Voilà, j'ai deux titres publiés dans des maisons modestes.

(Publibook et Mon Petit Editeur, ATTENTION    je ne poste pas ce sujet pour rentrer dans un interminable débat sur ces maisons, ce sont des tremplins, mes contrats étaient à compte d'éditeur et même si la promo n'est pas énorme, j'apprécie leurs services.)

On m'a suggéré, pour mon troisième projet, de faire appel aux services d'un agent.
Pour "passer à la vitesse supérieure"

Pourquoi pas.

Qu'en pensez-vous ? Comment cela marche-t-il ? Est-ce vraiment une bonne idée ? Avez-vous déjà fait appel à des agents ?

Je m'étais aussi intéressée à la question il y a quelques mois, et j'étais tombée sur cet article que j'avais trouvé assez complet :

http://fr.scribd.com/doc/15570602/Les-Agences-Litteraires-en-France-par-David-Ferraro

Je ne l'ai pas relu intégralement aujourd'hui, mais de ce que j'en avais retenu, c'est que c'est une démarche encore très peu usitée en France, contrairement aux États-Unis où c'est systématique. Du coup, certains éditeurs voient le démarchage par agent interposé d'un mauvais œil.

Surtout, il semble à peu près aussi difficile d'intéresser un agent qu'un éditeur quand on est un parfait inconnu.

Ceci étant posé, le fait que tu aies deux livres publiés à ton actif peut changer la donne (surtout si tu as de bonnes critiques dans des médias assez visibles). De plus, je n'ai pas réussi à trouver la date de l'article, il se peut qu'il ait déjà quelques années, auquel cas, les choses ont pu un peu évoluer.

Qui c'est ? Quelqu'un qui envoie tes textes à ta place ? Comme pour les acteurs ?

Merci Coline, c'est très complet en effet.

Il semble que ce soit une idée à laisser tomber...

En France, je crois que c'est surtout utile aux écrivains connus pour négocier leurs droits à l'étranger.

Maintenant, tu peux toujours tenter ta chance, ici par exemple, tu n'as rien à perdre : http://pierreastier.com/category/contact/ (contrairement à ce qu'indique l'article, l'envoi doit se faire à présent uniquement par mail).

Il ne faut pas se leurrer : un agent littéraire ne sera intéressé par un nouvel écrivain que si ce dernier a reçu une proposition de la part d'un éditeur (et pour certains, d'un éditeur reconnu).

Leur travail consistent à négocier les droits (droits d'auteur, éventuellement d'adaptation, droits de vente à l'étranger...) et à se charger de tout ce qui est administratif, d'une façon générale. Et il prend sur vos ventes un pourcentage (10% généralement).

Aussi, ce ne sont ni des philanthropes, ni des bénévoles : ils vivent de cette activité. Si vous ne gagnez rien, l'agent ne gagne rien. Autant dire que perdre son temps avec un inconnu qui espère que quelqu'un de providentiel casera leur manuscrit dans les bonnes mains, c'est juste hors de question pour lui...