Bonjour à toutes et à tous,

Je me permets de poster ici après une looooongue période d'inactivité car je suis face à un choix et pour éviter de commettre un impair j'aurais aimé avoir quelques retours d'expérience.

J'ai terminé, relu, retravaillé et rereretravaillé une trilogie fantasy que j'ai envoyée à diverses maisons d'édition. J'ai bien évidemment commencé par mes maisons fétiches, mes chouchoutes. Mais ma patience étant ce qu'elle est, je n'ai pas résisté et l'ai l'envoyé, trois mois plus tard, à d'autres maisons plus petites et qui ne font pas battre mon cœur de la même façon (pas taper !).

Vous voyez venir le problème, n'est-ce pas ? Oui oui, je suis une bourrique de première catégorie

J'ai reçu un retour positif d'une maison (une vraie, à compte d'éditeur et tout et tout) MAIS... elle ne fait pas partie de ma shortlist. Pire... entre mes premiers envois et aujourd'hui, l'idée de m'autoéditer a fait son bonhomme de chemin (d'autant que je commence à avoir pas mal de visibilité sur les réseaux sociaux ce qui me permettrait d'avoir un nombre de lecteurs potentiels plutôt sympa). Je commençais déjà à zieuter du côté des illustrateurs et du crowdfunding, c'est dire... Donc entre une maison "moins attractive" et l'autoédition... pas sûre que la balance penche encore en faveur de la ME.

Mais bref, je m'égare. Ma question est donc la suivante : trouvez vous politiquement correct de relancer les ME faisant partie de ma shortlist (celles qui envoient des réponses systématiques au moins) afin de leur faire part de cette acceptation par le comité de lecture de cette première maison tout en leur précisant que mon petit cœur d'autrice leur appartient  ? (j'ai dit, pas taper !)

J'ai peur que ce soit à double tranchant et je ne sais pas du tout comment cette démarche pourrait être accueillie par ces ME. A savoir que ce ne sont pas des mastodontes de l'imaginaire, mes chouchoutes sont des maisons plus modestes, souvent en devenir.

Bon, le point positif, c'est que cette saga sera éditée dans tous les cas, et ça, ça mérite une petite danse de la joie  

Un grand merci pour votre aide et vos avis.

Belle journée à vous.

salut, je ne suis pas sûr d’avoir tout comprit, mais si tes ME préférées ne t’ont pas encore répondus, tu peux tout à fait leur envoyer un mail en leur disant que tu as reçu une proposition de contrat d’une ME mais que tu aurais préférés que ça soit eux. Certains JE ont fait ça sur le forum et parfois ça a marché. En général même s’ils n’acceptent pas forcément ton roman, ils se dépêchent au moins de le lire pour le coup.

CalédoniaRob a écrit:

salut, je ne suis pas sûr d’avoir tout comprit, mais si tes ME préférées ne t’ont pas encore répondus, tu peux tout à fait leur envoyer un mail en leur disant que tu as reçu une proposition de contrat d’une ME mais que tu aurais préférés que ça soit eux. Certains JE ont fait ça sur le forum et parfois ça a marché. En général même s’ils n’acceptent pas forcément ton roman, ils se dépêchent au moins de le lire pour le coup.

Merci beaucoup. C'était tout à fait ma question ! Donc c'est quelque chose qui se pratique et mon initiative ne devrait pas choquer les ME selon toi ?

Bien sûr que tu peux relancer !
Ce qui est préconisé en général, dans une situation comme la tienne, c'est de demander à la ME qui t'a dit oui de t'envoyer son contrat type, pour te permettre de réfléchir, et en parallèle, de relancer les ME dans lesquelles tu préférerais être publiée, en leur disant que tu as eu un oui ailleurs mais que tu aimerais savoir si elles ont eu le temps ou non d'étudier ton manuscrit, et si ce n'est pas le cas, que tu es disposée à patienter x semaines pour avoir leur retour.
Tu ne seras pas du tout la première à le faire, les ME sont habituées à cette pratique.

Cath a écrit:

Bien sûr que tu peux relancer !
Ce qui est préconisé en général, dans une situation comme la tienne, c'est de demander à la ME qui t'a dit oui de t'envoyer son contrat type, pour te permettre de réfléchir, et en parallèle, de relancer les ME dans lesquelles tu préférerais être publiée, en leur disant que tu as eu un oui ailleurs mais que tu aimerais savoir si elles ont eu le temps ou non d'étudier ton manuscrit, et si ce n'est pas le cas, que tu es disposée à patienter x semaines pour avoir leur retour.
Tu ne seras pas du tout la première à le faire, les ME sont habituées à cette pratique.

Ah ! C'est très rassurant ! Je vais pouvoir procéder ainsi, merci beaucoup !
J'ai une ME en tête... Toute petite, elle vient d'éclore, mais j'ai adoré son premier roman, le visuel de ses communications et les quelques échanges que j'ai eu avec l'éditrice lors de l'envoi de mon manuscrit. Si celle ci m'avait dit oui, nous n'aurions pas cette conversation ! Je vais donc de ce pas aller lui déclarer ma flamme et... advienne que pourra !
Merci

Coucou !

Relancer en cas d'acceptation ailleurs est très courant, et fait souvent bouger les choses.

Une petite astuce dans ton cas de figure : mentionne bien que tu as eu un oui d'une ME à compte d'éditeur, mais ne précise pas que tu envisages l'auto-édition.

Sois claire aussi sur le nombre de semaines que tu es prête à attendre, cf ce que disait Cath. La plupart des ME te répondront rapidement, que ce soit pour confirmer qu'ils sortent ton texte de la pile à lire, soit pour envisager de le lire plus tôt que prévu.

Bon courage dans ta quête, quelle que soit l'issue !

Azaby a écrit:

Coucou !

Relancer en cas d'acceptation ailleurs est très courant, et fait souvent bouger les choses.

Une petite astuce dans ton cas de figure : mentionne bien que tu as eu un oui d'une ME à compte d'éditeur, mais ne précise pas que tu envisages l'auto-édition.

Sois claire aussi sur le nombre de semaines que tu es prête à attendre, cf ce que disait Cath.  La plupart des ME te répondront rapidement, que ce soit pour confirmer qu'ils sortent ton texte de la pile à lire, soit pour envisager de le lire plus tôt que prévu.

Bon courage dans ta quête, quelle que soit l'issue !

Je prends bonne note de vos précieux conseils. Merci beaucoup.
Et qui sait... je reviendrais peut-être vous annoncer que l'amour était partagé avec cette petite ME

Tu peux nous dire quelle ME te fait rêver ainsi ? Je ne pense pas que ça les gêne ^^

Sarashina a écrit:

Tu peux nous dire quelle ME te fait rêver ainsi ? Je ne pense pas que ça les gêne ^^

Les éditions Nessian. Ils ont sorti leur premier roman en août, une vraie pépite. Le travail de relecture était aux petits oignons et l'ouvrage en lui est magnifique.

Candyce a écrit:

Sarashina a écrit:

Tu peux nous dire quelle ME te fait rêver ainsi ? Je ne pense pas que ça les gêne ^^

Les éditions Nessian. Ils ont sorti leur premier roman en août, une vraie pépite. Le travail de relecture était aux petits oignons et l'ouvrage en lui est magnifique.

Juste au cas où, je ne suis pas un expert mais j’ai lu plusieurs fois sur le forum que les nouvelles ME avaient qq chose comme 60 ou je ne sais pas exactement, 2 chances sur 3 de fermer dans les 3 premières années (ou était-ce 5 ?) et les auteurs disent qu’après ils ont du mal à récupérer leurs droits légalement. Donc si tu as une opportunité avec une ME plus ancienne c’est peut être plus sûr ? Je ne sais pas ce qu’en pensent les autre ?

Bravo pour ce oui Candyce ! Même si c'est pas ta ME de coeur, ça reste un signal fort que ton texte a le potentiel

Je confirme, tu peux carrément relancer en arguant que tu as un retour d'une autre ME. Pour l'avoir déjà fait, ça peut leur mettre un petit coup de pied au derrière... les éditeurs ont pas envie de laisser filer une pépite et si une autre ME a dit oui, c'est forcément que ça veut le coup d'oeil.

Bon, ça peut aussi être l'occasion pour la ME de te répondre " Ah bein tant mieux pour vous, félicitations et bonne continuation" (déjà vu aussi )

C'est vrai que les petites maisons, c'est un peu quitte ou double comme le dit Calédoniarob...

Faut essayer de stalker la structure (vérifier qu'il y a bien un statut d'entreprise, la base) et la personne à la tête de celle-ci, son parcours... Vérifier aussi que cette personne s'entoure correctement (graphistes, illustrateurs, correcteurs...) mais qu'elle ne brûle pas non plus les étapes car les maisons se cassent souvent la gueule lorsqu'elles passent à un système de distribution-diffusion trop onéreux. Le rythme de publication est aussi un bon indice : une petite ME doit être raisonnable et ne pas publier à tour de bras, prendre le temps de promouvoir les romans déjà parus et les soutenir...

Malgré tout c'est un pari, certaine petites ME tiendrons la route, d'autre pas. L'évaluation du risque est à la discrétion de l'auteur et même avec toutes les recherches et garanties, on ne peut pas prévoir l'avenir.

La preuve, ma maison périclite en ce moment même après 3-4 ans d'existence. Pourtant je m'étais renseignée mais...

Pareil de mon côté, c'est une pratique que je fais aussi, rien d'anormal ou de choquant x) C'est normal de vouloir le meilleur pour son roman et ça reste du business.
Parfois, ça m'a permis d'avoir des réponses positives... d'autres fois, ça a accéléré mes refus et m'a permis de signer sans avoir de regret et en étouffant cette petite voix qui dit "et si ?"

Cela dit, je me joins aux JE qui ont déjà répondu en disant qu'une nouvelle ME (surtout une ME en PoD)... il faut bien mesurer le risque et être prêt à accepter une faillite ou un dépôt de bilan, car ça arrive souvent.

Vaut mieux ne pas être édité que mal édité.
Un livre déjà édité est beaucoup plus dur à recaser ensuite.

Cependant, bravo pour ce oui et je souhaite le meilleur à ton roman !

Ton titre n'a rien à voir avec ta question, par contre. Du coup, je l'ai changé.

Bonjour,

Pour limiter les risques, peut-être que cela pourrait vous aider.

Que ce soit une maison de disque, une agence de publicité ou une maison d’édition qui débutent, les débuts sont souvent à perte pour eux (payer de leur poche, emprunt à la banque, etc.).
Les premiers clients vont souvent permettre à cette entreprise de se faire connaître, mais l'entreprise va souvent avoir besoin de prendre de sa propre poche.

Afin de pouvoir tenir la distance, il leur faut une vache à lait, un gros client : ce musicien ou cet auteur qui vend très bien, ou un client avec des moyens de payer une grosse campagne publicitaire.
Ce gros client va supporter l’entreprise puisqu’il va pouvoir faire rentrer l’argent. Si cette entreprise perdait sa vache à lait, elle pourrait s’écrouler très rapidement comme un château de carte. À moins de trouver un remplaçant.


Donc, de cela, il y a deux possibilités :
1 – La maison d’édition X possède cette vache à lait.
2 – La maison d’édition ne la possède pas, mais un auteur X a l’air d’être très promoteur : un auteur qui gagne rapidement en popularité.

Conclusion : ça ne donne aucune garantie, mais ça peut aider à déterminer où aller ou où ne pas aller.





En espérant donner une information pertinente sans insulte ou préjugés. Merci beaucoup.

Candyce a écrit:

Sarashina a écrit:

Tu peux nous dire quelle ME te fait rêver ainsi ? Je ne pense pas que ça les gêne ^^

Les éditions Nessian. Ils ont sorti leur premier roman en août, une vraie pépite. Le travail de relecture était aux petits oignons et l'ouvrage en lui est magnifique.

Attention aux jeunes ME qui ferment très, très souvent peu après leur ouverture. Je vois que celle-ci apporte un soin particulier à ses objets-livres, ce qui traduit un véritable investissement... mais la faillite est un risque à ne pas écarter, on l'a déjà trop vu cette année.

Ça a déjà été dit, mais clairement on est pas sur une bonne période pour se lancer sans une énorme trésorerie initiale.