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 [Avis ME] Editions Baudelaire

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Il est vrai que j'espère bien que ce contrat pourra me servir de tremplin :woowoo:

Dans mon esprit, je me sens un peu comme un cheval de course: si je suis bon, on va parier sur moi.
Le contrat participatif me donne l'impression de soudoyer pour qu'on me fasse croire que je suis bon (attention, je ne juge pas, je donne mon ressenti).
 
Claire
   
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Claire  /  Tapage au bout de la nuit


Je voulais poser une question : quand on envoie un manuscrit, est-il ultra nécessaire que le texte soit parfaitement corrigé (fautes d'orthographe, fautes de frappe) ? J'ai cru comprendre que de toutes façons, il y aura une correction minutieuse après.


Ce que j'ai aimé avec l'Harmattan, mais c'est peut-être pareil chez d'autres éditeurs, c'est qu'ils n'ont rien censuré, ils ne m'ont pas dit "Bof, cette idée-là, elle n'est peut-être pas à sa place, il faudrait peut-être la supprimer".


Je n'ai pas complètement travaillé gratuitement puisqu'ils m'ont offert 5 livres, soit 55 euros. Je sais, je sais, chez les autres éditeurs aussi, on a des exemplaires gratuits et peut-être 10 au lieu de 5.


Gagner sa vie en écrivant, ça me rappelle la question d'une collègue la semaine dernière : "Alors comme ça, tu t'es mise à écrire des livres, tu te reconvertis ?" Je lui ai expliqué que pour moi, se "reconvertir" voulait dire "Gagner sa vie autrement". Avec les droits d'auteur consentis par l'Harmattan, on est loin de la reconversion.

Ensuite, elle me demande si l’Éducation Nationale m'accorde des heures de libres pour écrire mes livres !!!!!!!!!

Ah, j'allais oublier : elle m'a aussi demandé si l’Éducation Nationale m'aide à trouver un éditeur ! C'est une instit très compétente et sérieuse, intelligente...mais un peu naïve.







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Claire a écrit:
Je voulais poser une question : quand on envoie un manuscrit, est-il ultra nécessaire que le texte soit parfaitement corrigé (fautes d'orthographe, fautes de frappe) ? J'ai cru comprendre que de toutes façons, il y aura une correction minutieuse après.


Ceux que j'ai envoyés n'étaient pas tous impeccables, car il y a forcément des fautes, d'orthographes ou de syntaxe, qu'on ne voit plus à force de relire.
Maintenant, j'ai quand même fait un effort. Lorsque je lis un texte sur le forum, l'orthographe est la première impression que j'ai de ce texte, qui devient d'ailleurs d'autant moins agréable à lire que les fautes sont nombreuses et/ou flagrantes.
Je ne peux m'empêcher de me dire que cela doit être pareil pour un comité de lecture. Si le texte est quasi illisible, ils ne vont pas s'embêter à se déchirer les yeux.
Mais bon, je peux me tromper...
 
Claire
   
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Claire  /  Tapage au bout de la nuit


J'ai déjà lu et relu, corrigé avec "Bon patron" et je vais encore relire pour revoir la syntaxe, alléger peut-être quelques lourdeurs de style. Mais j'aimerais éviter de relire MOT à MOT comme je l'ai fait lorsque l'Harmattan m'a demandé de faire moi-même la correction. Avec le mot à mot, on trouve quasiment toutes les fautes qu'on n'avait pas vues après plusieurs relectures. Mais c'est fastidieux. Mon premier livre compte 92 pages. Le prochain, pas très loin de 400. Quel mot est pire que fastidieux pour cet exemple précis ?

Bon, donc, j'aimerais vraiment éviter une telle relecture.


N'empêche, je suis contente que mon livre soit quasi terminé, je travaille assidûment sur ce livre depuis début février (J'ai reçu quelques exemplaires de mon premier livre le 1er février et ça m'a donné du cœur à l'ouvrage). Un livre dont j'avais l'idée depuis deux ans. J'ai eu besoin que le premier soit paru pour avoir le courage de le commencer. C'est beaucoup de travail un livre et quand il est fini, quel soulagement !

Bon, j'ai encore quelques photos à faire (gestes pour apprendre les sons tels que dans la méthode Borel Maisonny, gestes du langage parlé complété pour les sourds...). Je vais prendre ma fille en photo, je cacherai son visage. Je ne veux surtout pas prendre des photos sur internet, avec droits d'auteur. Pour les dessins, idem, je les fais moi-même. Et ensuite, ce sera tout bon.

Je vais envoyer tout ça à Hachette puisqu'après mon premier courrier avec extraits et table des matières, ils s'étaient dit intéressés. Ce serait trop bien Hachette pratique, non ?
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Invité  /  Invité


La correction, c'est ce qu'il y a de pire dans le travail d'écriture, je trouve.
euh nan, faut pas prendre des photos qui ne sont pas libres de droit ! surtout pas ! Là, c'est le procès assuré...
je ne connais pas les collections pour ce type de docs. Si tu vois qu'ils ont des ouvrages ressemblant peu ou prou au tien ( dans l'idée, pas le sujet lui même) tente !
 
Foxi
   
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Foxi  /  Journal du posteur


Claire a écrit:
Je vais envoyer tout ça à Hachette puisqu'après mon premier courrier avec extraits et table des matières, ils s'étaient dit intéressés. Ce serait trop bien Hachette pratique, non ?

Contente pour toi et oui, ca serait bien pratique. Pourrais-tu m'envoyer un mp sur comment preparer le manuscrit etc. pour envoyer a l'editeur? On est loin de terminer notre livre, mon ami et moi, mais ca avance a bon train et je crois que pour le tome 1, comptant en estimation prudentes 300 pages, on devrait etre pretes fin decembre...

Bonne chance pour la suite en tout cas!
 
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Ah les estimations ... Franchement, faut s'en méfier.
Suffit d'aller sur le site de Hachette, tout doit y être expliqué.
Le plus dur n'est pas de boucler le premier jet ( et pourtant, c'est assez difficile), mais d'arriver à être satisfait de son texte après les nombreuses réécritures.
 
[Avis ME] Editions Baudelaire - Page 9 3990-50
   
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" L "  /  Journal du posteur


Agathek, j'ai comme l'impression que tu assez mal informée... Développe l'argumentaire autour de l'éditeur que tu connais et de son système, mais évite d'induire en erreur ceux qui te lisent ici avec quelques affirmations légèrement fausses.

AgatheK a écrit:
Citation :
En passant, je vous rappelle que des gens vivent de ce travail.

Oui, pour une dizaine d'heureux élus en France, effectivement, c'est un métier. Pour les autres, c'est simplement une aide pour alléger les fins de moi, et rien d'autre.

(Je pensais qu'il n'y avait que les petites de 13 ans avec des étoiles plein les yeux qui imaginaient encore qu'écrivain était un métier, mais autant pour moi...)

Les droits d'auteurs sont déjà ridiculement bas et ne permettent pas aux artistes ou très difficilement de vivre de leur art,


Nous sommes plusieurs centaines à vivre de notre plume.


AgatheK a écrit:
Râler parce que l'auteur gagne rien sur la vente d'un livre c'est bien, mais faut savoir que l'éditeur gagne aussi peu que lui, voir moins. Même les gros éditeurs qui ont pourtant des frais d'impressions beaucoup moins élevés du fait des tirages importants.
Ils sont surtout propriétaires des grandes imprimeries ET des diffuseurs.
Au final, le groupe propriétaire de l'éditeur gagne environ 50 % du montant H.T. d'un livre.
Eh oui !

AgatheK a écrit:
C'est bien beau de s'insurger contre 10 pauvres pour cents, mais le monde de l'édition, c'est quand même vachement plus compliqué que d'un côté le méchant n'éditeur qui ne pense qu'aux bénéfices, et de l'autre l'auteur, qui est une victime innocente, le pigeon à plumer.

Et ça m'agace aussi cette vision comme quoi parce que c'est l'auteur qui a écrit, il est une personne super ultra-importante, et il peut se permettre de trainer dans la boue le travail de l'éditeur. .

L'éditeur n'existe pas sans l'auteur, alors que l'auteur peut exister sans l'éditeur. Et tous les éditeurs le savent. En revanche, il est en effet inutile de traîner un éditeur dans la boue SAUF s'il demande de l'argent à un auteur !

Citation :
Je vais tenter ma chance avec de grandes maisons d'édition peut-être plus rémunératrices pour mon deuxième livre que je suis en train de corriger. Il est quasiment fini.


AgatheK a écrit:
Sans vouloir casser tous tes espoirs, tu as moins de chances de passer, et à moins d'être un écrivain reconnu (auquel ils accordent jusqu'à 12%), tu ne toucheras pas plus de 8%. Et c'est même pas la peine d'essayer de négocier, ils ont tellement de demande que c'est le principe "1 de perdu, 10 de retrouvés".
Enfin, tu peux quand même tenter ta chance, qui sait.^^

Un auteur inconnu, chez un grand éditeur, peut toucher jusqu'à 14 %. Un auteur connu est à 25 % (je te rappelle que le groupe gagne 50 %, il a donc une belle marge de manoeuvre) ! Sans compter les droits annexes versés à l'auteur (merci France Loisirs, Pocket, J'ai lu,... et la téloche, le ciné, les livres audio, les cessions de droits à l'étranger, etc) !

AgatheK a écrit:
OUI, une maquette par un pro, c'est 1500€ minimum.

Un pro réalise une maquette pour un roman grand format d'environ 500 pages, et donc 500 000 signes, en deux jours. Les grands éditeurs mettent les maquétistes en concurrence. Et l'un d'entre eux (12 000 books à son actif) demande, pour le roman décrit ci-dessus... 300 euros !
 
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Pour les gros, admettons. Mais puis-je quand même savoir sur quel calcul tu te bases pour dire que c'est 50% ?

Et pour que ce soit clair, je parlais en terme de bénéfice net, en éliminant le plus de charges possible (mettons : libraire, auteur, impression, transport, stockage, promo). Alors le 50%, j'ai comme de légers doutes.

Citation :
Un auteur inconnu, chez un grand éditeur, peut toucher jusqu'à 14 %. Un auteur connu est à 25 % (je te rappelle que le groupe gagne 50 %, il a donc une belle marge de manoeuvre) ! Sans compter les droits annexes versés à l'auteur (merci France Loisirs, Pocket, J'ai lu,... et la téloche, le ciné, les livres audio, les cessions de droits à l'étranger, etc) !

Là, encore, je veux bien reconnaitre que je généralise trop, mais d'où sors-tu ces pourcentages ?
Ce que je citais, c'est ce qu'il se passe chez Milan. Ce n'est certainement pas représentatif de tous les gros groupes, mais ça permet d'avoir une idée.
 
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Je souhaite revenir un point qui me semble important .
J'ai le sentiment que pour beaucoup d'entre nous, la consécration est d'être édité. A mon avis, la consécration c'est d'être lu, c'est d'apporter quelque chose, une batterie de sensations et de sentiments.

J'ai réalisé un roman que je classe en catégorie "grand public" sans connotation péjorative. Mon objectif sera réalisé dès lors que j'aurai des retombées en termes d'échanges avec les lecteurs. Pour cela, il faut que le livre soit édité à un nombre d'exemplaires suffisamment conséquent.

Etre édité, oui c'est formidable, mais émerger c'est encore bien mieux. A quoi bon avoir consenti des mois de sacrifices (car lorsqu'on a un travail prenant à côté, cela signifie faire une croix sur pas mal de choses durant de longs mois) pour un tirage à 300 exemplaires ?
 
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Je travaille avec le groupe Editis.

(Données moyennes pour ) Un roman à 20 euros H.T. imprimé à 5000 ex :

- 2 euros (maxi) pour l'imprimeur (souvent propriété d'un groupe auquel appartient aussi l'éditeur)
- 2, 50 euros pour l'auteur
- 7 euros pour le libraire
- 4, 50 euros pour (sodis, volumen, interforum : propriétés des groupes auxquels appartient l'éditeur)
- 4 euros pour l'éditeur (qui appartient à un groupe dans 95 % des cas)


Soit, pour le groupe : 10, 50 euros / 52.5 %

Bien sûr, il y a des charges à retirer. Donc, en effet, je ne parlais pas en net, ni pour l'auteur dont l'éditeur retient environ 10 % pour régler l'agessa.

Tiens, puisque je parle de l'agessa (sécurité sociale des auteurs), je ne pense pas dire trop de bêtises en affirmant qu'aucun éditeur à compte d'auteur ou "participatif" ne la prend à sa charge.

Pour répondre à ton dernier point, on ne peut se faire une idée, comme tu le dis, sur ce qui représente moins de 15% de l'ensemble de l'édition. Car plus de 85 % des livres édités le sont par des groupes !


L'édition à compte d'auteur EST une arnaque !!! TOUJOURS !!!
L'édition "participative" est un moyen pour l'editeur qui n'arrive pas à se battre contre les monstres de l'édition de minimiser ses coûts. Et c'est l'auteur qui paye !

Alors tu vas me dire "non, mais, c'est pas ça...".
Et si ! C'est très exactement ça ! Dès qu'un auteur paye, même 1 euro, dès que ses charges sociales ne sont pas réglées par l'éditeur, on entre dans le cadre de la prestation de services.
Participatif est un mot qui effraie moins que "compte d'auteur".
Tu en auras la certitude après avoir bourlingué quelques temps dans le monde de l'édition.


POUR STEFAN BELLAT :

Mieux vaut 300 exemplaires que tu n'as pas payé, que 1000 (voire plus) pour lesquels tu as déboursé de l'argent.
Ëtre lu par le plus grand nombre est, pour beaucoup (et j'en fais partie, sans aucune honte à l'avouer), un désir reel.
Dernièrement, un grand éditeur parisien a sorti 10 000 ex d'un titre auquel il croyait (et moi aussi, mauvais membre du comité de lecture que je suis), ce titre s'est vendu à 2500 exemplaires malgré 3 passages TV et 27 articles de presse.
L'auteur est content : il a été lu par 2500 personnes.
L'éditeur n'est pas content : il va jeter 7500 bouquins et risque de se faire lourder.
L'auteur est content : son livre sera tout de même adapté en format poche (il gagne donc des sous-sous).
L'editeur n'est pas content : aucun éditeur étranger partenaire n'accepte de reprendre le titre qui s'est mal vendu en France (et il risque de se faire lourder, encore, l'éditeur).

3 mois plus tard :

Les libraires, furax, ont retourné 75% des livres de cet auteur !
L'auteur n'est pas content : plus personne ne veut de ses romans parce que son premier était un échec.
L'éditeur est content : il a reçu 1500 manuscrits au cours de ces trois mois et en a trouvé deux vraiment excellents. Il va les éditer à 3000 chacun. Même s'il s'en vend 2500, il aura gagné de la thune.
 
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Il existe des gamelles retentissantes, c'est un fait. Il existe des exemples de premiers romans qui ont marché, exemple : David Hepburn qui a vendu 105 000 exemplaires de son tout premier roman (éditions les nouveaux auteurs) et qui aujourd'hui vit de ses écrits.

entre les deux, il existe d'autres exemples qui ne sont ni des gamelles ni des raz de marée.

Il est tout de même bien utile d'avoir fait un petite étude de marché de son livre avant de passer à la vitesse supérieure
Quelques petites question à se poser comme : a qui s'adresse t'il ?
correspond il à un besoin du lectorat ?
a la ligne éditoriale de quel éditeur peut il correspondre ?

Dans le cas que tu cites, il y a à mon avis une erreur de casting quelque part, c'est évident.
 
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David a profité du lancement par le groupe PRISMA presse - et les Nouveaux Auteurs appartiennent à Prisma - de ses prix VSD, Femme actuelle, etc (en chute libre depuis) et a vendu 35000 ex en grands formats.
Un autre David, l'an dernier, (Nouveaux auteurs) en a vendu 12 000 (grands formats again).
La grande majorité des autres auteurs des Nouveaux Auteurs n'ont pas vendu grand-chose.
Ils n'ont pas d'à valoir et seulement 7 % de droits (non-progressifs !!!).
Quant aux erreurs de casting, elles concernent la quasi-totalité des romans d'auteurs inconnus. Voilà pourquoi, même les grands éditeurs, n'impriment que rarement au-dessus des 4000 ex un premier roman.

Certains prix sont de la poudre aux yeux, comme ceux de Prisma. Mais il font encore vendre, même si de moins en moins.
Le prix du 36 quai des orfèvres peut déclencher jusqu'à 100 000 ventes, comme ce fut le cas en 2008.
L'auteur qui a eu ce prix vend désormais moins de 5 000 ex.
 
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Sombre tableau que tu brosses. Shocked
Y'a quand même bien des cas ou ca marche plutôt bien, non ?
 
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Pour rebondir sur ce qui a été dit un peu plus haut sur la satisfaction d'être édité, et plus particulièrement à compte d'éditeur.
Je suis dans ce cas (élaboration du livre en cours). Comme je l'ai dit, je n'en tire aucun orgueil, mais c'est tout de même agréable de savoir que mon travail est reconnu.
Ce qui m'intéresse le plus dans cette édition? C'est de savoir qu'à l'autre bout de la France, un gars va peut-être acheté mon bouquin et aimé, simplement, donc passé un bon moment, se sentir intéressé.
Cela fait quatre ou cinq ans que j'écris des textes pour des amis, qui m'ont d'ailleurs conseillé de passer à la vitesse supérieure et de tenter ma chance auprès des maisons d'édition. Merci à eux au passage.
Cela, je l'ai fait gratuitement, pour eux, parce que cela me fait plaisir.
Maintenant, si j'arrive un jour à en vivre, tant mieux. Mais toujours est-il que jamais au grand jamais je ne débourserai un centime pour être édité.

J'écris des nouvelles, le plus souvent sombre, à la limite du polar (pour vous faire une idée, cliquez sur ma signature et lisez "Maurice", elle sera dans une version améliorée dans le recueil). J'ai pris contact avec de grands éditeurs, qui m'ont gentiment expliqué que le format "nouvelles" ne les intéresse pas, purement et simplement. Quand en plus j'explique qu'elles ont toute pour point commun le monde de la moto, au sens large, je me fais presque huer. Bon, de manière très diplomatique. Et le top du top a été atteint par deux grosses maisons d'édition qui m'ont expliqué que, vu que je n'avais jamais été édité, elles ne pouvaient pas prendre mes textes en considération. Elle est pas belle la vie...?



 

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