Certains parmi vous ont-ils déjà envoyé un manuscrit à l'un ou l'autre des 2 éditeurs cités dans le titre ? Vous souvenez-vous du temps qu'ils ont mis à vous répondre ?

Cela fait 4 mois qu'ils ont mon manuscrit. Tous les autres "gros" éditeurs (une bonne dizaine) m'ont répondu en moins de 2 mois.

Comme délai de réponse, le guide Audace indique 2-3 mois pour Calmann-Lévy et 1 mois pour Presses de la Cité. Du coup, je m'interroge. J'en suis à me demander s'ils l'ont vraiment reçu (mode psychotage).

Questions subsidiaires : est-il pertinent de relancer les éditeurs (certains le demandent explicitement, mais pour les autres ?), et à partir de quel moment le faire ?

Merci  

Pour moi ce fut Calmann 2m16j, et Presses de la cité 4m et une semaine (retour à leurs frais)

Stoni sur son blog conseille de ne jamais relancer (sinon pas avant 4 mois je pense à moins qu'ils n'indiquent une durée inférieure sur leur site). Compromis : demander s'ils ont bien reçu ton texte posté le...

Merci pour ce retour !

Le délai pour Presses de la Cité n'a pas grand chose à voir avec ce que Audace indique. Mais du coup, je suis dans les clous.

Je n'ai pas franchement envie de relancer, mais en effet, je peux au moins demander s'il ont reçu mon roman (même si ça ressemble à une relance )

Pour Calmann-Lévy, c'est un peu particulier, je l'ai adressé nominativement à une éditrice. Entre-temps, j'ai reçu la réponse de Grasset, c'était une réponse personnalisée qui me conseillait justement d'envoyer mon manuscrit à cette personne de CL. Du coup, je me demande quand même si je ne peux pas relancer l'éditrice de CL en indiquant la recommandation de Grasset.

Personnellement, pour Presses de la cité , ce fut: 6 mois !!! (de septembre à février).
Pas tjrs pressé...les Presses !

Ah oui quand même !
Je continue à ronger mon frein en silence, alors.

Tu ne t'es pas recommandée de Grasset en envoyant à Calmann ? Je pense que tu aurais pu, sauf indication contraire de ton correspondant.

Je l'aurais fait, mais j'ai envoyé mon manuscrit à Calmann en même temps qu'à Grasset.

Grasset m'a répondu au bout d'un mois, du coup je me suis dit que j'avais bien fait de l'envoyer à Calmann.

A ta place, je demanderais à cette personne si elle l'a bien reçu en te permettant de signaler que X t'avait conseillé de t'adresser à elle après un premier envoi.

(c'est peut-être une ruse de 2 éditeurs en relation qui n'apprécieraient pas beaucoup les envois multiples - il voulait peut-être te faire comprendre qu'il était au courant)

Citation :

(c'est peut-être une ruse de 2 éditeurs en relation qui n'apprécieraient pas beaucoup les envois multiples - il voulait peut-être te faire comprendre qu'il était au courant)

Si c'est ça, c'est qu'ils ont du temps à perdre chez Grasset. Le mot était manuscrit, et était vraiment sympa. Ils ont renvoyé mon manuscrit à leurs frais...

En plus, si Grasset et Calmann commencent à s'offusquer des envois multiples... C'est tout de même une pratique largement admise.

Citation :

Questions subsidiaires : est-il pertinent de relancer les éditeurs (certains le demandent explicitement, mais pour les autres ?), et à partir de quel moment le faire ?

J'aimerais juste rebondir la-dessus: même si on est nombreux à vouloir décrocher la Lune, que les grandes maisons regardent la Terre depuis les nuages, n'oublions pas que la base de tout, celui qui fournit le plus de travail, qui nourrit tout le système, c'est l'auteur! Alors exiger qu'au moins on accuse réception polie de ce qui nous mobilise pendant des mois, ca ne m'a jamais semblé extravagant.

Citation :

Alors exiger qu'au moins on accuse réception polie de ce qui nous mobilise pendant des mois, ca ne m'a jamais semblé extravagant.

Mais apparemment ça l'est pour beaucoup, hélas.
A tout le moins, ils pourraient indiquer des délais clairs sur leur site, comme Grasset par exemple.

D'un autre coté, les délais...ne sont qu'indicatifs! Par contre j'ai remarqué une bricole: quand le manuscrit est accompagné d'une jolie lettre de présentation, de l'oeuvre et de l'auteur, on a un meilleur suivi, de leur initiative ou après relance. Drôle, non?

Je crois que Grasset tient ses délais (j'ai reçu leur réponse au bout d'un mois pile).

Pour l'intérêt de la lettre, je ne sais pas, j'ai toujours joint une jolie lettre. Et le suivi reste aléatoire.

Par contre, la lettre me semble être la moindre des politesses, surtout si on veut un accusé de réception.

Quant à son efficacité dans le processus de publication, je pense que c'est très variable.
L'éditeur P.O.L. dit ne jamais les lire. E-bou sur ce forum est l'exemple que l'on peut être publié sans lettre, alors...

Il y a un petit coté loterie, c'est indéniable...moi, en tout cas, je ne contacterai plus les grandes maisons qu'après que mes premiers bouquins soient bien assis. Je resterai chez mon éditeur actuel pour moitié, et le reste tentera sa chance chez les majors (dans la limite du droit de préférence, bien sûr)

D'accord pour les grosses maisons, je l'ai fait davantage par curiosité sans rien en attendre vraiment, comme presque tout le monde, quoi.

Le truc c'est que Presses de la Cité et Calmann-Lévy ont une collection qui correspond vraiment à ce que j'écris (romans de terroir), ce qui n'est pas vraiment le cas des autres. Du coup, je me disais que s'il existait la moindre chance chez les gros éditeurs, ce serait chez eux.
Donc, je me languis un peu. C'est surtout que si au final je récolte une lettre-type, ça m'embêterait beaucoup d'avoir attendu 6 mois.