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 Pourquoi VOUS devez acheter vos livres en librairie

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Aredhell
   
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Aredhell  /  Déesse rousse des koalas, éleveuse de panda roux et trolleuse d'Elfe


Moi, je suis très triste car deux librairie que j'adorais on fermé... L'une car pas de reprenneur... L'autre, je l'ignore, mais c'était vraiment dommage. Dans les deux cas, les propriétaires étaient super sympa...
La première était un peu particulière : tout les livres étaient soit d'occasion, soit avait un défaut. Résultat, on trouvait des livres qui coûtait normalement une trentaine d'euros à une dizaine seulement. C'était géniale.
La deuxième, j'y ai fais mon stage de troisième. C'était très diversifié. Autant dans les livres où on trouvait de tout que dans l'activité général. En effet, sur l'enseigne, on lisait "librairie papeterie vidéo". Du coup, ben , on pouvait acheter les trucs classiques d'une papeterie, mais également loué des DVD. Et c'est quelque chose qui m'avait beaucoup plus. Pi y'a quelques années, je suis repassé là-bas. Les locaux étaient vide hélas...

C'est vraiment triste ces librairies qui ferment....
 
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Aredhell a écrit:


C'est vraiment triste ces librairies qui ferment....

Il ne faut pas voir ça comme une fatalité. L'avénement d'Internet à fait mourir ce genre de boutique, mais il a aussi fait naître des lieux virtuels comme ce forum auquel tu fais parti.

PS: Où as-tu trouvé ton avatar ? Oeuvre Perso ? Il est croc mignon =D


Dernière édition par Myrd le Dim 20 Jan 2013 - 22:57, édité 1 fois (Raison : Mise en forme)
 
Angua
   
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Angua  /  Clochard céleste


Qu'on soit bien clair, je ne veux pas relancer la polémique ! Mais je cherche à comprendre et je tiens à défendre un peu des choses qui me sont chères, car en plus des libraires... il y a les festivals et les salons.

fleurdepat a écrit:
Voici quelques citations et réponses, après quoi je cesserais la discussion (polémique). Ne pensez pas que mon franc parler soit des attaques contre vous ce n'est certes pas le cas. D'autres part je n'ai rien contre les petites librairies au contraire mais je rejoins Myrd dans son commentaire.

Citation :

Et certes, internet est fabuleux, mais rencontrer des gens IRL pour parler bouquins, c'est autre chose.
Angua
Alors pourquoi tant de monde sur JE et autres forums, et si peu dans les salons du livre, les marchés littéraires, les festivals ?

Heu... franchement ? Parce que se connecter sur le net, c'est facile, quel que soit l'endroit où l'on est, et qu'une vie IRL est soumise à des impératifs plus compliqués (travail, trajet, et j'en passe) ? Je ne pense vraiment pas que ce soit comparable.

Plus sérieusement, j'ai du mal avec le "si peu de monde dans les salons du livre", pour la bonne que je suis à deux ou trois chaque année, et que j'ai vécu une folle année à en vivre une dizaine en tant qu'auteur d'une nouvelle chez un petit éditeur. Je le précise car ça a son importance : si mes centres d'intérêt en tant que lectrice en salon sont précis (la SFF) vécu de l'intérieur des salons de toute sorte... Qui furent tous des succès. Des petits trucs qui paraissaient confidentiels mais où les gens se marchaient dessus, parce qu'à Bouzy-les-Ecureuils, il ne se passe pas tant de choses que ça ou parce qu'ils étaient curieux, ou que sais-je encore.

Pour avoir organisé un salon bien particulier (je me dénonce : la convention de SF de l'an dernier), je n'arrive pas à croire à "si peu de monde". C'est petit, c'est pointu, donc pas la foule d'un gros festival, mais du monde, pour que ce soit à échelle humaine et qu'on puisse échanger.
Pour avoir vécu toutes les Utopiales depuis 5 ans, à une échelle toute autre, je ne qualifierais pas les 50 000 personnes venues en 4 jours de "peu de monde". On peut me rétorquer que ce festival n'est pas seulement littéraire, ou qu'il est spécialisé. Mais le contraste à la librairie entre le premier et le dernier jour est saisissant, si on doit recentrer le débat sur la vente de livres.

Pour les marchés littéraires, par contre, je ne vois pas de quoi tu parles et je veux bien que tu éclaires ma lanterne...

Enfin, pour la comparaison avec les forums littéraires/d'écriture/les blogs, je pense non seulement qu'elle en tient pas la route mais qu'elle est contradictoire : les uns vivent par rapport aux autres. C'est grâce à cela aussi qu'on sait qu'un salon a lieu, et qu'on y va pour rencontrer des gens.

Peut-être ai-je une vie atypique sur le sujet, mais très sincèrement, je ne le pense pas.

Très sérieusement, si tu veux voir du monde (et des auteurs, et des lecteurs, et des tables rondes intéressantes), je ne saurais que trop te conseiller d'aller faire un tour sur davantage de festivals. Aller, hop, le prochain où j'irai sera Zone Franche à Bagneux, qui grouillait de beau monde l'an dernier.
http://www.journalsemilitteraire.over-blog.fr
 
Dadouw
   
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NoOO a écrit:
J'ai demandé à Levy c'était quoi la clé de son succès. Histoire d'avoir les clés en main moi aussi. Il m'a répondu "je sais pas, je comprends pas".
Du coup je me suis décidé à écrire sans savoir ni comprendre. Ça devrait m'aider.
Ka-boom.

Et puisque ce post à déjà sérieusement viré HS et que, de toute façon, on a été mutés en partie flood (ça devait arriver) :
On critique les Musso et les Lévy, on leur met tout sur le dos mais en fait on n'est rien que des vilains jaloux. Ça m'étonnerait qu'un écrivain se mette un jour à écrire des livres qui ne lui plaisent pas, juste pour faire de la maille. Ou alors je suis un rêveur - mais certainement pas le seul.
 
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Dadouw... j'ai créé ce topic dans le flood Wink
 
Dadouw
   
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Razz

Tu avais tout prévu
 
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non, excès d'humilité pirat
 
Aredhell
   
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Aredhell  /  Déesse rousse des koalas, éleveuse de panda roux et trolleuse d'Elfe


Myrd a écrit:
Aredhell a écrit:


C'est vraiment triste ces librairies qui ferment....

Il ne faut pas voir ça comme une fatalité. L'avénement d'Internet à fait mourir ce genre de boutique, mais il a aussi fait naître des lieux virtuels comme ce forum auquel tu fais parti.

PS: Où as-tu trouvé ton avatar ? Oeuvre Perso ? Il est croc mignon =D

Bon, c'est vrai que depuis que je suis ici, je me sens moins seule... Et puis, bon, c'est pas comme si j'avais souvent la possibilité d'aller dans une librairie... Alors un point pour toi Wink

Pour mon avatar, je l'ai trouvé sur internet... J'aurai aimé pouvoir dire que c'est de moi, mais bon... Tien, tu me donnes une idée :woowoo:
Oui, moi aussi je le trouve mignon ce petit link ^^
 
fleurdepat
   
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Je ne voulais pas revenir sur ce sujet un peu polémique mais je dois à Angua de répondre à ses questions:
Les marchés littéraires sont des marchés où l'on ne vend que des livres comme celui de Rennes. J'y allais souvent car j'aimais bien fureter pour dénicher un livre d'occasion ou une perle rare, mais hélas je ne voyais jamais beaucoup de monde (environ une cinquantaine de personnes tout au plus) il faut dire que c'est un marché hebdomadaire, ceci explique peut-être cela. Concernant les salons du livres, je suis ravie qu'ils fonctionnent si bien là où tu vas mais, chez moi (en Suisse) il y en a peu et surtout il y a peu de monde à de rares exceptions). Quant à "se connecter c'est plus facile" c'est à la fois vrai et faux car oui c'est vite fait de se connecter en rentrant du boulot et c'est plus dur de se déplacer en journée pour aller dans un salon, mais c'est faux aussi car avec un effort de plus on se retrouverait bien plus nombreux dans ces salons; cependant si tu me dis qu'ils sont bien remplis c'est que finalement beaucoup de gens prennent la peine de se déplacer pour parler littérature et feuilleter des livres. Ce qui n'empêche que les plages internet offrent, elles aussi de nombreux débouchés.
http://ennkhala.e-monsite.com/?fbclid=IwAR0jJzYjyIfWCqBflEI7iXmj
 
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j'ai fait mon premier salon samedi (salon des éditeurs indépendants) il n'y avait personne la neige n'a pas aidé) Du coup les exposants étaient hyper disponibles. J'ai eu 3 conversations très intéressantes : 2 avec des éditeurs, 1 avec une libraire. L'une des éditrices a été séduite par ma façon d'amener les choses et, alors même que son planning de publication est bouclé à n+2, alors même que le genre de mon roman ne correspond pas à sa ligne éditoriale, il a suffit que l'on parle, que l'on échange sur la littérature contemporaine et le choix presque systématique des éditeurs français d'acheter des droits étrangers plutôt que de publier des auteurs français, elle m'a invité à lui envoyer mon "cœur gauche" en précisant bien qu'elle me recommandait. C'est pas Gallimard, loin de là, mais quelle avancée pour quelques heures passées sur un salon.
 
Matrix
   
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David a écrit:


Ceux qui tentent ou ont tenté les gros éditeurs parisiens le savent bien : ils ne publient pas de premiers romans. Alors comment exister, en tant qu'écrivain, sans réseau ni recommandation, aujourd'hui ?

Dans ce cas, comment expliquer les phénomènes du type harry potter ou twiligth et autre hunger games s'il faut déjà etre connu pour etre connu?

Les gros éditeurs sont obligé de prendre un minimum de risque de temps en temps, meme si c'est bien moins souvent qu'il le devrait.
http://rapturestudio.fr
 
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Oui, je le croyais aussi. Jusqu'à que je lise :

- Thierry Discepolo "la trahison des éditeurs"

- Bruno Migdal "petits bonheurs de l'édition"

Où l'on apprend que les soi-disant premiers romans arrivés par La Poste sont avant tout chaudement recommandés par un tiers bien introduit dans l'édition. Il y a aussi un excellent article reproduit ici (cherche, tu devrais le trouver) qui reprend ce mythe, savamment entretenu par les éditeurs et leurs services manuscrits, qui servent principalement à sonder la demande du public (j'écris ce que je voudrais lire) et à entretenir l'espoir de leurs lecteurs/clients. J'aimerai croire autre chose mais les faits sont là : à quelques exceptions près les gros et moyens éditeurs ne lisent pas les manuscrits. ces derniers sont renvoyés dans un état neuf avec un courrier type.

Quand par chance tu as une personne à qui adresser le manuscrit, il le donnera à lire à de petites mains dont tout le talent n'est pas de dénicher le best seller de demain mais de refuser en ménageant l'auteur (dixit Bruno Migdal)

Tellement d'éditeurs en France si peu d'ouvrages sur le monde de l'édition. Milieu opaque où un P.O.L, référence dans le milieu, se targue d'avoir déniché Darrieusecq et son "truisme". Tu l'as lu ? Tu as vu la pauvreté du style, l'histoire pompée grassement sur Kafka ?

La fille en a vendu des tonnes. parce que les yeux du lectorat de masse se nourrit de voyeurisme (rumeur people), de merde facile à digérer (Joel Dicker), de sermons prémâchés (Foekinos) et que le style n'a plus sa place dans l'édition. On veut une histoire qui capte, dont on peut disséquer les ressorts à l'instar des séries US.

la grande littérature Française est morte : elle est supplantée par des lignes vives, courtes, choc mais surtout distrayante. Alors nous autres avec notre background de classiques où une phrase peut comporter 12 verbes et deux fois plus d'adjectifs, où la description est sublimée, on est largués. Les éditeurs passent leur temps à acheter des droits étrangers, la traduction n'est pas si importante du moment que la saveur est préservée.

Alors, il existe sans doute des succes story qui ont commencé par un envoi, ce qui fait mal, c'est que dès qu'on creuse, on se rend compte que la lettre est bien arrivée par La poste, mais que l'expéditeur n'était pas l'auteur.

Partant de là, soit on essaie de s'introduire dans le milieu, soit on essaye de comprendre les rouages de l'édition pour se donner un maximum de chances, soit on se fixe un objectif moins gros mais plus en accointance avec notre aspiration originelle : être vraiment lu par un professionnel, conseillé sur le travail à réaliser et peut-être emporter son agrément en vendant comme un marchand son livre, coude à coude avec son éditeur parce que celui-ci, forcément minuscule n'a pas ses entrées à la Fnac ou dans les rayons des grandes surfaces, là où les livres se vendent en masse.

La France est l'un des seuls pays à pratiquer la réception de manuscrits par la poste, c'est une spécificité Française. Ailleurs on passe systématiquement par des intermédiaires, ceux si dénigrés par l'ami Paul. Ceux-là travaillent avec l'auteur pour trouver l'éditeur. La France ne sort pas du lot, elle entretient l'illusion que tout est possible dans un pays où le livre se consomme comme un hamburger.
 
Faust Federel
   
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Faust Federel  /  Journal du posteur


Une librairie vraiment sympa à Rennes, c'est Critic. Les gars sont des fans de littérature de l'imaginaire (ils ont même fait une maison d'édition par la suite, du même nom, et qui marche bien), et on trouve de tout, de Bragelonne à des petites maisons peu distribuées.

Par contre, j'ai l'impression que pour une librairie aujourd'hui, à moins justement de se spécialiser dans un genre de littérature précis, une niche, c'est über-chaud. Les petites librairies "généralistes" sont devenues une espèce en voie de disparition. C'est bien simple : à Rennes, entre les libraires spécialisées BD et/ou manga, celles spécialisées religion et mysticisme (il y en a plein), celles vis à vis de niches (beaux arts, étudiants), de publics très ciblés (petite enfance), ou de sujets encore plus ciblés (cuisine, voyages, librairies associatives et politiques...), eh bien il ne reste pas grand chose niveau librairies généralistes... Ce qui complique la vie à ceux qui n'écrivent pas dans un genre bien précis...
 
Arcturus
   
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Dernière édition par Arcturus le Ven 7 Juin 2013 - 15:59, édité 1 fois
 
Le Condor des Andes
   
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Le Condor des Andes  /  Rapace du monde


Faust Federel a écrit:
Par contre, j'ai l'impression que pour une librairie aujourd'hui, à moins justement de se spécialiser dans un genre de littérature précis, une niche, c'est über-chaud. Les petites librairies "généralistes" sont devenues une espèce en voie de disparition. C'est bien simple : à Rennes, entre les libraires spécialisées BD et/ou manga, celles spécialisées religion et mysticisme (il y en a plein), celles vis à vis de niches (beaux arts, étudiants), de publics très ciblés (petite enfance), ou de sujets encore plus ciblés (cuisine, voyages, librairies associatives et politiques...), eh bien il ne reste pas grand chose niveau librairies généralistes... Ce qui complique la vie à ceux qui n'écrivent pas dans un genre bien précis...

Se spécialiser pour dominer, c'est vieux comme Darwin. Mais l'autre enseignement de Darwin, c'est que pour survivre en cas de bouleversement, il faut au contraire rester généraliste. Bref, un sacré dilemme.

Sinon, pour apporter un peu d'eau au moulin des uns et des autres, un article sur l'édition et la publication scientifique : là aussi, on trouve de l'absurde et ce qui ressemblerait presque à du détournement d'argent... et là aussi il y a des intermédiaires.

 

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