SergentMajor a écrit:

Citation :

 
Pour faire connaitre et lancer un nouvel auteur, il faut impérativement présence de l'ouvrage en librairie. C'est ça l'exploitation d'une oeuvre.
 
Et il n'y a aucune exploitation si l'éditeur n'imprime que les exemplaires commandés et payés d'avance par l'auteur ou sa famille.

Les deux ne sont pas forcément incompatibles : dans mon dernier contrat le tirage est numérique et le premier est de 150 ex. : il permet ce genre de placement (en librairie) certes à petite échelle, mais c'est aussi un petit éditeur.

150 exemplaires en premier tirage ça veut dire 150 exemplaires mis en vente en librairie et là effectivement il n'y a aucun problème.
 
Bon on préférerait 1500, mais le fait est que ton livre sera disponible en librairie et ça prouve que ton éditeur à vraiment fait son travail d'éditeur avec diffuseur et réseau de libraire.
 
Ca prouve aussi qu'il a l'intention de les vendre au public et pas à toi avec une ristourne et tu te démmerdes tout seul pour aller les revendre au public.
 
Et puis si ton livre se vend, hop, 500 en deuxième tirage, 2000 au troisième et ainsi de suite...c'est comme ça qu'on exploite un livre.
 
Mais avec le contrat cité dans ce topic pas de premier tirage du tout. AUCUN livre ne sera disponible en librairie, et là c'est catastrophique pour l'auteur.
C'est lui retirer toute chance de pouvoir toucher un public. C'est mettre son livre directement aux oubliettes...et jusqu'à 70 ans aprés sa mort, comme ça il a tout gagné, le pauvre auteur!
 
Nan! Quand un soit-disant contrat d'édition inclue une offre de vente d'exemplaires à "prix d'ami" à la demande, l'éditeur est en fait un commerçant, l'impression est son produit (tu paies, j'imprime) et l'auteur est son client, c'est tout ce qu'il y a à savoir de ces contrats.

Alors clairement, le contrat dit :

Tu fais toi même les corrections et les mises en pages imposées par l'éditeur.

Le diffuseur est flou. Car oui, en librairie, mais est-ce un accord avec les trois copains du coin ou une diffusion nationale, voire internationale?

La durée de contrat, je confirme, en législation française cela veut dire 70 ans après la mort, sans montant minimum de vente à atteindre, sans possibilité de rompre le contrat, sauf s'il ne te publie pas sous les 3 mois du "bon à publier". C'est toi qui le donne, ce fameux bon.

Il n'y a aucune précision quant aux frais de retouche après bon à publier. La hauteur des 5% me semble limite.

L'impression est à la demande.

Les interviews diffusées sur internet, pour un éditeur papier je trouve ça limite, aucune mention de presse spécialisée.

En bref, un contrat à ne surtout pas signer, tant que la clause de la durée du contrat n'est pas clairement exprimée, noir sur blanc de X mois ou ans. (ne signe pas au dessus de 3 ans maximum)

Sauf erreur de ma part, je n'ai vu aucune allusion aux droits télévisuels, à préciser qu'ils t'appartiennent, sauf discussion en editeur et auteur pour un partage le cas échéant.

Si l'éditeur te propose à la demande, assure toi bien qu'il ne fasse pas d'ebook à côté, il doit y avoir un second contrat pour ça.

Qu'en est-il de tes droits d'auteurs?

Pour ce qui est de l'à-valoir, c'est normal pour une petite maison et un auteur inconnu. L'investissement est souvent réel pour lancer un auteur inconnu dans une petite maison (sauf que là, c'est de l'impression à la demande...)

Bonjour à tous,

Je vous remercie de vos avis éclairants.
Je me suis renseigné auprès d'un ami juriste spécialiste du monde du spectacle. Voici son retour:

"Bon écoute, c'est un contrat hautement perfectible,

 
il y a à mon avis une impossibilité légale que la clause de cession des droits d'adaptation audiovisuelle figure sur le contrat d'édition (c'est dans le Code de la propriété intellectuelle), elle doit figurer dans un contrat signé à part,
 
Ensuite, ta rémunération est obligatoirement proportionnelle à la vente du libre, donc le forfait de 1€ pour les 500 premiers exemplaires est à bannir du contrat, la rémunération proportionnelle est la règle en matière de droit d'auteur, les exceptions sont restrictives, mais je ne vois pas en quoi le forfait devrait s'appliquer ici pour les 500 premiers exemplaires...
 
Tu dois recevoir les redditions de comptes (état des ventes et de tes droits) une fois par an minimum, sans que tu aies à le demander,
 
Il doit aussi être prévu une clause d'audit pour que tu puisses faire contrôler les comptes par un expert comptable, à tes frais, puis s'il y a une erreur supérieur à 5%, l'éditeur doit te payer la différence, puis prendre à sa charge les frais d'audit....
 
Voilà mes premières observations sur le contrat"

Pas besoin de m'attarder plus sur cette maison semblerait ?

H-Make a écrit:

Pas besoin de m'attarder plus sur cette maison semblerait ?

En gros.

Ok mais quand on n'a jamais été édité, qu'on est pas connu, que la moitié des maisons d'édition refusent le bouquin et que l'autre moitié te demande de payer, et surtout quand tu ne t'appelles pas Marc Levy, bah faut bien commencer quelque part...

Absolument pas. SURTOUT pas.

johira a écrit:

Ok mais quand on n'a jamais été édité, qu'on est pas connu, que la moitié des maisons d'édition refusent le bouquin et que l'autre moitié te demande de payer, et surtout quand tu ne t'appelles pas Marc Levy, bah faut bien commencer quelque part...

 
Si tu es déterminé à aller vendre toi-même tes bouquins de salons littéraires en foires du livres, opte alors pour l'auto-édition. 
 
Tu garderas tous tes droits sur ton oeuvre, tu pourras faire imprimer en poche à moindre coût et vendre à petit prix.
Parce que rien que le coup d'imprimer en grand format au prix du dernier Marc Lévy, pour un premier roman inconnu mis en pré-commande sur internet et introuvable en librairie, ça le rend automatiquement invendable...
 
Objectivement, combien de livres inconnus au prix de 18,80€, as-tu commandé et payé avant impression sur le site d'un publieur du net, ces derniers temps ?
 
Et si tu ne l'as jamais fait, demande-toi pourquoi et songe que le public n'est pas différent de toi...

Absolument d'accord avec SergentMajor.
Avec en plus la possibilité, si tu as du succès, beaucoup de chance, et si c'est ce que tu veux, de te faire repérer par une maison d'édition après auto-publication, et de décrocher le contrat de test rêves à ce moment là...

Merci à tous de vos réponses !
J'attire votre attention sur un fait qui m'a assez surpris...

Je vous avais fait part de l'intérêt des Editions du Panthéon. Connaissant leur réputation, je n'avais pas donné de nouvelles puis j'ai reçu... une synthèse des avis du comité de lecture ! Peut-être est-ce une des pratiques d'appatage en survolant uniquement mon essai (très structuré, ce qui facilite la vue d'ensemble) ? En tout cas, ça m'a interpellé et je souhaiterais votre avis sur cette expérience ?

Citation :

L'auteur de  cet essai se présente comme un "spectateur du monde". L'analyse qu'il en fait se veut donc celle d'un simple quidam.

L'arbre et la forêt  brosse un état des lieux de nos sociétés et des forces qui les gouvernent.

Le tableau décrit est inquiétant, pour utiliser un euphémisme. Reprenant chronologiquement les faits, l'auteur analyse et décortique les dysfonctionnements et autres errances qui lui semblent gouverner nos états.

Engagé, polémique, ce texte est solidement construit, solidement documenté. Il ne laisse pas indifférent et vise à engager le débat.

Autre qualité à noter le mélange des genres et des styles (poèmes, dialogues...) qui animent ce débat.

Qu'en pensez-vous ?

Peut-être dois-je créer un nouveau topic pour plus d'avis ?

C'est à compte d'auteur, non ?

Ils font payer entre 2000 et 3000€

Si on te demande de débourser, on te dira même que tu es le futur Nobel.