E-bou exact ! Bracelonne est resté un très long moment sans accepter aucun manuscrit sauf avec certains collectifs avec qui ils ont fait un partenariat. (faisant moi-même parti d'un de ces fameux collectifs, je peux vous dire que pour avoir la chance d'être validé "apte à présenter son manuscrit à l'éditeur" c'est un véritable parcours du combattant. Une sorte de succursale de comité de lecture. Il faut coupler temps d'ancienneté, travail de correction et faire le Bêta lecteur intensif pour d'autre. Bref heureusement que Bracelonne s'est décidé à ouvrir ses royales portes aux petits écrivains inconnus Français car sinon aucune chance pour ma part de pouvoir fantasmer à voir mon nom dans leur collection.

bien que sur le principe je trouve que faire parti d'un collectif qui corrige et bêta-lis très sérieusement les œuvres de ses membres est vraiment idyllique. Malheureusement je n'ai pas le temps de lires plusieurs roman en même temps, encore moins de les corriger et de pointer leurs incohérences. Et ne parlons pas du temps d'ancienneté. c'est dommage.

E-bou tu es chez Atalante il me semble, tu n'as vraiment plus besoin de rêver à Bracelonne

C'est exact, Mélusine, je fais partie des sauvés des eaux. L'Atalante était mon phantasme littéraire absolu, et on ne peut pas comparer l'approche artisanale d'une entreprise de moins de dix personnes à Bragelonne qui ne me fait plus rêver du tout, maintenant.

S'il faut que je sois honnête, et si l'Atalante, puis Mnemos (mon second voeux) n'avaient pas été intéressés par mon livre, et que Bragelonne m'avait alors ouvert les bras, ça aurait été une excellente nouvelle tout de même, vraiment excellente. Je ne déconseille donc pas d'envoyer son manuscrit à Bragelonne. C'est long, il est vrai, mais ils avaient alors prévenu qu'il fallait être patient.

Par contre, je ne connaissais pas ces collectifs d'auteurs qui formaient une antichambre bénévole du comité de lecture. C'est idéal pour progresser, je te crois aisément, mais pour Bragelonne, c'était quand même un peu de l'exploitation, non ? C'est quand même vous qui faisiez leur boulot de relecture.

Peux-tu préciser ce que tu nomme temps d'ancienneté ?

Quant à corriger les autre en plus d'écrire soi même, d'élever sa famille, de travailler pour gagner son pain... Je crois que je te comprends très bien.

Moi aussi l’Atalante me fait rêver ! J'ai un projet de roman plus typé "Galvada" qui pourrait peut-être rentrer dans leur ligne éditorial, mais je n'ai même pas commencer un seul chapitre. Il faut déjà que je termine celui sur lequel je suis et je n'en suis qu'au début. Comme toi Mnemo est dans mes favoris aussi. Pour le collectif seul quelques auteurs réussissent à obtenir le grand sésame de la validation car c'est très long... (il faut, de mémoire avoir fait une 50ene de bêta lecteur pour le collectif avant de prétende y accéder) Bracelonne (à l'époque et encore aujourd’hui il me semble) ne validait pas automatiquement le manuscrit estampillé du collectif, ils acceptaient JUSTE de le lire avec plus d'intérêt... Et pour la petite histoire aucun des auteurs de mon collectif qui est passé par "ce chemin magique" n'a été signé chez Bracelonne, comme quoi... Par contre un d'eux à eu un contrat chez Gallimard et quelques autres dans divers grandes maisons d'éditions comme Albin Michel, le seuil et aussi les Éditions du Jasmin. Il semblerait que Bragelonne soit vraiment très sévère côté comité de lecture.

Pour le temps d'ancienneté c'est tout simplement la date de ton inscription dans le collectif, tu ne peux pas de suite prétende à une bêta-lecture de ton roman EN ENTIER. mais par contre tu peux poster un extrait et il faut à ton tour que tu fasses une bêta-lecture d'un autre membre pour pouvoir continuer. Pour pouvoir soumettre ton roman en entier à une bêta-lecture il faut pour cela que tu bêta-lise beaucoup d'extrait d'autres auteurs et uniquement après plusieurs mois de ce dur labeur tu peux demander à obtenir un statut spécial (une sorte de passe VIP du collectif) et soit ils te demandent d'attendre encore ou soit ils acceptent de te le donner ce qui te permet de soumettre ton roman.


Ah la la ne me parle pas de temps il faudrait que les heures se transforment en journée pour que je puisse tout faire.

Citation :

Ah la la ne me parle pas de temps il faudrait que les heures se transforment en journée pour que je puisse tout faire.

Ouaip.

Pour Bragelonne et cette question de collectif, je ne saisis pas bien :

1/ Si c'est un procédé, un peu comme un contrat moral : faites des efforts et on en fera aussi, comme un parrainage, en sorte. Là, c'est plutôt bien.

2/ Si Brage entretient l'espoir chez des auteurs en sachant que de toute façon, il ne fera rien pour les auteurs "patentés". Ce ne serait que pour tenir dans sa main des clients en leur faisant rêver à l'inaccessible sésame. Rester dans ces conditions s'apparente au syndrome de Stockholm.

En tout cas, si un éditeur, Bragelonne ou un autre demande des efforts à des auteurs et ne fait rien en retour, c'est tout de même une chose qui pose question.

Mais si j'ai bien compris, cette pratique discutable n'existe plus.

Bon courage pour l'écriture de ton livre. Nous savons qu'il en faut...

En fait, l'année dernière Bragelonne a fermé ses portes pour les envois de manuscrit mais comme le collectif est sérieux, ils ont autorisé ses membres (enfin ceux qui avait eu le fameux pass VIP) exceptionnellement d'envoyer leur manuscrit chez eux. Maintenant cet accord entre Bragelonne et le collectif ne sert plus à grand chose vu qu'ils ont re ouvert leur portes. Mais je suppose qu'ils lisent en priorité ceux du collectif.

Ta 1er proposition est la bonne : 1/ Si c'est un procédé, un peu comme un contrat moral : faites des efforts et on en fera aussi, comme un parrainage, en sorte. Là, c'est plutôt bien.

Merci pour mon livre. Surtout qu'en se moment j'ai envie d'en commencer un autre et du coup je ne suis plus trop motivée pour celui sur lequel je bosse...

Eh bien moi, je suis écrasé de boulot, alors je n'avance pas beaucoup dans l'écriture mais je corrige la version alpha du tome 3 avec mon alphalectrice. D'ici une semaine, ce seront les bétalecteurs qui auront du travail. Les corrections, j'arrive à m'y plonger, même fatigué. Donc, globalement, le projet avance, c'est l'essentiel.

Pour ton envie de commencer un autre livre avant d'avoir terminé l'autre, il y a une solution : les œillères

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J'ai mis les miennes, mais je prend pas mal de notes sur d'autres projets. Comme ça c'est sauvé.

Oui c'est une très bonne idées les œillères.
Bon courage pour tes corrections c'est vraiment la partie que je déteste le plus !
Ils devraient inventer un logiciel qui corrige tout seul les phrases lourdes, les répétitions, les fautes en tout genres et nous commente les passages qui sont bon ;-)

Pour nous faire des compliments, il vaut mieux compter sur soi même... Mais Antidote est vraiment bon pour détecter les phrases longues, les phrases passives, les répétitions... Je décris dans le topic d'Ilham que tu as déterré comment je m'y prends pour corriger. Ça reste fastidieux, mais c'est assez efficace.

Je viens de voir ça et au sujet d'Antidote je suis de plus en plus emballée par cet outil magique ! Par contre comme je te l'ai dis sur l'autre topic je le trouve cher

ah bon, les phrases longues et passives sont un problème d'écriture ? C'est nouveau ça... *vient de jeter un pavé dans la mare et en a déjà honte mais bon, n'est pas fan de Sand qui veut*

Moi, de toute façon, je viserai Mnémos comme on vise un sommet, Bragelonne ne m'en semble pas un. J'ai souvenance que Bragelonne exigeait tellement de trucs dans la façon de présenter un manuscrit qu'ils m'ont direct donné l'impression de "on vous fout plein de murs pour pas que vous entriez" et ça, c'est pas bon pour la relation auteur/éditeur.

Ouip, les phrases passives sont pas tip top, lourdes et tout ( mais encore une fois elles peuvent servir parfois) Ca immobilise le récit, un peu comme les participe présents. Et ça multiplie d'ailleurs l'avalanche d'auxiliaires répétitifs et inutiles...

Les phrases longues ne sont pas un problème en soi, mais sont d'autant plus à surveiller qu'elles multiplient les risques d'erreur, de lourdeurs, de problemes de syntaxe.
Moi, y'a dix ans de ça, j'adorais les phrases longues avec trois ou quatre relatives à s'emboiter. Illisibles. De temps en temps, quand je fatigue, ça me revient d'ailleurs...
Après, ce n'est qu'un exemple bien sûr, et aussi chacun a sa jauge pour dire ce qu'est une phrase longue...

sinon, la méthode de cocyclics est certes éprouvée et efficace, mais je la trouve très très lourde et un poil scolaire.... ( ce serait pas des instits à l'origine,d 'ailleurs ? J'ai rien contre les instits mais la déformation professionnelle, ça existe...)

100 euros c'est pas donné mais vu la qualité du logiciel, c'est vraiment pas abusé ( quand je vois comment certains logiciels atteignent les milliers d'euros)... Enfin, perso je pense l'avoir bien rentabilisé en quatre ans.
ah, il fait dico en même temps ( avec synonymes, locutions, tout ça)
tu peux l'utiliser durant 30 jours gratos ( et j'arrete de faire de la pub, en précisant qu'il existe un concurrent du même genre : prolexis. Plus puissant, j'ai l'impression, mais moins simple d'utilisation. Enfin, je me suis jamais risquée dans les réglages)

Euh c'était quoi le sujet ? Braguelonne ? Jamais rien lu chez eux, mais ça semble etre la roll's de la fantasy niveau édition... parole d'ignare dans le domaine.

Il faut de tout pour faire un monde. Des phrases courtes, des phrases longues, des tournures actives et passives… Le truc, c’est que ce soit varié, équilibré et justifié. La tendance phrases simples « sujet verbe complément » qui se suivent et s’enchaînent comme des plans courts de cinéma, je n’en suis pas du tout fan, personnellement… Ou alors pour une scène d’action à la limite, mais tout au long du récit, au secours…

Sinon, Bragelonne étant le plus gros éditeur de Fantasy (en France), il est assez normal qu’ils posent des exigences, histoire de faire le tri vis-à-vis de la masse de manuscrits qu’ils doivent recevoir (n°1 oblige). Maintenant, qu’ils acceptent les envois par mail est quand même une bonne chose…

Oui bien sur, Faust...
un logiciel permet juste de s'apercevoir que "oh secours, j'ai 50 phrases sur 55 de tel type"
bon, tu me diras, on devrait pouvoir s'en apercevoir seul. Et avec l'expérience, oui, on s'en aperçoit seul... mais au départ. J'sais pas toi, mais combien de fois j'ai buté sur des paragraphes, des chapitres entiers en sentant que ça n'allait pas, pas du tout, mais sans savoir dire pourquoi ( et donc sans savoir corriger...)
Les fanatiques de grammaires lèveront les yeux au ciel, mais voilà, moi j'ai eu besoin d'un tel outil pour me rappeler ce qu'était une phrase participiale ou une relative, tellement j'étais fâchée avec tout ça.
Maintenant, je regarde le relevé d'antidote. Je me dis tiens, une passive par là ? bon, je regarde et 9 fois sur 10 je laisse car ça pose pas de probleme en soi. Parce que j'en ai pas 36 au même endroit...
Sur la longueur des phrases, je me souviens avoir bossé spécifiquement là dessus, en me rendant compte que je préférais les chapitres où elles étaient plus courtes que celles où elles enflaient.
Choix d'écriture...
Maintenant que je sais comment je veux écrire et que je me moque que ça déplaise à certains ( vu que je sais que ça plait à beaucoup d'autres), je ne fais que jeter un oeil, vérifier qu'il y a pas d'erreur, que ça coule. Si c'est le cas je vais pas couper en deux pour couper en deux

(désolée du hs)

Spoiler:

Re bref, Bragelonne est peut-être number one, mais niveau sympathie il cherche pas à se l'attirer, et pour ce qui est de promouvoir le monde littéraire francophone et le renouveler, c'est-à-dire les bons grands rêves des éditeurs en général, ils n'en ont que foutre. Entreprise avant la passion. Donc, même s'ils m'acceptent, y aura quand même l'amertume que j'ai été acceptée par une équipe qui me prend pour se faire un peu bon dos face aux critiques, avec le sentiment que c'est accepté à contre coeur.
Faut quand même avouer que prétendre se faire partenaire d'une plateforme qui tente d'aider les futurs auteurs et ne pas être capable de faire confiance en cette dernière malgré sa sévérité, faire miroiter pour finalement ne faire que "lire le manuscrit" sans certitude, bon, c'est assez moche comme attitude. Depuis le temps, ils devraient savoir qu'après autant d'avis de lecture ce qui sort de tout cela ne peut pas être une simple grosse merde. En tout cas, ce "partenariat" n'est là que de nom, ça prouve qu'ils veulent avant tout se redorer un peu une image.
Et dans ce contexte-là, envoyer à bragelonne... numéro un ou pas, je ne pense pas me prosterner au point d'accepter si c'est juste pour qu'ils se retaillent une réputation et il y aura toujours ce questionnement au fond de moi. Ce qui n'est pas sain, comme relation avec un éditeur, vous en conviendrez.

QuillQueen a écrit:

bref, moi, j'approuve faust, les règles péremptoires d'écriture, ça sert à rien. Tempérance et non bannissement.

ce qui est marrant,c 'est que je suis d'accord...
Purée, dès qu'on se met à causer correction, c'est pas possible, y'a des mots magiques qui apparaissent comme par magie entre les lignes.
j'ai écris "bannir" quelque part ?
Ouais, au début quand je commentais, je le faisais car c'était plus rapide de dire "bannir" qu'expliquer en 5 lignes pourquoi une voix passive, souvent, c'est pas agréable à lire et que la voix active donne tout de suite un coup de fouet au texte, mais c'était un tort.

Edit : enfin bon, pas grave et de toute façon HS, tu as raison mille fois sur ce point...

Citation :

Faut quand même avouer que prétendre se faire partenaire d'une plateforme qui tente d'aider les futurs auteurs et ne pas être capable de faire confiance en cette dernière malgré sa sévérité, faire miroiter pour finalement ne faire que "lire le manuscrit" sans certitude, bon, c'est assez moche comme attitude. Depuis le temps, ils devraient savoir qu'après autant d'avis de lecture ce qui sort de tout cela ne peut pas être une simple grosse merde. En tout cas, ce "partenariat" n'est là que de nom, ça prouve qu'ils veulent avant tout se redorer un peu une image.
Et dans ce contexte-là, envoyer à bragelonne... numéro un ou pas, je ne pense pas me prosterner au point d'accepter si c'est juste pour qu'ils se retaillent une réputation et il y aura toujours ce questionnement au fond de moi. Ce qui n'est pas sain, comme relation avec un éditeur, vous en conviendrez.

j'ai aucune idée de ce que vaut ce partenariat... j'ai aucune idée de ce qu'en retire cocyclics, ses auteurs... ni bragelonne. Ce que je sais c'est que ça a soulevé pas mal de jalousies et de rancœurs dans ce petit milieu... sans en connaitre ni les tenants ni les aboutissants.
Ensuite, ben je comprends qu'une maison d'édition ne se sente pas poings et pieds liés par un tel "partenariat". Ne pas écrire de la merde, ne veut pas dire non plus écrire quelque chose susceptible de les intéresser... y'a rien de scandaleux là dedans.
Tout comme un éditeur peut te refuser ton 2e roman s'il le souhaite... même si toi, au contraire, t'es engagé parfois par contrat à le lui présenté en priorité.