|
|
| Pourquoi VOUS devez acheter vos livres en librairie | |
| | | Invité / Invité Dim 20 Jan 2013 - 18:50 | |
| Parfaitement, c'est mon avis totalement subjectif. Je souligne le fait que si mon libraire ne m'apporte aucune valeur ajoutée, je n'ai aucun intérêt à faire un effort pour y aller.
Je ne pense pas que les libraires influent beaucoup sur la probabilité d'être publié pour les nouveaux auteurs. Corrigez-moi si je me trompe, mais les libraires ne sont que des distributeurs, ils ont bien sûr le choix des livres qui mettent en rayon, mais ils doivent vendre, et vont donc mettre les livres "vendeurs", dictés par les grands distributeurs et les grandes maisons d'éditions.
Mon commentaire est en effet exclusif, car les librairies dans ma ville sont comme ça (Twilight, Eragon en rayon...). Mais je suis d'accord avec toi sur le fait que si une d'entre elles s'efforçaient de sortir du circuit est de proposer des alternatives viables et intéressantes, dans ce cas là je ferai tout pour la soutenir. Mais soutenir une librairie pour soutenir une librairie, c'est un non-sens. |
| | Nombre de messages : 58 Âge : 124 Date d'inscription : 30/12/2012 | Angua / Clochard céleste Dim 20 Jan 2013 - 19:01 | |
| C'est peut-être triste à dire, mais la littérature EST un business. Et ce n'est pas honteux, c'est un fait...
Bien sûr que les librairies, grandes ou petites, sont condamnées à suivre les modes MAIS vendre une grosse pile du dernier Musso leur permet d'avancer l'achat d'une série de titres du petit éditeur que le libraire trouve sympa. Assurer le paiement du loyer, des impôts, des salaires et du reste, c'est une chose, mais avoir vendu assez du dernier Rowling permet aussi d'inviter un auteur peu connu. C'est sûr, la foule se déplacera moins pour Tartempion que pour Lévy, mais les quelques clients qui seront là le jour où il est présent, par hasard ou volontairement, le connaitront mieux et auront peut-être davantage envie de l'acheter et le lire. Donc oui, ils mettent en avant ce qui se vend, mais leur travail ne se limite pas à cela pour ceux qui aiment la littérature. Et il y en a qui l'aiment, vraiment.
Et certes, internet est fabuleux, mais rencontrer des gens IRL pour parler bouquins, c'est autre chose. Les librairies, comme les bibliothèques restent des endroits dédiés aux livres, et je trouve que soutenir les librairies, ce n'est pas que soutenir le commerce, mais soutenir tout ce gravite autour des livres (rencontre entre auteurs, lecteurs) et les livres eux-mêmes.
Quelqu'un demandait si un fil existe pour lister ces endroits merveilleux, je n'ai pas vu la réponse... est-ce le cas ? |
| | Nombre de messages : 746 Âge : 45 Localisation : Indonésie Pensée du jour : Tout bien considéré, il n'y a que deux sortes d'hommes dans ce monde, ceux qui restent chez eux et les autres. (R. Kipling) Date d'inscription : 17/04/2012 | Elenita / Blanchisseur de campagnes Dim 20 Jan 2013 - 19:10 | |
| - Citation :
- Quelqu'un demandait si un fil existe pour lister ces endroits merveilleux, je n'ai pas vu la réponse... est-ce le cas ?
Non, mais ce sera fait d'ici peu, j'm'en occupe |
| | Nombre de messages : 3865 Âge : 27 Date d'inscription : 12/07/2011 | Nywth / Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur. Dim 20 Jan 2013 - 19:14 | |
| Merci El, ce sujet serait intéressant ! |
| | Nombre de messages : 1140 Âge : 37 Date d'inscription : 13/01/2013 | Pianitza / Effleure du mal Dim 20 Jan 2013 - 20:16 | |
| J'ai demandé à Levy c'était quoi la clé de son succès. Histoire d'avoir les clés en main moi aussi. Il m'a répondu "je sais pas, je comprends pas". Du coup je me suis décidé à écrire sans savoir ni comprendre. Ça devrait m'aider.
|
| | Nombre de messages : 746 Âge : 45 Localisation : Indonésie Pensée du jour : Tout bien considéré, il n'y a que deux sortes d'hommes dans ce monde, ceux qui restent chez eux et les autres. (R. Kipling) Date d'inscription : 17/04/2012 | Elenita / Blanchisseur de campagnes Dim 20 Jan 2013 - 20:49 | |
| | Nombre de messages : 1791 Âge : 60 Localisation : un jour ici l'autre là Pensée du jour : Mon âme est à l'océan ce que mon coeur est à l'amour Date d'inscription : 31/07/2012 | fleurdepat / Fiancée roide Dim 20 Jan 2013 - 21:10 | |
| Voici quelques citations et réponses, après quoi je cesserais la discussion (polémique). Ne pensez pas que mon franc parler soit des attaques contre vous ce n'est certes pas le cas. D'autres part je n'ai rien contre les petites librairies au contraire mais je rejoins Myrd dans son commentaire. - Citation :
Mais soutenir une librairie pour soutenir une librairie, c'est un non-sens. Myrd Absolument Voilà une analyse logique qui déduit sans verser dans le sentimental - Citation :
Et certes, internet est fabuleux, mais rencontrer des gens IRL pour parler bouquins, c'est autre chose. Angua Alors pourquoi tant de monde sur JE et autres forums, et si peu dans les salons du livre, les marchés littéraires, les festivals ? - Citation :
Si je te dis : "mon bouquin est génial, achète-le !", tu vas me rire au nez et garder tes sous. Si un libraire te dit : "Ce bouquin est merveilleux, prenez le risque, vous ne le regretterez pas !", tu vas déjà prendre ça un peu plus au sérieux, même s'il s'agit d'un "commerçant". S'il est capable de bien en parler, d'expliquer pourquoi il a aimé, c'est autre chose, ça peut convaincre. Molly Donc si un ami te dis d'acheter son bouquin, tu préféreras acheter celui qu'un libraire qui n'a peut-être pas lu le livre en question te propose. Tu as trop tendance à suivre la propagande des soi-disant spécialistes. - Citation :
Il suffit que quelqu'un achète votre bouquin et il n'a plus qu'à le lancer sur pirate bay et tout le monde peut le télécharger gratos. No00 On tenait le même discours déjà du temps de la cassette audio. - Citation :
- Il n'y a pas énormément de variation entre les carottes
dixit MollyC'est que tu ne t'y connais pas en légumes. Et là, je dirais de faire confiance aux maraîchers qui connaissent cette différence, parce que ce sont eux qui créent le produit. Au lieu de ça, tu prends celle qui éblouira tes yeux, sans savoir exactement ce que tu manges et pourtant il s'agit de ta santé. Par contre tu accordes plus d'attention à un livre qui, comme tu le dis n'est pas vital. Tu penses que les libraires, qui sont tout au bout de la chaîne, savent mieux que les écrivains qui fabriquent le produit, lequel il faut choisir. Elenita ne nous leurrons pas, c'est la volonté de chaque écrivain de pouvoir vivre de ses écrits, et celui qui me dit que ce n'est pas le cas est un menteur ou un idéaliste farfelu. Quant aux intermédiaires, à part l'imprimeur, tous les autres font de l'argent pas de la création. Alors après larmoyer sur les petites librairies qui se meurent c'est un brin faux-cul. |
| | | Invité / Invité Dim 20 Jan 2013 - 21:20 | |
| Quel que soit les domaines, l'idée que les intermédiaires profitent signalent seulement une incompétence à les juger. Avec la communication ultra facilitée par le net, le consommateur final est sans cesse en quête du meilleur prix, la meilleure adresse, il cherche à squizzer ce qui le lie au fabricant. Seulement ces métiers là, qui concernent des millions d'actifs en France, ne se sont pas inventés tout seul. Il y a même des études pour y arriver, des filières, des cursus, des formations... C'est un peu comme si, fleur, tu plantais ta pomme de terre sans eau, engrais, et autres produits essentiels à une pousse optimale. C'est aussi les gagnants du loto qui font fi d'un ingénieur patrimonial. Évidemment, un large panel de professionnels parasitent l'ensemble, donc il y aura toujours des contre exemples, mais bon : je vois plus le rapport avec le sujet sinon une verve imbécile. |
| | Nombre de messages : 746 Âge : 45 Localisation : Indonésie Pensée du jour : Tout bien considéré, il n'y a que deux sortes d'hommes dans ce monde, ceux qui restent chez eux et les autres. (R. Kipling) Date d'inscription : 17/04/2012 | Elenita / Blanchisseur de campagnes Dim 20 Jan 2013 - 21:26 | |
| - Citation :
- Elenita ne nous leurrons pas, c'est la volonté de chaque écrivain de pouvoir vivre de ses écrits, et celui qui me dit que ce n'est pas le cas est un menteur ou un idéaliste farfelu. Quant aux intermédiaires, à part l'imprimeur, tous les autres font de l'argent pas de la création. Alors après larmoyer sur les petites librairies qui se meurent c'est un brin faux-cul.
Sois aimable veux-tu, ne qualifie pas mon propos de faux-cul et je ne te taxerai pas le tien de borné ou autre qualificatif plaisant. Qui es-tu exactement pour savoir quelle est la volonté de chaque écrivain ? Tu as un genre de boule de cristal ? Tu devrais aller faire un tour à un salon du livre ou à un festival, pour voir un peu s'il y a du monde. C'est marrant, moi le dernier où j'ai été, c'était plein à craquer. Je vais m'abstenir moi aussi de répondre au reste de tes remarques, on tourne en rond. |
| | Nombre de messages : 1140 Âge : 37 Date d'inscription : 13/01/2013 | Pianitza / Effleure du mal Dim 20 Jan 2013 - 21:27 | |
| Je sens la présence de May qui s'approche.
|
| | Nombre de messages : 3829 Âge : 112 Localisation : Haute-Garonne Pensée du jour : "Toute personne qui aime la musique ne sera jamais vraiment malheureuse"- F. Schubert Date d'inscription : 29/08/2011 | Molly / Sang-Chaud Panza Dim 20 Jan 2013 - 21:28 | |
| D'accord, filons la métaphore avec les carottes. - Fleur a écrit:
- C'est que tu ne t'y connais pas en légumes. Et là, je dirais de faire confiance aux maraîchers qui connaissent cette différence, parce que ce sont eux qui créent le produit.
Heu... sur un marché où il y a plusieurs maraîchers, chacun d'eux m'expliquera que c'est lui qui produit la meilleure carotte, non ? Comment dès lors leur faire confiance, si je n'ai pas un avis extérieur, indépendant ? Personnellement, je connais des libraires qui lisent les livres et recommandent ceux qu'ils ont aimés. Pour préciser : certains ont pris un dépôt de mon roman édité chez Kirographaires après l'avoir lu et le conseillent maintenant à leurs clients, rien ne les obligeait à le faire ! Pourtant, ils ne gagnent pas plus sur ce roman que sur n'importe quel autre bouquin vendu au même prix. Certains l'ont même signalé comme "coup de cœur" dans des revues locales de libraires (faut-il appeler cela de la "propagande" ?). Pour les éventuels acheteurs, cet avis-là pèse sûrement plus que ce que je raconte dans mon petit blog cucul où je dis "venez tous acheter mon roman génialissime" ! Moi, ces libraires là, je suis contente qu'ils existent. Voilà, c'est pas plus compliqué que ça. Et sinon, entièrement d'accord avec toi, David.
Dernière édition par Molly le Dim 20 Jan 2013 - 21:30, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 869 Date d'inscription : 31/08/2010 | Arcturus / Double assassiné dans la rue Morgue Dim 20 Jan 2013 - 21:29 | |
| .
Dernière édition par Arcturus le Ven 7 Juin 2013 - 15:57, édité 1 fois |
| | | Invité / Invité Dim 20 Jan 2013 - 22:25 | |
| - fleurdepat a écrit:
Elenita ne nous leurrons pas, c'est la volonté de chaque écrivain de pouvoir vivre de ses écrits, et celui qui me dit que ce n'est pas le cas est un menteur ou un idéaliste farfelu.
Faux. Si j'écris, ce n'est pas pour vivre, c'est pour être lu, et que des gens aiment mes écrits. Si je gagne de l'argent, tant mieux, mais ce n'est ni ma volonté, ni mon but. |
| | Nombre de messages : 1791 Âge : 60 Localisation : un jour ici l'autre là Pensée du jour : Mon âme est à l'océan ce que mon coeur est à l'amour Date d'inscription : 31/07/2012 | fleurdepat / Fiancée roide Dim 20 Jan 2013 - 22:28 | |
| Pardon Elenita mon but n'était pas de traiter tes propos de faux cul. Je parlais en général. |
| | Nombre de messages : 3872 Âge : 119 Pensée du jour : ;gloireàmay; Date d'inscription : 24/01/2009 | Le Condor des Andes / Rapace du monde Dim 20 Jan 2013 - 22:35 | |
| - Citation :
- Seulement ces métiers là, qui concernent des millions d'actifs en France, ne se sont pas inventés tout seul. Il y a même des études pour y arriver, des filières, des cursus, des formations...
A vrai dire, si les années de formations, cursus, filières et tout le tintouin justifiaient à elles seules un emploi et une rémunération... diable, tout le monde ferait 10 ans d'études. On voit déjà les problèmes que ce genre de postulat pose dans certaines filières surchargées, certains secteurs professionnels bouchés, ou sous-payés... Et si on vivait dans ce genre de système, réellement, je gagnerais 3 fois le smic à 25 ans. Bref. On vit une époque de transition technologique et comme toute époque de ce genre (la Révolution industrielle en est un bon exemple) il y a un certain nombre d'activités qui disparaissent, qui ne deviennent plus rentables, qui sont balayées par l'évolution du système productif, tout simplement. Les libraires font peut-être partie de cette catégorie de profession qui ne se justifie plus en tant qu'intermédiaire, avec le développement des relations directes entre producteur (écrivain) et consommateur (lecteur), relations commerciales mais pas seulement. S'ils ne se justifient plus, qu'ils disparaissent, ou évoluent. Et s'ils développaient justement la partie "conseil", "expertise" ou "animation culturelle" de leur activité plutôt que la partie "vente", "marketing"... une activité économique qui a besoin d'être "soutenue" artificiellement n'est pas propre à une activité privée. Qu'elle soit donc prise en charge par l'Etat, non ? |
| |
|
|