c'est un très bon livre, le préféré de ma soeur...

Et puis, le style...ce monde qu'il a créé...

Lu une fois en sixième, je n'avais presque rien compris, mais comme le disait Romain Gary, j'étais déjà d'accord.
Il m'avait laissé un goût étrange, je m'étais promis de le relire.
Il m'avait marqué, je clamais que c'était mon livre préféré, et pourtant j'avais l'impression d'avoir à peine entammer la surface.
Je crois que je n'avais alors pas compris toutes les images, et ce n'en était que plus beeau;

Alors je l'ai relu. Il y a deux ans, je crois. Je l'ouvre à nouveau régulièrement.
Et c'est mon livre préféré, avec certitude.
Vian est un génie.

L'univers est particulier, fabuleux. Les inventions ne se comptent pas. L'athmosphère ne se décrit pas.
Bref, je blablate.
Mais j'en tousse encore ^^
Du début à la fin, j'ai gardé cette écume.
Chloé, Colin, le nénuphar

Lu 2 fois et quelques, la première en vacances pour moi, la deuxième pour le cours récemment, et c'est vraiment ...
Un livre exceptionnel, d'une manière décalée, affreusement magnifique, avec une justesse incroyable.
Franchement, il faut le lire (et le relire), et je pense que pour tout comprendre, il faudrait bien plus que quelques lectures. Mais une étude plus approfondie enlèverait une partie de la poésie de l'histoire.

qui n'a pas rêvé d'être un dandy oisif (ou presque) alternant soirée de jazz, patinage, flirt et autres séances culinaires ? (l'homme parfait se doit d'être complet).

J'aime la vision improbable du futur tel que Vian l'avait à son époque.

J'aime l'histoire d'amour simple et sa fin tragique et absurde qui lui donne tant de beauté (les plus belles histoires d'amour sont toujours tragiques).

J'aime ce livre.

Même si je n'aime pas tout ce que Boris Vian a écrit.

Je suis amoureux de Boris Vian mais je hais Vernom Sulian.
.

Honnêtement, j'ai trouvé l'Ecume des jours plutôt symùpa, et le côté cartoonesque délicieusement décalé ; j'ai aimé, oui, mais ce n'est pas mon roman préféré (y en a plein qui passent avant lui...).

Le meilleur reste pour moi l'arrache cœur, qui va plus loin dans la métaphore poétique, avec des thèmes plus intéressant que dans l'Ecume des Jours.

J'avoue que j'arrive à apprécier encore plus ce roman avec le recul.

nidhalg a écrit:

Boris Vian ne serait-il pas l'auteur d'une chanson anti-militariste?

Mr le président je vous écrit une lettre... un truc comme ça?

ANTIMILITARISTE c'est un bien grand mot
ilfaut remettre ce texte dans son contexte c'est surtout une lettre d'un gars qui écrit au président pour lui dire qu'il veux pas aller mourir a la guerre.
lis le texte en entier et tu verra qu'il n'y a rien d'antimilitariste la dedans

enfin c'est ce que j'ai ressentit quand je l'ai lu.

Je pense que tu devrais la relire Samtattoo.
C'est bien une chanson anti-militariste.

Il faut savoir aussi que

"Que je n'aurai pas d'arme et qu'ils pourront tirer"

était au départ

"Que je possède une arme et que je sais tirer"

Ça a peut-être déjà été soulevé; mais à mon sens, il faut le savoir avant d'essayer d'interpréter le texte.

Ah ouais ! Plus violent ! Ca change beaucoup la vision que j'avais de cette chanson.

Très beau livre, c'était mon préféré l'année dernière (plus maintenant...), j'ai aussi beaucoup aimé J'irai cracher sur vos tombes, en le lisant j'ai été très surprise, car il n'y a pas la même poésie que dans L'Ecume des Jours !

C'est parce que L'écume des jours = Boris Vian et J'irai cracher sur vos tombes c'est Vernom Sullivan. Sous son pseudo il écrit des choses beaucoup plus sulfureuses, avec beaucoup de sexe, de jazz et d'Amérique ^^.

Kiri, kiri, kiri.

J'ai lu L'écume des jours après que Faro, cet ignoble cancrelat chantre du mauvais goût, m'ait seriné son adoration totale et inconditionnelle pour Vian, des larmes plein les yeux et ses petites mains chétives jointes en un hommage esthétique poignant bien que posthume à son héros pataphysicien — j'en profite d'ailleurs pour annoncer publiquement qu'il a une affiche Harry Potter placardée à la porte de sa chambre. Je rends donc visite à ma librairie, guilleret, et je jette mon dévolu sur une affriolante réédition de l'ouvrage, tout excité à l'idée de me joindre à cette transcendantale extase qui semble unir tous les aficionados vianesques. Et j'ai été déçu.

Voilà.

Je veux dire : c'est bien. Le style, les personnages, l'ambiance, la trame naïve à souhaits, tout ça. C'est bien, mais c'est comme, mettons, écouter un live de Pink Floyd ou regarder Cowboy Bebop en français : c'est pas génial non plus. Je ne saurais pas trop l'expliquer (m'enfin, comme je ne sais jamais rien expliquer, personne ne m'en voudra) mais, passées les cent premières pages, je me suis un peu ennuyé, jusqu'à compter les pages, et, à la fin, j'avais un petit peu hâte que la donzelle casse sa pipe, et même que j'étais pas triste. Qui plus est, aimer le jazz, c'est bien, mais ne citer qu'Elligton et Webster en passant sur Coleman Hawkins, Lester Young, Miles Davis et Helmut Fritz, ça m'énerve.

Alors, oui mais non, je proteste, L'écume des jours, même si c'est bien, c'est pas non plus le triple salto esthétique sur plongeoir de quinze mètres que j'attendais.