Bonjour à tous les JE ! Je me présente, Petit Chose (nom très bien choisi, merci l'équipe !). Je compte poster quelques articles sur l'écriture, articles présents sur mon blog que je souhaiterais faire partager. De même, vos avis et expériences seront les bienvenus ! Ils m'aideront à enrichir mon blog et permettront à de Jeunes Ecrivains de garder confiance en eux, d'avancer, de ne pas baisser les bras. Je compte donc sur vous ! Et si vous avez des idées, des sujets à me proposer, n'hésitez surtout pas !

Pourquoi écrire ? Et pourquoi pas !

Ecrire, c’est tout et rien à la fois. C’est du temps passé à ne rien faire d’autre. C’est du temps passé à ne mettre que de l’encre sur du papier ou à encombrer le disque dur de quelques kilooctets inutiles. Alors, pourquoi écrire ? Si j'écris, c'est d'abord pour moi. Laissons donc médire ceux qui ne partagent pas notre passion. Se faire plaisir, c’est le plus important. Après tout, écrire, c’est aussi du temps passé à créer, réfléchir, aimer, rire, apprendre, partager, rencontrer, s'exprimer, évoluer. C'est vivre et donner vie, se découvrir autant que se mettre à nu… C'est une lutte de tous les instants contre le temps, car nos écrits -- modestes soient-ils -- nous survivront. C’est tout et bien plus encore ! T.Diazom

Et pour vous, qu'est-ce qu'écrire ? Pourquoi écrivez-vous ? Faites-nous partager vos idées, vos envies, vos rêves...
J'avoue, ma question n'est pas dénuée d'intérêt. J'enquête pour mon blog. Vos réponses m'intéressent. Les plus originales, les plus belles seront sélectionnées pour paraître sur mon blog en tant que citation, bein entendu (et si vous m'y autorisez !).

Alors, à vos plumes !


Une mosaïque d'idées et de conseils pour tous vos écrits. Comment écrire ? Comment avancer ? Comment les protéger ? Tout savoir sur l'édition : être publié, créer votre ebook ou votre propre maison d'édition... Mes nouvelles, mon premier roman en ligne, à vous de les découvrir !

Je ne peux faire plus cliché, mais c'est un fait : l'écriture, c'est une forme d'évasion. Sœur de la lecture, c'est elle qui, au sortir de l'enfance, me confortait dans l'idée que je valais certainement mieux que la bande d'abrutis qui m'entourait. Une bulle de création qui soulage et permet de joyeux égarements. Quand j'écris, j'ai parfois l'impression de ne plus être dans mon corps : je suis ailleurs, perdue dans mon imagination où ranger le savon dans le frigo et manger le papier de l'emballage plutôt que la barre en chocolat qu'elle contient est tout à fait normal.

Bien sûr, je rêve d'être publiée : si jamais je ne le suis, ce n'est pas si grave, cela ne m'empêchera d'écrire encore, pour moi, et pour ceux qui aiment me lire. Avoir "un petit bébé" sur les stands d'une librairie serait juste une fierté en plus, et une raison valable pour écrire à la troisième personne sa page wikipédia en s'attribuant le prix Goncourt deux fois, le Femina trois fois (mais pas plus, il faudrait que ça reste crédible). Imaginez, une page "wiki", le comble de la reconnaissance virtuelle !

Et puis surtout, imaginer ma vie tragique et bouleversante racontée par Frédéric Mitterand ou feu Jean Topart, et je pourrai mourir en paix.

J'écris pour le fun, principalement pour passer le temps et dans un but simple de me surpasser. Me surpassé dans le sens où écrire n'est pas une chose simple et que je doit sans cesse me posé des questions sur mes tournures de phrases (qui ont tendance à s’alambiquer si je ne me méffit, salleter Dyslexie).

Bref, pour moi c'est un jeu et un défit (ce qui souvent va ensemble). Je me donne des contraintes (sans contrainte point d’étreinte) et je tente d'atteindre certain objectif (qui ne sont aucunement quantitatif - j'ai des cahiers entiers de texte bidons - mais qualitatif - si j'ai 10 textes en tout qui me plaisent c'est déjà pas mal).

Ainsi j'écris pour de rire quand j'ai pas envie de lire.


Mes objectifs dépendent de mes projets, quand mon projet est trop ambitieux (et qu'il se rapproche dangereusement d'un texte long - pour moi deux pages A4 ça commence à être long) je passe à un autre texte plus réalisable avec mes moyens. J'ai toujours des objectifs stylistique important et je fait des choix assez lourd au niveau de la forme (qui porte le fond).


Je m'exerce à écrire et cela m'amuse beaucoup... La publication n'est pas un objectif pour moi, de toute façon je ne suis pas capable de faire un recueil cohérent (un recueil n'étant pas une suite de texte) donc ça règle le problème avant qu'il ne soit là ce qui me convient. J'ai très envie de participer à un atelier d'écriture mais c'est à l'heure actuel trop cher... plus tard... en attendant je me donne des consignes moi même et je pique celle qu'on m'offre (ou que je vois sur la toile)...



Écrire pour moi c'est un passe temps au même titre que je fait de la poterie, ça se travail et c'est plaisant au présent... le résultat n'est pas forcément à la hauteur mais l'important c'est de tendre vers nos objectifs (j'écris moins depuis que je me refuse à écrire des textes au fil de plume par exemple)

Merci, mille merci !!!

Vos témoignages sont renversants. J'adore !!!

"Pourquoi lisons-nous ? Dans l'espoir d'une vie plus riche, de journées plus vastes" [Annie Dillard]. Cette phrase pourrait parfaitement se transposer à l'écriture, et d'ailleurs, je ne me prive pas de le faire.

Si j'écris depuis si longtemps, c'est que l'écriture m'emporte, loin, sur les terres fertiles de mon imaginaire. Il m'arrive de les délaisser, elle et mon monde intérieur, pour la lecture, monde à part s'il en est, qui me submerge à tel point que j'en oublie (presque) mes premières amours. Aussi, je suis prise, après ces périodes, de la pulsion d'écrire; pulsion qui m'entretient plusieurs jours et durant laquelle je ne cesse de mettre noir sur blanc mes pensées intimes et mes délires délicieusement obscurs.

"Ecrire, c'est mettre en ordre ses obsessions" [ Jean Grenier], je crois que tout est dit.

Pour moi, écrire c'est vivre. J'écris car c'est une évasion, un moment qui n'est rien qu'à moi. Ça me permet de m'évader dans mes mondes imaginaires et de laisser tous mes ennuis sur place.
Ecrire, c'est aussi un moyen de se défouler, de hurler en silence quand ça ne va pas.
C'est aussi créer des mondes qui je l'espère, plairont à mes enfants et leur donneront le goût de la lecture.

Voilà, pour moi, écrire, c'est tout ça à la fois. C'est la vie.

J'aime passer du temps, dans ma tête, à me raconter des histoires en boucle jusqu'à ce qu'elles prennent forme...

Puis je me suis rendu compte que je prenais plaisir à les mettre en forme avec des mots autant qu'avec des images mentales...

Puis je me suis rendu compte que quelques amis avaient pris plaisir à les lire...

Peut être qu'un jour de parfaits inconnus les liront à leur tour. Peu importe du moment qu'elles existent, même si je dois en rester l'unique lecteur (comme ces personnes qui font des tableaux qu'ils accrochent aux murs de leur propre maison)

Un peu comme Mikaroman.

J'aime me raconter des histoires.
J'aime raconter des histoire en général (j'ai adoré masteuriser es partis de jeu de rôles).
Je me fait vachement chier en ce moment.

Ducoup je commence à écrire, bon ça reste assez médiocre, mais je m'en fout, ça passe le temps et ça stimule le cerveau.

Pourquoi j'écris, je ne sais pas vraiment. Sans doute pour m'évader. Lorsque j'étais au plus noir de ma vie, je me suis envahi d'un autre univers, et maintenant, étant donné qu'il fait parti de moi, je ne peux que l'écrire.

Au risque de paraître complètement différente (vraiment?) j'écris par évasion aussi. Je déteste le monde qui m'entoure, je trouve qu'il tourne au carré et cela me désole. J'écris parce que je lis et lire m'a donné envie d'écrire à mon tour. De partager un monde que j'aurai inventé pour en faire rêvé d'autre et qui sait, peut-être pourrais-je même leur donner envie d'essayer.

Avant, je dessinais, j'inventais des personnages, je faisais des BD à l'âge de 12ans et inventait mon petit monde bien à moi. Bien que je rigole encore de ces BDs, j'ai vieillis et je me suis mis à écrire. Je m'inspire de tout et de rien, d'un rêve ou encore d'une bonne rigolade entre ami.

J'ai commencer à écrire une histoire à l'âge de 15ans qui me trotte encore dans la tête et, je l'ai raconté à ma mère. Bien sur, elle n'était pas terminée, je ne lui ai raconté que l'ébauche de cette idée d'histoire. Elle m'a regardée et demandée: "Qu'est-ce qui se passe ensuite?"

Elle était vraiment absorbée par mon histoire qu'elle me demande encore si je vais un jour lui dire la fin.

Au final, j'écris pour tout et rien.

j'écrits parce que j'en avais marre de rester sur ma faim en lisant les romans des autres. Le lecteur ne décide de rien, il dois aller où l'auteur lui dit d'aller et parfois je voudrais aller dans une autre direction.

Quand un roman me passionne, j'ai tendance à imaginer les rebondissements à l'avance et bien entendu, l'auteur original en a inventé d'autres. Alors je me lamente et je me roule par terre en braillant:
"Oh, non! Mais pourquoaaaaaaaaaaa?!"

Quand j'en ai eu assez de geindre, je me suis dis qu'on n'était jamais mieux servi que par soi-même et j'ai commencé à inventer mes propres histoires et mes propres personnages.
J'ai pris le pouvoir!

...Et maintenant c'est quand je vois une même idée qu'une des miennes dans un autre bouquin que ça m'énerve !

:

Pourquoi j'écris ?

Au fond, parce que ça me plait... même si ça me terrifie en même temps. Même si je suis dans de pures fictions j'ai l'impression de creuser en permanence au fond de moi-même, et même quand c'est douloureux, ça soulage toujours un peu.

Merci à vous tous, merci de nous faire partager ainsi une partie infime de votre intimité. Car il s'agit bien là de quelque chose d'intime, quelque chose qu'il n'est pas toujours facile de dire face à la famille ou à des amis.
Certains ne comprennent pas, d'autres ne cherchent pas à comprendre et nombreux sont ceux qui prennent cela à la rigolade. C'est blessant. On enfuit donc nos désirs...

Pour ma part, tout le monde me prend pour une scientifique dans l'âme : bac S, prépa, une maîtrise de bio, un diplôme d'ingé et je ne m'épanouis pas. La cata.
Alors, je vous laisse imaginer ce qu'ont dit mes parents, ma famille, et les rares amis à qui j'ai avoué écrire :"Toi ? Arrête, tu te fous de moi, là ! T'es trop nulle (ça fait mal), t'as toujours été nulle en français. Et je te parle même pas de ton orthographe ! [rires blessants]"
Durant 10 ans, je n'ai rien dit, anticipant leur réaction. Et voilà, je leur ai dit et n'ai pas été surprise. Seule ma mère ne s'est pas moquée. Au fond, cela ne l'étonnait pas. J'ai toujours eu une imagination débordante. Je lisais beaucoup (une chose inhabituelle dans la famille). J'ai commencé tard, n'écoutant que mon désir, pas ceux qui me disaient que je perdais mon temps.

Comment voulez-vous que quelqu'un fasse des progrès en français si on lui rabâche que "de toute façon, t'es une scientifique. T'arriveras à rien en français, tu n'es pas une littéraire." Le pire, c'est que je les ai crus.

J'ai dû me faire violence pour apprendre, oui apprendre le français. Vous vous rendez compte ? Je travaille régulièrement mon orthographe, ma grammaire et surtout ma conjugaison (qu'elle est compliquée !!!).

Ce qui m'a finalement fait sortir de ma coquille ? Je n'en pouvais plus de me cacher. J'ai trouvé mes écrits meilleurs (mes débuts n'étaient pas terribles). L'écriture me possède et j'en mourrais si on m'interdisais d'écrire. (même si le temps me manque pour cela. Fichu boulot que je n'aime pas !). Mon mari m'a poussé à faire lire mes textes, mais à qui ? Pas à mon entourage, ça non ! "Il faudra bien leur dire !". Un jour...

Un concours ! Voilà ce qu'il me faut ! Juste pour savoir... Même si je gagne rien, je pourrais aller à la remise des prix et discuter avec des pros... (plus facile à dire qu'à faire, mais bon...).
Je n'était pas au fait de ce qu'était un concours. J'ai pris ça à la rigolade. J'ai fait plusieurs hors-sujets (je vous ferai profiter de mon plus beau hors-sujet "L'indice", petite nouvelle que j'adore !). Finalement, j'en ai fait un sérieusement. Le sujet me plaisait et il se déroulait juste à côté de chez moi. Il faut dire que mon homme m'a fait la leçon : "à croire que tu ne veux pas gagner pour éviter de le dire à tes parents !".
Ensuite ? Eh bien, je l'ai eu. J'ai gagné le concours. Pas le 1er prix, non. Le grand prix ! Un prix pour un "grand talent". Le pire, c'est que je l'ai appris par téléphone, via un journaliste qui voulait m'interviewer (j'ai cru à une blague, puis j'ai pleuré). Bon, ce n'était pas un grand concours, il n'y a eu qu'une centaine de participant. Mais c'est ce qu'il me fallait pour prendre confiance en moi... Je n'ai pas eu les chevilles qui enflent (ou peut-être une heure durant !), il n'y avait pas grand chose à gagner à ce concours, seulement l'estime de moi ! C'est le plus grand des prix...
J'ai aussi eu la force de le dire à mes parents. Peut-être mon entourage s'est-il moqué un moment de moi. Plusieurs articles dans le journal local, à la radio, sur le web et un recueil de nouvelles publié plus tard, ils ont eu un doute : "serait-elle douée ?"... A croire, enfin j'aime à le penser. Bon, y'à encore du travail, surtout quand je bâcle les choses... Mais, je me fais plaisir, c'est le principal. J'ai quelque lecteurs qui me suivent, c'est un début...

Je ne me prends pas la tête, l'édition ne m'attire pas. Le jour où je serai vraiment satisfaite d'un de mes romans, je jour où je me dirai : "j'ai vraiment fait de mon mieux", j'y songerai peut-être.
Pour l'instant, je prends beaucoup de plaisir à discuter sur ce forum, à faire partager mes quelques lignes et à découvrir d'autres auteurs pleins de promesses !!!

Alors, tous ceux qui pensent qu'ils ne sont pas doués, qu'ils n'ont pas beaucoup de talent (car certains de vos témoignages sont emplis de dénigrements), arrêtez !
Non, n'arrêtez pas t'écrire, au contraire ! Arrêtez de vous dévaluer ainsi. Car le plus petit texte, infime soit-il, est déjà une œuvre que beaucoup de ceux qui "critiquent" ne sont pas capables de faire !
Et si vous trouvez que ces écrits sont moyens, travaillez-les, apprenez et évoluez ! Ne vous laissez pas abattre !
Après cela, vos témoignages brilleront de bonheur et de fierté !!!!

Allez, à vos plumes !!! (Euh... à vos claviers !!!)

C'est très émouvant ! Ne jamais se laisser marcher sur les pieds et se laisser dicter sa conduite : être en S ne change rien au fait qu'on peut avoir une âme très littéraire

Personnellement, j'écris pour combler un manque. J'ai toujours cherché une histoire, une histoire que j'aimerais de bout en bout, qui suivrait juste ce que je voulais qu'elle suive. Le soir, je posai mon livre à moitié fini et imaginai la suite. Le lendemain, j'étais immanquablement déçue, parce que bien sur, c'était l'auteur qui choisissait.
Du coup, j'ai cherché longtemps, très longtemps un livre "parfait" ( selon moi, bien sur, certains auteurs m'ont fait pleurer toutes les larmes de mon corps, et d'autres m'ont fait l'effet d'une piqûre d'héroïne ) mais il y avait toujours un truc qui clochait, sans arriver à le déterminer.
Du coup, j'écris pour qu'un jour, ce livre dont je rêve existe, même si c'est juste pour moi, il sera là.

En fait, j'écris le livre que je meurs d'envie de lire