Voici un article lu sur L'express: Article

n'hésiez pas à donner votre point de vue

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Le_conteur

Quand j'ai déjà eu des échos d'un livre, je vais rarement me laisser tenter parce que j'en aurai lu une page (que ce soit la première, la 99 ou la 67). Je le lirai parce que j'en ai entendu parler (par un ami, par sa renommée, par le sujet qu'il aborde, par un article) et que j'ai pensé qu'il pouvait m'intéresser.

Mais quand je fouille pour découvrir de nouveaux trucs totalement au hasard, généralement, je lis un le tout début, puis je le feuillette très rapidement pour me faire une idée du "corps" du bouquin (par exemple, pour voir s'il y a des chapitres avec un typo différente - et donc un contenu différent - comme dans Kafka sur le rivage, ou W).

Je pense qu'il faut vraiment lire un livre en entier pour pouvoir se faire une vraie impression. Même si on se réserve le droit de ne pas finir un livre \o/

Moi je regarde déjà la couverture (parce que si elle est moche je l'achèterai pas ) ensuite la collection (parce qu'il y a des collections à thème parfois) ensuite l'auteur puis la 4ème de couverture et enfin les premières et les dernières phrases du livres.

Pour ma part, je regarde d'abord le titre.
Si c'est un truc du genre "Jamais je ne t'oublierai", "Je t'aime depuis toujours" etc... je zappe.
L'étape titre passée avec succès, je regarde vite fait la couverture (l'illustration), puis je lis la quatrième de couverture.
Et enfin, les premières lignes, pour avoir une idée du style, du point de la narration etc...

Article de L'Express a écrit:

La quatrième de couverture, qu'on retrouve d'ailleurs chez les libraires en ligne, permet de se faire une idée rapide. Mais elle a été rédigée par l'éditeur ou par l'auteur lui-même, et elle est destinée à séduire.

Peut-être, mais il donne au moins une idée du thème du livre. Si je vois que ça parle de zombies, je ne vais pas plus loin.

Quant à faire attention aux auteurs connus, aux prix littéraires etc..., oui j'y prends garde parfois, mais cela dépend de mon état d'esprit lorsque je vais acheter livre. Soit je suis dans une optique d'ouverture et de découverte (personnelle), soit je veux lire des choses en vue, dont on a beaucoup parlé dans les médias.

Le statut de "prix Goncourt de telle année" souvent me conforte dans l'idée que je ne vais pas acheter de la merde (dans les moments où je ne veux pas jouer avec mon argent)

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Je fais ça en trois étapes :

1/ Couverture qui plait
2/ Résumé qui attise ma curiosité et me donne envie de lire
3/ Lecture de l'incipit, pour savoir si le style est attrayant.

Pour ce qui est des prix, ça ne m’influence pas du tout, pas plus que les "top ventes" que les librairies mettent bien en évidence.

Quant au bouche à oreille, je n'ai pas les mêmes goûts que mon entourage, alors bon...

Citation :

Si a priori, un auteur que vous appréciez peut vous amener à faire d'agréables découvertes, il faut garder à l'esprit que tout cela est le fruit d'un travail marketing.

Citation :

Mais elle a été rédigée par l'éditeur ou par l'auteur lui-même, et elle est destinée à séduire.

Rah, mais raaah ! C'est lourd ces sous-entendus comme quoi parce que c'est "marketing" c'est le maaaal. Évidemment que dans un livre tout est marketing, pour se distinguer de la masse, pour être vu, pour faire acheter. De la couverture au résumé en passant par le bandeau et la préface.
Bon, c'est sur que c'est pas parce qu'un livre crie "Moi ! Moi ! Moi !" qu'il est forcément merveilleux. Mais c'est pas non plus parce qu'il se fait discret au fin fond de l'étagère d'une librairie qu'il est génial. Ca se saurait.

Je fais généralement confiance aux sites dont j'apprécie le regard et la critique (Fric Frac Club, blogs) ou des conseils d'amis et/ou d'auteurs que j'aime particulièrement.

Sinon j'aime assez choisir des livres au pif en librairie, pour ça je me fie uniquement à la première phrase et/ou n'importe quel passage ouvert au hasard dans le livre. Généralement je ne suis pas déçu.

Je regarde la couverture, l'auteur et le résumé voire un extrait.
A l'avenir, je jetterai un coup d'oeil sur la fameuse page 99.


Je me fais un peu influencer aussi.

Citation :

A l'avenir, je jetterai un coup d'oeil sur la fameuse page 99.

Et s'il n'y en a que 98 ?

"Évidemment que dans un livre tout est marketing"
Heureusement que non.

Sinon, pour ma part, je vais sur le post "Livre présent" et je regarde les coups de cœur de certains membres du forum que je sais de bons conseils, ou qui ont des goûts ou un style d'écriture qui nous rapproche.

Je ne lis jamais la 4ème de couv' (sauf si c'est un extrait du texte), parce que l'avis d'un éditeur ou d'un journaliste que je ne connais pas n'a aucune valeur.

Étrangement je suis très sensible titre, et au pitch sur la 4e de couverture : lorsqu'un des deux est bien fichu, je m'attarde un peu sur quelques pages du bouquin et me laisse tenter si lesdites pages m'ont plu (niveau pitch, ça marche pas toujours pour Céline). Pour les titres, je bannis d'emblée "Pour te dire que je t'aime", "[Niaiserie n°38]" ou "J'ai tellement envie de revoir ta gueule pleine de maquillage et de siroter du champagne avec toi sur la plage à Ibiza après avoir dégommé le méchant de l'histoire." (les titres sont très parlants, de nos jours).

La technique des 3 pages prises au hasard est louable, ne serait-ce que pour des questions stylistiques. Jeter un coup d'oeil aux premières pages donne une bonne idée, par ailleurs. Une belle entrée en matière est toujours séduisante. La réputation du bouquin fait tout aussi; mis à part les titres honorifiques genre Prix Goncourt, Meilleure bafouille de l'année ou Prix des lycéen(ne)s fans de Marc Lévy, les bouquins qui ressortent en positif d'émissions comme Café Picouly ou On n'est pas couché (les commentaires sur Coup et blessures de Roland Dumas m'ont convaincu) orientent mes achats, et puis les membres qui résument leur lecture ici ont une certaine influence, mon détour sur Lowry et Bolano n'est pas inspirée du néant. Un jour, je vois quelques pixels s'extasier sur Au dessous des volcans, le lendemain, il se retrouve là, sur ma table de chevet. Pas si simple, le réel ou l'iréel.

En parlant de la 4ème de couverture (je crois l'avoir déjà dit), il m'arrive de la lire au moment de l'achat, mais je n'y jette plus un regard après. Parce que certains éditeurs trouvent malin, sous prétexte que le bouquin est un classique, de raconter 99% de l'intrigue dans le résumé... donc j'évite d'y jeter un oeil pendant la lecture, pour ne pas me gâcher deux ou trois rebondissements.

Comme exemple, je citerais les 4ème de couv' de Sa Majesté des Mouches (Golding, folio) et de La Maison Assassinée (Magnan, folio policier).

Tim a écrit:

En parlant de la 4ème de couverture (je crois l'avoir déjà dit), il m'arrive de la lire au moment de l'achat, mais je n'y jette plus un regard après. Parce que certains éditeurs trouvent malin, sous prétexte que le bouquin est un classique, de raconter 99% de l'intrigue dans le résumé... donc j'évite d'y jeter un oeil pendant la lecture, pour ne pas me gâcher deux ou trois rebondissements.

Pareil.

Je choisis souvent au hasard en gardant une méfiance naturelle à l'encontre des têtes de gondole (ce qui peut être une erreur, être populaire n'a jamais empêché d'avoir du talent).

Oui Tim, aussi. J'avais oublié cette triste expérience : La quatrième de couv' de Les Chiens de l'enfer, de Spanbauer, Gallimard, est un spoil quasi-complet du scénario. Et ce n'est pas encore un classique... Ça m'a servi de leçon.