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| l'auto-édition et si ça cartonnait ! | |
| | Nombre de messages : 1068 Âge : 73 Pensée du jour : Si tu révèles ton secret au vent,Tu ne dois pas lui reprocher de le révéler à l’arbre (Khalil Gibran) Date d'inscription : 13/06/2012 | Wahya / Effleure du mal Ven 9 Nov 2012 - 18:01 | |
| David Forrest, auteur auto-édité à succès En mai 2011, David Forrest a auto-édité en version numérique son premier roman En série – journal d’un tueur. Après deux mois, « à sa grande surprise », il s’en était déjà vendu 500. Depuis, les ventes ont explosé et culminent à 13 000 exemplaires. David Forrest propose également une version papier en impression à la demande de ce premier roman qu’il a récemment fait traduire pour le commercialiser sur les plateformes d’auto-édition américaines. Sur son blog, il présente également des nouvelles, ainsi que son tout nouveau roman : Légion (juillet 2012). A ce jour, David Forrest estime le cumul de ses ventes à environ 21 000 exemplaires. Mais cette belle histoire est-elle un cas isolé ou une preuve que l’auto-édition numérique commence à fonctionner en France ?
Pourquoi pas nous ?
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| | Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Ven 9 Nov 2012 - 18:13 | |
| Sur les 21 000, combien l'ont vraiment lu jusqu'au bout? On est en plein boum de l'édition numérique, la curiosité, la nouveauté, l'aspect moderne, la mode, le marketing... les gens téléchargent sans trop se poser de question, parce que c'est simple, il suffit de cliquer, de presser un bout d'écran... Mais ça retombera, lourdement. |
| | Nombre de messages : 3717 Âge : 33 Localisation : Dans un château hanté Pensée du jour : Mon idéal c'est d'aimer avec horreur Date d'inscription : 25/05/2012 | Ahava-brumes / Sang-Chaud Panza Ven 9 Nov 2012 - 21:01 | |
| Franchement, c'est trop tôt pour en tirer des conclusions... |
| | Nombre de messages : 79 Âge : 41 Pensée du jour : Why do we fall sir ? So we might learn to pick ourselves up. Date d'inscription : 20/06/2012 | Daenerys / Pippin le Bref Ven 9 Nov 2012 - 23:27 | |
| Je ne suis pas d'accord avec toi Marc. Je pense au contraire que les choses ne vont pas aller en s'améliorant. Nous avons atteint, je pense, un point de non retour en matière de support technologique de type liseuses, tablettes etc. Les gens n'y trouvent pas seulement un intérêt de facilité, mais ils y voient aussi un intérêt de "stockage". Ça parait con mais c'est quelque chose que je comprends, vu que moi même je n'ai pas la place de stocker des bouquins. Mon homme et moi avons chacun nos affaires et une fois le tout meublé selon nos besoins il n'y a plus de places disponibles. J'ai actuellement une centaine de bouquins qui prennent une place énorme dans mon débarras et qui "moisissent" dans des cartons. Les gens autour de moi sont beaucoup à être dans ce cas de figure, et la perspective de stocker des centaines de bouquins dans un objet aussi "petit" qu'une liseuse en séduit énormément. Les gens sont prêts à abandonner le papier pour ces nouvelles solutions, et je suis convaincue que ça n'ira qu'en "s'aggravant". Pour ma part le Kindle et son format numérique me séduisent pour ces mêmes raisons. Mais pour avoir passé des années avec un livre entre les mains, j'avoue que le contact avec le papier me manque énormément. Je ne vois pas la disparition du livre papier d'un très bon œil, d'autant plus que les prix pratiqués (par les éditeurs du moins) ne justifient vraiment pas le passage au numérique pour des questions financières. |
| | Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Sam 10 Nov 2012 - 0:16 | |
| Difficile de faire le Nostradamus mais moi je pense qu'on va arriver à la nausée de tout ça. Tout se numérise, tout se rapetisse, ce qui nous fait perdre pied avec la réalité. Les toubibs ne cessent de nous mettre en garde contre cette foutue lumière artificielle. Une spécialiste de la question m'a même expliqué avec fermeté que les ordinateurs et autres liseuses, après 19h, c'est à proscrire radicalement parce que notre cerveau confond ça avec la lumière du jour ce qui engendre des troubles du sommeil. Je mise plutôt sur un retour à la matière à moyen terme. Et cette foutue crise risque beaucoup de nous y aider. |
| | Nombre de messages : 282 Âge : 29 Date d'inscription : 24/08/2011 | Clementh / Autostoppeur galactique Sam 10 Nov 2012 - 1:20 | |
| Je pense que le numérique est une bonne évolution, car elle permet l'accès à la culture pour tous de façon beaucoup plus simple et, surtout, de façon beaucoup moins cher. Je suis un grand adepte des papiers, mais je prie pour que le numérique reste, plaise, se développe. |
| | | Invité / Invité Sam 10 Nov 2012 - 8:28 | |
| Salut à tous,
je me souviens, il y a une quinzaine d'années, avoir discuté avec un homme qui était persuadé que jamais les gens ne remplaceraient le courrier papier par les mails.
Je me souviens aussi avoir été un des premiers français à avoir un téléphone portable. A l'époque, beaucoup de gens que je croisais estimaient que c'était une invention inutile et me regardaient avec dédain, voir avec une certaine condescendance : "allez, petit, arrête de frimer. Téléphoner en marchant ? Autant avoir deux ordinateurs à la maison, tiens !"
A la sortie des tablettes tactiles, certains ont crû bon de faire connaître leur point de vue là-dessus : un truc qui ne tient même pas tout seul, qui fait "moins" qu'un bon vieux portable, allons donc, personne ne va accrocher à ça.
Il en a toujours été pareil à la sortie de nouvelles inventions : le frigo, le téléphone, le train, les machines à laver (pourquoi les femmes voudraient un tel engin alors qu'elles peuvent le faire à la main, voyons mon brave !).
Non seulement les liseuses vont être dans tous les foyers dans 3-4 ans, mais ce n'est pas que ça : c'est un nouveau marché économique de plusieurs dizaines de milliards d'euros par an et ça créer une nouvelle manière de fabriquer et de distribuer les livres, ce qui en fait dans le domaine du livre la plus grande révolution depuis Gutemberg. Certains économistes américains, et pas des moindres, estiment que le marché du livre numérique est le plus vaste marché économique de ces 10 prochaines années, tous secteurs confondus, y compris devant l'automobile. Que cette réflexion soit vraie ou pas n'a aucune importance : il y a un marché, c'est un fait.
Dans 10 ans, plus personne ne reconnaîtra le marché du livre : il aura muté.
Il y a une règle pour qu'une invention perdure : si elle simplifie la vie des Hommes ET qu'elle créer un marché économique, elle s'impose dans la société.
Il y a de nombreux exemples de réussite sur le Kindle. Le taux de croissance en France est de 144% en 6 mois et le nombre de Français qui jurent leur grand Dieu que jamais ils ne liront un livre électronique baisse de mois en mois.
Pour info, voici les 16 points à retenir du 2ème Baromètre de l'édition numérique en France. Ces chiffres sont ceux d'un marché qui est comme une cocotte-minute (en rapport avec les chiffres du 1er baromètre) : prêt à exploser. Cet hiver, le grand gagnant des cadeaux de noel va justement être la liseuse :
En 16 points, la situation du livre numérique en France :
1. La lecture de l ivres numériques a augmenté de manière significative en seulement six mois : 14% de la populat ion française âgée de 15 ans et plus déclare avoir déjà lu, en part ie ou en totalité, un livre numérique. C'est plus du double qu'il y a six mois, à périmètre constant. 2. La proportion de personnes interrogées qui n'envisagent pas de lire un livre numérique a diminué sensiblement, 78% contre 90% il y a six mois, mais elle reste importante. 3. Les Français passent en moyenne une heure par jour à lire des textes numériques : 57 mn en moyenne par jour pour l'ensemble de la population française, 67 mn pour les lecteurs de livres numériques. 4. Les lecteurs de livres numériques sont de grands lecteurs de livres. 65% des lecteurs de livres numériques déclarent avoir lu un livre imprimé pour la dernière fois il y a moins d'un mois. Ils sont 45% chez les non lecteurs de livres numériques. Ces résultats confirment que le livre numérique correspond aujourd'hui davantage à une pratique nouvelle qu'à de nouveaux lecteurs. 5. La lecture de livres numériques change peu les habitudes de lecture et d'achat de livres : elle n'a aucun impact pour environ 60% des personnes interrogées. Certains ont légèrement tendance à lire plus (22%) et d'autres à lire moins (18%). Ils sont 28% à dépenser moins et 11% à dépenser plus. 6. La moitié (53%) des lecteurs de livres numériques déclarent lire, en règle générale, l'intégralité des livres numériques qu'ils possèdent. 7. 73% des lecteurs de livres numériques ont déjà acheté des livres numériques. La facilité de stockage, de rangement et de transport et, dans une moindre mesure, le prix sont les critères mis en avant pour ces achats. L'offre proposée, le confort de lecture, la facilité de consultation, la force de l'habitude et l'amour des livres papier sont, à l'inverse, les principales raisons expliquant l'achat du livre imprimé. 31% des acheteurs de livres numériques achètent également parfois la version imprimée. 8. Le paiement à l'acte reste privilégié par les lecteurs de livres numériques (64%), devant le prêt numérique (20%), l'abonnement (7%) ou la locat ion (7%). 9. L'acquisition de livres numériques se fait principalement sur les sites d'opérateurs internet (41% des lecteurs de livres numériques y ont recours) ou de grandes surfaces spécialisées (28%), et sur les sites internet des libraires (18%). A noter que les lecteurs de livres numériques acquièrent certains de ces livres directement sur des sites d'éditeurs (10% d'entre eux) et sur des sites d'auteurs (8%). 10. Équipement: 16% des lecteurs de livres numériques possèdent une liseuse, une proportion stable ; 37% possèdent une tablette, un chiffre presque deux fois supérieur à celui de mars 2012 (23%). 22% des lecteurs de livres numériques envisagent l'acquisition d'une tablette dans les six prochains mois. 11. La possession d'une liseuse ou d'une tablette numérique est un facteur déterminant pour l'usage de livres numériques : ils sont alors exclusivement ou fréquemment utilisés pour la lecture de livres numériques. Mais, compte tenu du taux d'équipement encore faible pour ces deux équipements, l'ordinateur portable reste – en valeur absolue – le support le plus utilisé pour la lecture de livres numériques. Observons de plus que, parmi les lecteurs de livres numériques, 30% des possesseurs de smartphones utilisent ce support pour lire des livres numériques. 12. Il ressort de ce deuxième baromètre que 58% des lecteurs de livres numériques ont acquis la plupart de leurs livres en payant, contre 41% gratuitement. A périmètre constant, cet écart se rééquilibre légèrement, au détriment du payant. A noter que la moitié des achats payants se situent entre 4 et 15 € par livre. 13. Le recours à une offre illégale de livres numériques reste faible par rapport aux autres industries culturelles, quoique notable : 2 lecteurs de livres numériques sur 10 déclarent avoir déjà eu recours à une offre illégale, soit environ 2% de la population française âgée de 15 ans et plus. Parmi les 70% de lecteurs n'ayant jamais eu recours à l'offre illégale, 59% justifient ce choix par le respect du droit d'auteur. 14. La littérature est la catégorie la plus lue (66%) et la plus achetée (60%) par les lecteurs de livres numériques. Parmi les autres catégories les plus lues, on trouve : les beaux livres (32%), les essais (32%), les livres techniques (25%), de sciences humaines et sociales (23%), la BD (22%), les ouvrages d'enseignement scolaire (18%) et les dictionnaires (22%). 15. Une majorité des lecteurs de livres numériques (53%) estime que, dans les années à venir, leur usage des livres numériques va augmenter; un tiers des lecteurs de livres numériques estiment que leur usage des livres numériques restera stable. 16. Concernant les attentes spontanées quant à l'évolution du livre numérique, 29% des lecteurs de livres numériques indiquent souhaiter que les prix soient plus accessibles, 12% souhaitent une offre plus variée, 35% ne savent pas et 14% n'ont aucune attente ; cette proport ion est caractérist ique d'un marché de l'offre.
Je tire ces chiffres de l'article suivant : http://www.actualitte.com/usages/barometre-du-livre-numerique-2e-vague-les-lecteurs-ont-double-38036.htm
Il y en a beaucoup d'autres, des chiffres, qui prouvent que tout le monde aura une liseuses d'ici quelques années. Le plus important est celui-ci : Amazon, la plus grande librairie du monde (15 millions de titres en format papier et 1,5 millions de titres numériques, en Français dans le texte) vend plus de livres numériques aux USA que de livres papiers. Je sais, je sais, y'en a qui vont me dire que c'est pas pareil en France, qu'on est moins con que ces Ricains. C'est ça, oui...
Fred
PS : Et puis soyons clair : lire sur une liseuse, aussi difficile à croire que ce soit pour celui qui n'en a jamais tenue une dans les mains, est quelque chose de très agréable. C'est un "autre" plaisir que le papier, qui ne se substitue pas à lui mais le complète. Je pense que toute personne qui a une liseuse pourra dire ce genre de chose... |
| | Nombre de messages : 478 Âge : 43 Pensée du jour : Je crois qu'il est temps de remettre les pendules à leur place (Johnny Hallyday) Date d'inscription : 15/08/2012 | SergentMajor / Pour qui sonne Lestat Sam 10 Nov 2012 - 11:47 | |
| - FredGodefroy a écrit:
Dans 10 ans, plus personne ne reconnaîtra le marché du livre : il aura muté. Ca nous fait une belle jambe nous qui vivons en 2012! C'est bien de se dire "dans dix ans", mais si en 2013 un éditeur me donne le choix entre mon livre papier dans les librairies, les fnac, les Virgins et les supermarchés ou un Ebook, je choisirai le papier Pour l'Ebook, on verra quand je serai une star...ou en 2023 |
| | Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Sam 10 Nov 2012 - 13:04 | |
| Il y a évidemment TOUJOURS des gens pour dire, comme moi aujourd'hui, que ça ne fonctionnera pas. Et parfois ces gens-là ont raison. Aucun de tes chiffres ne contredit mon propos, bien au contraire. Bien sûr qu'il y a un marché puisqu'il y a un effet de mode, ça s'appelle une bulle, et une bulle ça éclate. De la même façon, je n'ai pas dit que c'était désagréable de lire sur une liseuse, j'ai dit que c'était nuisible. Fumer une clope, c'est agréable mais c'est nuisible. C'est la même chose. Je ne pense pourtant pas que les liseuses vont finir par disparaître parce qu'effectivement elles sont pratiques. Elles offrent par exemple la possibilité à un technicien d'emmener avec lui toute une bibliothèque de livrets techniques, elles peuvent éventuellement alléger les cartables, ce qui n'est pas rien. Mais je pense malgré tout que notre société de consommation de masse touche à ses limites et qu'on va assister à un retour du matériel sur le virtuel dans les décennies qui arrivent. Pas tout de suite, la bulle a encore largement le temps de grossir, mais la décadence arrive. |
| | Nombre de messages : 474 Âge : 41 Date d'inscription : 11/09/2012 | Pêche Melba / Pour qui sonne Lestat Sam 10 Nov 2012 - 15:26 | |
| On nous a annoncé un grand boum du home cinema en 3D, dans la lignée des films projetés en salle en 3D... On a dit que les consoles équipées d'un système de reconnaissance du mouvement allaient enterrer les bons vieux pads... Qu'avec l'avènement des frites au four, plus personne n'éplucherait de patates ni n'achèterait de friteuse...
Pour moi, il est clair que les deux systèmes cohabiteront, chacun avec ses adeptes. Je ne crois pas une seconde que le papier finira par disparaître. Et tant mieux, parce que moi, j'aime aller chez le libraire, j'aime voir des camions de livraison qui donnent du boulot aux gens, j'aime savoir qu'on plante des arbres même si on les destine à finir en papier.
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| | Nombre de messages : 344 Âge : 43 Localisation : Entre la chaise et mon écran Pensée du jour : Ϸú ert dóttirin af ljósinu, ljósit fylg ! Date d'inscription : 10/11/2012 | Manduleen / Tapage au bout de la nuit Sam 10 Nov 2012 - 15:46 | |
| Ce que je note surtout, c'est qu'avec le numérique, on offre plus d'accessibilité. C'est la seule chose qui me motive. J'aime le papier, mon rêve est de tenir entre mes mains mon récit, imprimé et relié... un livre quoi. J'aime sortir mon bouquin dans le train ou le métro... J'aime me poser sur mon canapé, la couette sur les épaules et mon livre entre les mains. On ne me dérange pas, on identifie immédiatement que je lis. Mais en même temps, je veux que ma mère puisse lire ce même livre, que certains de mes amis déficient visuels puissent le lire aussi. Là le numérique est une révolution. Ma maman peut maintenant reprendre goût à la lecture et afficher en gros caractères, elle qui ne lisait plus depuis une dizaine d'année... Alors les deux cohabiteront certainement. Le plaisir de tourner des pages d'un côté, l'accessibilité et la compacité de l'autre
Dernière édition par Manduleen le Dim 11 Nov 2012 - 14:29, édité 1 fois |
| | | Invité / Invité Dim 11 Nov 2012 - 8:08 | |
| Salut à tous,
bien sur que l'homme a dérapé et que l'abus des technologies ne fait que le couper de la nature. Et que la chute sera dure. C'est bien pour ça que j'ai quitté Paris et que je suis venu habiter au bord de la mer...
Ceci dit, les liseuses (contrairement à d'autres objets technologiques), devraient rester "incruster" dans notre société, pour la simple et bonne raison qu'elle vont rendre l'accès au savoir plus facile et moins chère. Internet a démocratisé l'accès à l'information, les liseuses vont faire la même chose pour la connaissance., la culture et le savoir.
Elles vont démultiplier les lecteurs, c'est une grande chance pour l'industrie du livre et pour les auteurs. Des personnes qui ne lisent plus vont s'y remettre et le résultat va être positif pour le livre en général.
De plus, les liseuses ne vont pas se substituer aux livres. Elles vont même lui donner une seconde jeunesse. Les livres papiers vont devenir un produit de luxe.
Enfin, je ne comprend pas en quoi une liseuse peut être dangereux pour la santé puisque c'est un objet mécanique et non-électronique. Il n'y a pas d'écran. C'est une surface sur laquelle est projetée, par toucher du doigt, une encre électronique. L'impulsion électrique fixe l'encre électronique sur l'écran. Dans un avion, une liseuse n'a pas besoin d'être éteinte puisqu'elle ne dégage rien. L'écran n'est pas rétro-éclairé et quand tu le tiens dans les mains, sa nocivité est la même qu'un livre. Une liseuse est un objet qui n'a rien à voir avec une tablette. Je crois qu'il y a une méconaissance là-dessus.
Fred
PS : ça me semble un peu fou que les auteurs ne se sentent pas concerné par cette évolution alors même qu'elle change en profondeur toute l'économie du livre et, par extension, la possibilité d'en vivre. Si les auteurs laissent les éditeurs prendre la main dessus, ne pas vivre de l'écriture continuera à être la norme. Si les auteurs s'emparent du numérique, même un auteur qui ne vend que quelques centaines d'exemplaires de son livre pourrait en vivre. S'intéresser à ça, c'est aussi comprendre comment les gens lisent les livres, et c'est voir comment on peut avoir des milliers de lecteurs là où on en aurait eu que des centaines. |
| | Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Dim 11 Nov 2012 - 12:12 | |
| - FredGodefroy a écrit:
- Enfin, je ne comprend pas en quoi une liseuse peut être dangereux pour la santé puisque c'est un objet mécanique et non-électronique. Il n'y a pas d'écran. C'est une surface sur laquelle est projetée, par toucher du doigt, une encre électronique. L'impulsion électrique fixe l'encre électronique sur l'écran. Dans un avion, une liseuse n'a pas besoin d'être éteinte puisqu'elle ne dégage rien. L'écran n'est pas rétro-éclairé et quand tu le tiens dans les mains, sa nocivité est la même qu'un livre. Une liseuse est un objet qui n'a rien à voir avec une tablette. Je crois qu'il y a une méconaissance là-dessus.
En effet, tu me l'apprends et ça m'étonne, parce qu'il faut bien qu'il y ait un éclairage... A voir... |
| | Nombre de messages : 239 Âge : 35 Date d'inscription : 18/11/2011 | CyrilleTelmer / Autostoppeur galactique Dim 11 Nov 2012 - 12:37 | |
| - Citation :
- En effet, tu me l'apprends et ça m'étonne, parce qu'il faut bien qu'il y ait un éclairage... A voir...
Dans certaines liseuses, tu peux allumer un rétro-éclairage pour quand tu veux lire la nuit, mais pour le jour, l'écran n'émet aucune lumière. |
| | Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Dim 11 Nov 2012 - 13:02 | |
| Qu'est-ce qu'on ne fait plus... En même temps, le problème c'est pas d'avoir de la lumière dans la tronche quand il fait jour, c'est d'en avoir quand il fait nuit... |
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