Non je ne partage pas.

Y'a des choses dans le courier que je dois digérer 'lentement'....

voici un bout de ma réponse

Citation :

L'envoi d'un premier roman vers les éditeurs est toujours un geste fort. Le retour est souvent cinglant et perturbant. Je suis chef d'entreprise, cela fait longtemps que je n'ai plus l'habitude d'être 'maltraité' mais j'accepte la règle et la réponse d'un professionnel (c'est ce que j'attends de mes clients quand je donne un verdict professionnel).

Personnellement, j'aimerais bien recevoir une réponse détaillée, même assassine. Forcément, ça doit faire mal, mais au moins, ça permet de se situer, de comprendre les points qu'on devrait retravailler.
Alors qu'une lettre-type, c'est bon à mettre à la poubelle.

Je comprends que tu gardes ça pour toi. En tout cas ta réponse fait preuve de ta maturité.

à 45 ans, ça serait dommage

à la différence de certain sur ce forum, je suis un vieux de la vieille et je n'ai aucune prétention. L'édition reste la cerise sur le gâteau (et pour moi le gâteau reste bien de coucher mon histoire sur le papier et d'en être satisfait).

L'écriture restant un loisir (je suis ingénieur), mon roman doit 'surement' surprendre (et je reste soft) des professionnels de l'édition.

je suis d'accord avec toi, mais force est de constater que certains n'atteignent jamais le seuil de maturité recquis pour être considéré comme une personne "adulte".
J'ai attaqué beaucoup de lecture ces temps, mais j'aimerais bien être surpris également par le roman d'un ingénieur... étant scientifique je devrais pouvoir me plonger dedans facilement (ou pas).

Je vais beaucoup te décevoir

Après des années d'études (en cours du soir) et la création de ma société, j'avais plus que jamais le besoin d'évasion. J'écris donc de la Fantasy (héroïque et Dark).

Anecdote/ON
Un jour (sur un autre forum) je me suis lancé dans la rédaction d'un roman SF (savant mélange d'Aliens/Star gate). Les critiques furent si acerbes, qu'elles allèrent jusqu'à la remise en question de ma propre culture scientifique. Face à cet acharnement (qui m'a touché plus que je ne pensais) j'ai arrêté ce projet et quitté ce forum (si savant).
Anecdote/OFF

Y'a un tel décalage entre le fantasme de l'auteur en herbe et la réalité... je crois QU'IL FAUT tenter l'aventure de l'édition pour comprendre : en face de nous on a pas un philanthrope mais quelqu'un qui doit faire tourner la boite. Vous imaginez, vous, si 30 personnes se précipitaient à votre porte TOUS LES JOURS pour vous convaincre que leur idée est la bonne qu'il faut investir en eux ?

Assez d'accord avec toi David, c'est pourquoi j'invite tous les auteurs (dont le texte est finalisé) à l'envoyer vers les éditeurs.

IL FAUT FRANCHIR CE PAS! et accepter les retours (aussi durs soient-ils).

Il faut accepter d'être jugé, c'est difficile, pénible (mais dans le cadre professionnel, c'est ainsi qu'on progresse).

Il faut accepter le verdict de gens qui sont susceptibles, prendre le risque, de mettre de l'argent sur votre texte.

je suis aussi dans cette phase. j'ai dû recevoir 20 lettres types jusqu'à présent et deux manuscrites.

Mais rien, RIEN, sur le fond.

Comme le dit Mistu, le Graal aujourd'hui est d'avoir un retour sur lecture et non sur la lettre de présentation. Etrangement, mes seuls retours personnalisés (Le Dilettante et Albin Michel) l'ont été sur des manuscrits envoyés seuls, sans lettre d'accompagnement, forçant par là, à lire... au moins quelques mots

Je suis comme vous, en attente d'une réponse détaillée d'un professionnel.
Normalement mon voeux devrait être exaucé d'ici peu. Mon manuscrit a apparement passé la première étape de sélection chez Mnémos. Ils m'ont contacté pour me demander de ne rien signer tant qu'ils n'avaient pas rendu une décision définitive. En contre-partie, ils se sont engagé à me retourner une fiche de lecture complète même si mon roman n'est pas retenu.

Autant vous dire que je crève à la fois d'impatience (janvier s'ils respectent les délais annoncés) et de peur. La première sélection ne se faisant quaiment que sur le synopsis, la présentation et quelques échantillons de lecture, aucune garantie qu'ils ne trouvent pas ça patéthique...

Et sinon, David, ça parle de quoi ton roman toi ?

Dans ma lettre, voici un détail curieux:

Citation :

Ne racontez jamais toute l'histoire dans le résumé que vous joignez à votre manuscrit, vous sabotez votre intrigue

Un résumé qui doit donc se limiter à un 4èm de couv? J'essayerai d'avoir plus d'infos sur ce sujet prochainement.

Je propose que vous changiez le titre du topic en "Éditeurs : ces infâmes qui nous veulent du mal".

... Non, sérieusement, je crois que nous ne vous rendez pas bien compte de la réalité du métier d'éditeur.

Certains d'entre eux prennent la peine de rédiger des réponse négatives personnalisées, et c'est très honorable, très gentil à eux, mais, objectivement, ce n'est pas un devoir. Lorsque vous recevez dix manuscrits par jour et que, sur ces dix manuscrits, il y en a 6 dont l'évidence vous frappe dès la première page : ce n'est PAS publiable, vous croyez vraiment que la priorité est de lire le bouquin en entier puis d'écrire une longue lettre afin d'encourager l'écrivaillon en herbe à persévérer, lui donner des conseils, etc ?
Bordel, les maisons d'édition ne sont pas des ateliers d'écriture, ce ne sont pas des associations humanitaires.

Alors, oui, c'est injuste, on est d'accord. Mais c'est comme ça que ça fonctionne.
Pour l'écrivain plein d'espoir qui confie le fruit de son travail et de ses rêves à un éditeur, une réponse-type est une douche froide.

Je crois simplement qu'il ne faut pas confondre le point de vue d'un éditeur avec la valeur de son travail. Ça ne leur plait pas, d'accord. À quoi bon se lamenter ? Il faut tenter ailleurs, s'accrocher. Il y a pléthore d'exemples dans le passé d'auteurs talentueux qui se sont fait rejeter une fois, dix fois, vingt fois. Les cas-miracles comme celui d'e-bou sont extrêmement rares.

Alors bon courage et bonne chance à tous, je vous souhaite le succès dont vous rêvez, mais, s'il vous plait, cessez d'incriminer ces éditeurs qui ne font ni plus ni moins, - plus ou moins bien ou mal -, que leur boulot.

Le_conteur a écrit:

Ne racontez jamais toute l'histoire dans le résumé que vous joignez à votre manuscrit, vous sabotez votre intrigue

C'est curieux, certains éditeurs demandent justement un synopsis détaillé pour savoir d'un coup d'oeil si l'intrigue tient debout. Vraiment sympa de leur part en tout cas de t'avoir répondu avec une lettre aussi détaillée !

Salut Lohengin,

si on t'as donné l'impression de passer pour des Caliméros, c'est bien dommage et ça n'était pas voulu (enfin, moi perso j'ai pas l'impression de me plaindre, d'ailleurs je n'en aurais pas de raison).
Mais depuis qu'un autre post a révélé que ce qu'on croyait être une réponse personalisée (on adhère ni à l'écriture, ni aux personages...), n'est en fait qu'une lettre type, on est en droit de se demander pourquoi...

Mitsu a écrit:

Le_conteur a écrit:

Ne racontez jamais toute l'histoire dans le résumé que vous joignez à votre manuscrit, vous sabotez votre intrigue

C'est curieux, certains éditeurs demandent justement un synopsis détaillé pour savoir d'un coup d'oeil si l'intrigue tient debout. Vraiment sympa de leur part en tout cas de t'avoir répondu avec une lettre aussi détaillée !

Je pense effectivement avoir bénéficié d'un traitement de faveur, c'est pourquoi je reste assez flou sur l’éditeur en question. Je pense que mon cas a plus de chance de ne même pas recevoir de réponse (ce qui est, pour l’instant, le cas pour mes autres envois).

[éditer]Pour être honnête, j'ai bénéficié d'un autre retour (négatif) très détaillé. La lecture des deux courriers (plusieurs pages) est surprenante, tant les avis sont divergents. À ma grande peine, ils ne se retrouvent que dans le refus final. Mais l’addition de tous les points négatifs (et du coup, ça fait une liste assez impressionnante) rend mon roman définitivement mauvais.[/éditer]