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| [Editeur] Éditions jeBookine | |
| | Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Jeu 9 Aoû 2012 - 23:44 | |
| Voilà, je viens de m'inscrire et comme demandé je me suis présenté dans la rubrique adéquate. Si j'ai bien lu (mais peut-être me trompe-je), étant une (future très bientôt) maison d'édition, je passe sur les 60 messages et je fais ma pub.
Plus sérieusement, il ne s'agit pas de faire ma pub mais plutôt de chercher et trouver des auteurs qui veuillent bien faire un bout de chemin avec moi dans mon aventure éditoriale. Je souhaite donc lancer une nouvelle maison d'édition exclusivement numérique plus ou moins spécialisée dans les littératures de l'imaginaire. Et pour cela, il me faut des écrivains, c'est là que vous intervenez.
J'attends donc vos souhaits, avis, réponses, propositions ... Je ne sais si j'ai le droit de donner mon mail (pour conversations plus intimistes), mais vous pouvez me répondre sur ce message.
Amicalement vôtre
Lilian |
| | Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Ven 10 Aoû 2012 - 2:14 | |
| Euh bah c'est-à-dire que c'est plutôt à vous de proposer et nous derrière on dit si ça nous semble bien, suspect, intéressant, tout ça... Nous ce qu'on veut, déjà, c'est du compte d'éditeur, autrement dit: on ne débourse rien avec une diffusion aussi étendue que possible. Perso, le numérique, c'est juste du bonus. Je crois qu'une fois l'effet de mode passé il n'y aura plus que les techniciens pour se servir des tablettes, ainsi que quelques professionnels et puis c'est un peu emmerdant de ne pas avoir l'objet livre dans ses mains, avec la possibilité de faire des salons du livre et ainsi de rencontrer ses lecteurs. Enfin pour moi le numérique c'est juste une alternative au fond de tiroir, quoi. Surtout qu'il y en a tellement qui se lancent là-dedans que les oeuvres vont être d'autant plus noyées qu'elles l'étaient déjà, comme les éditeurs. Mais ça n'engage que moi, bien sûr. |
| | Nombre de messages : 421 Âge : 30 Pensée du jour : Allons bon. Date d'inscription : 23/07/2012 | McSley / Pour qui sonne Lestat Ven 10 Aoû 2012 - 2:32 | |
| Ah c'est intéressant, et je te souhaite bonne chance dans ton aventure mais comme mon voisin du dessus, je me pose la question quant au type d'édition et la diffusion |
| | Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Ven 10 Aoû 2012 - 3:22 | |
| Il s'agit bien sûr de compte d'éditeur et l'auteur ne débourse rien. Il touche seulement si le livre se vend. Quant à la distribution, tant que je n'ai pas de site de vente, elle se fera avec immatériel.fr qui distribue auprès des principales librairies en ligne (applestore, amazon...). Quant à l'avenir du numérique, j'y crois tout à fait. Exemples : - commencer à se faire connaître pour un écrivain avant de passer, s'il le veut, à une édition papier. - lorsque les grands manitous de l'édition auront compris que les ebooks doivent au moins être 40% moins chers que du papier, les acheteurs augmenteront - lorsque ces mêmes manitous auront compris qu'il faut une rémunération plus importante pour les auteurs, les écrivains y viendront - lorsqu'on commence une saga au tome 3 et qu'il est impossible de trouver les 2 premiers, le numérique sera là (car aucun épuisement des stocks) - lorsqu'on veut lire du Gaston Leroux ou du Maurice Leblanc ou je ne sais du début du XXe siècle siécle, le numérique est là - ... Le numèrique ne supplantera jamais le papier mais sera un très bon dérivé. |
| | Nombre de messages : 98 Âge : 47 Localisation : Bordeaux Date d'inscription : 11/07/2012 | johira / Pippin le Bref Ven 10 Aoû 2012 - 4:11 | |
| Bof après tout pourquoi pas? Si l'édition numérique ne ferme pas la porte à une édition papier, ça peut-être un plus. J'ai actuellement un livre qui attend le nombre adéquat de souscripteur pour que la maison d'édition le fabrique....Je me dit si il est dispo en numérique et que les gens peuvent le lire par ce biais, peut-être auront-ils envie d'avoir la version papier...je ne sais pas. |
| | Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Ven 10 Aoû 2012 - 4:38 | |
| Je suis à ta dispo pour le lire et pour te donner plus de renseignements sur ce que je peux te proposer |
| | Nombre de messages : 1068 Âge : 73 Pensée du jour : Si tu révèles ton secret au vent,Tu ne dois pas lui reprocher de le révéler à l’arbre (Khalil Gibran) Date d'inscription : 13/06/2012 | Wahya / Effleure du mal Ven 10 Aoû 2012 - 9:28 | |
| Si l'édition numérique ne nous interdit pas de présenter notre roman à un éditeur "classique" pourquoi pas.
Puisque vous êtes parmi nous, vous avez la possibilité de survoler "la cour des grands", la page des "romans" à la recherche de l'histoire et de l'auteur qu'il serait intéressant de publier dans votre "maison". Et dans un deuxième temps de contacter l'auteur. |
| | Nombre de messages : 339 Âge : 76 Localisation : Basse Normandie Pensée du jour : C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son,que les gens paraissent brillants avant d'avoir l'air con ! Date d'inscription : 02/07/2011 | Papigeo / Tapage au bout de la nuit Ven 10 Aoû 2012 - 11:43 | |
| Quand on a un contrat avec un éditeur papier, je doute que l'on puisse proposer son roman à un éditeur en numérique. |
| | Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Ven 10 Aoû 2012 - 13:20 | |
| Les contrats d'édition que je monterai porteront seulement sur le numérique, l'auteur pourra donc le faire éditer en papier s'il le désire. Quant à ceux qui ont déjà un contrat avec un éditeur papier, leur contrat ne prévoit pas obligatoirement les droits sur le numérique; c'est pourquoi les éditeurs se dépêchent de faire signer un avenant au contrat existant pour les droits numériques. Pour ceux qui sont concernés, attention de bien demander une augmentation conséquente sur les droits d'auteur en numérique |
| | Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Ven 10 Aoû 2012 - 14:31 | |
| - jeBookine a écrit:
- Il s'agit bien sûr de compte d'éditeur et l'auteur ne débourse rien. Il touche seulement si le livre se vend.
Quant à la distribution, tant que je n'ai pas de site de vente, elle se fera avec immatériel.fr qui distribue auprès des principales librairies en ligne (applestore, amazon...). Quant à l'avenir du numérique, j'y crois tout à fait. Exemples : - commencer à se faire connaître pour un écrivain avant de passer, s'il le veut, à une édition papier. Pour ça il y a les revues, les concours et l'autoédition. - lorsque les grands manitous de l'édition auront compris que les ebooks doivent au moins être 40% moins chers que du papier, les acheteurs augmenteront Et les libraires se rebellent déjà, sans parler des imprimeurs. La quête du toujours moins cher c'est pas forcément très bon. - lorsque ces mêmes manitous auront compris qu'il faut une rémunération plus importante pour les auteurs, les écrivains y viendront Une rémunération plus importante pour faire moins de vente n'a aucun intérêt. - lorsqu'on commence une saga au tome 3 et qu'il est impossible de trouver les 2 premiers, le numérique sera là (car aucun épuisement des stocks) Ca fait partie des avantages, c'est pour ça que j'ai parlé de "bonus". - lorsqu'on veut lire du Gaston Leroux ou du Maurice Leblanc ou je ne sais du début du XXe siècle siécle, le numérique est là [i] Idem. - ... Le numèrique ne supplantera jamais le papier mais sera un très bon dérivé. Pour le reste, il ne faut pas espérer signer avec un éditeur papier si on a déjà signé avec un éditeur numérique, sauf cas très exceptionnels. Dans les inconvénients, j'ajouterai que tous ces écrans trompent notre cerveau en lui faisant croire, malgré eux, qu'il fait jour, ce qui engendre des décalages de phase, des insomnies et tout un tas de pathologies liées. Lire un bouquin dans son plumard, c'est déjà pas top pour trouver le sommeil (sauf s'il est emmerdant) mais alors s'il est sur une liseuse c'est encore pire. L'objet est cher et peut attirer la convoitise. On se fait rarement agresser pour un bouquin dans les transports en commun ou la rue, beaucoup plus pour une liseuse, et si on la perd ou la casse, on risque un peu de perdre au moins une partie de sa bibliothèque. |
| | Nombre de messages : 421 Âge : 30 Pensée du jour : Allons bon. Date d'inscription : 23/07/2012 | McSley / Pour qui sonne Lestat Ven 10 Aoû 2012 - 14:55 | |
| - jeBookine a écrit:
- Il s'agit bien sûr de compte d'éditeur et l'auteur ne débourse rien. Il touche seulement si le livre se vend.
Quant à la distribution, tant que je n'ai pas de site de vente, elle se fera avec immatériel.fr qui distribue auprès des principales librairies en ligne (applestore, amazon...). Le truc c'est qu'en tant qu'écrivain, rien ne nous empêche de mettre nous-même notre livre sur Amazon et autres et évidemment les bénéfices engendrés seront beaucoup plus conséquents qu'en passant par un éditeur qui prendra un pourcentage. Là où ça peut par contre faire la différence, c'est au niveau de la lisibilité, si ta maison se fait connaître et ou propose de la publicité pour ses auteurs alors là ce sera intéressant, mais en tant que tel, n'importe qui peut publier sur Amazon... Il ne faut pas oublier comme souligné plus haut, frileux seront les éditeurs papier à éditer quelqu'un sous contrat numérique alors que si on a mis son livre soi-même sur Amazon, il suffit simplement de le retirer, c'est beaucoup plus simple. |
| | Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Ven 10 Aoû 2012 - 15:23 | |
| Rien n'empêche effectivement de publier sous Amazon, mais question lisibilité, c'est pas top, et une fois publié on tombe vite dans les oubliettes. Alors que se publier chez un éditeur indépendant et être distribué chez plusieurs libraires numériques ... Quant aux éditeurs papier, si ton ebook a du succès (et il y en a), t'inquiète qu'ils te contacteront. Si ma maison veut faire de la pub, il faut qu'elle vende; si elle veut vendre, il lui faut des auteurs; si les auteurs veulent être édités, il leur faut une maison d'édition. Je crois que c'est l'histoire d'un truc qui se mord la queue. J'ajoute qu'un roman c'est des mots assemblés avec l'âme et le cœur, peu importe qu'il soit photocopié, en poche ou en broché, avec de belles images noir et blanc ou en couleur, qu'il soit en audio sur un cd ou bien sur un écran. C'est mon avis. |
| | Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Ven 10 Aoû 2012 - 15:35 | |
| - jeBookine a écrit:
- J'ajoute qu'un roman c'est des mots assemblés avec l'âme et le cœur, peu importe qu'il soit photocopié, en poche ou en broché, avec de belles images noir et blanc ou en couleur, qu'il soit en audio sur un cd ou bien sur un écran.
C'est mon avis. Euh... non c'est pas DU TOUT le mien et je trouve ça limite méprisant pour la littérature. Non, l'écrivain ne s'en fout pas DU TOUT du support sur lequel se trouve son texte et le lecteur non plus, même s'il aura tendance à se tourner vers le moins cher, je suis sûr que chacun a ses limites, en matière de qualité. |
| | Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Ven 10 Aoû 2012 - 16:47 | |
| La France étant encore une démocratie, chacun a le droit d'avoir son avis. Le tien comme le mien. Je dis seulement qu'un écrivain désire être lu. Ce n'est pas parce que le contenant est doré à l'or fin que le contenu sera exquis. Libre à toi de bannir le livre numérique, pour ma part je lis sur papier et numérique et l'œuvre qui me donne des frissons me les donne quelque soit le support. |
| | | Invité / Invité Ven 10 Aoû 2012 - 16:57 | |
| y'a cependant une réalité : seuls 5 % des lecteurs lisent sur support numérique en France ( je crois qu'on atteint les 10 % dans les pays anglo saxons ) alors bon on peut préférer voir le verre à moitié plein plutot qu' à moitié vide et estimer qu'il y a là une grande possibilité de progression... Mais j'avoue, et pourtant je ne suis pas technophobe, ne pas trop y croire dans l'immédiat. Déjà parce que les éditeurs font la même erreur que les maisons de disque : proposer des produits trop chers. Désolée, mais entre un fichier informatique et un livre de poche quasiment aux mêmes prix, je choisis le deuxième... déja rien que parce que le deuxième je peux le preter, le donner, tu vois, sans qu'un logiciel n'espionne ce que j'en fais. Le format numérique est intéressant pour tout ce qui est du domaine public, gratuit ou presque, pour les ouvrages universitaires, techniques où là ça devient vraiment très intéressant comme concept si on utilise la technologie à fond, peut-être pour une certaine partie de la littérature trouvant difficilement preneurs dans l'édition classique. Je pense aux nouvelles, novellas. Mais c'est encore à voir... en tout cas pour la littérature classique tel que le marché se dessine, nop, je pense qu'on va vers un flop complet. Car un roman ce n'est pas qu'un amas de mots comme tu le dis, c'est un objet qui circule, se prete, se donne, a plusieurs vies, atterrit chez un bouquiniste, se retrouve chez le passionné qui l'aura acheté 0.50 euros... Rien à voir avec le froid calcul mercantile qu'en font les éditeurs sur le net et qui vont se casser la gueule comme les maisons de disque si elles persistent dans cette voie... |
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