Un vrai éditeur, c'est ça:

"Charte nationale des éditeurs en région
Par le livre, l'éditeur donne vie et forme à une œuvre de l'esprit qu'il s'engage à porter à la connaissance du plus grand nombre. S'il se développe aujourd'hui de nombreuses structures de publications, toutes ne relèvent pas du métier d'éditeur.
Une profession doit s'appuyer sur un ensemble de repères établissant une déontologie qui permet d'instituer des relations durables entre l'ensemble des partenaires de la chaîne du livre.
Cette charte vise à :
renforcer la cohésion entre éditeurs professionnels ;
favoriser l'identification de la profession d'éditeur auprès du public et des partenaires culturels, institutionnels, politiques et économiques ;
mettre en valeur la contribution de cette profession à la vie culturelle, intellectuelle, linguistique, artistique et sociale.
C'est à partir des travaux portés par plusieurs structures régionales pour le livre, des éditeurs, et en s'appuyant sur la Charte des éditeurs de la région Rhône-Alpes qu'a été initiée par la Fill cette Charte nationale des éditeurs en région .
Être éditeur, quelle que soit sa spécificité, implique de respecter les critères professionnels mentionnés dans la présente charte. Celle-ci concerne toute structure d'édition privée ou publique, quelle que soit sa forme juridique, dont l'activité principale est l'édition de livres.
Éditer c'est :
choisir ses manuscrits dans le cadre d'une politique éditoriale ;
être responsable des ouvrages que l'on publie. Garantir à l'auteur, qui l'accepte, un travail éditorial visant à assurer la qualité du manuscrit et à l'inscrire dans le cadre d'une collection, d'un catalogue ;
être responsable de la mise en forme graphique et du suivi de fabrication du livre ;
travailler à compte d'éditeur, ce qui implique la signature, avec l'auteur, d'un contrat à compte d'éditeur, prévu par le code de la propriété intellectuelle. Rémunérer l'auteur selon le pourcentage prévu par le contrat signé préalablement, calculé sur le prix public du livre, et ce dès le premier exemplaire vendu. Une rémunération forfaitaire peut être négociée dans les cas prévus à l'article L131-4 dudit Code ;
attribuer un numéro d'ISBN à chaque ouvrage que l'on publie et satisfaire aux obligations du dépôt légal ;
publier et mettre à jour régulièrement un catalogue de ses productions, et le distribuer auprès des réseaux appropriés (librairies, bibliothèques, particuliers) ;
disposer d'un système de diffusion-distribution organisé pour la vente en librairie de ses ouvrages, le plus large possible et a minima régional ;
s'engager à promouvoir ses ouvrages par le référencement dans les bases bibliographiques et commerciales, par l'envoi d'informations aux médias et aux réseaux concernés, par la présence dans les salons du livre et autres manifestations professionnelles ou par tout autre moyen de communication et d'animation ;
fixer et imprimer, en conformité avec la loi du 10 août 1981, sur chacun de ses ouvrages, le prix de vente au public. En situation de détaillant, appliquer une remise maximum de 5% pour la vente aux particuliers et de 9% pour la vente aux collectivités (loi du 18 juin 2003) ;
respecter les usages de la profession dans les relations avec les auteurs, les autres éditeurs, les circuits de diffusion et de distribution, les libraires et les bibliothécaires.
Source : site de la FILL"

Un vrai éditeur comprend une véritable sélection de ses textes, ce qui n'est pas le cas d'Edilivre, un vrai éditeur te propose un contrat d'édition, ce qui n'est pas le cas d'édilivre qui te fait signer un contrat de PUBLICATION, un vrai éditeur ne fait rien payer, ni en option, ni de façon obligatoire, ce qui n'est pas le cas d'Edilivre, un vrai éditeur ne t'impose pas un certain seuil de droits d'auteur avant de les verser contrairement à Edilivre...

Je vois où tu veux en venir...
J'attends d'autres témoignages à leur sujet.
Sur les quatre auteurs qui ont travaillé avec eux deux sont satisfaits, et deux sont insatisfaits, donc mon sentiment demeure mitigé.
Je ne pense pas qu'il y ait de vraies ou de fausses maisons d'édition.
Des bonnes, mauvaises, honnêtes, ou profiteuses, ça c'est sur.
Chaque maison d'édition détient sa part de qualités et de défauts.
L'important est l'accessibilité, l'honnêteté, et savoir si elle est abordable et conciliante.
bonne soirée

je ne le vois de façon si mathématique moi. Deux auteurs déçus sur quatre, je trouve ça énorme. Avec une bonne édition, al chance de trouver un auteur déçu est minime, alors là, à peine commencé déjà deux, ça me semble de mauvaise augure :s

Edilivre était du compte d'auteur au sens plein du terme à leurs débuts. Vu la prolifération d'arnaqueurs, ils ont eu l'idée de s'inventer un créneau. Mais on ne change pas une équipe qui publie pour de mauvaises raisons tant que ça rapporte...

toniodelavega a écrit:

Je vois où tu veux en venir...
J'attends d'autres témoignages à leur sujet.
Sur les quatre auteurs qui ont travaillé avec eux deux sont satisfaits, et deux sont insatisfaits, donc mon sentiment demeure mitigé.
Je ne pense pas qu'il y ait de vraies ou de fausses maisons d'édition.
Des bonnes, mauvaises, honnêtes, ou profiteuses, ça c'est sur.
Chaque maison d'édition détient sa part de qualités et de défauts.
L'important est l'accessibilité, l'honnêteté, et savoir si elle est abordable et conciliante.
bonne soirée

C'est pas une question de penser ou de croire, il s'agit pas de Dieu. Il y a des éditeurs qui éditent à compte d'éditeur avec un contrat d'édition, il y a des prestataires de services qui PUBLIENT à compte d'auteur et des comptes à demi, entre les deux donc, qui ne sont pas non plus des éditeurs mais des prestataires de services qui PUBLIENT à compte d'auteur mais d'une façon plus subtile. C'est un fait, y a pas à mégoter, croire ou penser. Et Edilivre appartient à cette dernière catégorie.
C'est comme si tu me disais "je crois que c'est le soleil qui tourne autour de la Terre, en fait", là.
Maintenant je n'ai jamais dit qu'Edilivre était malhonnête. Je dis juste que ce n'est pas un éditeur, qu'à mon sens il vaut mieux s'auto-éditer si aucun éditeur ne veut de toi. Mon expérience avec eux n'a rien de mauvaise, je ne m'en plains pas: j'ai écrit une pièce de théâtre, j'avais aucune envie de me prendre la tête mais je voulais qu'elle soit disponible pour mes amis et la compagnie qui l'a jouée, je suis passé par Edilivre. J'en ai vendu une petite vingtaine, uniquement par mes propres moyens, je n'ai rien dépensé, je n'ai pas gagné une thune non plus, je savais dès le départ que tel serait le résultat et encore aujourd'hui ça me convient. Simplement, avec le recul, je me dis que j'aurais mieux fait de passer par Lulu ou thebookedition, qui ne sont pas non plus des éditeurs mais qui m'auraient permis de gagner quelques euros sur chaque vente.
Donc, perso, mon objectif, c'est juste que tu comprennes bien qu'Edilivre n'est pas un éditeur, que tes chances de gagner de l'argent en passant par eux ne sont pas nulles mais presque, qu'ils se prennent des marges totalement illégitimes, MAIS que si ton objectif est comme moi avec ma pièce de théâtre de ne pas te prendre la tête, de ne chercher aucune renommée, de ne vouloir dépenser ni gagner d'argent avec tes bouquins mais juste de le voir publié pour que certains de tes proches puissent l'avoir, vas-y, fonce.

Un petit témoignage trouvé sur le net : là

Un autre témoignage : là

Ce ne sont pas les témoignages qui manquent : là

... si avec ça, c'est pas assez clair...

Re-merci, Malek.

Je vois le truc, bon je vais y réfléchir, j'attends d'autres réponses de maisons d'édition.
Concerant edilivre, si je pars avec eux, je demanderais à un avocat de m'expliquer le contrat.
bonne soirée

Mon premier livre va bientôt être publié chez Edilivre. J'ai lu votre post sur cette maison d'édition. A vrai dire, j'ai hésité aussi avant de signer le contrat. Personnellement, je ne trouve pas normal de devoir payer des sommes ahurissantes (autour de 1000 voir même quasi 3000 euros) pour pouvoir publier son livre. Si un éditeur croit vraiment à l'ouvrage, normalement il prend tout en charge ou presque non ?

Je sais qu'en ayant signé chez Edilivre, je vais devoir assurer ma promo seule. Et quelque part, ca me rend libre et j'en suis pas plus malheureuse. Je pense que pour un début, il faut bien commencer par quelque chose. Et puis après pour un deuxième bouquin pourquoi pas viser autre chose ?

J'espere que je ne serai pas trop décue, pour l'instant je suis heureuse que mon livre soit publié bientôt.

"Faustina",
J'ai une connaissance qui a publié chez edilivre. Il a une certaine expèrience. Iln'a jamais eu de problèmes avec eux. Maintenant, ce que tu dois savoir, c'est que cette maison t'accompagne peu dans la promotion et qu'elle tend à s'agrandir donc demeure moins disponible pour ses auteurs. Bon tu as signé donc j'espère que ton travail sera récompensé.
Je te souhaite une bonne journée.
antoine

Oui, il est certain que point de vu promotion je m'en doutais déjà avant même d'avoir signé, je suis prête à parler au maximum de mon livre autour de moi, on verra si cela porte ses fruits, j'ai beaucoup de connaissance intéressés par la littérature, c'est déjà ca !

Bonne journée également !

Bonsoir !

Je ne sais pas si tu cherches toujours des témoignages? J'ai été publiée chez Edilivre et comme pas mal d'auteurs semble-t-il, je n'en suis pas du tout satisfaite...Les problèmes s'accumulent et lorsque je demande des explications, ils esquivent. Je n'ai toujours pas été payée alors que je rempli leurs conditions.

Par contre, il est vrai que je n'ai rien dû payer si ce n'est 100 euros pour avoir une photo que j'ai prise en couverture. A part ça, beaucoup de problèmes, aucune promotion, très mauvaise communication et pas facile de se procurer mon livre...Je pense à résilier mon contrat sous peu. Si une autre opportunité se présente...

C'est vrai que 100€, ce n'est pas beaucoup, mais c'est tout de même 100€ de trop.