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 [Avis ME] Editions Baudelaire

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Le salaire, c'est pas forcément du fric de la tune et du pognon. C'est la récompense du travail fourni. Pour Claire, la publication de son ouvrage. Pour les stagiaires, la formation.

Exact et plutôt rare aujourd'hui de lire de tels propos.

Pour le reste, je ne comprends pas très bien pourquoi un auteur (inconnu, première publication) qui a participé à la réalisation de la maquette de son livre, a été victime d'une arnaque d'autant plus qu'il ne s'agit évidemment pas d'un contrat à compte d'auteur dans le cas présenté ici par "Claire"

Quand on est inconnu, il faut d'abord écrire pour le plaisir de faire passer une information, embarquer le lecteur dans quelque chose qui pourra plaire... ou déplaire, sans avoir la prétention de faire du fric. Cellui/celle qui écrit son roman ne doit pas le faire dans ce but exclusif. La déception l'attendra dès le début. Ecrire un roman est une sorte de luxe aujourd'hui, surtout lorsqu'on est inconnu.

Des ouvrages avec une thématique précise sont mille fois plus rentables et il ne faut pas nécessairement investir les plateaux de télévision ou faire la manchette d'un journal pour assurer la promotion. Ca aide, mais ce n'est pas indispensable.
 
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Mille fois plus rentables ?
Alors pourquoi devrait-on être deux mois fois moins payé ?
Publier un bouquin ce n'est pas une histoire de loisirs. C'est céder ses droits d'auteur à un tiers pour x années... et permettre à ce tiers de gagner de l'argent dessus. Il y a un contrat qui engage l'une et l'autre partie. On ne fait pas mumuse.

Si c'est que du loisir, un tirage chez un imprimeur et une distribution aux amis convient très bien... pour au final sans doute moins cher ( désolée encore une fois, mais faites le compte de vos heures de travail, au prix d'un metteur en page, correcteur, illustrateur...)

En passant, je vous rappelle que des gens vivent de ce travail. J'ai une amie illustratrice, elle serait ravie je pense de te lire Australis. Devrait elle se contenter, pour vivre, de voir son travail publié ?
A te lire, j'ai l'impression que oui...

Un stagiaire n'est pas productif, il apprend. (théoriquement, quand le stage se passe dans de bonnes conditions)
Claire a été productive, elle a écrit un bouquin intéressant sur lequel une entreprise va se faire du fric, en ayant exploité et souspayé son travail et ses compétences.

Et si je sais très bien que je ne gagnerai pas ma vie avec mes droits d'auteur avec un premier roman publié, non, je ne braderai pas mon travail au moins offrant.
J'ai le respect de ce que je vaux et de ce que vaut mon travail. Si on me demande du taf de metteur en page, d'illustrateur, et bien je fais facturer ce travail, comme il serait facturé si l'entreprise s'adressait à un professionnel. Rien que pour ne pas créer une concurrence sur les prix face à des salariés qui je le comprends ne seront pas trop heureux de voir leur boulot dévaluer de cette façon...
Je ne sais pas quel travail tu fais... mais t'imagines si un clampin se présente et dit à ton patron : j'suis ok pour faire le boulot de votre gus, gratos ? J'crois pas que tu seras très heureux, je me trompe ? A moins que tu aies trouvé le moyen de vivre sans voir rétribuer ton travail ? dans ce cas, donne moi la recette miracle, vite ! Et tant qu'à faire à des millions de travailleurs... Cool

Les droits d'auteurs sont déjà ridiculement bas et ne permettent pas aux artistes ou très difficilement de vivre de leur art, alors si en plus on s 'amuse à les brader et même à dire qu'on peut très bien s'en passer... C'est grave ce que tu dis Australis. Parce qu'à terme,ce genre de propos, ça amène à la disparition de tout un pan de la création artistique. Je ne parle pas des écrivains, mais de tous les artistes. Tant qu'on y est : les acteurs ont pas besoin d'être payés non plus ? la satisfaction de voir leur bobine à l'écran devrait leur suffire peut-être ? Les musiciens pareil ? pourquoi un cachet pour un concert ? Devraient être contents d'avoir un public ? C'est très grave, je trouve tes propos...


Dernière édition par Bighit le Mer 8 Juin 2011 - 15:26, édité 1 fois
 
Claire
   
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Claire  /  Tapage au bout de la nuit


J'ai l'esprit "service public", je suis habituée à faire un travail qui serait beaucoup mieux rémunéré en libéral. Mais je n'ai pas envie de travailler en libéral, ce n'est pas ma façon de vouloir aider les gens. Un bilan psychologique, c'est 300 euros en libéral. J'en fais tous les jours pour un salaire d'instit. Je pratique aussi la neuropsychologie pour laquelle je me suis formée toute seule. Un bilan neuropsychologique, c'est entre 500 et 800 euros en libéral. J'en fais plusieurs par mois.

Quand on veut vraiment aider (Tout le monde, pas seulement ceux qui peuvent se payer un bilan en libéral), on accepte de travailler en étant mal rémunéré.

Mais je comprends votre position aussi. Il n'est pas normal que des éditeurs se fassent du fric avec nos œuvres. Le principal, c'est de connaître les conditions au départ. Ensuite, on accepte ou pas.
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Claire, des gens aident d'autres gens et sont payés un minimum... (ils peuvent juger qu'ils ne le sont pas assez, mais c'est un autre débat)
Là, t'as même pas été payée un minimum pour une partie de ton boulot.
Et le problème,c e n'est pas que chacun fait ce qu'il veut, c'est que quand l'un tire les prix vers les bas, et bien les autres derrière on va leur demander d'en faire autant et ils ne pourront que s'aligner et vivre un peu plus mal de leur travail.
Le système est ainsi fait. C'est regrettable; j'aimerais bien sur qu'il en soit autrement et que ce que tu dises soit possible et n'engage que toi. Ce n'est pas le cas. Le travail est un marché et le patron il prendra le salarié gratos plutot que celui qui veut payer son loyer à la fin du mois avec son job... et metteur en page ou illustrateur c'est un job quand on est publié, que l'ouvrage est vendu, suscite du chiffre d'affaires, c'est pas du loisir...
Toi tu peux te permettre de bosser gratos, c'est pas le cas de ceux qui vivent de ce travail et avec qui tu instaures en fait une concurrence déloyale.
C'est tout ce que je t'explique.

Ah, ça ne me choque pas que les maisons d'édition fasse du fric avec nos oeuvres. C'est le principe même de l'édition, mais je tiens à être rémunérée correctement sur la base de ce fric qui est fait. Car une société d'édition est une entreprise et je ne collaborerais pas de la même avec une entreprise dont le but est de faire du fric qu'avec une association dont le but serait d'aider. Avec l'une je défendrais mes revenus, avec l'autre et bien selon la situation oui je peux faire le job gratos ou à un prix moindre parce que j'adhère à on but, que j'ai envie de contribuer à ses actions avec mes moyens. Un peu ce qu'on font les artistes qui abandonnent leurs droits d'auteurs d'un album ou d'un concert pour une asso...
Pour une asso, il ne les donne pas à Virgin leurs droits d'auteur ! Wink

Je touche un peu à la création de sites internet : pour des amis, de petites assos, je le fais gratos. Une entreprise ? Certainement pas...


Dernière édition par Bighit le Mer 8 Juin 2011 - 15:44, édité 1 fois
 
Claire
   
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Claire  /  Tapage au bout de la nuit


Ben oui, tu as raison. Et puis, on a tellement envie d'éditer un livre sans débourser d'argent qu'on se fait pigeonner.
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Mais je comprends l'envie d'être éditée. Smile
Et je tombe de haut vis à vis de l'Harmattan que je pensais plus sérieuse...
Et sans doute, suis-je plus à même de réagir à ce sujet que je connais ces pratiques dans mon propre métier... où il faut défendre ses intérêts deux fois plutôt qu'une.
Tu sais le coup de la satisfaction d’être publiée comme unique rémunération, je l'ai entendue... Quand tu entends vivre de cette activité, ça passe difficilement, tu comprendras...

Ce que je veux dire, c'est pas t'enfoncer le nez dans le caca, mais surtout dire qu'il faut être prêt à défendre ses intérêts, même avec des boites à la réputation pourtant pas si mauvaise...

Et c'est lamentable comme constat... parce que oui, le débutant se fait prendre facilement. ( C'est pas tous les jours qu'on signe un contrat d'édition... on ignore plein de choses, on est super heureux et pof, en face on a des requins. L'histoire est vieille comme le monde. Beaucoup d'artistes, en tout genre, ont connu cette mésaventure. Pas toujours, heureusement... )
 
Claire
   
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Claire  /  Tapage au bout de la nuit


Je vais tenter ma chance avec de grandes maisons d'édition peut-être plus rémunératrices pour mon deuxième livre que je suis en train de corriger. Il est quasiment fini.

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Le tout, quelque soit la boite, je pense c'est de négocier. (et je comprends que c'est pas simple à faire quand on n'a pas l'esprit marchand de tapis. Je ne l'ai pas non plus...) mais vu que tu as des compétences, que tu écris dans un domaine particulier, tu as des billes, je pense à faire valoir.
Hésite pas à te renseigner auprès d'assos, d'auteurs déjà publiés pour savoir ce qui se fait ou pas. De prendre ton temps une fois que t'as le contrat pour réfléchir, avoir des questions à poser, des points à discuter.
L'idée c'est pas d'arracher du pognon, mais d'être respecté, soi et son travail.
 
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Je pense que le cas de Claire est un peu à part tout de même.
Elle a avant tout fait ce livre pour aider des personnes en difficulté, et non pas comme un roman ou un recueil, qui lui a pour vocation de distraire. De là vient sans doute sa volonté de ne pas trop marchander pour certaines opérations éditoriales.

Soit dit en passant, ce n'est pas elle la fautive mais bel et bien la maison d'édition.

Ce qui me chiffonne le plus dans ce contrat avec l'Harmattan, c'est cette absence de rémunération avant le 500éme exemplaire vendu. L'éditeur s'en met quand même plein les poches sur le dos de son auteur; je me demande même jusqu'à quel point ce procédé est légal puisqu'il correspond ni plus ni moins à du travail gratuit.

Quand j'ai reçu mon premier contrat à compte d'éditeur, j'étais tellement excité que j'ai failli signer de suite. J'ai cependant eu le réflexe d'en parler à un ami qui travaille dans le milieu de la musique et qui l'a déchiffré pour moi. Bien m'en a pris, car certaines conditions que je jugeais très acceptables, même si elles me gênaient, sont en fait du foutage de gueule pure et simple. Et les éditeurs en profitent bien. Cela a été dur mais j'ai refusé.
J'ai reçu il y a peu un deuxième contrat à compte d'éditeur d'une autre maison d'édition (je ne compte pas ceux d' "édition participative" que j'ai reçus tellement il y en a). J'en ai eu les larmes aux yeux. Le contrat, en plus, est des plus honnête. J'ai donc signé avec eux. Le travail d'édition vient de commencer.
Et pour résumer, ce qu'ils proposent:
- 300 exemplaires imprimés d'office (en cas de non-vente, je n'ai rien à rembourser) + 10 exemplaires gratuits pour mon usage personnel
- droits d'auteur perçu dès le premier exemplaire vendu
- référencement sur FNAC et consorts, ainsi que présence assurée de mes livres dans leurs librairies partenaires lors du lancement du livre.
- Un travail en collaboration complète avec un directeur d'ouvrage pour que le livre soit à la fois vendeur et soit le reflet de ce que je m'imagine.
Et j'en passe. Dans mon cas, l'éditeur investit ses billes, beaucoup même. Et c'est la meilleure garantit que j'ai qu'il fera correctement son travail, car il devra rentrer dans ses frais.
Le seul travail qui m'a été demandé est une relecture complète de mon manuscrit afin de le "nettoyer" le plus possible, mais la correction finale est assurée par un professionnel et non pas un logiciel comme certaines maisons d'éditions (notamment celles à compte d'auteur et, pire, celle qui proposent "l'édition participative").

Claire, n'hésite pas attendre avant de répondre à un contrat. Le dernier que j'ai reçu, et que donc j'ai signé, m'a été envoyé 4 mois après que je leur ai fait parvenir mon manuscrit.
 
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Demitour a écrit:
Je pense que le cas de Claire est un peu à part tout de même.
Elle a avant tout fait ce livre pour aider des personnes en difficulté, et non pas comme un roman ou un recueil, qui lui a pour vocation de distraire. De là vient sans doute sa volonté de ne pas trop marchander pour certaines opérations éditoriales.

Soit dit en passant, ce n'est pas elle la fautive mais bel et bien la maison d'édition.

Oui, bien sur.
 
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Citation :
En passant, je vous rappelle que des gens vivent de ce travail.

Oui, pour une dizaine d'heureux élus en France, effectivement, c'est un métier. Pour les autres, c'est simplement une aide pour alléger les fins de moi, et rien d'autre.

(Je pensais qu'il n'y avait que les petites de 13 ans avec des étoiles plein les yeux qui imaginaient encore qu'écrivain était un métier, mais autant pour moi...)

Citation :
Les droits d'auteurs sont déjà ridiculement bas et ne permettent pas aux artistes ou très difficilement de vivre de leur art,

Râler parce que l'auteur gagne rien sur la vente d'un livre c'est bien, mais faut savoir que l'éditeur gagne aussi peu que lui, voir moins. Même les gros éditeurs qui ont pourtant des frais d'impressions beaucoup moins élevés du fait des tirages importants.

C'est bien beau de s'insurger contre 10 pauvres pour cents, mais le monde de l'édition, c'est quand même vachement plus compliqué que d'un côté le méchant n'éditeur qui ne pense qu'aux bénéfices, et de l'autre l'auteur, qui est une victime innocente, le pigeon à plumer.

Et ça m'agace aussi cette vision comme quoi parce que c'est l'auteur qui a écrit, il est une personne super ultra-importante, et il peut se permettre de trainer dans la boue le travail de l'éditeur.

Citation :
Je vais tenter ma chance avec de grandes maisons d'édition peut-être plus rémunératrices pour mon deuxième livre que je suis en train de corriger. Il est quasiment fini.

Sans vouloir casser tous tes espoirs, tu as moins de chances de passer, et à moins d'être un écrivain reconnu (auquel ils accordent jusqu'à 12%), tu ne toucheras pas plus de 8%. Et c'est même pas la peine d'essayer de négocier, ils ont tellement de demande que c'est le principe "1 de perdu, 10 de retrouvés".
Enfin, tu peux quand même tenter ta chance, qui sait.^^

Citation :
Et pour résumer, ce qu'ils proposent:
- 300 exemplaires imprimés d'office (en cas de non-vente, je n'ai rien à rembourser) + 10 exemplaires gratuits pour mon usage personnel
- droits d'auteur perçu dès le premier exemplaire vendu
- référencement sur FNAC et consorts, ainsi que présence assurée de mes livres dans leurs librairies partenaires lors du lancement du livre.
- Un travail en collaboration complète avec un directeur d'ouvrage pour que le livre soit à la fois vendeur et soit le reflet de ce que je m'imagine.
Et j'en passe. Dans mon cas, l'éditeur investit ses billes, beaucoup même. Et c'est la meilleure garantit que j'ai qu'il fera correctement son travail, car il devra rentrer dans ses frais.
Le seul travail qui m'a été demandé est une relecture complète de mon manuscrit afin de le "nettoyer" le plus possible, mais la correction finale est assurée par un professionnel et non pas un logiciel comme certaines maisons d'éditions (notamment celles à compte d'auteur et, pire, celle qui proposent "l'édition participative").

C'est de la distribution ou de la diffusion ?
Sinon, ça n'a rien d'extraordinaire. Là où je suis, c'est du participatif, et ils font largement tout ça. Parce qu'eux aussi, comme tout le monde ils doivent rentrer dans leurs frais. Et NON, quand on dit "vous payez ça", c'est pas pour se le mettre dans la poche. Parce que OUI, une maquette par un pro, c'est 1500€ minimum.
C'était qui pour que t'en ai une si mauvaise vision du contrat participatif ?
 
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Agateck, peut-être n'ai je pas été claire ou peut-être m'as tu lue rapidement...
Car je parlais des metteurs en pages et illustrateurs et là, ça concerne un peu plus de dix personnes Wink.

Et où ai-je trainé dans la boue le travail de l'éditeur ? je n'ai parlé que de certaines pratiques.... et je n'ai jamais mis tout le monde dans le même panier.
Il existe des éditeurs qui n'ont pas ces pratiques détestables. Heureusement.
Ce qui ne m'empêche pas, sur un plan plus global, de trouver la rémunération de l'artiste (n'importe quel artiste... ) ridicule comparée à celle de tous les autres intermédiaire, mais c'est un autre débat...

Ensuite, c'est assez faux ce que tu dis sur la négociation du contrat. Je connais plusieurs personnes qui l'ont fait et obtenu des améliorations. Bien sur, faut pas demander le Pérou...

Ensuite, la seule participation de l'auteur dans l'édition d 'acceptable, c'est celui de son oeuvre littéraire. Un contrat d'édition, c'est la cession de la propriété et du droit d'exploitation de ton roman/ écrit à une personne tierce/entreprise.
Tu connais quelque échange qu'il soit où le vendeur donne de l'argent en plus à l'acheteur ?
Pour caricaturer la situation ?
Dès l'instant où tu cèdes la propriété et le droit d'exploitation de ton oeuvre, c'est la seule participation valable auprès d'une société d'édition que puisse faire un auteur. ( en mettant de coté, les systèmes un peu mixtes mettant en jeu des assos, où ça se complique... )


Dernière édition par Bighit le Mer 8 Juin 2011 - 19:20, édité 1 fois
 
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Citation :
pensais qu'il n'y avait que les petites de 13 ans avec des étoiles plein les yeux qui imaginaient encore qu'écrivain était un métier, mais autant pour moi...

Lorsque l'on écrit avec des étoiles dans les yeux, on écrit mieux, les étoiles aident à voir ce que les yeux ne voient pas..... Alors arrêter de rêver, non, parce ce que dans l'écriture tout part du rêve.

Et oui, écrivain peut être un métier, pas besoin d'être Marc Levy pour en vivre.
 
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AgatheK --> Il s'agit d'un contrat à compte d'éditeur, et c'est là toute la différence. Rien d'extraordinaire peut-être, mais aucune participation de ma part, sauf l'obligation de ne pas leur rendre un torchon en guise de manuscrit.
Les maisons d'édition participative qui m'ont proposé un contrat sont une bonne douzaine (pour l'instant), je ne vais donc pas les citer. J'ai eu droit à tous les tarifs, à toutes les conditions. Ce qui me fait rire, et me fait d'autant plus douter de leur sérieux, c'est que certaines me contactent à nouveau par mail ou téléphone pour me proposer un contrat plus intéressant, soit au niveau du paiement, soit carrément en réduisant de plusieurs centaines d'euros ma participation, ce qui ne fait que me renforcer dans mon idée d'être pris pour un pigeon.
Alors pour quelles raisons irai-je leur donner 2000€ pour un travail qu'un éditeur va faire sans rien me faire payer et en prenant des risques?

A mes yeux, être sélectionné pour un contrat à compte d'éditeur, c'est voir la qualité de ses écrits reconnus, puisque l'éditeur investit de l'argent sur toi. Alors qu'avec l'édition participative, j'ai plus l'impression de payer des services pour faire éditer mon livre, quelle que soit la qualité des écrits.
Si mon livre ne se vend pas, je n'aurai rien perdu; l'éditeur, si. Ce qui me conforte dans l'idée qu'il va réellement se démener pour rentrer dans ses frais et que les écrits ont une certaine valeurs. Ce qui n'est pas le cas pour l'édition participative: une fois le chèque encaissé, la productivité n'a pas à être aussi poussée puisque une très grosse partie des frais, pour ne pas dire tous, sont couverts par l'investissement de l'auteur.

Je ne tire aucune gloire d'avoir été retenu pour un contrat à compte d'éditeur (par contre, tu verrais ma mère si elle est fière lol!). J'en suis content dans le sens où il s'agit simplement pour moi d'une reconnaissance de mon travail. Si j'arrive à tirer mon épingle du jeu, tant mieux. Sinon, tant pis.
 
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Sans compter que si tu acceptes un contrat participatif, tu peux faire une croix sur une édition future chez un plus gros éditeur. amalthée, Persée, ou Bénevent, ca tue ton CV
 

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