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| Questions sur les maisons d'édition | |
| | Nombre de messages : 301 Âge : 32 Localisation : Namur, Belgique Date d'inscription : 11/11/2013 | Punkys / Tapage au bout de la nuit Mar 6 Mai 2014 - 9:35 | |
| Bonjour à tous, Je suis actuellement dans l'écriture de mon premier roman et je compte bien tenter ma chance pour le faire publier quand il sera fini, ce qui devrait être le cas avant la fin de l'année Mais voila, j'ai quelques questions qui me turlupines de plus en plus. J'espère que certains d'entre vous saurons me répondre Premièrement, j'aimerais savoir si un auteur belge peut envoyer son manuscrit dans une maison d'édition française ? Si le manuscrit en question est francophone bien sûr. Ensuite, est ce que certains connaissent les maisons d'édition belge, qui publient des roman jeunesse/fantastique/fantasy ? Car toutes les maisons que je connais sont française, je n'en trouve pas en Belgique. Et enfin, je pensais créer un blog pour faire découvrir mon roman mais est ce que celui ci sera protéger du plagiat ou du vol ? Est ce que sur un blog internet, la loi protège ce qu'on poste et écrit ? Et pensez vous que ça poserait problème pour mon éventuel futur éditeur que j'aie commencer à diffuser mon roman de cette manière ? Merci d'avance pour vos réponses |
| | Nombre de messages : 887 Âge : 56 Pensée du jour : Pourquoi pas ? Date d'inscription : 10/06/2012 | e-bou / Double assassiné dans la rue Morgue Mar 6 Mai 2014 - 10:37 | |
| Bonjour Punkys. Tout d'abord, il n'y a aucun obstacle à se faire publier par une maison d'édition française quand on n'est pas français. Si on est francophone, c'est encore mieux, car il n'y a pas de frais de traduction : Les Moutons électriques, Mnémos, L'Atalante, Orbit, Le Diable Vauvert, Mythologica etc. Il n'y a que l'embarras du choix pour envoyer son manuscrit. Bien entendu, il faut bien le travailler avant, la concurrence est rude. Il ne me semble pas nécessaire de créer un blog dédié tant que le roman n'est pas sorti, et imprudent de l'ouvrir à tous de la manière que tu décris. Il est de beaucoup préférable, si ton projet est de progresser, de le faire dans un cadre comme celui du forum pour obtenir des conseils. Quelques extraits, ceux qui tu aimes le moins, par exemple, te donneront suffisamment de travail dans la phase de réécriture. Il te faut comprendre que dans les littératures de l'imaginaire, les flux sont très modestes. Des romans sortent parfois avec des ventes à 400 exemplaires, c'est à dire à perte pour l'éditeur. Si tu offres ton roman sur Internet, ou si tu l'auto-édite, l'éditeur tablera sur autant de ventes de moins. C'est un handicap certain. Une fois le roman dans les rayons, un blog peut être utile, une page Facebook... Chacun sa manière de promouvoir son livre. Bon courage, en tout cas pour la fin de l'écriture de ce premier livre. |
| | Nombre de messages : 301 Âge : 32 Localisation : Namur, Belgique Date d'inscription : 11/11/2013 | Punkys / Tapage au bout de la nuit Mar 6 Mai 2014 - 12:56 | |
| Merci beaucoup pour ton avis E-Bou :DJe sais que c'est peu être prématuré de penser déjà tout ça mais ça a toujours été mon rêve d'écrire un roman, j'ai vraiment envie d'y arriver Je vais surement suivre ton conseil et peu être le poster ici... J'avais déjà posté le début et j'avais eu plusieurs critiques puis j'ai eu quelques soucis personnelles et j'avais tout supprimé... Entre temps j'ai repris confiance en moi et j'en suis a presque 30 000 mots (7 chapitre) ! Et pour ce qui est des éditeurs belges, vous en connaissez ? Pour ce type de roman en tout cas |
| | Nombre de messages : 50 Âge : 34 Date d'inscription : 21/08/2012 | Ânkh Su / Clochard céleste Sam 24 Mai 2014 - 11:32 | |
| Désolé, je ne connais pas les maisons d'édition belges pour ma part. En tapant les mots clés sur google tu devrais en retrouver. Mais attention où tu mets les pieds !! Pour les maisons françaises, tu as une liste sur ce forum donc, tu n'as plus qu'à choisir en fonction de ton roman . |
| | Nombre de messages : 887 Âge : 56 Pensée du jour : Pourquoi pas ? Date d'inscription : 10/06/2012 | e-bou / Double assassiné dans la rue Morgue Dim 25 Mai 2014 - 3:21 | |
| Bonsoir Punkys. Pour trouver le bon éditeur, il est souvent utile de passer un peu de temps dans une bibliothèque ou une librairie, de repérer dans le rayon adéquat les livres qui nous ont plus, marqués, impressionnés... et d'en noter les éditeurs. C'est un premier tri utile, car s'ils éditent des livres qui nous plaisent, il y a beaucoup plus de chances que notre livre leur plaise ne retour. CQFD. En attendant, il faut encore beaucoup avancer dans le travail, s'assurer que le propos soit original, que l'écriture apporte quelque chose de nouveau, un souffle... Bref, bosser dur ! Il faut aussi savoir combien de pages ton livre fera. Il ne sert à rien de contacter un éditeur qui commence à parler de livre à compter de 400 pages si le tien en comporte 150. Ce qui ne présage en rien de sa qualité. C'est juste une question de choix éditorial. Quand le ton livre sera achevé. Demande toi dans quelle collection tu le verrais bien, bouchant harmonieusement un manque que tu aurais identifiée, et envoie ton bouquin à cette maison d'édition-là. Vérifie bien entendu que cette maison édite de nouveaux auteurs francophones. Bon courage, nous savons tous qu'il en faut. |
| | | Invité / Invité Dim 25 Mai 2014 - 13:52 | |
| - e-bou a écrit:
- En attendant, il faut encore beaucoup avancer dans le travail, s'assurer que le propos soit original, que l'écriture apporte quelque chose de nouveau, un souffle... Bref, bosser dur !
+1 La meilleure façon de trouver un éditeur le moment venu, c'est encore d'y penser quand le moment est venu, et seulement là. C'est-à-dire quand on a un manuscrit bien fini, bien relu, bien corrigé entre les mains. Avant cela, la seule chose qui doit te préoccuper, c'est l'écriture. Parce que, c'est idiot à dire, mais si tu n'écris pas, savoir quel éditeur te publiera ne te sert à rien. Ça nourrit surtout la bête Procrastination, ce genre de recherches. |
| | Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Dim 25 Mai 2014 - 16:48 | |
| Conseil judicieux. Ne surtout pas se presser de prospecter quand on n'a pas atteint un point où: 1° On l'a relu des dizaines voire des centaines de fois. 2° On l'a fait passer par Antidote par exemple, et corriger tout ce qu'on peut y compris la typographie, genre espaces fine ou insécables, tout le tra l'alla.. Une mauvaise typographie ou incertaine peut décourager certains lecteurs/trices. Marges haut et bas, droite et gauche, se renseigner sur le Net ou ici. Trouver un bon titre aussi. 3° On l'a fait lire à plusieurs amis. Ils ont trouvé cela bien, peut-être super-bien mais il te connaissent, savent un peu par où tu es passée et ton cursus donc ne pas prendre cela pour argent comptant sachant que les éditeurs ont les yeux, eux plutôt braqués sur les défauts plutôt que les qualités voire les promesses. 4° On l'a fait corriger par un correcteur professionnel ou un ou une amie qui est professionnelle de l'édition ou l'a été.
J'ai pas fait cela surtout le dernier point et je regrette. Selon moi, essentiel. Un ou une correctrice pro ne te dira pas forcément les mêmes trucs qu'un ou une pro de l'édition, même s'il ou elle a travaillé ou travaille dedans. C'est dur à trouver, je sais, mais en général, ceux ou celles qui se font publier sont précisément d'anciens lecteurs, correcteurs ou des gens qui ont travaillé ou ont de la famille dans le domaine de l'édition. Bon, il y a des exceptions: Thomas Bernhardt, Beckett, Jarry, le nouveau roman, les dadaïstes comme Tzara et les surréalistes comme Breton ou Eluard et tutti quanti. Sauf que pour un premier roman, vaut mieux pas être du côté des exceptions si on veut mettre toutes les chances de son côté. Le deuxième ou le troisième par contre... |
| | Nombre de messages : 270 Âge : 26 Date d'inscription : 20/01/2014 | Aaron Spencer / Autostoppeur galactique Dim 25 Mai 2014 - 17:52 | |
| Shub -> Ben dis donc il en faut des conditions pour être édité Dis moi, tu es un écrivain confirmé ayant publié plusieurs romans à succès pour affirmer des choses pareilles ? Parce qu'aux dernières nouvelles, on est pas obligé de relire son roman des centaines de fois, ni d'aller payer des milles et des cents un correcteur, ou être en relation avec des pros de l'édition. Justement, c'est ces trois points qui démontre un certain manque de... Talent/travail ? Pardonne moi, mais devoir absolument passer par un/des professionnels pour avoir une chance de rendre son roman éditable... Voilà quoi |
| | Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Dim 25 Mai 2014 - 18:26 | |
| Non j'ai tout appris sur le tas. Le problème est que la probabilité d'être édité est faible, sinon très faible: de l'ordre de 0.2 % semble-t-il. Inutile de dire qu'il vaut mieux mettre toutes les chances de son côté. Et même en les ayant... Je connais quelques anecdotes peu glorieuses concernant certaines maisons d'édition et leurs pratiques, dont une (très) grande. En allant un jour chez Mercure de France que tu connais sûrement même si tu n'as que 16 ans (!), j'ai été surpris de voir que des piles et des piles de manuscrits étaient entassés dans la pièce à l'accueil. En demandant de quoi il s'agissait, la préposée m'a dit que c'était tous les manuscrits en attente d'être lus. Il y en avait bien.. allez 200. Et que certains jours, ils en recevaient 10 par la poste. Tout le monde écrit ou veut écrire de nos jours. Quant à relire son manuscrit, Balzac disait qu'il avait relu le Père Goriot une bonne centaine de fois. Sinon si tu te sens sûr de toi au point d'estimer pouvoir te passer de correcteur et/ou de professionnel pour obtenir un ou plusieurs avis, c'est bien.
Tu nous dis si tu es arrivé à te faire éditer comme ça? Je parle d'un roman style... roman. Tu envoies tes premiers jets direct aux éditeurs peut-être ? tu nous raconteras ta ou tes expériences hein?
Dernière édition par Shub le Dim 25 Mai 2014 - 18:28, édité 1 fois |
| | | Invité / Invité Dim 25 Mai 2014 - 18:28 | |
| Les maisons d'Edition en France publient même pour les américains, les canadiens, les africains, pourquoi pas les belges? Concernant le plagiat, il ne faut pas mettre votre roman entier sur un blog. Vous pouvez mettre un ou deux chapitres. |
| | Nombre de messages : 270 Âge : 26 Date d'inscription : 20/01/2014 | Aaron Spencer / Autostoppeur galactique Dim 25 Mai 2014 - 19:26 | |
| - Shub a écrit:
- Non j'ai tout appris sur le tas. Le problème est que la probabilité d'être édité est faible, sinon très faible: de l'ordre de 0.2 % semble-t-il. Inutile de dire qu'il vaut mieux mettre toutes les chances de son côté. Et même en les ayant... Je connais quelques anecdotes peu glorieuses concernant certaines maisons d'édition et leurs pratiques, dont une (très) grande.
En allant un jour chez Mercure de France que tu connais sûrement même si tu n'as que 16 ans (!), j'ai été surpris de voir que des piles et des piles de manuscrits étaient entassés dans la pièce à l'accueil. En demandant de quoi il s'agissait, la préposée m'a dit que c'était tous les manuscrits en attente d'être lus. Il y en avait bien.. allez 200. Et que certains jours, ils en recevaient 10 par la poste. Tout le monde écrit ou veut écrire de nos jours. Quant à relire son manuscrit, Balzac disait qu'il avait relu le Père Goriot une bonne centaine de fois. Sinon si tu te sens sûr de toi au point d'estimer pouvoir te passer de correcteur et/ou de professionnel pour obtenir un ou plusieurs avis, c'est bien.
Tu nous dis si tu es arrivé à te faire éditer comme ça? Je parle d'un roman style... roman. Tu envoies tes premiers jets direct aux éditeurs peut-être ? tu nous raconteras ta ou tes expériences hein? J'imagine que ta proba sur l'édition ( Source ? ) est en rapport avec le nombre de manuscrit reçu par an par les ME ? Hormis le fait que je pense pas que TOUTES les ME même les plus petites références leurs manuscrits ( mea culpa si c'est faux ), faut pas oublier que les chiffres sont faussés rien que par les centaines de manuscrits qui ne partent pas par des critères de sélections de qualités du roman, mais par de simples critères du style : Typographie farfelue ? Poubelle. Orthographe désastreux ? Poubelle. Pas de lettre d'accompagnement ? Poubelle. Mise en page du texte foireuse ? Poubelle. A part : Je pense pas que la méthode de Balzac soit absolue, si n'importe quel clampin peut traverser les siècles et marquer la littérature parce qu'il a relu son roman des centaines de fois, tout le monde le ferait. Balzac avait cent, non, mille fois plus de talent que nous tous réunis. ( A moins qu'il y est le nouveau génie de notre siècle parmi nous ! ) Tu m'expliques d'où je parle de premiers jets ? Pathétique. Merde alors, ce genre de post me révolte. Depuis quand t'as la méthode absolue ? Trouve moi le pourcentage d'auteurs édités qui n'ont pas utilisé de professionnel, et trouve moi le pourcentage d'auteurs non-édités qui ont utilisé des professionnel, je pense que tu seras surpris. C'est pas parce que tu débourses 1000 euros que ton roman va être bon s'il est nul au départ. Et encore moins que tu vas être édité. Si je ne me trompe pas, c'est pas toi qui avait parlé du prix abusif des correcteurs, avant qu'au final on se rende compte que tu cherchais plutôt quelqu'un pour réécrire ton bouquin ? Pardonne mon manque de tact, mais même si tes points 2 et 3 sont sensés et intelligents, même si je n'ai que 16 ans comme tu dis, je n'ai pas de conseil sur comment me faire éditer à recevoir de quelqu'un qui n'est pas édité et qui a besoin qu'on réécrive son roman pour le rendre bon. Voilà, c'est dit. |
| | Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Dim 25 Mai 2014 - 21:04 | |
| Sois gentil. Arrête la véhémence. T'as dû te rendre compte probablement de toutes les difficultés rencontrées ici par beaucoup pour se faire publier. Pas ma faute non ? Fais ta propre expérience. Si tu réussis à te faire publier, je serai le premier à te féliciter. Encore plus si ton roman me plait. Mais te faire publier sera déjà pas mal. Un signe. Désolé si c'est comme ça: pas ma faute hélas. Histoire de positiver malgré ces difficutés, tout cela est une sorte de garantie que les romans seront lisibles sinon intéressants. Voire bons. Voire excellents. Sans les comités de lecture que serions-nous ? Et que serait la littérature en France? De tout ordre et dans tous les genres ? |
| | Nombre de messages : 301 Âge : 32 Localisation : Namur, Belgique Date d'inscription : 11/11/2013 | Punkys / Tapage au bout de la nuit Dim 25 Mai 2014 - 22:26 | |
| Je rappelle que dans ma question de départ, je n'ai jamais dis que je pensais déjà à me faire éditer alors que je n'ai même pas terminé mon roman Je suis juste curieuse et je souhaitais simplement demander plus de renseignements pour dire de discuter et répondre à ma curiosité C'est évident qu'une fois mon histoire terminée, je vais la retravaillée et la faire corrigée par quelqu'un de compétant (j'ai déjà trouvé une amie qui est professeur de français et qui est impatiente de m'aider à le corriger) avant de l'envoyer un qui que se soit Par contre, je suis assez choquée par ton post Shub... je suis du même avis que Aaron Spencer. Je ne pense pas qu'il est nécessaire de s'acharner sur son récit des centaines de fois et débourser des sommes folles pour le faire corriger par un professionnel ... Comme l'a dit Aaron, si l'histoire du roman n'est pas appréciée par celui qui aura la charge de le lire et de décider de son sort pour une possible édition, il aurait beau avoir été corrigé des dizaines de fois, il ne sera pas accepté. Je pense que c'est un peu une loterie, qu'il y ait des petites fautes ou pas. Maintenant tout le monde sait que c'est très difficile d'avoir une réponse positive d'une maison d'édition, ce n'est pas pour ça qu'il faut exagérer les faits. De plus, je trouve ça dommage de prendre quelqu'un de haut à cause de son âge... Qu'on est 16, 22 ou 57 ans, ça n'a rien avoir avec le talent et la détermination ! |
| | Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Dim 25 Mai 2014 - 22:36 | |
| Pour apprécier l'histoire du roman il faut déjà que l'éditeur lise ce roman. Si ce roman n'est pas vu et revu par l'auteur, s'il n'est pas corrigé, au bout de quelques pages, l'éditeur sera obnubilé par les fautes et arrêtera de lire... Et ne connaîtra donc jamais l'histoire du roman. |
| | Nombre de messages : 301 Âge : 32 Localisation : Namur, Belgique Date d'inscription : 11/11/2013 | Punkys / Tapage au bout de la nuit Dim 25 Mai 2014 - 22:40 | |
| Oui je suis d'accord avec toi, c'est évident et logique ! Mais je crois aussi qu'un correcteur tel qu'un ami qui étudie la langue française, ou une connaissance qui est professeur ou autre, corrige aussi bien que quelqu'un qu'on en connait pas et qui demanderai 1000 euros pour son travail |
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