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| J'ai du mal à amorcer mon chapitre | |
| | Nombre de messages : 98 Âge : 47 Localisation : Bordeaux Date d'inscription : 11/07/2012 | johira / Pippin le Bref Jeu 12 Juil 2012 - 17:34 | |
| Bonjour, Je travaille actuellement sur un projet. Mais j'ai un mal fou à le mettre en place correctement.
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L'histoire: Eric et Erica, ils étaient fait pour être ensemble ces deux là, tout allait bien entre eux, Eric s’apprêtait même à faire sa demande en mariage. Mais tout a basculé lorsqu’Éric se fait tuer par son associé et ami. Erica découvre le corps et est accusée de meurtre. Elle ne peux pas prouver son innocence tout est contre-elle, et accablée par le chagrin, elle ne trouve pas la force de se débattre contre l'étau judiciaire qui se referme sur elle. Eric ne peux pas rejoindre l'au-delà en sachant sa belle sur le point de payer pour le crime d'un traitre. Il décide de rester et de l'aider par delà la mort à prouver son innocence.
Dans le prologue je dépeint un peu le bonheur du couple, l'amour qu'ils se portent, elle part faire son jogging et lui se fait poignarder par son ami en l'absence de sa femme. Dans le chapitre 1 c'est lui qui parle et il décrit son nouvel "état" on en apprend un peu plus sur lui, sur ce qu'il était, etc.. Dans le chapitre 2 je voulais qu'Erica découvre le corps en rentrant chez elle après son jogging, se fasse surprendre par le tueur, revenu sur les lieux car il comptait trouver la police sur place et passer pour l'irréprochable ami qui découvre l'horreur en même temps que la police. Mais revenu un peu trop tôt il tombe sur Erica et en profite pour tenter de lui faire porter le chapeau profitant de son état de choc pour l'accuser.
Mon soucis: Je ne sais pas si je dois faire narrer l'histoire par le fantôme Eric ou par un narrateur externe ou utiliser le "je" pour Erica, sachant que je l'ai déjà utiliser pour Eric.
Je vous met ce que j'ai déjà écrit? |
| | Nombre de messages : 6836 Âge : 51 Localisation : Savoyard de corps et d'esprit Pensée du jour : "J'ai pris l'habitude de ne jamais être satisfait ; c'est une position confortable qui me permet de ne pas en changer." J.P.Melville Date d'inscription : 26/06/2012 | Aventador / Iphigénie in a bottle Jeu 12 Juil 2012 - 18:02 | |
| Hello. Ton histoire a énormément de similitude avec le film "Ghost" (avec Patrick Swayze, Demi Moore, Whoopi Goldberg...), est-ce voulu?
Pour ton souci de narration, écrire à la première personne alors que ce sont deux personnages différents qui racontent les fais ne pose a priori pas de problème à condition que le lecteur ne s'y perde pas et que tu balises au maximum le changement de narrateur. Je pense que ça rend le récit plus vivant mais je n'ai que les bribes que tu dévoiles pour te répondre.
Un extrait serait effectivement bienvenu...
A plus... |
| | Nombre de messages : 98 Âge : 47 Localisation : Bordeaux Date d'inscription : 11/07/2012 | johira / Pippin le Bref Jeu 12 Juil 2012 - 18:13 | |
| Alors ça s'appelle : Prêtes-moi ton corps (pour l'instant) Prologue - Spoiler:
Eric avait pourtant commencé cette journée comme tous les autres. Est-ce vrai que l’on sent inconsciemment sa dernière heure arriver ? Eric n’avait pas cette sensation. A bien y réfléchir, il s’est attardé au réveil à admirer les traits d’Erica encore endormie au fond des draps. Guadeloupéenne d’origine indienne, sa peau cuivrée et ses longs cheveux brillants contrastaient parfaitement avec les draps en satin couleur crème. Il était 6h30 et une belle journée d’un samedi d’été commençait. Erica avait prévu de partir courir un peu. A l’approche de la trentaine, elle commençait à faire la guerre aux bourrelets disgracieux. Eric trouvait ça absurde car il la trouvait parfaite. Pour lui c’était ça sa richesse, cette jeune femme qu’il adorait et qui le lui rendait au centuple. Il mesurait la chance qu’il avait d’avoir réussi à la convaincre de le suivre en métropole deux ans plus tôt lors de ses vacances à la Guadeloupe. Avec son ami et associé David, ils avaient décidé de s’offrir trois semaines de rêve au soleil pour fêter leur premier million seulement un an après la naissance de leur start-up. Erica travaillait dans le club hôtel où ils étaient installés. Il a grimpé sur un nuage le jour où il l’a rencontrée et n’en est plus jamais redescendu. Il avait eu envie de lui faire plaisir ce matin-là. Il avait décidé de lui préparer son petit café et son petit verre de jus d’orange, elle ne prenait que ça avant d’aller courir et ensuite il lui aurait préparé un petit déjeuner copieux qui l’aurait attendu à son retour de jogging. Effectivement une drôle de sensation d’apesanteur, ne l’avait pas quittée de la semaine, les couleurs étaient plus vives, le soleil plus chaud. Il n’avait pas prêté attention à tout cela, comment aurait-il pu deviner ? Et même s’il avait deviné est-ce que ça aurait changé l’issue de l’histoire? Lorsque Erica a passé la porte en survêtement pour aller courir, il lui a dit : « Je t’aime !» instinctivement car il la trouvait belle ce matin-là et jugeait qu’il ne lui disait pas assez souvent qu’il l’aimait. C’est important dans un couple de se dire ces choses-là. Elle lui avait souri et avait commencé à trottiner le long du trottoir en direction du lac. Il avait prévu de lui faire sa demande en mariage le soir au diner, il avait prévu de l’emmener manger un homard dans un bon restaurant et il lui aurait offert la bague de sa grand-mère. Classique mais toujours efficace. Il l’avait imaginée lui sautant au cou, heureuse et rayonnante, elle aurait répondu, oui. Il avait imaginé plusieurs manières de lui faire sa demande. Il s’était repassé en boucle le film de cette soirée magique. Il avait imaginé aussi de rester à la maison devant un bon diner une coupe de champagne, ou dans le jacuzzi au bord de la piscine. Ils étaient installés à Canéjan en Gironde, dans une très jolie propriété non loin du Lac Vert où Erica avait pris l’habitude de faire son jogging. Elle s’était mise en tête de réussir un jour à en faire le tour. Ambitieux projet quand on voit la superficie de ce lac et qu’on prend en compte le simple fait que la carrière sportive de Erica a pris fin avec le lycée. « Tu verras, aujourd’hui j’aurais presque fait le tour de ce fichu lac ! » Avait-elle crié en s’éloignant. Eric avait souri en secouant la tête en signe d’incrédulité. Le téléphone sonna, c’était David. Eric n’avait pas envie de lui parler, ils avaient depuis peu un différend concernant l’avenir de leur start-up. David revenait à la charge, il s’était endetté en jouant au poker, sa nouvelle passion depuis qu’ils avaient commencé à gagner beaucoup d’argent. Mais il était tombé sur plus fort que lui et avait maintenant besoin de liquidités pour rembourser ses dettes. Sa solution, vendre les brevets des logiciels créés par leur boite pour récupérer l’argent dont il avait besoin. Mais le concepteur, c’était Eric, David, lui était son ami et aussi celui qui a eu l’idée de commercialiser eux-mêmes les logiciels qu’Eric concevait. C’était plus rapide que de vouloir les vendre aux grands groupes, et bien plus lucratif. Webmaster de génie, et infographiste de talent, il s’était chargé de la mise en ligne de leur site, il se sentait donc la légitimité de demander ce petit service à son associé. Mais Eric ne voulait pas perdre la garde de ses « bébés » Et sans son accord David avait les poings liés. Eric était un passionné de programmation, il n’avait de cesse de créer des applications diverses et des logiciels, vendre un ou deux brevets n’allait pas le ruiner….David ne comprenait pas que leur amitié ne fut pas plus forte que ces foutus logiciels. Eric laissa sonner le téléphone jusqu’à épuisement et alla prendre une longue et relaxante douche bien chaude. Il avait bien entendu du bruit dans l’appartement mais pensait qu’il s’agissait de madame Duval, la femme de ménage qui venait trois fois par semaines, les lundis, jeudis et samedis, seulement il était encore un peu tôt pour elle. Ou alors Erica qui aurait renoncé à courir. Sans trop s’inquiéter Eric termina sa douche, prit un peignoir sur le porte-serviette et se rendit pieds nus dans la grande salle sur laquelle donnait la porte d’entrée. Comme il n’y avait personne, il allait rebrousser chemin quand il entendit la voix de David depuis la cuisine américaine : « J’ai sonné, personne ne répondait, comme c’était ouvert, je suis entré, tu ne m’en veux pas ? Je me suis permis de me servir un café ! - Fais comme chez toi, avait sifflé Eric entre ses dents. - Ecoutes vieux, tu ne me réponds même plus au téléphone, ça va, on ne va pas se fâcher pour ça après toutes ces années d’amitié. On se connait depuis quoi ? Le CP ? - Oui ce doit être ça ! Marmonna Eric en le rejoignant. Allez sert-moi un café aussi puisque tu as encore la cafetière dans la main. David s’exécuta et lui servit le café d’un air jovial. - Voilà qui est mieux ! Dit-il en versant le café dans la tasse qui avait tendu à Eric. - Je suppose que tu n’es pas venu chez moi de si bon matin en plein week-end pour prendre le café alors qu’est-ce que tu veux ? - Tu le sais ce que je veux Rico ! Je ne te demande pas grand-chose, juste de me sauver la vie ! Les gars à qui je dois de l’argent ne me feront pas de cadeaux ! - Ça va, arêtes ton char ! Tu ne dois tout de même pas l’argent à la famille Corléone ! - Ne te moques pas, Eric, tu ne crois pas si bien dire ! - Tu ne me feras jamais croire, ça, on n’est pas à Hollywood, faut arrêter de délire ! De toute façon tu as toujours été comme ça, irresponsable et inconséquent, je me demande ce qui m’a pris d’aller m’associer avec toi ! - Avoues que t’apprécie quand même de pouvoir vivre de ta passion au lieux de jouer les hacker de pacotilles en trafiquant les programmes des autres ou en créant des mods pour des jeux-vidéo débiles !Et c’est grâce à moi !!! - Ça ne te donne pas le droit de vouloir brader mon travail au plus offrant comme ça pour réparer tes bêtises. Grandis un peu, on n’est plus des gamins, on est trentenaires maintenant, tu n’as pas d’autres projets que de me pourrir la vie et me tirer vers le bas sans arrêt ? - Tu y vas fort, c’est quand même moi qui…. - Et alors ??? S’énerva Eric. Parce-que tu as eu une bonne idée, je vais devoir le payer à vie ? Ecoutes, ça va être simple , si mon travail n’est plus en sécurité avec toi, mes brevets et moi allons simplement changer de crèmerie, moi je m’en fout d’être patron, la gestion d’entreprise c’est pas mon truc, maintenant que mon travail est reconnu, plutôt que vendre mes brevets pour une bouchée de pain je peux postuler en tant que programmeur dans l’une de ces boites, j’ai déjà eu des propositions du genre, je m’en sortirais tout aussi bien comme ça, c’est à toi de voir ! » Il avait tourné les talons sur ces derniers mots, pour signifier la fin de la discussion, il serait allé dans l’autre pièce, lui aurait montré la porte et aurait ainsi montré sa détermination. Au lieu de ça il vit le sol s’approcher dangereusement de son visage. David resta prostré quelques minutes, le regard vague, sans vraiment réaliser ce qu’il venait de faire. Il sentait son sang glacé couler dans ses veines. Il avait même imaginé un court instant qu’Eric se relèverait pour lui passer un savon et qu’il serait vraiment très énervé. Mais Eric gisait dans une mare de sang de plus en plus grande qui s’écoulait de la blessure comme le vin dont la bouteille ouverte serait couchée sur le sol. Il recula de plusieurs pas à mesure que le sang s’étalait dans sa direction. Dopé à l’adrénaline, il fut traversé d’un éclair de lucidité. « Pas le temps pour l’état de choc, se dit-il, ce qui est fait est fait, maintenant, je dois réfléchir vite. Son indienne va rentrer et je serais cuit. » Il jeta un coup d’œil circulaire autour de lui, prit un torchon qui trainait là et essuya le manche du couteau de cuisine. Il tenta de se souvenir exactement de tout ce qu’il avait bien pu toucher depuis son entrée dans la maison. Après avoir scrupuleusement effacé toutes traces de son passage, il s’enfuit emportant avec lui le torchon qu’il avait utilisé.
Chapitre 1 - Spoiler:
Je pense, donc je suis…Je pense, donc je suis… C’est ce que je me suis dit lorsque je me suis retrouvé dans cet état étrange. Etais-je vivant ? Dans le coma ? Ceci aurait pu expliquer que j’existe toujours. J’étais un geek tout ce qu’il y a de plus cartésien et d’athée, le paradis, l’enfer, l’au-delà étaient des choses auxquelles j’avais toujours refusé farouchement d’accorder mes croyances. Avais-je rêvé ? Si j’étais mort, ou était le tunnel ? La lumière ? Erica ! J’ai pensé à Erica ? Ou je suis allé voir Erica ? Maintenant j’étais sûr que c’était un rêve, je me suis retrouvé devant Erica au moment même où j’avais pensé à elle. Elle était assise à la terrasse de la boulangerie, ou était-ce un salon de thé qui vendait du pain ? Il y dévorait un croissant avec une grande tasse de chocolat au lait. La tricheuse, c’était de cette façon qu’elle me faisait croire qu’elle n’avait pas faim après avoir couru pendant plus d’une heure. Elle était si belle mon Erica, j’ai repensé à notre rencontre, à son étonnement lorsque je lui ai dit mon prénom juste après lui avoir demandé le sien. Elle a cru à une blague, elle pensait que c’était une technique ridicule pour la draguer : « C’est ainsi que draguent les blancs ? » m’avait-elle demandé soudain pleine de dédain avec cet accent chantant des Antilles. Je me suis débattu comme je pouvais pour qu’elle me croie, j’avais pris David à témoin, et bien sûr elle ne l’avait pas cru non plus, il avait fallu que je lui montre ma carte d’identité pour qu’elle me croie enfin. « C’est amusant, Eric et Erica ! Avait-elle conclu, personne ne nous croira jamais ! » Nous en avions ris ensemble, notre premier souvenir commun. Mais à cet instant précis, c’était plus qu’un souvenir, c’était presque un voyage dans le temps. Je revivais la scène plus vraie que nature. Ma mère, si ce n’est pas un rêve, je ne la reverrais plus jamais ? Je me suis retrouvée près d’elle, elle étendait du linge dans son jardin. Il y avait longtemps que je ne l’avais pas vue, elle ne savait même pas que je m’étais mise en ménage avec Erica. Elle n’avait pas vu d’un très bon œil notre relation, je n’ai jamais voulu m’en avouer la raison. En un instant je revivais cette scène qui m’avait refroidi jusqu’à aujourd’hui, le moment où je lui présentais celle que je savais être la femme de ma vie. Elle était tout sourire à l’idée de la rencontrer mais son sourire s’est figé quand elle l’a vue. La froideur de son regard envers Erica m’avait transpercé de part en part. Erica pensait juste que ma mère était froide car elle ne voulait pas d’une femme dans la vie de son fils. Je l’avais honteusement laissé croire à la version de la mère possessive. Comme j’aimais ma mère, j’ai tenté de me convaincre moi aussi que c’était juste de la possessivité de mère. Aujourd’hui je ressentais dans mon être ce que c’était réellement, je voyais les choses plus clairement que jamais. Je me repassais le film de toutes ces petites phrases que ma mère lançait à Erica dès qu’elle la voyait. Pourtant, elle avait des amies noires, arabes des personnes avec qui elle semblait bien s’entendre. Mais je suppose que sa tolérance n’allait pas aussi loin. Pour protéger Erica, je m’étais éloigné quelque peu de ma mère. Nous nous téléphonions, mais ne nous voyions plus autant qu’avant. Erica faisait plein d’efforts pour se faire accepter, mais ma mère la traitait comme une domestique, ce qui était paradoxal venant d’une aide-ménagère. Je n’en revenais pas et j’étais très en colère contre elle. Je réalise aujourd’hui que j’étais son fils unique et que je n’avais qu’elle. J’ai cassé le moule comme elle m’avait toujours répété. Et ce n’était pas seulement une figure de rhétorique. J’avais vraiment cassé le moule, elle avait du se faire retirer l’utérus peu de temps après ma naissance, quelque chose de bien gore, une partie du placenta était resté à l’intérieur, avait pourri et ça avait tourné en septicémie. Je suis donc resté fils unique. Elle n’était pas mariée à mon père et je ne l’ai jamais connu. A cette pensée voilà que je me retrouvais dans la chambre d’un homme que je ne connaissais pas. Mais tout mon être savait qu’il s’agissait de mon père. Drôles de circonstances pour une rencontre. Je ne suis même pas en colère après lui, à quoi bon ? De toute façon il n’en aurait jamais rien su. L’endroit semblait être un établissement spécialisé. Je savais tout sans rien demander, il était atteint de la maladie l’Alzheimer et avait été placé dans cet établissement par sa fille. J’avais donc une demi-sœur qui ne saurait jamais que j’ai existé. J’étais amer cependant, lui, cet homme qui nous avait abandonné ma mère et moi, pour des raisons qui ne m’intéressaient pas sur le moment, il avait atteint l’âge de 75 ans et me survivait alors que moi je n’avais que 31 ans, même pas 32 un âge butoir, un âge qu’on retient. Non, 31 ans que je venais à peine de fêter le 18 juillet. C’est un âge ridicule. J’aurais au moins aimé atteindre les 32 ans un âge digne, un nombre pair. J’avais prévu d’épouser Erica, je comptais lui faire ma demande justement ce soir là, j’avais prévu que nous nous serions mariés en aout de l’année d’après, j’aurais eu 32 ans le jour de mon mariage. Un âge d’homme. J’étais prêt pour la mairie, pour des enfants, j’en voulais trois, c’est bien ça, trois, deux garçons et une fille en dernier. Une fille qu’on aurait pourrie gâtée. Nous l’aurions eu vers 40 ans, elle serait encore chez nous tandis que ses frères auraient quitté la maison. Je pense donc je vis… C’était comme un rêve éveillé, ou un rêve d’où on ne se réveille jamais. Mon mariage, mes enfants, ma vie de famille, je l’ai ressentie comme si je l’avais vécue. Mais une fois la vision passée elle me laissait comme un grand vide. C’était si injuste ! J’étais encore très amoureux d’Erica, plus amoureux que jamais et j’étais condamné à ne plus la prendre dans mes bras, ne plus caresser ses joues pendant son sommeil, Ne plus plonger mon nez dans le doux parfum de ses cheveux de vinyle. Elle les trouvait désespérément raides, ses baguettes de tambour, comme elle disait, ne souffraient aucune mise en pli d’aucune sorte. Les premiers temps de notre relation, j’étais si ébahi d’avoir dans mon lit une femme comme elle, que dès qu’elle m’approchait j’avais envie d’elle. Je l’avais trouvée en Guadeloupe, entourée de noirs en sachant la légende comme quoi ils étaient mieux pourvu que nous. C’était ridicule, je le savais désormais, mais c’était comme ça. Par moments j’avais peur de ne pas être à la hauteur de ses expériences passées. Je voulais être le meilleur amant qu’elle n’ait jamais eu. Et je m’y employais aussi souvent que je le pouvais. Déjà parce-qu’ elle était excitante mais surtout je voulais la mériter, je voulais… je ne sais pas ce que je voulais, mais une chose est sûr c’est qu’elle m’a suivi en métropole sans se faire prier. Pour moi c’était mission accomplie, elle était aussi éprise de moi que je pouvais l’être d’elle. Elle ne savait pas grand-chose de moi, je lui avais dit être programmeur en informatique, ce qui était vrai mais seulement en partie, je ne lui avais pas parlé de ma récente fortune. Non pas pour la piéger mais surtout parce-que je trouvais ça mal venu de parler argent quand on essaye de séduire une femme. A la minute où je l’avais vue je savais que je n’aimerais jamais personne d’autre. Alors je voulais qu’elle m’aime en retour, moi. L’argent n’aurait été que la cerise sur le gâteau, un moyen pour moi de la rendre heureuse, de lui offrir tout ce qu’une princesse indienne comme elle méritait d’avoir. Je n’ai pas eu le temps de l’épouser qu’allait-elle devenir ? C’était un état très déstabilisant car dès que je me posais une question ou que j’avais une pensée, tout mon être se retrouvait happé vers le lieu ou vers les personnes auxquelles je pensais. C’était comme un tourbillon d’informations qu’il me fallait canaliser. Mais je ne pouvais pas. C’est dans ces moments-là que l’on se rend compte que le corps est une sacrée protection. Je savais tout, je voyais tout, je ressentais tout, passé présent avenir, il me suffisait d’y penser. David, il a vraiment osé ? J’étais en colère, ou plus précisément, j’étais, la colère. Vous savez lorsque la fureur monte en vous qu’elle fait bouillir votre sang dans vos veines, qu’elle monte comme un geyser vers vos tempes, qu’elle vous empourpre le visage et vous donne l’impression que votre tête va exploser. Imaginez ce que ce serait s’il n’y avait pas votre crane si fragile pour contenir ce volcan en éruption dont la lave tentait de jaillir de votre tête. Ressentir physiquement les effets de toute cette rage, en limite bien souvent les répercussions. Mais privé de corps, je n’avais plus de garde-fou, je devenais une espèce de bombe d’énergie dévastatrice qui risquait de tout balayer sur son passage. Une infime partie de moi voulait me raisonné car j’avais peur de cette dangereuse métamorphose. Mais plus je pensais à David et ce qu’il s’était permit de me faire, moins j’arrivais à me contrôler.
J’étais chez lui, ce traitre ! Il était sous la douche, prostré au fond de sa cabine, l’eau lui coulant sur le corps. Il pleurait. Etait-ce pour moi ou pour lui ces larmes ? Le traumatisme peut-être ? Je n’aurais pas imaginé qu’un assassin puisse être aussi pitoyable après son crime. Dans les films les tueurs assumaient tellement froidement leurs actes. En me téléportant dans cet état de rage à son domicile, j’aspirais en moi, ou en ce qu’il restait de moi, toute l’énergie électrique de son appartement, et toutes les lumières se sont éteintes. Il sortit de la salle de bain, nu et trempé, minable cloporte dégoulinant, et chercha à tâtons l’interrupteur le plus proche pour rallumer la lumière, il faisait encore jour, mais David vivait dans un loft en sous bassement. L’entrée et le petit salon donnaient sur la rue mais tout ce qui était des chambres et sanitaires et pièces à vivre étaient en sous-sol. David appuya sur l’interrupteur à sa portée, mais, il ne fonctionnait plus. Agacé, il retourna à la salle de bain prendre une serviette, toujours à tâtons, s’épongeât un peu avec et l’enroula autour de sa taille. Se dirigeât vers le disjoncteur au bout du couloir et le réenclenchât. « Etrange, pensa-t-il, il n’y a aucun appareils en route comment les plombs ont-ils fait pour sauter ? » J’étais planté devant lui, à deux centimètres de son visage, je souhaitais de tout mon être qu’il puisse me voir. J’avais envie d’en découdre, de me battre contre lui. Mais ma colère retomba comme un soufflet lorsque je me rendis compte que je ne pouvais rien contre lui à cet instant précis. Je n’étais plus de son monde. Je pouvais juste l’observer, fulminer, tenter de me contrôler car la colère me consumait et me transformait en quelque chose d’autre. Je ne voulais pas de ça, il me restait encore à comprendre dans quel état je me trouvais et ce qui allait m’arriver désormais. Alors j’observais David, il avait froid, il frissonnait, et décida de s’habiller rapidement. Je me souviens de notre rencontre, au lycée Jean Monnet de Blanquefort, en seconde dans le cours de madame Biot, professeur de science et vie de la terre. Ça ne s’invente pas. Nous étions assis côtes à côtes. Madame Biot avait exigé que l’on conserve nos places jusqu’à la fin de l’année scolaire lorsque nous étions dans son cours afin qu’elle puisse facilement se souvenir de nos noms. Comme nous avions commencé à faire connaissance en cours de SVT, nous avions décidé de rester assis ensembles au cours suivant et comme nous avions encore des choses à nous dire nous avons recommencé au cours d’après et c’est ainsi que nous avions passé l’année côte à côtes. Nous ne nous quittions plus. Nous avions toujours quelque chose à nous dire, nous aimions les mêmes choses, les mêmes groupes de musiques et parfois même les mêmes filles. Ma mère était dure avec moi, elle voulait que je réussisse, elle me contraignait a beaucoup de componction, mais David était inconséquent et totalement irresponsable, j’aimais sa désinvolture rafraichissante et son goût pour le risque. Il ne prenait absolument rien au sérieux et j’adorais ça…à l’époque. Je ne l’ai vu sérieux et concentré qu’en une seule occasion, lorsqu’il s’occupait de l’entreprise que nous avions fondée. Il était doué pour ça, c’était lui qui prenait les rendez-vous, qui s’occupaient de toute la partie financière. Je ne faisais rien d’autre que de concevoir mes logiciels. Il avait du talent, du charisme et surtout le goût de l’argent. Moi sorti de mes ordinateurs, je n’étais plus capable de grand-chose. L’informatique je suis tombé dedans dès l’apparition de windows 95. Ma mère n’a jamais aimé que je traine dehors, j’en étais devenu très casanier, mon oncle m’avait offert une vieille bécane de 5 giga octets pour me distraire. Ma curiosité naturelle m’avait poussé à toujours vouloir en savoir plus. Savoir comment tout ceci fonctionnait et ce que je pouvais faire avec. La commande DOS était un langage qu’il me fallait absolument apprendre dans les moindres détails. J’y avais accordé beaucoup plus d’importance que mes études qui, disons-le, étaient un véritable fiasco. J’ai eu mon BAC de justesse au rattrapage. Après, je ne me suis intéressé qu’à une chose, l’informatique. Je voulais prendre le contrôle de ce nouvel outil. Je n’ai pas manifesté l’envie de faire des études universitaires et ce choix n’a pas semblé gêner ma mère qui de toute façon n’avait pas les moyens de me les payer. Du moins c’est ce que j’en ai conclu plus tard car sur l’instant, elle me l’avait joué choquée mais résignée. J’ai envie de dire….LOL ! Ce fut donc en autodidacte que j’ai appris tout ce que je savais en informatique. Et je peux dire sans être présomptueux que je maitrisais vraiment parfaitement mon sujet. C’était un loisir des plus instructifs qui me prenait tout mon temps. A 20 ans, je gagnais de l’argent de poche en montant des ordinateurs pour les autres je pouvais les gonfler à bloc et y mettre le système d’exploitation que je voulais et l’utilisateur final n’avait pas à souffrir les logiciels inutiles mais non moins encombrant qui envahissent les ordinateurs prêts à l’emploi que l’on trouve dans le commerce. Dès que ma mère s’est fait installer internet, je suis devenu no life. Pour me perfectionner, j’ai fait une courte formation en HTML (L'Hyper Text Markup Language) qui n’avait fait que confirmer ce que je savais déjà, mais ça m’a permis de me faire payer pour créer des sites internet et des pages perso pour les autres. Lorsque je ne bidouillais pas les ordis, comme disait ma mère, je jouais aux jeux vidéo en ligne essentiellement des jeux de rôles ou de stratégie en ligne. Je n’avais pas de vie social, allez savoir pourquoi, David était le seul être vivant en dehors de ma famille qui aimait passer du temps avec moi. Même s’il n’était pas très fréquentable moralement parlant, ma mère le considérait comme le messie car c’était mon seul ami humain. Il est carrément devenu son héro quand il a eu l’idée géniale de monter la start up qui rendait lucratives mes connaissances en programmation. Car même si je l’aidais plutôt bien avec ce que me rapportaient mes activités, je n’étais pas vraiment rentable. Je lui avais couté un bras en facture téléphonique lorsque j’ai emménagé sur internet. Je crois bien qu’elle s’est mise à croire en Dieu à l’arrivée de l’ADSL à 30€ par mois. Si elle avait su à l’époque qu’elle avait adulé le gredin qui allait lui tuer son fils unique, pour les pires raisons qui soient….
Voilà, là où je bloque c'est que je ne sais pas comment faire entrer Erica en scène dans le deuxième chapitre, ça fait plusieurs jours que je coince, j'ai fais des essais, mais rien de satisfaisant. |
| | | Invité / Invité Jeu 12 Juil 2012 - 21:02 | |
| A mon avis, tu devrais poster ton texte dans "Vos écrits", dans la section "Romans". Tu aurais sans doute plus d'avis sur ta prose de cette manière ; les membres sont assez réticents dans "Entraide" à lire plusieurs milliers de mots, parce que ce n'est pas vraiment la section appropriée pour les poster. De courts extraits à la limite, enfin, c'est davantage pour t'aider que je te dis cela.
Pour ce qui est de ton problème, le choix de la narration est essentiel dans un roman. Je connais certains romans comme la Horde du Contrevent de Damasio qui joue énormément sur la focalisation, le choix de la narration. Le narrateur externe risque de couper le lecteur des ressentis de tes personnages. La focalisation interne sur Eric est sans doute la plus originale, la plus osé, mais aussi la plus complexe à maitrisé, et la plus casse-gueule. Narrer à travers un fantôme, on entre vite dans les clichés du genre. Narrer à travers Erica est beaucoup moins risqué par contre. Après, utiliser le "je" pour deux personnages différents, ce n'est pas un souci. Dans mon roman, je suis en focalisation interne avec le "il" ; et j'alterne entre deux personnages. Je pourrais très bien utiliser le "je" sans problème pour mes deux personnages.
A part te déconseiller d'utiliser la narration externe (vu que le roman fonctionne beaucoup sur les sentiments, le ressenti, la relation entre les deux personnages), je ne peux pas t'aider davantage. Le "je" qu'il soit d'Eric ou d'Erica me semble plus approprié ; après tout dépend quel personnage tu veux mettre en avant ou non.
PS : Le synopsis de base me fait aussi penser à Ghost. Je tiens à le signaler quand même. |
| | Nombre de messages : 6836 Âge : 51 Localisation : Savoyard de corps et d'esprit Pensée du jour : "J'ai pris l'habitude de ne jamais être satisfait ; c'est une position confortable qui me permet de ne pas en changer." J.P.Melville Date d'inscription : 26/06/2012 | Aventador / Iphigénie in a bottle Jeu 12 Juil 2012 - 21:32 | |
| Ce n'est pas vraiment évident de t'aider. J'avoue que je sèche. Le passage entre le prologue et le premier chapitre est déjà destabilisant : troisième/première personne. Ensuite, je trouve la narration du premier chapitre pas très naturelle. J'emploierai un vocabulaire davantage emprunté au langage parlé. Pour l'heure, pas d'autre idée, désolé. |
| | Nombre de messages : 6836 Âge : 51 Localisation : Savoyard de corps et d'esprit Pensée du jour : "J'ai pris l'habitude de ne jamais être satisfait ; c'est une position confortable qui me permet de ne pas en changer." J.P.Melville Date d'inscription : 26/06/2012 | Aventador / Iphigénie in a bottle Jeu 12 Juil 2012 - 21:45 | |
| A la limite, j'ai une suggestion, une astuce que j'utilise quand le récit est à la troisième personne. Je fais intervenir mon personnage comme s'il se parlait à lui-même, en italique.
Voici un exemple extrait d'un de mes romans. Il est encore en phase de correction, mais j'ai pensé que ce serait plus parlant pour toi.
"La commissaire de Police avait été paralysée par la scène, et elle était encore groguie de la réaction d’Assouyef. Dans le couloir, elle chercha à tâtons un strapontin pour s’asseoir. Ses jambes ne la portaient plus. Pourquoi avait-elle été autant troublée ? Etait-ce parce qu’inconsciemment elle savait que le frangin du jeune maghrébin avait été victime de la froide cruauté d’Izmaar Eagle, que son môme était entre ses mains et qu’il pouvait sans préavis exercer son droit de vie ou de mort sur lui ? Elle appuya sa tête contre le mur et pria mentalement son défunt mari. David, aide-moi à libérer notre fils, donne-moi les clés pour arracher Alex à son bourreau, fais qu’il me revienne… Je n’ai plus rien si on me l’enlève, plus rien…"
Voilou. En espérant t'avoir éclairée. See you... |
| | Nombre de messages : 98 Âge : 47 Localisation : Bordeaux Date d'inscription : 11/07/2012 | johira / Pippin le Bref Jeu 12 Juil 2012 - 23:13 | |
| oui, un peu, je crois que je vais remanier le prologue pour être plus à l'aise, le premier chapitre me parait bien, mais je ne vois toujours pas comment aborder le deuxième chapitre. Troisième ou première personne?
Qu'est-ce qui est déconcertant dans le prologue? |
| | Nombre de messages : 6836 Âge : 51 Localisation : Savoyard de corps et d'esprit Pensée du jour : "J'ai pris l'habitude de ne jamais être satisfait ; c'est une position confortable qui me permet de ne pas en changer." J.P.Melville Date d'inscription : 26/06/2012 | Aventador / Iphigénie in a bottle Ven 13 Juil 2012 - 11:56 | |
| C'est l'absence de transition et le changement narratif entre le prologue et le premier chapitre qui est déconcertant. |
| | Nombre de messages : 98 Âge : 47 Localisation : Bordeaux Date d'inscription : 11/07/2012 | johira / Pippin le Bref Sam 14 Juil 2012 - 18:57 | |
| Je vois, j'ai compris, je refais le prologue en mode "je" en expliquant un peu la trame de ce qui devrait suivre, ainsi on reste en mode "je", je serais peut-être même plus à l'aise ensuite avec l'arrivée d'Erica. |
| | Nombre de messages : 98 Âge : 47 Localisation : Bordeaux Date d'inscription : 11/07/2012 | johira / Pippin le Bref Sam 14 Juil 2012 - 19:10 | |
| - Revan a écrit:
- A mon avis, tu devrais poster ton texte dans "Vos écrits", dans la section "Romans". Tu aurais sans doute plus d'avis sur ta prose de cette manière ; les membres sont assez réticents dans "Entraide" à lire plusieurs milliers de mots, parce que ce n'est pas vraiment la section appropriée pour les poster. De courts extraits à la limite, enfin, c'est davantage pour t'aider que je te dis cela.
Ah ok, je fais quoi, j'enregistre pour la prochaine fois où je supprime ce message et je vais poster dans "vos écrits"? Qu'est ce qui est mieux? Je me suis posé la question avant de poster mais le règlement de "vos écrits" stipule que le texte doit être aboutit et pas de brouillon, hors ce roman n'en est pas encore un c'est un projet en cours. - Revan a écrit:
A part te déconseiller d'utiliser la narration externe (vu que le roman fonctionne beaucoup sur les sentiments, le ressenti, la relation entre les deux personnages), je ne peux pas t'aider davantage. Le "je" qu'il soit d'Eric ou d'Erica me semble plus approprié ; après tout dépend quel personnage tu veux mettre en avant ou non. Excellente idée, merci!!!! J'adore ce forum, il m'aurait bien servit pendant la rédaction de mon premier sur lequel j'ai pas mal buggué. - Revan a écrit:
- PS : Le synopsis de base me fait aussi penser à Ghost. Je tiens à le signaler quand même.
C'est ce qu'il parait, oui c'est la deuxième fois qu'on me le dit. Effectivement l'histoire de Ghost m'a beaucoup influencé à m’intéresser au paranormal, mais ce n'est pas cette histoire qui m'a inspiré ici je suis d'ailleurs surprise de ce parralèle, c'est plutôt un autre livre qui fut aussi un film, je ne me souviens plus du titre, il faisait parler une jeune fille tuée par son voisin pédophile et qui raconte l'histoire, j'avais trouvé osé de faire parler un fantôme, puis Desperates housewives où c'est le fantôme de Marie Alice qui raconte toute l'histoire.... Enfin maintenant que je le sais, je vais tenter de mettre un peu plus d'originalité dans mon récit. |
| | | Invité / Invité Sam 14 Juil 2012 - 19:17 | |
| serai temps que les regles de la partie roman soient modifiées... t'es pas la seule à te faire avoir. Oui, tu peux poster dans la partie romans |
| | Nombre de messages : 98 Âge : 47 Localisation : Bordeaux Date d'inscription : 11/07/2012 | johira / Pippin le Bref Dim 15 Juil 2012 - 21:15 | |
| Dans le doute, je vais peut-être laisser les modérateurs trancher, je ne voudrais pas commettre d'impair à peine arrivée. |
| | | Invité / Invité Lun 16 Juil 2012 - 20:21 | |
| Bonsoir Bon, je vois que tu as eu pas mal de réponses qui ont déjà du bien t'éclairer, mais j'aimerais soulever un point, moi aussi ... En fait, tu as du mal, dans ta narration, à passer de ce jeune fantôme, à sa compagne vivante ? Mais je constate que dans ton chapitre, tu décris l'histoire et les relations qu'entretient notre fantôme avec, tour à tour, sa future femme, sa famille proche (sa mère, son père, ...), et enfin avec son meilleur ami et assassin. Tu peux aisément, comme l'ont soutenu tes précédents visiteurs, passer de l'un à l'autre des personnages avec un pronom "je", mais peut-être que pour le moment, ce qui te bloque, c'est ton schémas, que j'ai précédemment décris : tu finis sur la description de ce David. En ces conditions, ton instinct de littéraire refuse probablement d'enchaîner directement sur Erica car comme l'a soulevé Aventador : - Citation :
- [...] l'absence de transition et le changement narratif entre le prologue et le premier chapitre (qui) est déconcertant.
(ce qui s'applique également au reste du roman, dans notre cas ) Peut-être que si tu clos ton chapitre en parlant de Erica, d'une manière ou d'une autre, il sera plus logique que soudain tu te mette à parler à la première personne de cette dernière ? voilà voilà ... En espérant t'avoir aidé ! Cécile. PS : Si jamais tu décide de poster ton roman, préviens donc, j'ai hâte de te lire
Dernière édition par plume-d-encre le Lun 16 Juil 2012 - 20:40, édité 1 fois (Raison : Faute d'étourderie...) |
| | Nombre de messages : 98 Âge : 47 Localisation : Bordeaux Date d'inscription : 11/07/2012 | johira / Pippin le Bref Lun 16 Juil 2012 - 21:11 | |
| Oui en effet, sortie du David, j'ai du mal à enchaîner sur Erica. je me disais aussi que mon personnage dans sa position de fantôme pourrait nous dire que de là où il est il peut tout voir tout entendre tout ressentir et à ce moment là ce serait lui qui raconterait tout ce que font les autres protagonistes de l'histoire. Et à ce moment, je garde le "je" mais un "je" omniscient. |
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Lun 16 Juil 2012 - 21:47 | |
| - ilham a écrit:
- serai temps que les regles de la partie roman soient modifiées... t'es pas la seule à te faire avoir.
j'y travaille ilham, j'y travaille (mais bon, j'avais plein de trucs sur le feu ces derniers temps)as-tu essayé de changer de focalisation, alors ? Ca donne quoi ? |
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