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| [Langue/style] Vocabulaire de combat | |
| | Nombre de messages : 3872 Âge : 119 Pensée du jour : ;gloireàmay; Date d'inscription : 24/01/2009 | Le Condor des Andes / Rapace du monde Jeu 16 Aoû 2012 - 20:27 | |
| En parlant de description psychologique du combat, je pense qu'on voulait bien parler du point de vue interne, c'est-à-dire du combattant face à un autre combattant : la douleur, la peur, l'épuisement, le doute... (et leurs contraires évidemment) par opposition à une description purement technique des gestes des combattants. Justement, c'est que je pourrais reprocher à ton extrait, Aventador. C'est sans doute ainsi que tu imagines la scène, que tu la vois. Mais du coup ce n'est plus qu'une image, comme une scène de cinéma. En plus les mouvements que tu décris sont assez caricaturaux. Je ne trouve pas ta scène crédible (sans parler du style lui-même, qui n'est pas sans défauts). Surtout parce que j'ai du mal à savoir combien de personnes, qui est où et qui fait quoi. Il y a des incohérences : à un moment ton personnage est au sol (après le fauchage, ce qui est déjà discutable) et l'instant d'après il fait une technique (celle que tu appelles "planchette japonaise") qui nécessite d'être debout. Ce sont des mouvements qu'on voit très bien au cinéma dans un film d'action à petit budget. Mais d'abord ils ne sont pas cohérents, et ensuite un combat n'est pas qu'une suite de mouvements classieux. En fait, un combat c'est essentiellement une empoignade et des coups de poing, jusqu'à ce que l'un tombe et qu'il soit fini à coups de talons. (bon, c'est une version assez simpliste du combat, je le reconnais ) |
| | Nombre de messages : 6836 Âge : 51 Localisation : Savoyard de corps et d'esprit Pensée du jour : "J'ai pris l'habitude de ne jamais être satisfait ; c'est une position confortable qui me permet de ne pas en changer." J.P.Melville Date d'inscription : 26/06/2012 | Aventador / Iphigénie in a bottle Jeu 16 Aoû 2012 - 21:23 | |
| C'est une scène effectivement très imagée comme on pourrait la voir au cinéma puisque tout mon roman est "conceptualisé" ainsi. Séquencé, dialogué comme un film. C'est de cette manière que j'ai élaboré mon intrigue parce que je me suis nourri d'influences cinématographiques et que je ne souhaitais pas la narrer autrement.
Concernant ta remarque sur l'incohérence relevée, je ne précise effectivement pas que mon personnage se relève, de même que je ne précise pas expressément ce qu'est une planchette japonaise (bien que ce soit une technique qui m'est connue puisque je l'ai apprise dans ma lointaine jeunesse). Ca ne me paraissait pas important de l'expliciter ici. C'est un point de vue tout à fait personnel. Je ne suis par ailleurs pas du tout client des détails très "gore" que l'on peut lire dans certains bouquins
Concernant le nombre de protagonistes présents dans la scène, je n'ai mis qu'un extrait de mon chapitre. Le lecteur sait combien de personnes sont dans la pièce.
Voilà, je n'ai pas dit que c'était le truc a absolument reprendre. Ce passage, je l'ai écrit ainsi parce que, n'étant pas spécialiste des scènes de combat, je ne voyais pas comment l'écrire autrement. Ce n'était, de fait, qu'un tout petit exemple (loin d'être exemplaire donc), rien de plus...
PS : je n'ai absolument pas parlé de l'aspect psychologique du combat (ce n'était pas mon propos), puisqu'il est occulté dans mon texte, le narrateur étant extérieur à la scène. |
| | | Invité / Invité Jeu 16 Aoû 2012 - 21:50 | |
| C'est quoi la planchette japonaise ? question neuneu mais pour dire "attention au jargon technique..." et c'est vrai dans tous les domaines... parce que franchement je vois pas du tout le mouvement, alors je pense que tu te trompes quand tu penses inutile d'expliquer ce que c'est. Un combat c'est aussi du visuel et là y'a un gros point d'interrogation bien noir au milieu de ta scène pour quelqu'un comme moi...
bon sinon, j'suis pas super douée pour les scènes de combats. Je fais court et efficace la plupart du temps. De toutes façons, me semble que les scènes hyper longues qu'on voit au cinéma ne sont pas réalistes. Une bagarre, pour ce que j'en ai vu, c'est réglé dès les deux trois premiers coups... après bon, le gars ou la fille qui ale dessus peuvent s'acharner, mais la bagarre elle même c'est du rapide. Dès que l'un est atteint, pof c'est à terre et finish. Bon, je parle de gens pas spécialement entrainés, hein. Des mecs lambdas mais qui avaient quand meme la castagne un peu dans la peau. |
| | Nombre de messages : 401 Âge : 33 Localisation : Dans ma bulle Pensée du jour : J'ai pas l'espoir de devenir parfait, mais la volonté d'être toujours meilleur. Date d'inscription : 25/03/2012 | jbm / Pour qui sonne Lestat Jeu 16 Aoû 2012 - 23:13 | |
| Je suis d'accord avec ilham. Il faut que tu décrive et explique ce genre de technique, car moi non plus en tant que lecteur je ne vois pas ce que c'est et du coup, je peux pas me faire d'image précise à la lecture ...
Bon allez, moi aussi je me lance. Pour vous donner une idée de mes scènes de combats, ça donne ça :
"En premier lieu, Maître Kaipo enseigna à son élève la façon de bloquer une attaque et de contre attaquer le plus rapidement possible. Après les explications de son enseignant, il dû résister aux coups portés par Calypso, puis par Ondine. Ce ne fut pour Morgan qu'une simple formalité. Il parvint à bloquer les assauts sans réelle difficulté. Pour corser l'exercice, Kaipo ordonna aux deux femmes de l'attaquer simultanément. Il fut en premier temps roué de coups et constata amèrement qu'ensemble, elles étaient bien trop rapide pour lui. Il continua d'encaisser les frappes tout en observant les mouvements de ses adversaires. Elles se relayaient. Quand l'une portait un coup de poing, l'autre assenait une frappe du pied. Après plusieurs séries de coups, Morgan se releva, essoufflé et le nez ensanglanté. Il se plaça entre les deux combattantes, qui foncèrent sur lui de part et d'autre. Lorsqu'elles s'apprêtèrent à frapper, Morgan plia les jambes, tendit ses bras et effectua un salto arrière. Le coup de Calypso atterrit dans le buste d'Ondine, tandis que le poing de cette dernière termina sa course dans la mâchoire de la jeune asiatique. Fier de lui, il réussit à mettre ses deux adversaires à terre sans même les toucher. "
Pour la version armée:
"Il fonça sur Morgan, la lame du couteau pointée en direction de son cœur. Le jeune homme se vida la tête et n'eut qu'une seule obsession : retourner l'arme contre son propriétaire. Concentré comme jamais, il fixa cette lame comme un prédateur fixe sa proie. D'un coup sec, il saisit l'avant bras de son professeur et lui luxa le coude. Dans un cri de douleur, l'agresseur lâcha son couteau. Morgan ne put s'empêcher de sourire tandis que son maître remit son membre en place."
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| | Nombre de messages : 3872 Âge : 119 Pensée du jour : ;gloireàmay; Date d'inscription : 24/01/2009 | Le Condor des Andes / Rapace du monde Ven 17 Aoû 2012 - 2:38 | |
| - Citation :
- C'est quoi la planchette japonaise ?
Le vrai nom est tomoe nage (si tu veux voir de quoi ça a l'air sur youtube). C'est effectivement très courant dans les films, et j'avoue que moi aussi je pensais que n'importe qui avait une idée (même vague) du mouvement. Comme quoi... Si tu veux faire le choix de cette narration cinématographique, Aventador, je pense alors qu'il faut que tu en rajoutes dans les mouvements décrits. Il ne faut pas laisser de vide au milieu d'une scène d'action par ailleurs décrite presque mouvement par mouvement. Autrement, tu vas perdre le lecteur (qui se raccrochera, certes, au résultat : une balle dans la tête pour l'un, le cou brisé pour l'autre). Sinon, il reste toujours l'ellipse, qui peut être tout aussi efficace, tout aussi puissamment évocatrice, pour peu qu'on soigne ce qui précède et ce qui suit. Jmb : ton Morgan est une sorte de surhumain ? Les scènes que tu décris me font penser à ce que je vois dans certains mangas (je viens de regarder 3 épisodes de Bleach, c'est vrai...). |
| | Nombre de messages : 6836 Âge : 51 Localisation : Savoyard de corps et d'esprit Pensée du jour : "J'ai pris l'habitude de ne jamais être satisfait ; c'est une position confortable qui me permet de ne pas en changer." J.P.Melville Date d'inscription : 26/06/2012 | Aventador / Iphigénie in a bottle Ven 17 Aoû 2012 - 8:20 | |
| Merci de vos éclaircissements concernant ma scène de combat. Néanmoins, je ne sais pas trop comment je pourrais détailler une planchette japonaise. Quant à l'ellipse que tu évoques, Le Condor, je ne saisis pas ce que tu entends par là dans ce genre de scène. |
| | | Invité / Invité Ven 17 Aoû 2012 - 10:06 | |
| C'est amusant condor que tu me renvoies à une vidéo et que tu n'en fasses pas la description écrite... comme quoi c'est pas si simple. J'm'en fiche un peu de la video, du film... j'veux savoir comment on peut décrire ça à l'écrit. C'est le but ici, non ? d'échanger autour du "vocabulaire de combat"... pas de renvoyer sur des films avec des scènes de combat. Nous ne sommes pas cinéastes ou dessinateurs, nous sommes écrivains Sinon, en vérifiant, j'ai pas beaucoup de scènes de bagarres... Juste une ou deux par ci par là, comme celle-ci dans Une rose pour Gaza. - Citation :
Je parvenais à un premier tournant, sur la droite, quand une deuxième explosion, très proche elle aussi, a eu raison de mon estomac. Je me suis vomi dessus une deuxième fois. Lorsque j’ai relevé le nez, une paire d’yeux très bleus se tenait devant moi. Je n’ai pas réfléchi. J’ai empoigné mon AK47 et fait feu. Clic. Je n’ai pas compris. Mon doigt a encore appuyé sur la détente. Re-Clic. La sécurité, j’avais oublié d’enlever la sécurité ! Le temps que mon esprit ankylosé par les évènements comprenne le problème et que mes mains cherchent à le résoudre, Sara m’avait déjà sauté dessus. Surpris, j’ai basculé en arrière et me suis cogné la tête contre le mur. De petites fleurs rouges devant les yeux, je me suis défendu contre cette furie, contre ses ongles griffus, comme j’ai pu. Je ne m’étais jamais battu contre une femme. Encore moins contre une femme blonde aux jolis yeux bleus, portant l’uniforme de l’armée israélienne. Durant quelques secondes, je n’ai pas su comment riposter. Elle allait me désarmer. J’ai eu le seul geste que j’estimais possible contre une telle ennemie : une claque. Pas une petite claque, une vraie, de toutes mes forces, en hurlant de toute ma voix. Le coup l’a projetée en arrière, le nez et la bouche en sang et l’air ahuri. Elle a tenté de fuir, mais à mon tour je me suis jeté sur elle. Une vraie couleuvre. Munie de griffes, de dents et de genoux prêts à m’écraser les testicules. Durant quelques secondes, j’ai cru faire du rodéo et tenter de maitriser une anguille insaisissable. Et puis, je l’ai vue ouvrir la bouche, ultime arme contre laquelle je ne pourrais rien. Je me suis souvenu du cran d’arrêt que j’avais glissé dans la ceinture de mon pantalon avant de partir. Oh, pas un poignard à la Rambo, tout juste un couteau de cuisine un peu amélioré avec lequel je m’amusais à de petites sculptures sur bois lorsque je m’ennuyais au bureau. Il a pourtant suffi à impressionner ma rivale lorsque je l’ai pointé sous sa gorge. « Si tu cries, j’t’égorge comme un mouton ! »
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| | Nombre de messages : 1906 Âge : 49 Localisation : Roazhon (Rennes) Pensée du jour : Cthulhu is my best fiend... Date d'inscription : 24/01/2011 | Faust Federel / Journal du posteur Ven 17 Aoû 2012 - 12:46 | |
| Pas si facile que ça, une longue scène de combat... Le plus grand danger, c'est justement de vouloir faire "comme au cinéma". Une scène descriptive, avec des tonnes de détails sur la façon d'attaquer, de défendre... Au cinéma, c'est sympa, à l'écrit, c'est très vite chiant...
La scène que Ilham a mis en exemple est très bonne. Elle est immersive sans être descriptive car elle s'attache à ce que pense le protagoniste principal. C'est un combat vécu, pas un combat vu de l'extérieur.
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| | Nombre de messages : 401 Âge : 33 Localisation : Dans ma bulle Pensée du jour : J'ai pas l'espoir de devenir parfait, mais la volonté d'être toujours meilleur. Date d'inscription : 25/03/2012 | jbm / Pour qui sonne Lestat Ven 17 Aoû 2012 - 15:06 | |
| - Citation :
- Jmb : ton Morgan est une sorte de surhumain ? Les scènes que tu décris me font penser à ce que je vois dans certains mangas (je viens de regarder 3 épisodes de Bleach, c'est vrai...).
Il n'est pas un humain normal. Il a certaines facultés et une rage indescriptible en lui, mais c'est pas non plus le mec invincible gavé de super pouvoir. C'est marrant que tu dises ça, parce que j'ai toujours détesté les mangas ! ^^ ¨Pour les combats ce qui m'inspire le plus, c'est les jeux vidéos (Tekken en tête) . Sinon ilham, je suis d’accord avec Faust. On s'immerge bien dans le combat. Le point de vue interne y fait aussi pour beaucoup. Je ne pourrais jamais faire une scène immersive comme celle-ci. Dommage ! |
| | | Invité / Invité Sam 18 Aoû 2012 - 15:58 | |
| Merci pour les compliments. J'opte de plus ne plus pour la focalisation interne en 1ere ou 3e personne d'ailleurs pour le narrateur. je trouve ça bien plus vivant. Sinon, Jbm, y'a quinze ans (j'avais 20 ans, ... je caressais le temps, euh bref ! ) j'étais pas capable je crois de sortir des scènes comme ça, déjà parce que je n'avais aucune idée de ce qu'était une focalisation interne. Donc je faisais les erreurs classiques. On apprend... et y'a quinze ans, internet n'existait pas pour apprendre encore plus vite ! Donc ne desespère pas ! Lis, écris. Beta lis aussi, ça aide beaucoup pour voir comment les autres font. et puis, tu verras, y'aura un moment où tu feras un bond de géant car t'auras "saisis le truc". |
| | Nombre de messages : 3872 Âge : 119 Pensée du jour : ;gloireàmay; Date d'inscription : 24/01/2009 | Le Condor des Andes / Rapace du monde Sam 18 Aoû 2012 - 16:37 | |
| Aventador : je parlais de l'ellipse de manière générale, pas vraiment pour ta scène en particulier.
Ilham : si je t'ai renvoyée à une vidéo, c'est justement parce qu'il n'y a pas une manière de décrire ce mouvement (comme tous les mouvements) mais tout un tas, selon l'écriture que tu veux adopter. Et puis parce que j'avais la flemme, aussi. Mais si tu y tiens : "saisissant les poignets de mon adversaire, je l'attirais à moi avec force ; et profitant de cet élan que je lui imposais, je m'allongeais au sol et plaçais mon pied sur son aine, sans cesser de le tirer vers moi. Par ce mouvement de bascule, il fit un véritable roue au-dessus de mon corps allongé et s'écrasa derrière moi." C'est moche, non ? Ta scène de combat est assez bien rendue, je trouve, justement parce qu'elle ne s'embarrasse pas vraiment de détails techniques. Je trouve juste que parler de rodéo au milieu brise un peu le dramatique de la situation. C'est presque comique, c'est dommage, la tension retombe.
Jmb : les combats de Tekken sont relativement crédibles (les mouvements techniques, en tout cas) mais ce n'est pas la panacée. J'ai fait cette remarque, en comparant ton personnage à ceux de certains mangas, parce que c'est effectivement l'impression que donne ton texte : un combattant surdoué, supérieur à l'homme en terme de rapidité, d'agilité, de force, et qui a en plus une incroyable faculté d'apprentissage... en gros, les différents mouvements que tu as décris ne me paraissent pas réalisables de cette manière par un être humain, encore moins par un type qui (apparemment) débute son entrainement.
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| | | Invité / Invité Sam 18 Aoû 2012 - 18:03 | |
| El condor, je demandais pas une figure de style et que ce soit joli pour expliquer... J'ai juste trouver ça bizarre. Mais maintenant, je comprends ce que c'est, merci... C'est vrai que c'est pas le plus simple comme mouvement. Mais justement c'est un super bon exercice, non ? De rendre quelque chose de très technique, accessible à tous. Là c'est du combat, mais on peut prendre d'autres domaines assez obscur pour le non initié et ce serait pareil. Merci du commentaire. J'y réfléchirai. |
| | Nombre de messages : 401 Âge : 33 Localisation : Dans ma bulle Pensée du jour : J'ai pas l'espoir de devenir parfait, mais la volonté d'être toujours meilleur. Date d'inscription : 25/03/2012 | jbm / Pour qui sonne Lestat Dim 19 Aoû 2012 - 13:40 | |
| Merci pour l'encouragement ilham Non je désespère pas. Il faut persévérer, c'est en forgeant qu'on devient forgeron comme on dit. Le condor : Si tu pense que c'est un combattant surdoué, j'en suis très satisfait, étant donné que c'est le cas . Il débute son entrainement, mais a déjà des années de boxe thaï derrière lui. Ce détail n'est pas précisé dans l'extrait posté, mais ça explique pourquoi il apprend très vite l'art martial enseigné par son maitre. Et puis, les morceaux de textes que j'ai mis ici le montre en bonne posture, ce qui n'est pas toujours le cas je te rassure. |
| | Nombre de messages : 21 Âge : 30 Localisation : Angers Pensée du jour : “En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d'en faire autant.” Date d'inscription : 26/05/2013 | Benjirô / Homme invisible Dim 26 Mai 2013 - 17:59 | |
| Bonjour Alors je me permet de mettre ma scène de combat obtenu grâce à vos remarques. Si vous voulez bien me dire ce que vous en pensez :
"D’un battement de cil le fugitif lui jaillit dessus, ils tombèrent et se roulèrent par terre. Gracia se débattit avec lui et réussi enfin à l’éjecter d’elle. Une lumière grise illumina sa main. Une fois dispersée une hache grise d’au moins deux mètre de haut apparu, le tranchant de la hache était aiguisé de façon à coupé net et sans bavure. Les deux mains du fuyard tenaient fermement son arme. Dans un grand cri de guerre il abattit son arme sur Gracia mais dans son attaque elle avait eu le temps de tendre son bras de tous son long. L’écho du choc résonna dans tout le village. Ne s’attendant pas à une résistance, son coup vint se répercuter dans tout son corps, il fit trois pas en arrière pour reprendre ses appuies. D’un coup d’un œil il examina l’objet qui avait fait résistance à son coup. Il vit devant son adversaire une espèce de glace bleuté. « C’est ton espèce de bouclier qui t’as protégé, je vais le détruire en un rien de temps beugla t-il». Il se précipita vers son ennemi et d’un grand moulinet du bras il assomma le bouclier d’une puissante attaque qui aurait coupé n’importe quelle maison en deux mais le bouclier de Gracia lui résista. Elle fléchit légèrement les genoux. D’un souffle court elle prépara sa contre attaque mais soudain surgit du toit d’une maison un individu d’une extrême rapidité foudroya son adversaire d’un direct du gauche enveloppée d’énergie pur. Le fugitif tomba lourdement par terre quelque mètre plus loin mais coriace il se releva dans la foulée. Il se remit en garde. Benjirô fusant de derrière une maison, les tantôs dans ses mains vinrent couper de part en part le haut du manche en acier. Le fuyard ne serrait plus qu’entre ses mains le manche de sa hache. Pris de panique, il lâcha le gauche et décampa à vif allure du combat mais Gracia anticipa son action et le piégea entre 4 mur de glace."
J'ai peur que tu coup sa soit un peu trop long. |
| | Nombre de messages : 205 Âge : 34 Localisation : Paris Date d'inscription : 09/04/2015 | LauraMoods / Autostoppeur galactique Mer 17 Fév 2016 - 12:25 | |
| Bon je up le topic et poste comme mon prédécesseur un extrait de scène de combat. C'est pas ma spécialité donc je voulais avoir des avis en espérant avoir plus de retours que le message juste au dessus (Sinon je crée un autre topic ?) - Citation :
- L’homme qui m’avait abandonné il y a quelques heures se tient devant moi, arme à la main, sans doute prêt à tirer. Instinctivement, je me jette sur lui et le pousse contre le mur de la pièce en lui assenant deux coups dans le ventre. Il lâche l’arme qui vient glisser jusqu’à l’autre bout de la pièce. Le type me repousse violemment en répliquant jusqu’à ce que j’arrive à riposter en lui envoyant mon poing dans le visage. L’instant d’après, c’est à son tour de me cogner en pleine face. Je tombe au sol, étourdis, pendant que lui reprend ses esprits. Je me relève au bout de quelques secondes, l’observe, jusqu’à ce qu’il essaye de m’envoyer un uppercut que j’arrive à stopper avec mon bras. Je lui envoie alors un coup violent dans la colonne vertébrale qui le fait tomber directement à terre. Les bras sur mes jambes, je reprends mon souffle, à moitié assommé. Quand je relève la tête, le type a rampé jusqu’à l’arme qu’il braque sur moi et tire sans réfléchir. La balle file et vient me touche le bras. Heureusement ce n’est qu’une égratignure, la balle n’est pas rentrée. Il tire une autre rafale qui me rate et se termine dans le mur derrière moi. Je me jette au sol pour éviter la prochaine mais un bruit distinct de moteur vient arrêter mon agresseur dans ses tirs.
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