pas faux, mais pas vrai non plus il y a des grandes structures qui sortent 72 romans par an et qui ne s'en occupent pas, d'autres qui en sortent 12 et qui ne s'en occupent pas non plus.

Si c'était aussi simple...

Citation :

En tous cas, je trouve que les "petits" sont plus téméraires que les gros qui ne prennent pas de risques.

Parfois c'est justement l'inverse.

Wahya, il faut faire attention. Partout, les miracles arrivent:
http://www.atramenta.net/forum/sujet2043.html
Et les gros calculent peut-être un peu plus les risques, mais ils en prennent encore, je crois
Mais avec le net, le numérique, toussa... tout se mélange et la donne se complexifie, forcément.

Mince, et dire que Cash est passé sur JE pendant un moment. L'ayant croisé sur un autre forum, je lui avait conseillé le notre. Merde, vachement fier de lui. Série noire chez Gallimard, c'est classe!

De fait, si je comprends bien, ça s'est produit en deux étapes : manuscrit d'abord publié chez Atramenta puis chez Gallimard.
Donc si on est publié chez un petit éditeur, on peut être récupéré par un gros ?
Et dans ce cas, quelles sont les chances d'être publié directement par un gros éditeur en lui envoyant son manuscrit par mail ou par la Poste ?

Atramenta n'est pas un éditeur, c'est un prestataire de services qui aide ceux qui veulent s'auto-publier.
Les chances... qui sait? Nulle si tu n'envoies pas ton manuscrit, on ne se le cachera pas Après, la qualité, toussa...
et dans ce cas précis, c'était par la poste (Gallimard ne prend par voie électronique que pour le jeunesse).

D'accord. Je pensais que Gallimard était allé sur le site d'Atramenta.

Après pour répondre à Lectiole : tu peux publier chez un petit éditeur. Puis au bout d'un certain temps, si tu te fais remarquer par ton nombre de vente, être publiée chez J'ai Lu, ou Pocket.
Autre possibilité : quand tu es auto-éditée, si tu te fais remarquer par un gros éditeurs, ils peuvent te proposer de t'éditer. Pour reprendre les exemples que j'aime bien : Sophie Jomain, chez Rebelle, avait été éditée chez un autre éditeur, avant. Sans succès. Comme quoi le succès dépend aussi de l'éditeur. Et Lynda Saint-Jalmes était auto-publiée. Je ne sais pas dans quelle sens, en revanche, s'est fait la demande. Si c'est Rebelles qui a démarché Lynda Saint-Jalmes (car elle est restée longtemps au top des ventes d'auto-édition), ou si c'est l'inverse.

Les petits éditeurs sérieux mettront tout en œuvre pour offrir le meilleur produit. Peu importe leurs faibles moyens, les corrections (etc.) seront toujours gratuites pour les auteurs. Si un éditeur vous dit 'ah mais, c'est cher, il va falloir aider', fuyez. Et rompez le contrat si vous en avez déjà signé.
Ce n'est pas plus facile d'être publié chez des petits éditeurs (sérieux), mais ils prennent plus de risques, c'est certain en acceptant des premiers romans/auteurs inconnus (que les grands iront démarcher après).

Je pense que beaucoup ici parmi vous, comme les '' gros '' éditeurs qui ont des dollars dans les yeux et voient le coté marketing et pas forcément la qualité d'un ouvrage, oublient qu'ils créent et que donc ils sont avant tout des artistes ... et un artiste, est avant tout au service des lecteurs et doit rester humble et à sa place.

En france, on a tendance, a trop sublimer les artistes, mais ils sont comme tout le monde, il ne faut pas oublier les valeurs de base que véhiculent les bases artistiques. C'est aussi avant tout, avec le talent, ce que recherche le lecteur : l'humilité, les valeurs humaines, la proximité, la compréhension. ON écrit pour soi à la base, mais si on édite, ce n'est pas ( et ça ne doit pas être ) par pur égocentrisme, c'est avant tout un partage.

Et c'est une notion, qu'on les '' petits '' éditeurs, car la passion est toujours là. En musique, c'est pareil.
Je vous rappelle que dans le passé, les grands compositeurs ou autres artistes, n'étaient pas les gens les plus aisés et qu'ils vivaient avant tout pour leurs passions et leurs valeurs. On oublie beaucoup ça en france, et dans beaucoup de pays européens car nos sociétés sont très égocentriques.

Pour ma part, je pense signer avec un '' petit '' éditeur ... Je me fou au final, qu'il ai un distributeur ou non, qu'il ait une grande renommée ou non, qu'il ait de grands auteurs dans sa maison, non ... je m'en contrefou, ce qui compte pour moi, c'est l'humilité et la passion qu'il met dans son travail. La façon aussi dont nous communiquons me plait énormément, la confiance que nous avons crée etc etc ...

Cela fait bientôt 1 an que je cherche un éditeur ... une recherche qui part d'un jeu, d'un défi au départ ... une envie d'avoir des avis de professionnels qui se sont transformés en encouragements puis en potentiels contrats ... Si j'avais dû être impatiente, j'aurais signé le premier contrat que l'on m'a envoyé, mais ça n'aurait surement pas fait pour autant un livre de qualité, car ce qui comptait avant tout pour moi, c'est la qualité des écrits.
Donc, j'en suis là et je reste à ma place de femme de 31 ans qui croit en les valeurs humaines avant tout et la qualité des artistes en tout genre qu'elle croise dans son métier comme ailleurs. Mais cette qualité passe aussi, et je me demande si l'humilité n'est pas à égalité avec elle, par le fait que l'artiste doit rester humble.

On ne devient pas artiste, on l'est en nous. On ne force pas le talent, on l'a ou on l'a pas. Mais le talent sans humilité, ce n'est pas du talent, c'est juste de la technique et de l'égocentrisme qui ne vous (nous) mèneront pas bien loin.

J'ai eu une réponse qui n'est ni un oui, ni un non aujourd'hui.
J'ai envoyé une histoire à un magazine. Elle a plu mais l'équipe sera au complet la semaine prochaine.

  

Alors je croise les doigts. Lundi, ce sera mon anniversaire.

perso j'ai un manuscrit qui a passé la première étape chez Hélène Jacob, un autre accepté par les éditions Clément (numérique plus papier à la demande), un demandé pour lecture par les éditions des samsara et encore un toujours un en bonne voie chez H. Facorat.
j'avais reçu avant, pour plusieurs de ces textes, une acceptation d'Omri Ezrati, de Terriciae et de Cécile Langlois - il me faudra choisir ou attendre encore d'autres réponses).

Félicitations !

De mon côté, c'est une première. J'avais écrit :

Lectiole a écrit:

(Parce que preuve est faite que j'ai du mal avec le format "moins de 1800 caractères"...à part pour les poésies. Mais pour les contes ou les nouvelles, il m'en faut environ 4000.)

Or là, mon histoire ne faisait que 1700 caractères et elle a plu. Mais je vais attendre.
En espérant...
  

Monilet, décidément, 2014 est vraiment prospère pour toi      

On verra, on verra... on a connu ds déceptions déjà.