J'ai l'impression que tu ne connais pas grand-chose au monde de l'édition :s Déjà, il est très rare que ce soit les éditeurs qui plagient ! Généralement, ce sont les écrivains qui copient comme des benêts, qui n'ont aucun talent et aucune originalité, alors qu’est-ce qu’ils font, ils s'approprient nos textes.

Ensuite, pour être victime de plagia, il faut avoir entre ses mains, un texte tellement au-dessus des autres, au point que celui-ci peut devenir le prochain best-seller de l'année. Ensuite, les éditeurs ne sont pas stupides, ils ne veulent pas risquer de se retrouver en procès pour une bête histoire de copie !

Oui, il faut faire protéger son oeuvre (que tu sois musicien, peintre, écrivain), il suffit d'une fois pour se retrouver dans la mouise, si tu n'arrives pas à prouver que c'est toi l'auteur, et pas le "voleur". Mais encore une fois, personne ne va plagier un roman banale, ordonnaire et sans originalité.

Méfie-toi des écrivains, ce sont eux qui risquent beaucoup plus de voler une oeuvre, que les éditeurs.

*S'incruste*
Aucun risque alors en envoyant son manuscrit à des dizaines d'éditeurs ?

verduras a écrit:

Donc tu crois que c'est même pas la peine de le déposer au copyright ?

Ah mais je n'ai pas dit ça ! Si bien sûr, il faut toujours protéger son oeuvre car n'importe qui pourrait l'intercepter. Mais il ne faut pas suspecter les éditeurs de plagiat, sinon, comment arriveras-tu à leur faire confiance ?

natkcl8 a écrit:

*S'incruste*
Aucun risque alors en envoyant son manuscrit à des dizaines d'éditeurs ?

Mais vous pensez vraiment que les éditeurs n'attendent que ça, de jolis petits manuscrits, juste pour les plagier ?

Vous pensez qu'ils ont choisi ce métier pour ça ?

Si c'est votre vision des choses, je ne vois pas pourquoi vous tenez à en trouver un... Soyez cohérents. Sois vous faites confiance, soit non.

Coline a écrit:

natkcl8 a écrit:

*S'incruste*
Aucun risque alors en envoyant son manuscrit à des dizaines d'éditeurs ?

Mais vous pensez vraiment que les éditeurs n'attendent que ça, de jolis petits manuscrits, juste pour les plagier ?

Vous pensez qu'ils ont choisi ce métier pour ça ?

Si c'est votre vision des choses, je ne vois pas pourquoi vous tenez à en trouver un... Soyez cohérents. Sois vous faites confiance, soit non.

Je suis bien d'accord !

Je crois que si c’était risqué, personne n'enverrait de roman et les maisons d'édition ne seraient aussi débordées qu'elles le sont à l'heure actuelle ! Le marché du roman ne serait pas autant surchargée si les éditeurs étaient tous des "escrocs" pensants qu'à plagier ! Et si c'était le cas, elle mettrait tous la clef sous la porte... Je crois que les écrivains n'existeraient simplement plus, si c'était le cas. Heureusement, non ce n'est pas la réalité.

Je ne sais pas qui vous a dit de telles conneries ! Mais par contre cela montre que vous vous êtes très mal renseigné sur le sujet. Comment se faire éditer, qu’est-ce qu’il faut faire, etc.

Vous manquez d'expérience :/

Citation :

Un roman ça se travail, il faut le faire mûrir, le faire grandir. Et cela demande beaucoup de temps, voir des années avant que ce soit parfait.
[...]
C'est en se reprenant des claques monumentales qu'on devient meilleur, qu'on devient plus fort.

Je suis d'accord qu'un roman ça se travaille, ça se retouche (c'est en effet ce qui m'est arrivé pour mon premier roman, mon éditrice m'a demandé de réécrire 70% du bordel). Après, vous me faîtes toujours marrer avec vos remarques, là. On dirait que le chemin qui mène à l'écriture est forcément un No man's land boueux. J'ai remarqué que ça revenait souvent, ici, l'habituel "Nan mais de toute, pour réussir, il faut d'abord s'prendre des claques monumentales tu vois... lol". On devient surtout plus fort en bossant régulièrement son écrit et en lisant à côté... Le reste, l'archétype de l'écrivain qui en chie grave, c'est toujours qu'un genre mystique que certains aiment entretenir. Attendez de devenir l'égal d'un grand avant de venir surjouer votre malheur.

Salut, Verduras

Je te dirais tout d'abord, que le plagia est une des meilleures choses qui pourrait arriver à un auteur novice pour son premier roman...surtout si c'est un succés!

Ca lui permettrait de se faire connaître!

Mais pour faire valoir tes droits au cas miraculeux où ça arriverait, tu dois protéger ton oeuvre avant de démarcher des éditeurs.
Peu importe si tu apportes des modifications par la suite, l'essentiel est que l'histoire de base et les personnages soient bien reconnaissables dans la version protégée.

Deux voies pour cela:

La pas chère: Tu t''envoies un manuscrit à toi-même avec accusé de reception et tu le conserves précieusement sans l'ouvrir.

La chère: Tu fais enregistrer ton manuscrit par la Société Des Gens de Lettres, mais ça coute 45€ pour 4 ans de protection. (Va voir leur site pour les formalitées. Je ne sais pas comment ça se passe si l'auteur est mineur)

A toi de voir.

Moi j'avais choisi la SDGL avant de connaître le truc de l'accusé de reception (Merci les JE ). Maintenant je m'envoie mes manuscrits, je fais des économies et je suis tranquille.

Cela dis, les éditeurs ne sont pas des voleurs de manuscrits. Tu imagines la réputation qu'ils se tailleraient?

Il y a aucune chance pour qu'un éditeur plagie un roman "envoi postal". Il n'en a pas besoin, hélas pour nous!

copyrightdepot, ils nous le protègent pour 10€ c'est une arnaque ou ça marche aussi ?

Il y a beaucoup de méthodes pour protéger son manuscrit. Copyright pour 10€, oui ça marche aussi.

Mais le problème n'est pas là. En cas de plagiat, chose que les éditeurs ne font pas (nous recevons des manuscrits pour les publier, c'est le succès d'un auteur qui nous donne de la renommée, pas l'inverse), les procédures sont très lourdes et très chères.

Par conséquent, le plus simple reste l'envoi à soi-même avec accusé de réception, sans l'ouvrir. D'autant plus que lorsqu'il y a plagiat, la plupart du temps, l'éditeur se dégage de toute responsabilité dans le contrat d'édition (car oui, l'éditeur n'a pas lu l'intégralité des oeuvres publiées dans ce monde), ce qui amène l'auteur face à l'autre auteur et parfois, la maison ayant publié le plagié, face au copieur.

De plus, il faut savoir qu'un roman protégé peut subir des corrections, ce qui amène l'éditeur et l'auteur au "bon à publier". Globalement, pour faire court, un manuscrit qui intéresse une maison d'édition, est déjà protégé (en général), mais il va subir plusieurs corrections avant d'être publié. Le manuscrit sera donc différent de celui qui est protégé, mais pas l'histoire.

Aelhonnia a écrit:

lorsqu'il y a plagiat, la plupart du temps, l'éditeur se dégage de toute responsabilité dans le contrat d'édition (car oui, l'éditeur n'a pas lu l'intégralité des oeuvres publiées dans ce monde), ce qui amène l'auteur face à l'autre auteur et parfois, la maison ayant publié le plagié, face au copieur.

Bien vu! Ces sont certains auteurs qui plagient pas les éditeurs! D'où leur grande méfiance et leur contrat exigeant l'originalité de l'oeuvre en question.