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| [½ Nuit 4 Nov.] Commentaires | |
| | Nombre de messages : 2977 Âge : 34 Localisation : Tokyo Pensée du jour : Oden. Date d'inscription : 15/11/2009 | Mitsu / Powerpuff girl Ven 4 Nov 2011 - 19:33 | |
| Postez ici vos commentaires sur les extraits des textes écrits pendant cette demi-nuit et répondez aux commentaires reçus sur les vôtres !
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| | | Invité / Invité Sam 5 Nov 2011 - 7:12 | |
| Allé hop ! Commentaires - encre:
- Citation :
- Elle déversait ses tripes sur le sol depuis près de dix minutes. Des flux sanguinolents coulaient de ses lèvres puis poissaient la terre. La matière grise était redescendue et nageait avec tranquillité dans la flaque. Des lambeaux d’os et de peau venaient compléter le tableau macabre. Quelques chairs cervicales, aussi. Immonde. Ses larmes barbouillaient son visage rouge et formaient un horrible masque. Elle semblait sortir d’un cauchemar, adolescente tueuse sans pitié.
Tueuse. C’était le bon mot, celui qui lui convenait, qui moulait son esprit comme une seconde peau. Il lui forgeait une vie, une destinée, implacable. Lui frayait un chemin dans le sang. Prenait des airs doucereux et murmuraient des paroles encourageantes pour mieux l’abuser. Elle en avait blessé dix-sept. Dont un garde de l’Empereur. Malgré elle, un sourire s’esquissa sur ses lèvres. Elle valait désormais, sans doute, bien plus qu’un million de Pyrthées.
Elle ne se redressa que quelques heures plus tard. Un besoin impétueux accapara son esprit : se laver. Se débarrasser de toute cette souillure, de ces lambeaux d’espoirs et de rêves qui s’accrochaient à elle. Se frotter jusqu’à s’arracher la peau pour ôter toute trace de démence. Oublier. Surtout oublier, pour ne pas devenir folle. Elle se leva, saisit Uther par la bride et lui murmura : - Trouve-moi une rivière, un ruisseau, je t’en prie… Elle laissa choir ses sentiments dans son abysse. Ils la supplièrent, s’agrippèrent aux murs, tandis qu’autour d’eux, le monde se précipitait dans les ténèbres. Ils coulaient lentement, dans une longue agonie… S’ils avaient pu hurler, les cris auraient transpercés les oreilles de Liliane de part en part. Elle s’en écarta, leva les yeux pour ne plus voir ces débris, et se répéta qu’elle devait être forte. Pour sa mère, pour son père, et pour tous ceux qui l’avaient un jour aimé. Elle se rendit insensible au monde extérieur, aussi froide qu’une pierre.
Pour la forme, j'aime bien ça se lit tout seul. Il y a deux petits trucs qui m'ont chipoté : "Elle ne se redressa que quelques heures plus tard." >> C'est le verbe redresser qui me chagrine, en même temps, sorti du contexte général, peut-être que ça se justifie totalement, donc, bon. Voilà. "Un besoin impétueux..." >> Ca aussi, un besoin ou une envie est généralement plutôt 'impérieux' et pas 'impétueux', je pense. Le fond : Parfois je trouve ça un peu trop verbeux par rapport à la situation, ta Liliane (Sans rire ? Liliane ? ) se tourneboule peut-être un peu trop la tête. Je ne connais pas le contexte, mais d'après ce que j'ai compris, sa tête est mise à prix et elle vient d'en descendre quelques-uns. Bon, ok, mais elle ne s'est pas posé des questions avant ? Ce que je veux dire, faire un massacre, si on n'est pas trop malade dans sa tête, ça retourne, d'accord, mais à mon sens, les questions qu'elle se pose là, affalée sur le sol, elle aurait dû se les poser en amont. M'enfin, comme on dit, hein ! Ce n'est que mon avis - Citation :
Elle s’immobilisa lorsqu’elle entendit un frottement de tissus. Elle en était persuadée. Un piège. Quelqu’un, ou quelque chose l’attendait en bas. Et ce n’était sans doute pas le vieux qui habitait la maison. Sans doute des assassins. Elle connaissait ce genre d’embuscade : attendre avec patiente sa victime et la capturer dès qu’elle touche terre. Ou la tuer… Mais elle avait un avantage. Elle savait, et ils ne savaient pas qu’elle savait. En revanche, ils connaissaient sans doute la façon dont elle se déplaçait, ses tics, la rapidité de ses réflexes… Et sa taille ! Oui, la solution était là.
Ca j'aime beaucoup, style bien plus pêchu et dynamique. et puis "Mais elle avait un avantage. Elle savait, et ils ne savaient pas qu’elle savait.", ça a beau être vieux comme le monde ce genre de phrase, ça fonctionne sur moi ^^
- Mha:
- Citation :
- Son regard s'attarda sur une belle jeune femme accoudée au comptoir de l’accueil, brune plantureuse d'une vingtaine d'année. A nouveau ses pensées dérivèrent et sans le vouloir une scène obscène s'imposa à lui tandis qu'une violente migraine lui martela la tempe. Il se plia en deux en se prenant la tête entre les mains et du faire un effort surhumain pour s’empêcher de vomir sur le dallage qui réfléchissait la lumière comme autant d'étoiles scintillantes lui brûlant les yeux. Pour un peu il serait tombé à genoux. « Mais qu'est-ce qui m'arrive ? » pensa-t-il dans un accès de lucidité. Il avait fait tous les tests médicaux possibles, il ne restait que la radiographie d'aujourd'hui qui aurait pu expliquer son état. Il s'aperçut que de la sueur collait ses mèches de cheveux à son front moite. Et il n'avait pas de fièvre.
« Je suis peut-être en train de devenir fou » -Voilà de quoi vous revigorer en un rien de temps, déclara Lafineur. Dans son malaise Somier ne l'avait pas attendu revenir. Il lui tendait un tube de valium comme s'il s'agissait du Saint Graal. Somier le prit par politesse. Il n'avait aucune intention de dormir. Il ne dormait plus afin de se protéger. Se protéger du mal qui le rongeait. Depuis la contraction de son étrange maladie il subissait des crises de somnambulisme qui l’amenait parfois à plusieurs centaines de mètres de chez lui. Il se réveillait alors tout habillé, deux fois dans un terrain vague, à genoux dans l'herbe sale, et une fois dans une maison qui lui était tout à fait inconnue, ou il avait eu bien du mal à convaincre les propriétaire qu'il n'était pas un cambrioleur. -Merci, dit-il. -Si vous voulez mon avis, le problème se situe bien dans le cerveau, mais il est d'ordre psychologique et non physique, je peux vous donner l'adresse d'un confrère très compétent si vous le désirez, proposa Lafineur. « Ça y est je suis fou, et il l'a remarqué » -Je connais déjà quelqu'un, merci, je vais suivre cette piste, bredouilla Somier. -Bonne soirée alors, et bonne continuation, claironna le médecin en lui serrant chaleureusement la main, pas fâché de s'en tirer à si bon compte. Somier tourna les talons, sans un regard en arrière. D'un pas traînant il traversa le hall, toujours encombré de malades et d’infirmières . Tel un fantôme il franchit la porte électrique en verre et déboucha dans le crépuscule. Il enfila son pardessus vert bouteille pour se protéger de la fraîcheur automnal de ce mois d'octobre. A l'intérieur, Lafineur le suivi du regard, mi-satisfait, mi-inquiet, tandis qu'il s’enfonçait avec lenteur dans le parking inondé de feuilles virevoltant au vent. Il ne se reverrait pas, et le neurologue n'apprendrait jamais qu'il venait de passer à coté du plus extraordinaire cas de sa carrière. Tu mets l'eau à la bouche ! Style enlevé, rapide efficace, ça me plaît. J'ai pas grand chose d'autre à dire. Tu vas continuer ?
- Lupin et des Jeux:
- Citation :
- Le restaurant que Julie avait choisi était assez discret mais démontrait un certain caractère qui plut à Arthur. Cette fille avait du goût. Il arriva avec quelques minutes d’avance mais elle l’attendait déjà au bar, en train de jouer sur son cellulaire. Elle eut pour Arthur un sourire radieux lorsqu’elle le vit franchir la porte et se leva tout de suite pour le serrer dans ses bras.
-- Pile à l’heure, dit-elle. Monsieur doit être bien éduqué.
Léon offrit de la débarrasser de son sac à main et de son manteau et leur serveur les fit asseoir à une table où trônait un petit écriteau « réservé ». Arthur, qui angoissait légèrement à l’idée de devoir entretenir une conversation pendant toute la soirée se rendit très rapidement compte que ses inquiétudes n’étaient pas fondées. Julie savait parler de tout et de rien, elle lui posait des questions sur son travail, commentait le choix vestimentaire des autres clients du restaurant, partageait son goût pour les voyages et les lieux exotiques. La conversation était intéressante et coulait naturellement, de sorte qu’Arthur se sentit tout de suite très à l’aise. Elle semblait simplement avoir un peu plus de retenue lorsqu’il s’agissait de parler d’elle-même, et Arthur respectait cela. C’était très normal après tout, pour un premier rendez-vous.
La soirée avançait et la combinaison du vin rouge et de l’excellent menu qu’avait choisi Julie faisaient de ce moment une des rares occasions où Arthur se trouvait vraiment détendu depuis plusieurs mois. La conversation toucha même un sujet sensible, son ex-femme, sans que celui-ci ne se trouvât incommodé outre mesure.
-- Non mais sérieusement, est-ce que ton ex-femme se rend compte à quel point tu es charmant ? -- Je pense qu’elle s’en est lassée après quelques années de mon charme, si tu veux mon avis. -- Oh voyons tu n’es pas sérieux ? Je suis certaine qu’elle aimerait te récupérer maintenant.
Arthur se sentait si gêné qu’il finit son verre de vin d’une traite et se resservit sans oser dire un mot. Il ne se trouvait pas particulièrement beau ni charismatique, et n’était pas habitué à recevoir de compliments de la part de la gent féminine, encore moins de susciter l’intérêt de femmes plus jeunes et plus jolies que lui.
-- Je pense que c’est le vin qui parle pour toi, dit-il en souriant. Très franchement, tu verrais que je ne suis pas un si bon parti à jeun. -- Je n’avais rien bu la dernière fois que je t’ai vu, et je t’ai trouvé parfait. Est-ce que ton ex-femme t’a retiré toute ta confiance en toi ? Arthur se racla la gorge. -- Peut-être, si l’on veut. En tous cas je te rassure, tout est bel et bien terminé entre elle et moi. -- Je n’avais pas de doutes là-dessus, dit Julie avec un clin d’œil. Vous n’avez pas d’enfants ensemble ? -- Eh bien, c'est-à-dire… non, pas vraiment… enfin, c’est compliqué. Disons qu’on a vécu des moments pas toujours simples par rapport à ça. -- Oh je vois, j’ai touché à un sujet sensible. Excuse-moi, on n’a pas besoin d’en parler.
Arthur poussa un léger soupir, fit tourner le vin dans son verre en réfléchissant, puis reprit la parole après quelques secondes.
-- Non, c’est bon. La moindre des choses c’est que je te raconte toute l’histoire, tu finirais par l’apprendre éventuellement. Le style est simple (ça n'a rien de péjoratif, bien au contraire) et élégant, de fait ça se lit tout seul. D'autant que l'action est classique, un dîner entre un homme et une femme pour un premier rendez-vous, ça pourrait paraître plat à traiter mais tu le fais bien, encore une fois, on suit tranquillement tes lignes sans s'ennuyer.
- Bighit:
- Citation :
- Quatre-vingt trois pas.
Il les avait comptés. Entre chaque rangée de barbelés, s’il marchait d’une foulée régulière, il disposait de quatre-vingt trois pas pour se dérouiller les articulations. Cent quatorze s’il les comptait, non plus d’un coté à l’autre, mais du baraquement jusqu’au bout de cet enclos de fortune établi au milieu du désert. Depuis dix jours, Kalil avait passé son temps à cela, à compter les pas entre les clôtures de cet espace exigüe que quelques dizaines de détenus se partageaient. Pas tout à fait dix jours. À son arrivée, Il n’avait pu descendre seul du camion. Les chairs à vif de ses pieds blessés lui avaient arraché un hurlement lorsqu’il avait tenté d’obéir aux ordres ; il avait dégringolé de la plate-forme, au risque de se briser la nuque. Impatients, les gardiens avaient crié et frappé, à coups de bottes et de matraque. Leurs coups n’étaient pas parvenu à le relever, mais il avait rampé sous le châssis du véhicule et leur avait fait perdre un peu plus de temps encore avant de s’évanouir. Kalil se souvenait juste de leurs jurons énervés et d’un homme, jeune, le regard clair, qui à quatre pattes s’était penché sous le véhicule. Plus calme que les autres, il n’avait rien dit et s’était redressé sans un mot. Kalil n’avait pas bougé. Tout se grisait, se floutait devant ses yeux. Le moteur avait vrombi au dessus de sa tête ; les gaz expulsés avaient achevé de noircir sa vue et d’éteindre le son. - Citation :
- Nouria. Que devenait-elle ?
Planté devant la clôture, Kalil pensait à la jeune fille. Il y pensait tous les jours. Comment tiendrait-il sa promesse avec ces quatre-vingt trois pas d’un coté de l’autre de cet enclos ? Avec ses pieds, certes en voie de guérison mais encore douloureux, responsables de cette boiterie persistante ? Au-delà de cette barrière, le désert avançait. À l’est, d’imposantes montagnes arides dressaient leurs sommets arrogants. Et au sol, une terre sableuse se mêlait aux pierres dont les arêtes tranchantes menaçaient ses pieds nus. Comment retrouverait-il Nouria, sans sandales pour marcher ? Tout près de ses orteils, un scorpion dorait sa carapace au soleil, son aiguillon menaçant dressé au bout de sa queue. Prudent, Kalil s’éloigna de quelques pas. Outre les chiens et les gardiens, les détenus devaient partager leur quotidien avec ces dangereux voisins. L’un des prisonniers avait été piqué quelques jours plus tôt et était mort en l’espace d’une nuit. Depuis, la chasse aux insectes meurtriers était ouverte, mais sans sandales pour se protéger de leur redoutable dard, Kalil n’y participait guère. Il prenait juste garde où il posait les pieds lorsqu’il comptait ses pas, du baraquement insalubre aux barbelés. D’une clôture à une autre clôture. Avec toujours le même résultat : quatre-vingt trois sur cent-quatorze. Si seulement ce nombre pouvait augmenter, ne serait-ce que d’un pas par jour. Juste un petit pas, songeait-il. Combien y en avait-il pour rejoindre Nouria ? L’idée le déprimait. Le soleil cognait en ce milieu de journée. Il était le seul à en braver l’ardeur. Le reste des détenus, Mahmoud y compris, se réfugiait à l’ombre du baraquement et somnolait dans les effluves d’excréments. Mais il avait voulu vérifier. Vérifier quoi ? Que personne n’avait bougé les clôtures dans la nuit ? N’avait restreint son terrain d’exercice ? Un style simple et posé qui se lit bien. "Le soleil cognait en ce milieu de journée." Je trouve que cette phrase jure par rapport au reste du texte, un registre familier en plein milieu d'un registre courant ? Ca fait bizarre. Pour ce qui est du fond, eh bien, je ne connais de ton roman que ces deux extraits pour le moment et j'en suis venu à me poser la question de savoir si tu ne t'attardais peut-être pas trop sur cette histoire de nombre de pas. Maintenant, encore une fois, en dehors du contexte c'est difficile de se forger un avis justifié et de savoir s'il y a vraiment redondance.
- Doomz:
- Citation :
- Je me souviendrais toujours de cette nuit. C’était un soir d’hiver, tout était calme et paisible, seules mes dents claquantes de froid ("claquantes de froid" ce n'est pas très heureux comme tournure, je trouve)et mes pas dans la poudreuse venaient rompre ce silence nocturne. Tout était gelé autour de moi, les voitures… couvertes de neiges, des clochards mourants sous leurs couettes sales et déchirées, des chats fouillant les poubelles à la recherche de restes moisis. Je marchais à travers la pénombre des réverbères, me frayant désespérément un chemin à travers tout ce blanc. Mon corps était congelé, rongé par ce froid, chaque geste
s que j’entreprenais étaient une horrible épreuve, mes pas étaient lourds comme pris dans la glace et marcher devenait une souffrance continuelle. Mais je devais marcher et ne pas penser au fait que je souffrais intérieurement, et les pensées m’aidèrent, m’extirpant paisiblement de mon corps pour trouver une idée ou je pourrais ainsi m’y refugier et m’y blottir, mon esprit se chauffait par la pensée.(Très longue phrase que tu pourrais scinder pour alléger le style) J’arrivai à la bibliothèque, gravissant les 23 ('vingt-trois' c'est mieux) marches avec le peu de forces qu’il me restait et pensant à la douce chaleur qui m’attendait en ce lieu. En montant les marches, je remarquai que l’une d’elles était gravée de mots, c’était de l’hébreu, je ne pus traduire qu’un seul mot qui disait : « Dévot ». Ce mot m’intriguait mais ne me détournais pas de mon but, et je terminai donc mon ascension en direction de la bibliothèque ; avant d’entrer, je contemplais (ici je préfère un imparfait, ça prend du temps de contempler) ces statues de marbre, situées de à chaque extrémité de la grande porte, elles représentaient des dieux mythologiques tels que Zeus ou Apollon, de magnifiques statues représentant l’assurance des Hommes. Mes mains peinaient à sortir de mes poches, comme un bébé qui ne désire pas naître, je redoublai de volonté et poussai cette massif massive porte que je pensais, à un moment, ne jamais pouvoir ouvrir. Je sentis la chaleur me prendre dans ces bras, m’aspiraiter, et une fois que la porte fut refermée derrière moi, j’étais dans un cocon, j’oubliai le monde de dehors, et je me laissai bercer par tous ces livres (là encore je préfèrerais un imparfait ce sont des actions qui prennent du temps)et cette chaleur ambiante qui régnait perpétuellement en ce lieu sacré. J’entamai donc mon travail qui consistait à chercher des renseignements sur certains passages trop flous de la Bible, et j’y trouvai mon bonheur, la section mythologie était une véritable mine d’or, pleines de textes d’apôtres et de chrétiens en tout genre. Les heures passèrent et je dévorais des tonnes de manuscrits, des siècles de religion et de culte défilaient sous mes yeux, le passé n’avait pas de rancœur et il s’offrait à moi sans gêne ou je mettrais "sans gêne ni pudeur" plutôt) pudeur. Beaucoup de maladresses, du genre de l'emploi abusif de verbes faibles comme être, avoir etc. (en l'occurrence ici 'être') ou participes présents que tu pourrais éviter en reformulant tes phrases autrement. De plus, tu as tendance à t'enfoncer dans des phrases trèèès longues (^^) que tu pourrais aisément couper, scinder en deux ou trois pour alléger ton style. Vire les 'et' et mets des points ou des virgules selon le cas De plus n'hésite pas à faire des paragraphes pour offrir une lecture aérée à tes lecteurs. Cependant, tu as une vision et tu la retranscris bien, tu verras, tu vas beaucoup apprendre ici. Moi en trois semaines, les gens qui ont bien voulu commenter mes lignes m'ont ouvert les yeux sur beaucoup de maladresses que je pratiquais sans m'en rendre compte (et que je pratique toujours si je relâche mon attention d'ailleurs ^^).
- Mitsu:
- Citation :
- Lou regardait avec fascination les doigts du pianiste courir sur les touches, alternant les accords lourds et puissants avec des trilles légères où les notes sonnaient comme le chant des oiseaux. Malgré son âge avancé, l’homme avait conservé une dextérité étonnante. Alors qu’il se déplaçait avec difficulté et se plaignait souvent de douleurs aux articulations, alors que ses mains tremblaient lorsqu’il devait saisir un objet trop petit, et même si sa vue était brouillée par la cataracte qui dévorait son œil gauche, il retrouvait toute sa vigueur dès lors qu’il s’asseyait face à un piano.
— Dis, Joe, pourquoi tu joues alors qu’il n’y a personne ? C’est dimanche, on n’a pas le droit de travailler. Sans s’arrêter de jouer, le pianiste la regarda avec sérieux. — Tu vois ces voitures abandonnées sur le bord de la route, celle que les gamins démontent pour en revendre les pièces ? Il faut que je m’entraine si je ne veux pas devenir une vieille carcasse rouillée. La jeune fille hocha la tête. Elle aimait la manière dont Joe trouvait toujours une image pour expliquer même les choses les plus simples. D’autres adolescents auraient été agacés de se voir traités ainsi, comme un enfant, mais la douceur qui émanait de l’homme permettait de tout lui pardonner. Will entra dans le salon sans prévenir, la joue violacée, l’air hagard. Il se laissa tomber près du piano. Joe arrêta de jouer et, poli, se retira sans le moindre commentaire pour laisser les deux enfants discuter tranquillement. Lou attrapa Will par la main et le tira sous le piano, où ils s’accroupirent tous deux. — Qu’as-tu sur la joue ? Jolene ne t’a tout de même pas frappé si fort, remarqua Lou en posant un doigt sur la peau tuméfiée de son ami. Il frissonna. — Non, c’est un sale type de l’Ordre qui m’en a collé une. La jeune fille le dévisagea, inquiète. — Oh, Lou, je n’ai rien fait de mal, ce gars m’a agressé alors que je n’avais rien demandé. C'est rigolo, je ne connais pas ton style car je n'ai pas encore lu tes textes (le temps me manque :/) mais on a l'impression (enfin, moi je l'ai) que tu as galéré pour écrire ces quelques lignes. Je ne sais pas à quoi cela tient. Peut-être que ça manque de fluidité dans l'enchaînement des phrases ? Cependant, j'aime bien la description que tu fais du pianiste, je le visualise très bien.
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| | Nombre de messages : 3865 Âge : 27 Date d'inscription : 12/07/2011 | Nywth / Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur. Sam 5 Nov 2011 - 8:09 | |
| Mha > Quelques coquilles et fautes dans ton texte. Sinon, ça se lit bien, exceptés quelques moments un peu laborieux.
Shotaro > C'est assez dur à comprendre sans le contexte. En plus, tu as pas mal de phrases alambiquées jusqu'à l'incompréhensible, à force de vouloir rater les répétitions. Mais en le re-bossant, ça peut être pas mal ^^
Lupin et des Jeux > Style d'écriture très correct. Sans le contexte, je ne peux pas jurer, mais j'ai eu l'impression en revanche qui tu introduisais les paroles de Julie avec maladresse. C'est à dire que tu dis que la conversation coule naturellement, que Julie est charismatique, mais son entrée en matière sur le sujet de l'ex-femme est très maladroit.
Bighit > Comme d'habitude. Ça coule tout seul et s'il y a des défauts, je serai bien incapable de les repérer.
Domz > Beaucoup de maladresses dans ce passage. Tu t'étends notamment sur des choses qui alourdissent l'atmosphère, alors que tu ne développes pas les choses intéressantes. Fait attention aussi aux phrases longues que tu ne maitrises pas toujours.
Mitsu > Ce n'est pas le meilleur extrait que j'ai lu de toi, mais tu te sous-estimes tout de même. Une relecture pour virer quelques phrases, quelques mots qui rompent la fluidité et ça pourrait être pas mal.
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Shotaro > Impétueux, impérieux, c'est vrai que je mélange souvent les deux mots, merci ^^ Niveau fond, ça peut sembler un peu laborieux, c'est vrai. Le roman me donne beaucoup de mal, surtout pour fixer le personnage, mais niveau contexte, sache qu'elle a pas franchement eu le temps de réfléchir ^^
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| | | Invité / Invité Sam 5 Nov 2011 - 10:41 | |
| encre : premier chapitre plutot maladroit et embrouillé ( j'ai cru qu'elle vomissait de la cervelle... ) Par contre la fin du premier extrait , je la trouve excellente avec ce passage sur les sentiments. 2eme extrait sympathique aussi. Bien que savoir que des assassins sont là... en règle générale, sauf psychopathe ou tueur à gage, on n'est pas assassins par métier, ça découle du fait d'autres activités : voleurs, brigands. Mha : pas mal, mais c'est juste pour rire, alors... Shotaro : plutôt agréable à lire, mais il ya un coté assez froid dans ta façon d'écrire ( très propre, c'est pas le probleme) , qui m’empêche de dire mieux. "ce genre d'outil", la référence est trop loin plus haut dans le texte, on est obligé de chercher de quoi tu parles... répétition d e"mais" au début, genante dans deux phrases qui se suivent. Tu ne respectes pas la typographie des dialogues : tiret semi cadratin ou cadratin...( ctrl + ou alt +) lupin : je pars avec un vilain a priori : la scène dans le resto reste très cliché, surtout pour présenter un couple en plein flirt... mais sinon, on croit que c'est le resto qui a du caractère au début répétition de "mais" aussi. Dialogues qui sonnent et s'enchainaient bien (malgré le contenu qui m'ennuie un peu) Doomz : une règle déjà : ne pas dire que son texte est nul, laisse les autres le dire pour toi ! Non sans rire, tu pars avec un handicap en influençant l'esprit du lecteur ( et en le faisant fuir parfois ! N'étant pas instit,si l'auteur pense son texte nul pourquoi irais perdre du temps à le lire ? ). sinon beaucoup de fautes. Vu qu'il fait froid, les restes devraient être congelés, pas moisis. Et les chats ont l'air bien vivants eux aussi. Beaucoup trop de participes présents. Le coté pavé aide pas à lire, pense à aérer par des retours à la ligne bref, un manque de rigueur en règle générale , je dirais. Des capacités visibles, mais qui ne sont pas exploitées et vivent au petit bonheur la chance dans ton texte : un conseil, relis et bosses, corrige Ca devrait valoir le coup ! Mitsu : même topo que Doomz, mais toi t'as pas d'excuses ! et j'aime beaucoup ta description du pianiste. Le reste coule, sans souci, un chouya plus ordinaire, mais c'est vraiment par contraste avec le passage que j'ai beaucoup aimé. EDIT : ai oublié Revan et foxi ! J'arrive ! Revan : premier extrait, pas mal, ambiance bien rendue, mais tout plein de petites étourderies agaçantes à la lecture car perturbant le plaisir qu'on pourrait y avoir (prend la peine de te relire attentivement. Eh oui, je deviens tatillonne et exigeante avec toi ; ) ) deuxième extrait : idem : rien à redire, mais des étourderies un peu embêtantes. troisième extrait : encore une porte ? un parquet qui grimace ??? en conclusion, il est temps de faire gaffe aux petits détails sans importance ! Foxi : le verbe sarcasmer n'existe pas. Répétition de fureur au début. Des incises de dialogues trop lourdes, je trouve. trop de participes présents. j'ai pas trop suivi question contenu, j'avoue... Réponses : Merci encre et shotaro ! Shotaro, il est en prison, dans un espace exiguë, sans rien à faire de ses journées, donc insister sur ces pas pour moi c'est figurer son ennui par cette obsession futile. Ca ne prend pas tout le chapitre non plus. [b] |
| | | Invité / Invité Sam 5 Nov 2011 - 11:43 | |
| Je m'y attelle : il y a beaucoup d'extraits, de tout genre. Ce fut très sympa. Et globalement, il y avait des bons textes. Allez, hop, voilà les commentaires. Encre > Le premier extrait est très fluide. Parfois, tu viens synthétiser la pensée de l'auteur. Par exemple le "immonde" au début. On s'en doute un peu à la lecture des premières lignes. Quelques petits tics d'écriture qui reviennent. J'ai moins aimé le second ; peut-être moins fluide, plus contrasté avec le premier. Enfin sinon, dans l'ensemble, ça se laisse lire ^^ Mha > Première fois que je te lis, ça fait bizarre. J'aime beaucoup. Ça pourrait être plus fluide par moments : il y a quelques accumulations d'adverbes et de participes présents, des phrases un peu surchargées. Mais bon dans l'ensemble, c'est plus que correct. Tu nous donnes envie d'en apprendre plus sur ce roman. Donc, c'est plutôt réussi. Shotaro > La lecture est plutôt agréable. De la science fiction, je suppose ? Quelques coquilles, mais dans l'ensemble, c'est bien écrit. Dommage qu'il soit aussi court cet extrait. En tout cas, tu me donnes envie de jeter un coup d'oeil à ton roman. Lupin et des Jeux > Beaucoup de verbes faibles, d'adverbes qui viennent parasiter la lecture. C'est fluide par moment, mais laborieux à d'autres moments. Le dialogue n'est pas mauvais, même si par moments, j'ai l'impression que c'est cliché ^^ Ça vient d'un roman que tu travailles ou d'une nouvelle ? Bighit > Comme d'habitude, c'est très fluide, bien écrit. Une fois plongé dedans, on ne décroche pas. J'ai beaucoup aimé cette fixation sur le nombre de pas ; elle le rend d'autant plus crédible dans sa condition de prisonnier. Les petits détails sont importants (les scorpions, Nouria, ...) et contribuent à lui donner vie. Même si c'est de la réécriture, mon oeil n'a pas accroché à la lecture ; preuve que ça fonctionne. Le personnage du début, est-ce que c'est lui que tu as rajouté ? Bref, très bien écrit, j'adhère ! Doomz > La profusion d'adverbes en -ment, de participes présents a rendu la lecture assez pénible. Avec une bonne correction, ça pourrait donner quelque chose de plus agréable. Pas mal de verbes faibles, de verbes communs qui reviennent. C'est dommage. Par contre, on aurait aimé avoir davantage de contexte. Roman ? Nouvelle ? Thème ? Bon courage ^^ Mitsu > Tu es sévère avec toi même ! J'ai trouvé l'extrait fluide, plutôt bien écrit. Dans le premier paragraphe, l'une des phrases, bien longue, pourrait être découpée en plusieurs. Mais franchement, c'est très loin d'être mauvais ; ton style est à la hauteur. Donc, c'est le nouveau roman ? Bien, continue comme ça ! Ah oui, il y a peut-être une répétition du son "ant" au début avec le participe présent et "puissant" Foxi > J'avoue que j'ai eu des difficultés à la lecture. Ce fut assez laborieux, on est vite perdu. Il y a quelques mauvaises formulations, des emplois assez étranges de mots et de verbes. Le dialogue ne m'a pas vraiment convaincu. Si tu peux, essaie de le réécrire, en enrobant davantage autour, en expliquant peut-être plus le contexte. Lis-le à haute voix ; tu comprendras peut-être ce que j'ai voulu dire. Il ne manque plus que l'extrait d'Orcal pour parfaire ma journée |
| | Nombre de messages : 2922 Âge : 33 Localisation : Corbeille Pensée du jour : Curb your enthusiasm. Date d'inscription : 21/02/2011 | Mha / Chose simple Sam 5 Nov 2011 - 11:56 | |
| - Shotaro a écrit:
- Tu vas continuer ?
Bien sûr, je ne voudrais pas décevoir mes hordes de fans. Encre: La description de la boucherie pourrait être plus percutante, la répétition sujet verbe complément n'immerge pas vraiment dans la sanguignolence de la scène. Les phrases d'un mot( Immonde, Tueuse, Un piège), dont le but est d'insister sur le terme j'imagine, casse la fluidité de la lecture, ce n'est peut-être pas la meilleure option. Shotaro: Son attention se focalisa, le verbe est un peu abrupt, se porta, ou fut attirée par sonnerait mieux selon moi. N'hésite pas à t'attarder plus sur l'ambiance et les décors, les sons et les odeurs. Un frisson d’angoisse parcourut sa colonne vertébrale des reins jusque dans la nuque, c'est une tournure trop souvent utilisée et pas toujours à bon escient. Je préférerais un sentiment de malaise ou une angoisse irrationnelle ou tout simplement un frisson de peur. Lupin: J'ai du mal avec les dialogues, les répliques de la femme surtout. Monsieur est bien éduqué comme accueil par exemple: pas très vraisemblable, pour un premier rendez-vous surtout. La scène est classique sinon, resto, vin rouge, confidence. Il faudrait y introduire un élément particulier, quelque chose de spécifique pour retenir l'attention. C'est assez décalé comme style pour un roman policier, ça m'a plus fait songer à une romance ou un drame réaliste. Mais bon avec un si court extrait on se fait vite de fausses idées. Bighit: On appréhende bien la situation peu enviable de Kalil, très bonne description qui va en crescendo d'obstacles. On se demande comment il va se sortir de ce pétrin, même sans connaître du tout l'histoire comme moi ça donne envie de poursuivre. Petite faute: les scorpions ne sont pas des insectes, mais des arachnides. Doomz: Compact, beaucoup trop de participe présent. Pas au point que ça en devienne illisible, mais quand même. J'ai été déçu de ne pas retrouver "le souffle" et son adjectif. Mitsu: - Citation :
- Je n'ai jamais eu un style aussi pauvre de ma vie.
Effectivement (dans ces cas là on dit "mais non ça va encore" d'habitude). C'est pas dramatique non plus. Ça se laisse lire. Le vieux pianiste est trop stéréotypé, pourquoi les musiciens sont-ils toujours sage et bon? Jouer et parler en même temps, là en tant que claviériste expérimenté je suis sceptique, peut-être à un haut niveau professionnel en sont-ils capable, mais ça reste un exercice très compliqué. Revan: Rien à redire. Ce n'est pas le genre de style qui m'absorbe, mais je n'ai trouvé aucun défauts. Peut-être les gonds ne se plaignirent pas de ce traitement, trop emphatique pour soutenir la tension. Foxi: - Spoiler:
J'ai noté quelques phrases qui ne passent pas syntaxiquement: - Citation :
- devant la fureur dans les yeux
- Citation :
- que démontre tu de cette manière ?!
- Citation :
- l’Otsoa n’avait pas dans ses desseins de se calmer
- Citation :
- En tentant de crier...hurla
Voilà je n'ai pas suivi grand chose à la trame vu que je ne connais pas le récit. C'est maladroit comme on dit, mais le fond est intéressant. |
| | | Invité / Invité Sam 5 Nov 2011 - 16:02 | |
| - Citation :
- Revan : premier extrait, pas mal, ambiance bien rendue, mais tout plein de petites étourderies agaçantes à la lecture car perturbant le plaisir qu'on pourrait y avoir (prend la peine de te relire attentivement. Eh oui, je deviens tatillonne et exigeante avec toi ; ) )
deuxième extrait : idem : rien à redire, mais des étourderies un peu embêtantes. troisième extrait : encore une porte ? un parquet qui grimace ??? en conclusion, il est temps de faire gaffe aux petits détails sans importance ! Merci beaucoup ! Quel genre de petits détails ? J'ai trouvé quelques fautes d'inattention dans le second extrait, c'est déjà ça - Citation :
- Revan: Rien à redire. Ce n'est pas le genre de style qui m'absorbe, mais je n'ai trouvé aucun défauts. Peut-être les gonds ne se plaignirent pas de ce traitement, trop emphatique pour soutenir la tension.
Ouais, les personnifications dans ce genre de situation sont à éviter. Je prends note. Merci Et maintenant, le dernier extrait : Ma Orcal > J'étais très impatient de te lire (L'impression de ne pas t'avoir lu depuis une éternité !) et je ne suis pas déçu. Un dialogue. Comme toujours maîtrisé. Ce qui n'est pas évident avec le nombre de personnages qui y participes. Tu t'en es bien sortie : on ne mélange pas leurs répliques, on ne s'y perd pas. Ça s'enchaîne naturellement. La narration autour, fluide et élégante, nous permet encore mieux de l'apprécier. Bref, je suis ravi J’oubliais : pauvre Lo.mel |
| | Nombre de messages : 5683 Âge : 42 Localisation : En confinement dans moi-même. Pensée du jour : La solitude est la patrie des forts. Date d'inscription : 23/04/2010 | Orcal / Déesse du foyer à la retraite Sam 5 Nov 2011 - 16:28 | |
| Encre : - Citation :
- ( j'ai cru qu'elle vomissait de la cervelle... )
Idem! ^^ Sinon, ça va en s'améliorant sur ton extrait. Le second fonctionne bien également, phrases courtes, brèves comme les pensées. Mha : sympa! Quelques fautes, mais ça pourrait déboucher sur quelque chose. Shotaro : Pas mal, il manque un peu de fluidité mais ça se laisse lire agréablement. Lupin : Très téléfilm M6 quand même ^^ Je ne sais pas, ce genre de scène ne parvient pas à m'intéresser. Cela reste assez bien écrit hormis quelques maladresses. Bighit : Bien écrit, l'immersion est très immédiate dans cet extrait. Tu as rajouté tout ça, non?... EN tout cas c'est très bon! DoomZ : Les phrases sont trop longues. Tu les juxtaposes l'une sur l'autre, et l'effet d'empilement est très désagréable. Et puis, "c'était un soir d'hiver" pour commencer, attention cliché. Mitsu : Bon extrait. J'aime bien le personnage du vieux pianiste. Revan : De ptites choses à enlever, encore et encore Tes images sont parfois trop lyriques. Et l'association "claquement + litanie" est pour moi très contradictoire. Sinon, bons extraits! Foxi : Un peu brouillon tout ça! Entre le style trop oral, les adverbes, et la scène qui fait un peu cliché, les dialogues lourds... Je n'ai pas accroché, j'avoue. Edit : merchi mon Revan |
| | Nombre de messages : 3865 Âge : 27 Date d'inscription : 12/07/2011 | Nywth / Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur. Sam 5 Nov 2011 - 17:02 | |
| Revan > A peu près pareil sur les trois extraits... quelques étourderies qui se perdent dans tes lignes, mais rien à part ça. Foxi > Ton extrait mérite une bonne relecture. Des phrases assez mal tournées par endroits. Je t'en ai relevé quelques-unes. Ah, et attention aux participes-présents. - Citation :
- et sarcasma :
- Citation :
A ce qu’il voulait la massacrer celle-là ! Orcal > - Citation :
- Lomel
C'est fluide, les paroles s'enchainent naturellement et on a aucun mal à rentrer dans ton univers. Juste un peu eu du mal avec les prénoms des personnages. ----- Revan > - Citation :
- Quelques petits tics d'écriture qui reviennent.
Tu pourrais me dire lesquels, s'il te plait ? Je n'arrive pas à m'en rendre compte - Citation :
- ( j'ai cru qu'elle vomissait de la cervelle... )
Merci pour le fou rire Non, plus sérieusement, c'est précisé dans le passage d'avant que ce n'est pas le cas, mais vous n'avez pas lu le passage d'avant. J'y ai pas pensé. [Edit Bighit : Je relirai ça demain au calme pour voir. Merci] Sinon, merci, je prend note, et je vais retoucher le début surtout.
Dernière édition par Encre le Sam 5 Nov 2011 - 17:07, édité 2 fois |
| | | Invité / Invité Sam 5 Nov 2011 - 17:03 | |
| Orcal : répétition du mot cheval au début du dialogue. J'ai eu un peu de mal à comprendre qui parlait dans cet extrait. Même en relisant, je reste un peu perdue. peut-être en partie parce que je ne connais pas la plupart des personnages. Su le fond, j'étais aussi un peu larguée. Sans doute qu'avec la narration autour cela fonctionne mieux.
Revan, je te souligne ce qui m'a gené, que ce soit inutile, mal dit, maladroit ou une faute
Sa main se posa sur la poignée de la porte ; il n’eut même pas besoin d’y effectuer une forte poussée. Un simple contact la fit grincer, et les gonds crissèrent. Sa lampe torche balaya les ténèbres intérieures et dévoila des meubles enduits d’une fine pellicule de poussière. Des particules ambiantes se détachaient sous le faisceau lumineux et voletaient à la manière des lucioles dans un ballet aérien. Il n’eut pas le temps de l’admirer, trop occupé à guetter une quelconque menace. La macabre découverte au crépuscule avait brisé sa confiance ; son attitude s’en était aussitôt ressentie, d’autant plus que Naomi marchait dans ses pas (pas compris là, l'explication). Son fusil d’assaut calé contre l’épaule, il pénétra dans cette enceinte protégée, à l’abri de l’extérieur. Alors que le vent s’était levé, des sifflements lui répondirent, comme une sorte de contrepoids. De multiples fissures laissaient passer les courants d’air ; l’atmosphère fraîche ne lui changeait guère de l’extérieur. Ses bottes foulèrent le peu de poussière qui ne s’était pas dispersé sous la brise, qui profitait de cette ouverture pour saccager l’immobilisme ambiant. La porte se referma dès que la jeune femme eut franchit le seuil. Seule la lampe torche les séparait de l’obscurité totale ; les volets avaient été rabattus et empêchaient la douce lumière des étoiles d’y pénétrer.( tu as déjà dit qu'il faisait sombre plus haut, donc cette idée de volets rabattus seraient mieux plus haut. Pour la lampe, c'est bien dit, mais c'est redondant aussi)
Et merci à tous ceux qui m'ont commenté, contente que ce apssage plaise :)Encre, je ne sais si ce qui précède change la compréhension : le fait est que tu dis qu'elle vomit et ensuite tu décris des lambeaux de cerveau. La logique de ton paragraphe veut que ce soit ce qu'elle a vomi. |
| | | Invité / Invité Sam 5 Nov 2011 - 18:12 | |
| Hello à tous, voici mes commentaires (un peu après tout le monde, désolé, il y a six heures de différence avec la France ici). - Citation :
- Encre:
J'aime bien le rythme du premier paragraphe, l'alternance des phrases longues avec celles d'un mot seulement. Ça retranscrit un peu le désordre qui doit régner dans la tête de ton héroïne. La fin est aussi très sympa, avec cette espèce de duel entre des sentiments personnifiés et la volonté de cette fille de tout refouler.
Je n'ai pas très bien compris les toutes premières lignes par contre: la matière grise est formée de quoi ? Sang et boue ? J'ai pensé à la première phrase qu'elle s'était fait ouvrir le ventre, avant de comprendre qu'elle vomissait, c'est ça ? Sinon, c'est des détails mais : "murmuraient" c'est pas plutôt un singulier qu'il faut mettre ? "pour tous ceux qui l'avaient un jour aimée" "attendre avec patience
Besoin impétueux, j'aime bien, c'est original comme image, surtout vu comme ça semble bouillonner dans sa tête. Et justement en parlant de ça, tu dis qu'elle se rend insensible au monde extérieur, j'ai plutôt l'impression qu'elle essaie sans trop y arriver. Mais sinon, lecture bien agréable, il y a du souffle, je lirai d'autres passages avec plaisir - Citation :
- Mha :
L'ensemble se lit très facilement, et la dernière phrase m'a vraiment accroché, j'aimerais savoir la suite, c'est certain.
Il y a quelques fautes que j'ai pris la liberté de noter, juste pour t'épargner un peu de temps à les chercher : - Dut faire un effort - Somier ne l'avait pas entendu revenir. - des crises [...] qui l'amenaient - Il s'était réveillé alors tout habillé, deux fois dans un terrain vague... ou alors tu mets un point : Il se réveillait alors, tout habillé. Deux fois dans un terrain vague... - une maison [...] où - les propriétaires - Un point après "physique" au lieu d'une virgule, car la phrase qui suit ("je peux vous donner"...) tient toute seule. - la fraîcheur automnale - ils ne se reverraient pas.
Bon, stp ne me prends pas pour un tyran de l'orthographe, j'aime bien qu'on corrige mes fautes perso. Si ça t'énerve tu me le diras et je prendrai en note pour la prochaine fois.
Sinon j'ai un peu de mal avec l'image du sol qui réfléchit la lumière comme autant d'étoiles scintillantes... (en plus ça réfléchit pas les étoiles, ça émet de la lumière). à la limite, le dallage scintille et lui brûle les yeux, les étoiles, ça fait poète lyrique, or ce n'est pas le style de l'extrait. J'apprécie aussi peu l'enchaînement "Il n'avait aucune intention de dormir. Il ne dormait plus afin de se protéger. Se protéger du mal qui le rongeait." Je comprends ce que tu as voulu faire avec cette structure mais ça fait. Un peu. Haché, si tu vois ce que je veux dire. Et les feuilles qui virevoltent... je ne sais pas mais j'ai l'impression que ça colle plus ou moins avec l'ambiance que tu décris. On a l'impression avec "fantôme", "déboucha", "crépuscule", "protéger", "fraîcheur", "lenteur", "inondé" d'une atmosphére un peu lourde et peu gaie, et virevoltant vient un peu casser ça. Tourbillonnant irait mieux. Après c'est peut-être voulu, avec le médecin qui joue bien le rôle de contrepoids à cette atmosphère.
Bon, maintenant que je t'ai dit ça, j'ai l'impression qu'on a quand-même des styles assez opposés, j'aime juste les phrases et comparaisons plus simplistes. Donc pas dit que mes commentaires te paraissent pertinents. En tous cas, c'est une bonne lecture, t'as l'air d'avoir un imaginaire très intéressant - Citation :
- Shotaro :
Très franchement, je ne saurais trop quoi dire. Le style est simple, on est tout de suite dans l'ambiance, on se représente très bien la scène, ça se lit d'une traite. Bien joué ! - Citation :
- Bighit:
Tu nous transportes au milieu d'un camp de prisonniers en plein désert et on s'y croit. Sans connaître Kalil, on se prend d'affection pour lui. L'obsession d'espace et pour Nouria est bien retranscrite, et il continue d'agir malgré tous les éléments contre lui.
Du coup je ne sais pas si mon commentaire te sert à quoi que ce soit à part dire que c'est bieng.
Edit : je me rappelle maintenant avoir tilté sur "exigüe", je crois bien qu'au masculin, c'est "exigu" tout simplement.
- Citation :
- Doomz:
L'ambiance est là, l'action est là. Il manque quand-même un petit peu de relief selon moi, on a l'impression que tout se passe en ligne droite, prévu, organisé. (Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire).
Et les phrases sont longues, ça rend l'action monotone (en lien avec ce que je viens de dire juste avant donc).
Sinon, le "comme un bébé qui ne désire pas naître", j'ai du mal à imaginer que ça soit possible, mais si tu veux garder cette comparaison assure-toi que l'on comprenne bien que la comparaison se fait avec les mains, et non le protagoniste qui pousse la porte.
- Citation :
- Mitsu :
Tu ne vas sûrement pas être d'accord avec moi mais je trouve que ce genre de relation entre un vieil homme et un/une ado ça marche quand c'est simple et décrit sans trop de fioritures ou d'ambiguités, en insistant plus sur les actions des personnages. Donc pour ce que tu trouves être un style pauvre, moi j'ai presque envie de dire "Bingo !"
- Citation :
- Revan :
Très bon dans les descriptions, j'aimerais savoir ce que ça donne quand il y a des actions. En tous cas de ce que j'ai lu c'était pas mal du tout.
Par contre, pareil que pour Mha : les envolées poétiques du style "voletaient à la manière des lucioles dans un ballet aérien", " la douce lumière des étoiles" et "Un grincement, venu des limbes, traversa les brumes " c'est pas trop ma tasse de thé mais c'est plus perso. Le claquement qui s'élève comme une lente litanie, je ne comprends pas trop l'image, une litanie ça dure plus longtemps qu'un claquement de porte, surtout si elle est lente. Le parquet qui grimace, ça m'a fait sourire. Intéressant comme choix de mots, mais c'est plutôt visuel or on est dans le registre auditif dans ton passage.
Aussi: ton action est supposée se passer dans un pays anglophone ? Monde imaginaire ? Je ne comprends pas très bien cette manie de toujours vouloir donner des noms qui font hollywood chez certains auteurs francophones (dont moi-même pendant longtemps).
Et as-tu déjà entendu une télé tomber ? Peu de chances qu'on confonde le bruit avec un miroir qui se brise. Mais bon, à part ces détails ça vaut bien le détour.
- Citation :
- Foxi :
Je n'ai pas eu de mal à me visualiser l'univers dans lequel l'action se passait. Par contre, il faut quand-même s'accrocher un peu pour suivre qui fait quoi, et surtout de quoi on parle mais c'est parce que je n'ai pas le background nécessaire je pense.
Quelques répétitions: fureur, fureur, furie ; Hurler, hurla, hurla ; sa voix, la voix, la voix. Des répétitions, on en fait tous, mais il y en a une ou deux que tu peux enlever pour améliorer la fluidité de ton texte.
Aussi, comment est-ce que Dangoro arrive à donner une explication aussi calme vers la fin s'il doit se faire entendre à travers le capharnaüm causé par Kyriaan ?
- Citation :
- Orcal :
Après deux lectures, ça semble fluide et assez logique, surtout avec le nombre de personnes qui prennent la parole. Par contre il m'a fallu longtemps pour comprendre quoi que ce soit, mais je mets ça sur le fait que je n'ai aucune connaissance de ton univers, peut-être qu'en en sachant plus sur les actions qui précèdent ça irait mieux. Rien à redire sur le style, pas de fautes de ton, c'est efficace.
Dernière édition par Lupin et des Jeux le Sam 5 Nov 2011 - 18:31, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 2922 Âge : 33 Localisation : Corbeille Pensée du jour : Curb your enthusiasm. Date d'inscription : 21/02/2011 | Mha / Chose simple Sam 5 Nov 2011 - 18:26 | |
| - Citation :
- j'aime bien qu'on corrige mes fautes perso. Si ça t'énerve tu me le diras et je prendrai en note pour la prochaine fois.
Pas du tout, j'y accorde même plus d’intérêt qu'aux commentaires de fond, qui ont une valeur tout relative à leur auteur. Donc merci. |
| | | Invité / Invité Sam 5 Nov 2011 - 18:41 | |
| Maintenant que j'ai posé mes commentaires, j'aurais juste quelques petites questions si ça vous dérange pas:
Encre: Tu as raison, le dialogue sur l'ex-femme est maladroit. J'ai corrigé.
Revan: peux-tu stp me donner un exemple d'un passage que tu as trouvé laborieux ? Pour les adverbes je m'excuse, ils me permettent de ralentir le rythme dans cette scène en fait, je conçois que ça puisse être un frein.
Orcal: Pareil que Revan, je pense avoir repéré la plupart des fautes sur mon passage, mais as-tu un exemple de ce que tu considères comme une maladresse ?
Je pose juste ces questions pour m'aider à cibler plus précisément ce qui peut rebuter quelqu'un qui lit mes textes.
Sinon pour la scène banale et les répliques peu crédibles de la femme, c'est voulu. Ce n'est pas la première fois qu'ils se rencontrent et elle a toujours ce côté un peu teinté d'ironie et confiant (c'est plutôt le gars qui n'est pas adroit).
Cette scène permet d'introduire un peu plus le personnage de Julie qui aura un rôle super important à la toute fin, pour l'instant elle sert aussi de "buffer" entre deux scènes d'investigation plus lourdes et techniques (donc riches en infos).
Merci à tous pour vos commentaires en tous cas. |
| | | Invité / Invité Sam 5 Nov 2011 - 18:42 | |
| - Citation :
- ton action est supposée se passer dans un pays anglophone ? Monde imaginaire ? Je ne comprends pas très bien cette manie de toujours vouloir donner des noms qui font hollywood chez certains auteurs francophones (dont moi-même pendant longtemps).
Aux Etats Unis en effet. Pourquoi ? Et bien, je trouve plus intéressant de le faire là-bas. Davantage de paysages. L'Amérique du Nord offre une palette de décor assez vaste, plus large en tout cas que la France ou même l'Europe. Et puis, le District de Columbia n'existe pas ailleurs Enfin mon autre roman se passe en Corée donc bon ... Liam, ouais, c'est assez américain. Par contre, Naomi, c'est d'origine nippone (Le personnage a des origines japonaises) Merci du commentaire ! Pour le lyrisme, il va falloir que j'atténue ça. Je n'en faisais pas du tout avant ; dans quelques milliers de mots, je devrais trouver mon équilibre. Je le réécrirais en jouant moins sur ça et peut-être plus sur les sentiments, les pensées du personnage. - Citation :
- Et as-tu déjà entendu une télé tomber ? Peu de chances qu'on confonde le bruit avec un miroir qui se brise.
Oups, j'avoue. Je modifierais ça. |
| | | Invité / Invité Sam 5 Nov 2011 - 18:48 | |
| mouais, pas d'accord Revan, la France sur 1300/1400 km dispose d'une quantité énorme de paysages différents. Dans certains coins, sur 50 bornes, tu changes trois fois de climat, de de végétation, paysage... on peut pas dire que ce soient le cas des plaines du centre des USA... bon, ça n'enlève rien à ton choix, hein. Juste pour dire que les paysages français se limitent pas à la Beauce morne et plane de la région parisienne ... on a des montagnes,d es vignobles,d es fleuves, des vallées, des plaines, du bocage, de l'openfield, beaucoup de forêts... |
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