boulot.

Maintenant que je "sais" comment les choses marchent (dans la limite de mes capacités cérébrales), je crois que si je devais le refaire, je le referais, car c'est toujours moins coûteux que l'auto édition, ça aide à se remettre en question, et ça montre (un peu) ce que c'est que de bosser avec un éditeur.

Ils ne sont donc pas les monstres enculeurs que l'on croit, tant qu'on ne se fait pas d'illusions et que l'on sait où l'on va avec eux.

Autre remarque, qui peut-être appuiera mes propos, j'ai l'impression d'être moins "naive". Dans mes nouvelles recherches d'éditeurs, je ne vois plus ledit éditeur comme une entité mystique mais bel et bien comme un humain, qui a besoin de moi et dont j'ai besoin.

Je suis plus assurée et je sais à peu près ce que l'on attend de moi.

Pour résumer, ces expériences sont à considérer comme un avant propos (GRATUIT) avant d'entamer une vraie aventure éditoriale, et je suis satisfaite de l'avoir vécu, j'aurais beaucoup plus la trouille si ça n'avait pas été le cas.

Bien sur, ce n'est que mon expérience, chacun son objectif, son projet, son parcours, nous en conviendrons.

Fiou, quel longue tirade, sans l'ombre d'une vanne !

A y'est reçu aussi aujourd'hui le contrat dudit éditeur;
J'étudie ça ou je laisse tomber ?

Étudie. Qu'est-ce qu'il raconte?