|
|
| Ecrire une scène de "délire" convaincante | |
| | Nombre de messages : 262 Âge : 31 Localisation : Dans un ananas dans la mer Pensée du jour : Quand tu pouliches ta caisse, elle brille Date d'inscription : 01/08/2012 | Biscuit-du-Mal / Autostoppeur galactique Sam 17 Nov 2012 - 17:17 | |
| Salutations à tous.
Je vais essayer de m'expliquer brièvement et clairement. Voilà, j'aimerai savoir si vous n'auriez pas quelques astuces pour écrire une scène de cauchemar/perte de raison/hallucination/délire convaincante. Autant à la troisième personne, vu qu'on peut bien décrire, ça ne devrait pas poser de problème, mais il me semblerait que ce serait plus immersif à la première personne. Et donc, le personnage ne risque pas tant de décrire ce qu'il voit, mais plutôt ce qu'il ressent, et d'une manière troublée. Et là, je galère un peu à faire un truc immersif et crédible. Auriez-vous quelques conseils, s'il vous plait ? |
| | Nombre de messages : 1906 Âge : 49 Localisation : Roazhon (Rennes) Pensée du jour : Cthulhu is my best fiend... Date d'inscription : 24/01/2011 | Faust Federel / Journal du posteur Sam 17 Nov 2012 - 17:32 | |
| Pas évident, ce genre de scènes. A la première personne, c'est en effet plus immersif. Des phrases courtes, sans verbe, sortes de pensées brutes, ça peut être pas mal. Après, il faut alterner avec des phrases à la structure plus classique, car un long passage formé uniquement par des phrases nominales, ça risque d'être vite indigeste...
Se baser sur les sens du personnage, tous ses sens, ça peut être intéressant aussi. Mélanger les pensées, perdre le lecteur autant que le personnage l'est...
Bon courage, en tout cas. Des scènes de ce genre sont des scènes exigeantes, plus facile à rater qu'à réussir. |
| | Nombre de messages : 262 Âge : 31 Localisation : Dans un ananas dans la mer Pensée du jour : Quand tu pouliches ta caisse, elle brille Date d'inscription : 01/08/2012 | Biscuit-du-Mal / Autostoppeur galactique Sam 17 Nov 2012 - 17:37 | |
| - Citation :
- Des phrases courtes, sans verbe, sortes de pensées brutes, ça peut être pas mal. Après, il faut alterner avec des phrases à la structure plus classique, car un long passage formé uniquement par des phrases nominales, ça risque d'être vite indigeste..
J'ai fait ça, mais j'ai l'impression que la manière dont je le mets en place... bah, ça tombe à plat. x_x - Citation :
- Se baser sur les sens du personnage, tous ses sens, ça peut être intéressant aussi. Mélanger les pensées, perdre le lecteur autant que le personnage l'est...
Ah oui, merci pour ce conseil. Je mentionne en effet les sens, mais très superficiellement. Mais sinon, voici déjà la scène dans l'état actuel : Le chant des oiseaux et le doux bruissement du vent des les herbes laissent peu à peu place à une étrange cacophonie. Mes sens se troublent et tout s’assombri. L’espace et le temps se confondent et n’ont plus de sens. Peut-être ce dernier flacon d’alcool bon marché était de trop. Peut-être ais-je consommé trop de ces ‘’diamants de Somnirys’’.
Déjà je vois ton visage, sale garce ?
Extase.
Transe.
Angoisse.
Alors que je m’évertue à les chasser, ces saletés d’ombres et ces Abominations reviennent. Toujours plus nombreuses. Toujours plus grandes. Toujours plus proches. Je les sens bientôt me saisir et me lacérer ! Sortez de mon esprit, bâtards spectres du passé, disparaissez de ma vie ! Disparaissez avec Cosmos Stultus, je m’en tape, mais barrez-vous ! Je ne veux plus vous voir, et surtout pas toi, sale garce ! Taillez-vous, chimères et souvenirs, je ne veux pas de vous non plus ! Je sais que vous n’êtes pas réels. Que vous n’êtes plus réels. Me revoilà face aux légions des Archädaës.
Terreur.
Tourments.
Non ! Disparaissez !
Je. Ne. Veux. Plus. Vous. Voir.
Il est trop tard.
Saloperie !
… Qu…qui est là ? Mist ? Oh…Et merci encore pour cette réponse rapide :3 |
| | Nombre de messages : 1906 Âge : 49 Localisation : Roazhon (Rennes) Pensée du jour : Cthulhu is my best fiend... Date d'inscription : 24/01/2011 | Faust Federel / Journal du posteur Sam 17 Nov 2012 - 17:57 | |
| Bon, c'est vrai, ça tombe un peu à plat, tu as raison. Des phrases courtes mais pas forcément un seul mot. C'est surtout le début qui me gêne. Des pensées trop claires, trop clean, trop... littéraires. Pas assez pensées brutes, si j'ose dire. D'autant plus que "le chant des oiseaux et le doux bruissement du vent", ça fait très cliché, hélas. Une inspiration à chaud : Ça commence. D'abord, mon coeur qui s'emballe, là, comme ça, sans prévenir. Je suffoque, en sueur alors que je grelote à en faire passer un Parkinsonien pour une statue (euh, la fin, pas forcément adapté à de la fantasy, le coup du Parkinsonien) . Saloperie de diamants de Somnirys (je suppose que c'est une drogue ?) , j'en ai trop pris. Trop tard, je perds pied. Extase et angoisse se mêlent dans une orgie contre-nature. Après, le passage suivant est pas mal : - Citation :
- Alors que je m’évertue à les chasser, ces saletés d’ombres et ces Abominations reviennent. Toujours plus nombreuses. Toujours plus grandes. Toujours plus proches. Je les sens bientôt me saisir et me lacérer ! Sortez de mon esprit, bâtards spectres du passé, disparaissez de ma vie ! Disparaissez avec Cosmos Stultus, je m’en tape, mais barrez-vous ! Je ne veux plus vous voir, et surtout pas toi, sale garce ! Taillez-vous, chimères et souvenirs, je ne veux pas de vous non plus ! Je sais que vous n’êtes pas réels. Que vous n’êtes plus réels. Me revoilà face aux légions des Archädaës.
Mais des trucs à simplifier pour être plus immersif. Par exemple, "Alors que je m'évertue...", c'est trop lourd comme formulation. A la 1ère personne, dans ce genre de situation, l'esprit humain ira à l'essentiel. Aussi : " Je chasse ces saloperies d'ombres mais elles reviennent, toujours plus nombreuses, toujours plus grandes, toujours plus proches."Idem, plutôt que : "Je les sens bientôt me saisir et me lacérer !", plus simple et direct : "Elles me saisissent, mes lacèrent, déchiquettent ma chair et dévorent mes pensées"Ce sont des idées à chaud. J'espère qu'elles pourront t'aider. |
| | Nombre de messages : 262 Âge : 31 Localisation : Dans un ananas dans la mer Pensée du jour : Quand tu pouliches ta caisse, elle brille Date d'inscription : 01/08/2012 | Biscuit-du-Mal / Autostoppeur galactique Sam 17 Nov 2012 - 18:12 | |
| - Citation :
- C'est surtout le début qui me gêne. Des pensées trop claires, trop clean, trop... littéraires. Pas assez pensées brutes, si j'ose dire.
Certes, après, je voulais donner une idée d'escalade ~ En tout cas, merci pour ces conseils, je vais voir ce que je peux faire. Le personnage en question est assez secondaire et le paragraphe doit être bref, mais comme je comptais quand même offrir quelque chose de sympa... enfin, ouais, je vais corriger. Et en effet, le cliché, ça le fait pas, moi qui d'habitude essaye de les contourner ou de les détourner... x_x |
| | Nombre de messages : 262 Âge : 31 Localisation : Dans un ananas dans la mer Pensée du jour : Quand tu pouliches ta caisse, elle brille Date d'inscription : 01/08/2012 | Biscuit-du-Mal / Autostoppeur galactique Sam 17 Nov 2012 - 18:35 | |
| Désolé pour le double-post, mais j'ai un peu modifié : - Spoiler:
Le silence laisse place à la cacophonie. La clarté soudainement disparait avec la chaleur. Mes membres, je ne les sens plus. J’sais même pas je brûle ou si j’me les gèle, en fait. L’odeur de l’encens devient lourde. Bordel, j’étouffe, là ! Putain, j’ai encore trop bu de cet alcool bon marché. J’aurai pas du le mixer à mes ‘’diamants’’. Ça va encore faire comme la dernière fois…
Déjà je vois ton visage, sale garce ?
Extase. Je flotte. Je m’enflamme.
Transe. Je plane. Tout s’accélère.
Angoisse. Je tremble. Je suis pétrifié.
Je ne sens plus le sol non. Je suis aspiré dans un gouffre infini. Des hallucinations, comme une vague, déferle sur moi. Bons Dieux. Ma tête va exploser.
Ces saletés d’ombres et ces Abominations reviennent. Toujours plus nombreuses. Toujours plus grandes. Toujours plus proches. Tirez-vous de chez moi ! J’arrive pas à m’enfuir, là ! Mes jambes, elles ne répondent plus ! Elles fondent sur moi ! Je crois que mes tripes se répandent… Sortez de mon esprit, bâtards spectres du passé, disparaissez de ma vie ! Disparaissez avec Cosmos Stultus, je m’en tape, mais barrez-vous ! Je ne veux plus vous voir, et surtout pas toi, sale garce ! Taillez-vous, chimères et souvenirs, je ne veux pas de vous non plus ! Je sais que vous n’êtes pas réels. Que vous n’êtes plus réels.
Terreur. Le contient s’ébranle.
Tourments. Mon esprit chancèle.
Non ! Disparaissez !
Je. Ne. Veux. Plus. Vous. Voir.
Il est trop tard.
Saloperie !
… Qu…qui est là ? Mist ? Oh… je crois que le ciel s’écroule sur mon dos, là…
En espérant que ce soit mieux... mais pour le coup, j'ai l'impression de pas être fait pour écrire ce genre de scène, hm, c'est fâcheux ~ |
| | Nombre de messages : 1040 Pensée du jour : Qui es-tu, noble bipède? Date d'inscription : 14/10/2012 | Suspiria / Effleure du mal Sam 17 Nov 2012 - 18:42 | |
| Je rajouterais peut-être un turc, déjà à moitié dit : beaucoup de ponctuations. Ca peut permettre de hacher, de passer d'une idée à l'autre ou autre. Et il avance. Avance dans le noir. Flots kaléidoscopiques tout autour de lui, sentiments, impunités d'êtres sur son corps, tout le submerge. L'Etre, loin des sens il s'éveille. Fier. Ici. Les exhalaisons visuelles le submergent, brouhaha intérieur, discorde des sens.
Bon, pareil un essai à chaud pour voir en vitesse. Donc je rajouterais en plus de ce qu'a dit Faust, que tu peut aussi mélanger les sens, afin de vraiment donné cette impression de perdition, d'immanence perturbé. En fait c'est très poétique je trouve ces états. A décrire, c'est une merveille je trouve. Peut-être que le problème, pour les romanciers, est justement ce caractère poétique? (j'explique pour poétique : les images, sensations se mélangent dans ces scènes là, or la poésie utilise beaucoup d'images et autres, elle me semble donc plus à l'aise, plus à même de résoudre le problème. Il faut esquisser le tableau. L'espace d'un sonnet peut suffire, alors je conçois très bien quand un paragraphe cela soit faisable (quoi que les strophes de poésies permettent plus de coupures peut-être. Ca dépends de quel taille tu veut ton paragraphe). |
| | Nombre de messages : 262 Âge : 31 Localisation : Dans un ananas dans la mer Pensée du jour : Quand tu pouliches ta caisse, elle brille Date d'inscription : 01/08/2012 | Biscuit-du-Mal / Autostoppeur galactique Sam 17 Nov 2012 - 18:59 | |
| Merci pour ces conseils. J'ai essayé de rendre le truc un peu plus "confus". J'aurai bien dit "poétique", mais ce serait insulter la poésie. XD Est-ce mieux ? : - Spoiler:
Le silence laisse place à la cacophonie. La clarté soudainement disparait avec la chaleur. Mes membres, je ne les sens plus. J’sais même pas je brûle ou si j’me les gèle, en fait. L’odeur de l’encens devient lourde. Bordel, j’étouffe, là ! Putain, j’ai encore trop bu de cet alcool bon marché. J’aurai pas du le mixer à mes ‘’diamants’’. Ça va encore faire comme la dernière fois…
Déjà je vois ton visage, sale garce ?
Extase. Je flotte. Je m’enflamme.
Transe. Je plane. Tout s’accélère.
Angoisse. Je tremble. Je suis pétrifié.
Je ne sens plus le sol non. Je suis aspiré dans un gouffre infini. Des hallucinations, comme une vague, déferle sur moi. Je suis un bateau sombrant dans les flots de ma propre folie. Bons Dieux. Ma tête va exploser. Elle explose.
Ces saletés d’ombres et ces Abominations reviennent. Toujours plus nombreuses. Toujours plus grandes. Toujours plus proches. Tirez-vous de chez moi ! Je ne peux pas fuir, mes jambes se détachant de moi et son emportées dans le courant de mes hantises.
Les Bêtes fondent sur moi ! Elles pénètrent mon corps et mon âme ! Je crois que mes tripes se répandent. D’autres cauchemars en sortent. Ils prennent forme. Forme humaine. Sortez de mon esprit, bâtards spectres du passé, disparaissez de ma vie !
Ils me parlent. Je veux découper leurs paroles de mon poignard. Ça ne marche pas. Lui aussi est absorbé par ce tumulte. Ils crient. Mais j’en ai rien à carrer, ce ne ceux pas eux.
Disparaissez avec Cosmos Stultus, je m’en tape, mais barrez-vous ! Je ne veux plus vous voir, et surtout pas toi, sale garce ! Taillez-vous, chimères et souvenirs, je ne veux pas de vous non plus ! Je sais que vous n’êtes pas réels. Que vous n’êtes plus réels.
Terreur. Le contient s’ébranle.
Tourments. Mon esprit chancèle.
Non ! Disparaissez !
Je. Ne. Veux. Plus. Vous. Voir.
Il est trop tard.
Saloperie !
… Qu…qui est là ? Une brèche dans le néant. Mist ? Oh… je crois que le ciel s’écroule sur mon dos, là. Ou suis-je en train de m’extraire de moi-même pour mieux me poignarder dans le dos ? Est-ce que ça me ressemble, ça ?
|
| | Nombre de messages : 524 Âge : 47 Localisation : Entre les racines d'Yggdrasil Pensée du jour : Naitre est la pire faute que nous ayons pu commettre. POur preuve nous mettons toute une vie à l'expier. Date d'inscription : 14/10/2012 | Konda Galner / Gloire de son pair Sam 17 Nov 2012 - 20:29 | |
| Pour parler d'expériences personnelles (ohhh que j'ai été un vilain garçon dans ma vie......), il y a eu plusieurs moments où j'ai eu des sensations très différentes, avec une sorte de délire, et... bref, un état physique pas très enviable. 1/ Des sensations et des pensées brutes, que, sincèrement, je vois mal pouvoir être décrites de manières cohérentes et intelligibles en focalisation interne. Si c'est ce que tu veux décrire, déjà, à mon sens, une simple phrase comme - Citation :
- Le silence laisse place à la cacophonie. La clarté soudainement disparait avec la chaleur
est trop construite. On ne pense pas ça. Ce que tu as ensuite se rapproche plus... - Citation :
- Mes membres, je ne les sens plus. J’sais même pas je brûle ou si j’me les gèle, en fait.
Mais j'irai de manière plus directe. "J'sens plus mes membres. Ca m'brûle. Ou ça m'glace. J'sais pas. " Les mots, les phrases courtes, le rythme haletant, ça colle bien, je suis d'accord avec Faust la dessus. 2/ L'autre cas que j'ai vécu, c'est une situation où tu as un délire, avec une lucidité et une clarté d'esprit fabuleuse, mais ton corps ne te répond pas comme tu le souhaites. Tu sens ton cœur qui bât à 200 pulsations par minutes, mais tu es étrangement calme. Bouger un bras te demande une concentration extrême, et un effort surhumain, mais tu as conscience de tout. Limite, tu vois des sons. Enfin, imagine un robinet qui goutte, tu vois les gouttes tomber une à une, tu ne les entends pas, tu sais qu'elle ne font pas de bruit, mais à chaque goutte qui se détache, tu crées un son qui y correspond, au point d'en arriver à l'entendre. En fait, tes sens sont tellement affutés que tu sais tout ce qui se passe, avec une impression que le temps s'est ralenti. Au niveau de ta vision périphérique, tu entres dans un autre monde, parce que c'est flou, mouvant, et que ça devient grotesque, terrifiant, superbe, voir tout ça en même temps. Tu entends des bruits dont tu n'as normalement pas conscience, mais tu n'arrives à identifier aucune d'eux, même ceux qui te sont habituels. Ton corps te lâche, tu évolues dans du yaourt, tu ressens chaque grain de poussière sous tes doigts, et tu n'arrives pas à savoir si ça te chatouille ou te blesse. Tu as un goût métallique sur la langue, et ta bouche est pâteuse. Tu as conscience de tout ça, et... Tu t'en fous. Ça t'amuse même. Parce que tu n'arrives même pas à considérer le corps que tu habites comme le tien, tellement les sensations sont étranges. Alors tu es calme, parce que tu en arrives à être spectateur de ce qui t'arrive. Je maintiens, sur le moment tu t'en fous royalement. Par contre, après, ça te file les jeton gravement.... Bref, je pense que ce deuxième cas est plus facile à écrire de manière crédible, justement parce que ton personnage est lucide, et pas pris dans une espèce de peur panique. |
| | Nombre de messages : 262 Âge : 31 Localisation : Dans un ananas dans la mer Pensée du jour : Quand tu pouliches ta caisse, elle brille Date d'inscription : 01/08/2012 | Biscuit-du-Mal / Autostoppeur galactique Sam 17 Nov 2012 - 20:37 | |
| Je lirai ton commentaire plus en précision un peu plus tard (je suis un peu pris par le temps, là =p), mais je voulais plutôt donner une sensation d'angoisse quand même. Après, je suppose qu'on ne peut pas vraiment conjuguer les deux situations ? |
| | Nombre de messages : 3865 Âge : 27 Date d'inscription : 12/07/2011 | Nywth / Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur. Sam 17 Nov 2012 - 20:40 | |
| Quand j'écris ce genre de scène (qui sont généralement très courtes, puisque mon roman en est remplit et j'ai tendance à les condenser), je le fais comme ça vient, et en général ça ne rend pas trop mal, excepté les maladresses de l'écriture rapide. Si j'aurais un conseil à te donner : essaie de le faire vraiment dans le même état d'esprit que le personnage. Tu ne regardes que tes doigts et les touches, tes doigts se confondent et les touches sont le monde. Tu ne sais plus ce que tu écris, tu as juste le but, au loin, et ton personnage, tout près. Tu vas vers le but, sans vraiment trop savoir où aller. C'est ce que je parviens à faire, en général : un réflexe. |
| | Nombre de messages : 524 Âge : 47 Localisation : Entre les racines d'Yggdrasil Pensée du jour : Naitre est la pire faute que nous ayons pu commettre. POur preuve nous mettons toute une vie à l'expier. Date d'inscription : 14/10/2012 | Konda Galner / Gloire de son pair Sam 17 Nov 2012 - 20:41 | |
| Difficile de faire une panique calme et lucide. Ceci dit, il parait qu'avec un bon pic d'adrénaline, ça peut arriver.... |
| | Nombre de messages : 262 Âge : 31 Localisation : Dans un ananas dans la mer Pensée du jour : Quand tu pouliches ta caisse, elle brille Date d'inscription : 01/08/2012 | Biscuit-du-Mal / Autostoppeur galactique Sam 17 Nov 2012 - 21:00 | |
| Oui, voilà : Au début, il est plutôt lucide, puis il s'emballe et commence à avoir de vraies hallucinations et des angoisses. Mais je suppose que je devrais rentre ça plus immersif quand même.
@Nyjée : Ah, j'avoue avoir un chtit peu de mal à me projeter dans ce genre d'état. Cela dit, si quelqu'un connait une musique d'ambiance adéquate, je suis preneur :3 |
| | | Invité / Invité Sam 17 Nov 2012 - 21:10 | |
| Je ne pense pas que la première personne soit préposée à la description d'un "délire". En fait, tout dépend de tes objectifs. Il est très possible de décrire quelqu'un délirer à la troisième personne, sans accès à son flot de pensées, par la mise en scène de son comportement incohérent ou spasmophilique, sa transpiration, son regard écarquillé, et en lui faisant exprimer des râles ou des cris fous, et en lui mettant dans la bouche des propos aussi hallucinants... Évidemment, à la première personne, tu peux partir quitter tout réalisme. Mais même, réaliste, tu peux introduire des éléments fantastiques tout à coup, comme si la narration participait/donnait à voir la subjectivité du personnage. |
| | | Invité / Invité Sam 17 Nov 2012 - 21:18 | |
| Je pense que ça aiderait déjà pas mal si tu nous disais de quel type de délire / hallucination il est question, parce que ça a une influence énorme sur les "symptômes", càd le type de visions, le ressenti, etc. Si c'est un simple cauchemar, par exemple, tu dois enlever les passages d'introspection, car on n'est pas conscient quand on rêve. Si c'est une intrusion à la suite d'un syndrome post-traumatique, la personne est consciente qu'elle hallucine, mais ne peut chasser les images de sa tête d'où la frayeur (comme si on te forçais à regarder un film immonde, quoi). Ca ressemble un peu à ce que tu décris dans le passage que tu as posté, d'ailleurs. Par contre, si c'est un bon gros delirium tremens, la personne n'est pas du tout consciente qu'elle délire (elle voit vraiment les éléphants roses et est persuadée qu'ils existent réellement). Etc. Il y a plein d'autres variantes possibles. Pour la musique: écoute Magma. Ca a un peu vieilli, mais pour le bad-trip, y a pas mieux |
| |
|
|