J'aime autant les mots que vous. Je les aime beaux, intelligents, raffinés, élégants. Ils remplissent la page blanche, donnent du sang à une encre trop fade, virevoltant à la suite dans les champs du possible ou de l'imaginaire.

voici ce que je suis capable d'ecrire,(je l'ai mis en italique), c'est mon style d'écriture quand je suis concentrée et quand j'ai un peu d'imagination...

je fais appel à vos bons coeurs pour me dire vers quelle création je pourrais me tourner; je ne prends pas au pied de la lettre mais cela me donnerais une idée pour pouvoir me situer.

je trouve que le plus difficile est de trouver son style, sa voie dans le domaine artistique.

d'avance merci. Je prends toutes les remarques, même les plus iconoclastes !

Je ne comprends pas la question. Ou alors je la comprends trop bien.

Tu devrais plutôt te demander ce que tu veux écrire et adapter ton style à tes créations au lieu de faire l'inverse.

Quia scorpio sum a écrit:

Tu devrais plutôt te demander ce que tu veux écrire et adapter ton style à tes créations au lieu de faire l'inverse.

Je ne le voyais pas ainsi mais ta remarque me fait reflechir. Dans mon esprit, ce que je veux écrire est de l'ordre du surréalisme, du loufoque, un peu comme Amélie Nothomb ou bien Yoko Ogawa.

Mais après avoir dit cela, dois je définir la nature, la longueur: poésie, nouvelle, roman ?
puis pour quel genre d'histoire ? amour, épopée, SF ... ?

merci

Mais tu ne "dois" rien du tout! J'ai employé le verbe "vouloir", c'est pas pour rien. C'est toi qui décides de ce que tu veux écrire.

Je suis embêtée pour définir le genre. Je ne sais pas si c'est la S.F qui me conviendrait le mieux.

Mais as-tu une histoire à raconter, quelque chose à exprimer ? Parce que le point de départ, il me semble, se situe là.

Pomcassis a écrit:

Mais as-tu une histoire à raconter, quelque chose à exprimer ? Parce que le point de départ, il me semble, se situe là.

remarque judicieuse... l'histoire d'une rencontre entre deux êtres mais qui va prendre, au fil du temps, une dimension extraordinaire, étonnante. ( pour le moment, je n'en suis qu'à cette idée).

Peu importe le genre qui te convient (vu que de toute façon un genre peut bien englober tout et son contraire en matière de style, on s'en fiche un peu). Si tu veux écrire un roman, il faut, je pense, commencer par écrire. Dans une direction. N'importe laquelle pourvu qu'elle t'enthousiasme. Au bout d'une, deux pages, tu peux faire un point : qu'est-ce que j'ai écris ? Est-ce une histoire ? Comment ce texte pourrait se développer ensuite sur deux ou trois cent pages ? (Est-ce que finalement il n'est pas plutôt : un essai, une nouvelle, un poème, un scénario, un article, une note de journal intime, du vent bon pour la corbeille...). Après ça seulement pourra, éventuellement, se poser la question du genre. (Ou alors tu essaies de penser au-delà des étiquettes et des catégories des rayonnages de la fnac et tu écris ce que tu veux.)

Le bout de truc que tu as écrit ne se retrouvera pas forcément dans le texte final, mais au moins il t'aura donné un point de départ. Une idée qui n'aura pas été soufflée par le premier quidam venu sur un forum, et qui sera plus consistante que ce que tu as pour l'instant. Ça ne sert à rien d'essayer d'écrire un livre si tu ne fais pas ce travail-là par toi même.

(Après la méthode pour arriver à l'idée n'est qu'une parmi d'autres, tu peux aussi simplement te promener dans la rue ou regarder les gens dans un bar ou te demander ce que Virginie de Secret Story dirait à Schopenhauer s'ils se rencontraient suite à une rupture du continuum espace-temps, et rajouter un renard en costume trois pièces qui boit un tom collins dans la salle, parce que les renards, c'est sympa.)

Plutôt d'accord avec les commentaires précédents.
Je pense que le style vient avec l'expérience. Tâtonnant et maladroit au départ, il s'affirme au fur et à mesure de tes lectures et de l'enthousiasme que tu mets dans ce que tu écris, comme disais Némésis.
Mais je te comprends : moi aussi, j'ai beaucoup de mal à découvrir un style qui me correspond. J'ai des idées certes, mais bien souvent, après les avoir couchées sur papier, je les trouve trop froides, mal exprimées, en décalage avec ma façon de voir les choses. Résultat : toutes les idées que je pourrais avoir passent à la poubelle parce qu'elles me semblent nulles. Et je perds un peu espoir d'écrire finalement un truc qui me satisferait.
Y'a aussi le thème qui me pose problème. Peut-être que toi aussi.

De toute façon, je pense qu'on est obligé d'accumuler un certain nombre de ratés avant de pouvoir commencer à se découvrir un style. Pareil pour l'imagination ; ça doit être une sorte de muscle qui se tonifie à force de le solliciter.

Penelope a écrit:

Pomcassis a écrit:

Mais as-tu une histoire à raconter, quelque chose à exprimer ? Parce que le point de départ, il me semble, se situe là.

remarque judicieuse... l'histoire d'une rencontre entre deux êtres mais qui va prendre, au fil du temps, une dimension extraordinaire, étonnante. ( pour le moment, je n'en suis qu'à cette idée).

Commence par développer tes idées. Le style ça se travaille après.

Hello. Jette tes idées sur un clavier, un morceau de papier, n'importe quoi, et mets en forme après.

Des idées, j'en ai des tonnes. Le problème, c'est qu'une fois rédigées, elles ne rendent parfois rien du tout et finissent à la poubelle.

Le style viendra quand tu auras une histoire à raconter. A ce moment-là, tu pourras te poser la question : comment aimerai-je la raconter (style, longueur...)

See you...

Nemesis a écrit:

Peu importe le genre qui te convient (vu que de toute façon un genre peut bien englober tout et son contraire en matière de style, on s'en fiche un peu). Si tu veux écrire un roman, il faut, je pense, commencer par écrire. Dans une direction. N'importe laquelle pourvu qu'elle t'enthousiasme. Au bout d'une, deux pages, tu peux faire un point : qu'est-ce que j'ai écris ? Est-ce une histoire ? Comment ce texte pourrait se développer ensuite sur deux ou trois cent pages ? (Est-ce que finalement il n'est pas plutôt : un essai, une nouvelle, un poème, un scénario, un article, une note de journal intime, du vent bon pour la corbeille...). Après ça seulement pourra, éventuellement, se poser la question du genre. (Ou alors tu essaies de penser au-delà des étiquettes et des catégories des rayonnages de la fnac et tu écris ce que tu veux.)

Le bout de truc que tu as écrit ne se retrouvera pas forcément dans le texte final, mais au moins il t'aura donné un point de départ. Une idée qui n'aura pas été soufflée par le premier quidam venu sur un forum, et qui sera plus consistante que ce que tu as pour l'instant. Ça ne sert à rien d'essayer d'écrire un livre si tu ne fais pas ce travail-là par toi même.

(Après la méthode pour arriver à l'idée n'est qu'une parmi d'autres, tu peux aussi simplement te promener dans la rue ou regarder les gens dans un bar ou te demander ce que Virginie de Secret Story dirait à Schopenhauer s'ils se rencontraient suite à une rupture du continuum espace-temps, et rajouter un renard en costume trois pièces qui boit un tom collins dans la salle, parce que les renards, c'est sympa.)

Oui, c'est très juste, sur tout ! Merci pour cette mise en lumière, j'en ai bien besoin !

[quote="Adamas"]Plutôt d'accord avec les commentaires précédents.
...[.... ]

Y'a aussi le thème qui me pose problème. Peut-être que toi aussi.

Le thème est le fil conducteur. Il est possible que je commence par le thème d'une rencontre amoureuse, mais c'est vaste !
Je sais que je dois déterminer les personnages, planter le décor etc.

Mais, c'est vrai, je trouve qu'il est difficile de développer un thème , de créer une histoire autour de la rencontre amoureuse par exemple sans tomber dans le larmoyant ou les banalités Il faut que cela captive le lecteur, à mon avis. ( Et que j'y prenne plaisir bien sûr ).

Bon jour Nemesis

Citation :

(... te demander ce que Virginie de Secret Story dirait à Schopenhauer s'ils se rencontraient suite à une rupture du continuum espace-temps, et rajouter un renard en costume trois pièces qui boit un tom collins dans la salle, parce que les renards, c'estsympa.)

Sympa comme idée, genre trio diamétralement opposé qu'il faudrait creuser. Si je fais quelques lignes sur le sujet, je te citerai pour l'idée