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 [Avis ME] Retours d'éditeurs

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Marcel
   
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Marcel  /  Pippin le Bref


Bonjour,
Je pense qu'il ne faut absolument pas se décourager... bien au contraire.
 
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Invité  /  Invité


idmuse a écrit:
Est-ce à dire que c'est plus facile chez les petits éditeurs? Pour ma part, je ne suis pas convaincue. (Ou ceux qui demandent souscription, mais ça, personne ne sera surpris).

Je pense que "oui".
Mon bilan 2013 (année pas tout à fait finie mais quand même) :
- Deux albums pour enfants acceptés par Nats éditions (petit éditeur, aucune souscription, compte d'éditeur) ;
- Deux albums pour enfants acceptés par La Palissade (petit éditeur bien qu'un peu plus gros, aucune souscription, compte d'éditeur) ;
- mon Abécédaire fruitier accepté par Hugues Facorat (discussions en cours mais là non plus, aucune souscription).

Donc d'après mon expérience (toute récente vu que je n'ai jamais rien envoyé avant 2013), c'est plus facile.
Mais c'est somme toute assez logique. Un éditeur réédite souvent les auteurs qu'il a déjà édités. Du coup, pour les nouveaux auteurs, il faut trouver une place dans un planning éditorial déjà chargé.

Sinon, Hugues Facorat est très humain.
 
idmuse
   
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idmuse  /  Blanchisseur de campagnes


On dérive du sujet initial, mais...
ton
Citation :
Je pense que "oui".
n'est qu'un avis, et très ciblé.
Souvent, on oublie que tous les cas ne sont pas "comparables" et on tente, malgré tout, de comparer. Ce qui paraît "facile" pour l'un ne l'est pas nécessairement pour d'autres (et heureusement).
Sachant que la littérature jeunesse (très jeunesse, comme tu le fais) est ce qui se vend le mieux (après les trucs éducatifs, achetés par les écoles), c'est possible que tu trouves cela "facile".

Aussi, je trouve qu'on confond souvent petits éditeurs (sérieux) et éditeurs microscopiques (qui ont encore leurs preuves à faire), mettant dans le lot les éditeurs qui n'en sont pas vraiment et rendant confus tout ce milieu pour quelqu'un qui cherche un peu à l'aveugle (en même temps, si la personne ne prend pas le temps de s'informer...)

Pour ce qui est de la dimension humaine, c'est super, je l'avoue, mais ça ne fait pas un bon éditeur pour autant. C'est vrai, mes exigences sont hautes en la matière, mais chacun fait comme il le souhaite. Soit on est pressé, soit on considère que notre oeuvre mérite d'attendre. Et je dis ça en étant chez un petit et un moyen éditeur, avec un mail assez chouette d'un moyen-gros (mais encore là, la taille est difficile à juger). À mon sens, il y a trop de facteurs pour comparer (visibilité, distribution, numérique, papier, québec, france...) sans parler des œuvres qui sont tout autant différentes.

Par contre, là où on rejoint le sujet initial, c'est que les petits (vrais) éditeurs répondent souvent avant les gros, de ce fait, ça joue beaucoup sur l'impatience des auteurs qui ont hâte que l'aventure commence. Parfois un peu trop Wink
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Invité  /  Invité


Je ne fais pas de la littérature très jeunesse.
Je suis nulle en littérature très jeunesse. J'ai essayé. Ce n'est pas mon truc.

Je suis dans la catégorie "5-10 ans" pour l'instant, mais plus jeune, j'ai du mal.

Ensuite, au niveau de la facilité, j'ai commencé par la poésie cette année.
Je ne pense pas que ce soit le genre le plus facile.
Bilan : - 6 poèmes édités dans des anthologies, 3 prix (flamme d'or, prix du poème court Terpsichore).
- Un recueil prochainement édité (par Hugues Facorat) mais que l'éditeur veut que je remanie car il y voit une dimension "album jeunesse" mais s'adressant à tous les âges en fait. Il me cite Esope, Saint-Exupéry, Richard Bach. Donc oui, j'ai un style pour l'instant "jeunesse", mis pas "très jeunesse". Je n'ai rien contre le "très jeunesse". J'ai essayé une fois cette année (le concours "Ouvrez, ouvrez les livres aux bébés" et je me suis vautrée.)
En revanche, on m'a proposé un scénario de BD, une pièce de théâtre pour enfants (8-12 ans).

Je ne compare pas. Je prends des pincettes en partant de la seule expérience que je connaisse, la mienne. Il y a des auteurs jeunesse qui écrivent bien mais ne trouvent aucun éditeur, même après des années, et c'est la même chose pour les illustrateurs (parmi ceux avec qui je travaille, certains galèrent alors que ceux qu'ils font est très bien).

De fait, il y a des catégories jeunesse même chez Edilivre, même chez les éditeurs à compte d'auteur, même chez Lulu.com. Simplement, si je fais le bilan de mon année, aucun de mes écrits ne va être édité par Gallimard jeunesse, Grasset jeunesse, l'Ecole des Loisirs, etc. Donc oui, ça a été plus "facile" d'être édités par de nouveaux éditeurs, qui cherchent leurs auteurs, prennent le temps de me répondre, ne m'envoient pas des lettres-types (et c'est la même chose en poésie, d'ailleurs : j'ai eu une longue réponse sympa de Contre-Ciel, même si c'était un refus, de longues réponses sympa d'Hugues Facorat...alors que les maisons d'édition plus grandes, comme Cheyne = lettre-type.)
Maintenant, je suis bien consciente qu'en revanche, c'est plus compliqué quand on a signé avec une petite maison d'édition ensuite, une fois que le livre est paru (distribution...). Encore qu'avec la Palissade, je ne suis pas inquiète. Pour Hugues Facorat, je n'ai pas encore signé le contrat. J'étais partie en quête d'un éditeur de poésie. Il m'a répondu que mon recueil, publié tel qu'il est, se vendra à une centaine d'exemplaires, rien d'autre, m'a envoyé son contrat, mais m'a conseillé d'étoffer la dimension récit - images - littérature jeunesse pour que ça touche le public le plus large possible, chez lui ou chez un autre éditeur. Si je signe chez lui, ce ne sera pas parce que je suis pressée, mais par reconnaissance, parce que si je donne une nouvelle dimension à mon oeuvre, ce sera parce qu'il a su se donner la peine de m'orienter et ça, ce n'est pas n'importe quel éditeur qui le fait. Donc oui, il est très humain.
 
Wahya
   
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Wahya  /  Effleure du mal


Bonsoir, j'ai eu de très bons contacts avec Hugues Facorat au téléphone, mais son accent guadeloupéen m'a gênée pour tout comprendre ! Je lui confierais bien la lune cendrée, mais le fait qu'il n'a pas de diffuseurs est un handicap. Je veux bien promouvoir mon livre sur ma e-boutique, sur facebook et faire les salons du livre, ainsi que les marchés artisanaux où je travaille, mais est-ce suffisant pour la promotion et aurais-je le temps de tout faire.
Il y en a un nouveau qui vient d'ouvrir "sa boutique" ! Il est spécial étudiant alors si vous en êtes vous pourrez toujours le contacter !
Voici son lien sur facebook :
Branos Editions
 
valaire
   
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valaire  /  Pour qui sonne Lestat


Wahya ,

Petite question :c'est quoi ta e-boutique ?
https://valeriehervy.wordpress.com/
 
Wahya
   
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Wahya  /  Effleure du mal


Il y a 3 ans, alittlemarket ouvrait "ses portes". C'est une plate-forme de vente artisanale. Il y a des potiers, des illustrateurs, des photographes, enfin tout ce qui touche le monde artistique. J'ai demandé si je pourrais vendre mon livre. Ils sont d'accord à condition que ce soit moi qui l'ai écrit bien entendu.
Ils prennent une commission de 5% sur toutes nos ventes. Je pense que ça va ouvrir une porte épistolaire !
Voici le lien de ma boutique tu peux toujours aller voir : Une seconde vie pour le bois
 
valaire
   
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valaire  /  Pour qui sonne Lestat


Merci pour ta réponse .Smile 
https://valeriehervy.wordpress.com/
 
Molly
   
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Molly  /  Sang-Chaud Panza


Si j'en juge par mon expérience, les petits éditeurs sont en effet plus "accessibles" que les gros, en tout cas pour un auteur inconnu.

Je ne compterai pas Kirographaires, qui acceptait (presque) tous les manuscrits et ainsi, a foncé droit dans le mur, mais j'ai obtenu des réponses positives du Lamantin (très petite structure qui me paraît cependant intéressante dans sa démarche) et de Rebelle, alors que les mêmes romans ont été refusés par les gros, malgré des critiques sympathiques, plutôt élogieuses et bien argumentées de leur part (du moins en ce qui concerne Casterman et Gallimard-jeunesse...)

Que faut-il en déduire ? Les gros prennent moins de risque, ils ont une "réputation" à tenir ? Les petits reçoivent moins de manuscrits, et sont du coup moins sélectifs ? Les deux, peut-être...

Après, il y a de tout (ma bonne dame), y compris parmi les petits éditeurs. Il me semble que la situation économique n'est pas des plus favorable au monde de l'édition, et qu'avoir un diffuseur/distributeur est presque intenable pour une petite maison. Il ne faut donc pas espérer vendre des dizaines de milliers de bouquins ou être présent dans toutes les librairies lorsqu'on signe avec un "petit". C'est déjà très bien s'il propose des corrections gratuites, une belle impression, une présence dans certaines librairies ciblées, des envois de SP à des blogueurs et à la presse, etc. Après, l'auteur aussi a du pain sur la planche et doit accepter de s'investir un minimum pour se faire connaître.

D'ailleurs, de ce que j'ai entendu et lu ici ou là, il y a des "gros", avec diffuseur, à-valoir et tout le tremblement, qui n'assurent pas une si bonne promo que ça et "abandonnent" leurs auteurs...
 
valaire
   
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valaire  /  Pour qui sonne Lestat


Je te rejoins Molly,

il faut savoir rester humble et accepter de revoir ses rêves .

Personnelement, je préfère qu'une maison d'éditions soit honnête et franche par rapport à ses auteurs.
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idmuse
   
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idmuse  /  Blanchisseur de campagnes


Molly a écrit:
C'est déjà très bien s'il propose des corrections gratuites, une belle impression, une présence dans certaines librairies ciblées, des envois de SP à des blogueurs et à la presse, etc.
GRATUIT? Mais tous les vrais éditeurs font ça gratuitement! Autrement, ça s'appelle du compte d'auteur déguisé et - surtout - surchargé en frais (bon sang!)

Molly a écrit:
il y a des "gros", avec diffuseur, à-valoir et tout le tremblement, qui n'assurent pas une si bonne promo que ça et "abandonnent" leurs auteurs...
Bah oui, je n'ai jamais dit que les gros étaient gentils et les petits méchants. Il y a de belles et de mauvaises histoires dans tous les cas de figure. Étant au Québec, la donne change aussi. C'est bien ce que je disais plus haut.

wayha a écrit:
Je veux bien promouvoir mon livre sur ma e-boutique
Vérifie bien, car sachant que tout le monde se prend une "cote", un 5% supplémentaire fera probablement augmenter le prix du livre sur la dites boutique. Mais je crois que t'as encore le temps de vérifier ce détail Smile

valaire a écrit:
il faut savoir rester humble et accepter de revoir ses rêves .
Les revoir, peut-être, mais les brader? Le travail et la patience font aussi partie du processus. À payer, autant le faire seul et le faire correctement plutôt que de voir son rêve se faire piétiner par un tiers.

Bon, ouvrez un fil, on spam un autre sujet.
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Molly
   
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Molly  /  Sang-Chaud Panza


idmuse a écrit:
GRATUIT? Mais tous les vrais éditeurs font ça gratuitement! Autrement, ça s'appelle du compte d'auteur déguisé et - surtout - surchargé en frais (bon sang!)

Je ne sais pas pourquoi tu t'énerves, je n'ai jamais dit qu'il fallait accepter de payer ces prestations. Il faut juste savoir revoir ses ambitions quand on a été refusé par des gros et accepter que l'éditeur "petit" fonctionne avec ses moyens, qui sont forcément réduits. Après, on peut aussi refuser de signer un contrat avec un petit, mais dans ce cas, ne pas lui envoyer un manuscrit préalablement, pour ensuite lui dire non (sauf, bien sûr, s'il s'avère que c'est du CA, on est bien d'accord).
 
idmuse
   
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idmuse  /  Blanchisseur de campagnes


Citation :
Je ne sais pas pourquoi tu t'énerves
Je ne m'énerve pas, c'était de l'emphase Wink Mais j'avoue que j'ai un peu sursauté en lisant ça, car ta phrase sous-entend que c'est super qu'on te propose les corrections et tout le reste gratuitement.

Et contrairement à ce que j'ai l'air de dire (quoique je ne vois pas où), je crois que les petits éditeurs font beaucoup plus pour les auteurs que les gros (là, le nom fait la moitié du boulot). Mais pas tous, évidemment. Il faut être logique. Si un éditeur sort 72 romans dans l'année, il n'assurera pas la même couverture pour un livre que s'il en sort 12. Tout le monde a bien 24 heures dans une journée. Vous, moi et les éditeurs...
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Gwenouille
   
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Gwenouille  /  Roland curieux


Hum, pas forcément vrai. Parce que tu te doutes qu'une maison qui sort 12 livres par an aura 4 employés, mais qu'une maison qui en sort 72 en aurait peut-être 20 ?
 
Wahya
   
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Wahya  /  Effleure du mal


En tous cas, je trouve que les "petits" sont plus téméraires que les gros qui ne prennent pas de risques. Ils refusent carrément les nouveaux, pas tous, mais pas mal. Ils ont forcément moins de frais d'édition que les petits puisqu'ils éditent beaucoup et doivent avoir des prix sur la fabrication d'un livre.
 

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