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| Un rapport personnalité/métier ? | |
| | | Invité / Invité Mar 24 Avr 2012 - 22:52 | |
| Comme l'indique le titre j'aimerais savoir quel est le métier de votre héros ou votre méchant (de votre roman hein. Que Dark Vader soit épicier je m'en tape, tout le monde le sait. Ce qui m'interesse c'est vos personnages). Avez vous fait un choix dicté par une mode (autrefois les crack aux LCD, les stéréotype à l'américaine beau grand fort, les aventurieurs en tout genre, maintenant la tendance est plutôt aux assassins et aux voleurs) ou par un choix réfléchi ? Quel place donnez vous au métier qu'exerce dans le psyché d'un personnage ? Et enfin, le plus, important, nom de dieu pourquoi votre Dark Vader travaille chez McDo et pas ailleurs ? |
| | Nombre de messages : 993 Âge : 17 Date d'inscription : 20/12/2011 | Elouan / JE Lambda. (Cuvée 2012.) Mer 25 Avr 2012 - 7:25 | |
| Parmi tous mes personnages, j'ai : un écrivain, un gangster, un clochard, un roi, deux actrices et un acteur, et une chauffeuse de Taxi. J'avoue qu'ils sont assez stéréotypés du premier abord, mais j'essaie néanmoins de les approfondir. |
| | Nombre de messages : 2977 Âge : 34 Localisation : Tokyo Pensée du jour : Oden. Date d'inscription : 15/11/2009 | Mitsu / Powerpuff girl Mer 25 Avr 2012 - 9:15 | |
| L'héroïne est hôtesse d'accueil dans une agence matrimoniale, son amant est documentaliste au Louvre, le grand méchant est chirurgien esthétique et l'associée du méchant est artiste peintre. Et oui, tous les métiers ont un rôle dans l'histoire, même minime. Et le grand méchant, vu qu'il veut découper l'héroïne, c'est mieux qu'il soit chirurgien |
| | | Invité / Invité Mer 25 Avr 2012 - 10:11 | |
| Salim est avocat à la base. Pas pour jouer à John Grisham. Finalement, il parle assez peu de son métier dans le roman et n'évoque que des anecdotes. Mais il me fallait d'abord un métier qui lui permettait d'être en contact avec à peu près toutes les composantes de la société israélienne et palestinienne et surtout de très bien connaitre la justice de ce pays. Vu que tout le récit se passe durant un interrogatoire, je voulais qu'il ne soit pas paumé et qu'il sache à quelle sauce il pouvait être mangé. Ensuite, il lui fallait un métier lui permettant de travailler dans une ONG pour voir ses déplacements à Gaza facilités. Ca aurait pu être médecin, mais comme Sara l'est déjà (ainsi que son grand-père), non. Et dernier point, je ne le voulais engagé dans aucun faction de la résistance (contrairement à son père, communiste), mais qu'il en connaisse bien les arcanes. Et être avocat lui permettait de côtoyer ce milieu. Il ne l'est pas devenu par vocation d'ailleurs, presque par hasard. Ce n'est pas le jeune avocat naif et idéaliste. Il est assez désabusé et pas trop fait pour ce métier finalement ( timide, bégayeur... pas terrible pour plaider ! ) Et sur la fin du roman, il n'exerce plus du tout ce métier (radié du Barreau) et termine comme simple électricien... ce qui a son utilité dans l'histoire car ça lui permet d'entrer sur le chantier d'une colonie qui est un peu l'épicentre de l'intrigue.
Sara est médecin urgentiste. A la base, c'était pour amoindrir un peu son coté militaire (elle rencontre Salim en janvier 2009, durant la guerre). Comme il la fait prisonnière, c'est un moyen aussi pour elle de s'attirer sa "sympathie" en le soignant quand il est blessé. Le père de Sara est un militaire, mais sa mère médecin. Donc elle choisit la trace de celle-ci ( et non de son père avec qui elle a rompu tout contact). ensuite, cet aspect continue à être utile dans sa relation avec Salim ( qui n'est pas très équilibré psychologiquement, on va dire... accroc aux analgésiques, deuil, stress post traumatique... il les collectionne ! ) et ça lui donne un position particulière vis à vis de sa mère, malade.
Mark aurait pu devenir avocat lui aussi (il a suivi les mêmes études que Salim) mais on le découvre finalement enquêteur au shin bet ( service des renseignements intérieurs israéliens). Ce qui surprend son ancien camarade d'études qui ne cesse de se demander et de lui demander, durant l'interrogatoire, pourquoi il a choisi cette voie, assez en contradiction avec sa tradition familiale : parents de gauche, son père a eu des ennuis avec la justice israélienne pour ça. Ca reste un petit point d'interrogation durant une bonne partie du récit, mais ça a à voir avec Salim (avec son histoire et ses relations).
Donc bon, grosso modo, les métiers de chacun sont choisis en fonction de l'histoire, comment ils peuvent servir ce que je veux raconter. Ca reflète aussi l'histoire, le caractère du personnage. Salim est p'tre pas trop fait pour être avocat, il a un coté altruiste certain. Sara choisit d'etre médecin par opposition avec son père.
Dans d'autres romans, les personnages sont plus jeunes. Dans les yeux de Nouria, on sait que le père de Kalil est un paysan modeste et que celui de Nouria est imam. c'est le statu social là qui est important. Kalil est un villageois, pas un citadin, mais nouria a un père qui est cultivé, lettré... Dans la boite à crayons, la mère de Zyad est une simple employée de boutique. Modeste. Son job a pas beaucoup d'importance en soi ( sauf qu'elle lui permet de fournir des magasines gratos à son fils) comme pour d'autres personnages dans qulques nouvelles. Enfin, y'a quand même plusieurs électriciens, je me rends compte ! hihi ! et une kiné ! |
| | Nombre de messages : 435 Âge : 36 Localisation : Melun (77) Date d'inscription : 17/02/2011 | Skaar / Pour qui sonne Lestat Mer 25 Avr 2012 - 10:47 | |
| Intéressante question. Le rapport personnalité/métier se fait chez moi dans un sens ou dans l'autre, selon les personnages.
Daryn est très doué pour les sciences et la technologie, ce qui en fait un excellent ingénieur (au début) et finalement (pendant la majeure partie du roman) un très bon mécanicien.
Konor tire plus son caractère de son passé. Fille d'un militaire réputé, elle est rebelle par nature, même si elle a suivi ses traces. Mais d'un autre côté, la guerre qu'elle a vécu (et surtout sa conclusion) l'ont laissée désabusée et elle s'est donc tournée vers le commerce interstellaire en gardant ces deux traits de caractère (Rebelle et Désabusée).
De Saag lui ressemble un peu, avec 20 ans de moins. Elle aussi fille de militaire célèbre, elle a pris ses distances par choix sans pour autant couper complètement les ponts. Elle est plus posée et très confiante (dans ses capacités et dans le rôle de l'armée), mais cherche aussi à garder un maximum de liberté d'action. Pour elle, je ne saurais pas dire dans quel sens va la relation caractère/métier, les deux s'étant construits en même temps.
Pour les personnages secondaires, ça dépend. Le pirate est intelligent, cruel et dominateur. L'infirmière de bord passe son temps à faire des blagues salaces et à réconforter l'équipage. Le chasseur de prime est froid et impitoyable. Le pilote est intuitif, extraverti et blagueur.
Reste quelques personnages qui ne sont pas assez travaillés pour que je m'avance (le Baron, Jade) même si j'ai déjà une idée générale. |
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Mer 25 Avr 2012 - 11:07 | |
| oh c'est assez varié... mais c'est vrai que je suis du genre guerrière ^^ Si Dahon, fils d'un conseiller royal, est un jeune homme au départ passionné par les Tangoumas (animal que son peuple chevauche, mais qui a un pelage de chèvre à poils longs, quatre griffes par pattes, la crinière qui part des oreilles, et des taches noires sur fond blanc comme des vaches, avec une bouche allongée munie de petites dents qui font penser à un tapir), il a du se rendre à l'évidence que l'exil de la population rendraient les jours difficiles, et s'est mis à prendre les armes. Au final, il devient roi, mais bon, il ne perd pas la main avec les animaux de portage. Denis Bronckart est fils de prof de français et d'un chef de construction, et devient homme à tout faire. Il jardine, nettoie, assiste les propriétaires. A côté de ça, il restaure des meubles anciens, vu que sa formation de base est menuisier-ébéniste, avec une spécialisation à l'IRPA de Bruxelles, Institut d'arts qui apprend à restaurer avec les méthodes du 19ème. Enété Bachta lui, est issu d'un village de paysans et bergers. Le père travaille dans les champs, et la mère est tisserande. Il devient soldat durant le récit, c'est-à-dire 2ans, pour des raisons politiques, et ça va le marquer psychologiquement d'une façon profonde. Ensuite, en épousant la fille de propriétaire de l'usine de traitement de la laine, il adapte l'usine au marché industriel et devient un des plus riches hommes du village, ainsi que le plus gros employeur des environs. Honte à moi mais je n'ai pas toujours cherché à donner un boulot à leurs femmes Même si Enété, a une vieille connaissance comme assistante commerciale, et une bonne amie comme servante. |
| | | Invité / Invité Jeu 26 Avr 2012 - 11:07 | |
| J'ai un personnage qui est messie, sauf qu'il est perturbé avec l'idée de la vérité vraie. C'est un messie qui cherche la vérité (qui selon lui, peut ne pas exister).
Un autre est policier-poète. Mais ayant quitté sa ville, il ne sert plus à rien DONC veut être philosophe, mais vire sophiste. Il devient philosophiste.
J'ai un personnage maçon qui en voulant être franc dit qu'il ne l'est pas. |
| | Nombre de messages : 496 Âge : 36 Localisation : [Tokyo ] - Paris Pensée du jour : Blue Skies. Date d'inscription : 12/01/2010 | Sasha / Pour qui sonne Lestat Jeu 10 Mai 2012 - 23:27 | |
| Dans Meringue , ma protagoniste Salomé est lycéenne, comme son frère cadet David et son meilleur ami Nathan, mes deux personnages secondaires. Ils ont tous les trois une façon très différente d'aborder le lycée - Salomé sèche, David essaie d'être "cool" et Nathan excelle scolairement.
Le frère ainé Simon, qui est un peu mon personnage antagoniste, travaille dans les Hedge Funds, ce qui correspond à sa personnalité agressive et volontariste, son besoin constant de gagner plus d'argent en travaillant dur et en bousculant les autres. Leur mère est photographe, un métier qui correspond à son statut de constante absente. |
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