Gonfalon a écrit:

Sinon, avant, j'avais essayé Le rouge et le noir, de Stendhal pour la 2ème fois. J'ai pas réussi à finir. Rien à faire, c'est chiant l'amour comme ça.

Le seul livre au monde que je n'ai pas réussi à finir

Chemin qui ne mène nul part
Acheminement vers la parole.
Heidegger (conférences)
Je tiens maintenant pour acquis que c'est la seule différence entre Heidegger et moi, ces conférences. (Ou presque)
Non plus sérieusement c'est rigide, et le propos se repète. 'tite déception quand même. (A la base je voulais acheter "Lettre sur l'humanisme", mais il n'est plus édité. Il faudra que je le vole à la BU)

J'ai lu Watchmen récemment, c'est puissant.

O Révolutions, de Mark Danielewski, assez génial, intraduisible et génialement traduit par Claro. Une odyssée poétique et un ovni papier très élégamment produit par Denoël il y a quelques années. Comment réinventer ce qu'est un livre (l'objet j'entends). Suis sous le choc.

Novalis a écrit:

About a écrit:

Critique et clinique de Deleuze. Outch.

Mais encore ?

C'est très dense, et difficile, à l'entrée, pour les profanes comme moi. Je passe toutefois par un volume explicatif avant de m'y replonger (Vocabulaire de Deleuze par Zourabichvili, encore un badaud dont la prose est aussi ésotérique que le nom), histoire d'avoir un aperçu des concepts-phare du bonhomme, qui cachent un peu plus que leur expression littérale.


Autrement, d'une traite : Antigone — celui de Sophocle, pas d'Anouilh —, et j'ai ré-ouvert Mort à Crédit. Je m'étais fait un véritable cas de conscience de n'avoir accroché que très moyennement au début lors de ma première lecture (incipit exclu, évidemment), alors boum.

J'ai fini ROSEMARY'S BABY, c'est assez intrigant En tout cas il y a un bon suspense du début à la fin, et je prenais plaisir à lire ce livre blottie dans mon lit La fin me fait bien rire, et me donne envie de lire la suite : LE FILS DE ROSEMARY.


Bon, qu'est-ce que je lis maintenant ? Un conseil ? J'ai LE VIEIL HOMME ET LA MER.

Citation :

LE VIEIL HOMME ET LA MER.

C'est sympa ça AUSSI Feu
Moi j'avais bien aimé en tout cas avec cette expédition prenante.

En ce moment je me remets à Dune, LE classique SF par excellence, qu'on m'a dit et que je pense que c'est vrai.
Non pas que je n'avais pas apprécié à la première approche, mais j'ai cette fâcheuse tendance de lire plein de livres à la foi, ce qui fait qu'irrémédiablement, bon nombre ne sont pas finis.

Donc là je m'y remets. Et j'essaie de me concentrer dessus.

Très bonne initiative.

Pour ma part j'ai bien entamé L'Enjomineur, de Bordage.
Roman historique et fantastique en trois tomes :
1792
1793
1794

Vu les titres, je m'attendais à un contexte historique fouillé. C'est le cas, et même plus. Le passage de la monarchie à la République, les factions jacobins/cordeliers, la Commune, Montagne et Gironde, le Comité de Sûreté Générale, la Terreur...
Une vision organique, documentée et pourtant très narrative de notre Histoire, à travers les yeux de deux personnages un peu manichéens mais attachants.
Le fantastique s'en mêle étroitement, parfois un peu puéril, mais après tout il fallait bien une touche naïve à ce sombre tableau.

Bacherlard bachelard bachelard...
Ces écrits sont devenus ma rêverie.

Et je découvre avec intérêt "La coscienza di Zeno" d'Italo Calvino.

Madame Bovary de Flaubert, ou tout le problème littéraire français : une élégance parfaite associée à une frigidité des plus insoutenables.

Un peu comme ces femmes magnifiques qui ne savent pas quoi faire de leurs charmes, qui lisent des livres. Vous voyez le genre?

Flauflau, il t'aurait fallu un peu de passion quand même. Bovary ressemble à un cachet d'aspirine, à un fantôme qui apparaît vaguement, qui sort de son invisibilité pour nous affliger ...

Retournons à quelque chose de plus vivant. Genre un dandy qui a la classe et qui a du coeur.

La montagne de l'âme, Gao Xingjian
le couple de traducteurs a un peu fait du pâté mais à la base c'est très coule

La saga des Hommes-Dieux, de Phillip José Farmer. J'ai un peu de mal à adhérer, mais il faut dire que j'ai du mal à avoir de l'empathie pour les personnages principaux.