Bonjour !
C'est très variable. Pour les nouvelles, je suis généralement très très rapide. Par contre, pour les projets plus longs, je peux avoir des moment ou je vais beaucoup écrire en peu de temps et puis... plus rien pendant deux ou trois ans
J'ai beaucoup de mal à écrire de longs textes si je ne peux pas me plonger entièrement dedans, ce qui suppose que la vie se mette en pause pendant ce temps. Le roman pour lequel je suis à l'étape de relecture m'a pris plus de dix ans.

Tout à fait d'accord avec toi Sanelle! Et puis je rajouterais que certains lisent plus vite que d'autres naturellement. Et certains livres se lisent plus vite que d'autres aussi ! (un roman lambda de 200 pages vs Guerre et Paix par exemple!) donc le nombre de livres lus à l'année ne signifie pas grand chose!

Donnez-moi du temps, l'esprit libre et je perds ma carapace d'escargot ! Je suis assez productive, je crois, mais cela n'est dû qu'au fait que j'ai derrière moi une époque de ma vie !  J'aime écrire environ 500 à 700 mots par session, si j'en fais plus, ou que je me plonge en lecture trop longtemps dans un excellent roman, je rentre dans une sorte de transe qui m'empêche de fonctionner socialement, tout disparait. Ce n'est pas très grave maintenant, mais il fut un temps où j'avais 4 filles à nourrir...  Bref, escargot tenace pour ma part, mais besoin d'une grande disponibilité mentale pour écrire !

Je suis plus ou moins escargot par principe. Quand j'ai écrit mon roman, j'écrivais 500 mots par session, rarement plus. Par contre, c'était quotidien ou presque (et dans le cas contraire, j'essayais d'écrire un minimum quand même). En fait je préférais m'arrêter en plein élan, en sachant que j'aurais de l'inspiration pour le lendemain, plutôt qu'écrire jusqu'à m'épuiser. Et puis je commençais souvent mes sessions en corrigeant ce que j'avais écrit durant la précédente.

Malheureusement je n'ai pas réussi à réadopter ce rythme jusqu'à présent (mais aussi, je suis toujours pas mal impliquée sur mon premier roman).

personnellement ni l'un ni l'autre, je fonctionne par phase, je ne sais pas si ce sont les planète ou quelque chose comme ça mais il y a quelque fois ou je peux écrire 3k mots par jour pendant deux semaine et d'autre période ou j'écris plus ou moins régulièrement ou peu ou pas.

pas vraiment le problème de la page blanche de mon coté mais plutot la frayeur de rater ce que je veux faire.

Les deux mais c'est aléatoire, par défaut escargot puisqu'il faut 1 dé 6 années + 7 mois pour escompter voir se finaliser un récit ici et ailleurs ~

Inconvénients, aucune certitude temporelle.  Un prooojet sera parachevé entre deux semaines et 4 ans.
De plus, les moments passés à structurer un voyage onirique peuvent se voir délaissés un peu plus longtemps avec des phases de rien et des lubies nouvelles un peu tous les jours ~

Avantage: Vivre une histoire qu'on aimera jamais lue encore, découvrir le bazar en en fondant la structure. C'est tellement satisfaisant de dérouler sur son clavier quand y'a moyen de vivre en plan séquence la première représentation imaginaire d'une fiction.
(Je précise fiction sur les avantages inconvénients,parce que l'écriture sert à plein de trucs, non pas qu'à jouer.
Mais jouer, c'est trop bien alors pourquoi s'en priver ?

Team speadrunner !

J'écris entre 2000 et 4000 mots par jours, tout dépend de mon temps. Mais ça s'explique par le fait que je planifie énormément, donc quand je me lance dans une session, je sais déjà ce que je vais écrire.

En réalité je suis obligée de procéder comme ça, parce que je suis quelqu'un qui se lasse très vite. Si je passe plus de 3 mois sur un premier jet, j'en ai assez de mon histoire. Autant les réécritures et correction, j'adore ça, j'adore contempler mon travail même s'il est à parfaire, mais le premier jet est une épreuve de discipline pour moi.

Avis aux speedrunners : vous retravaillez quand même votre texte, phrase après phrase ou relecture en fin de chapitre ? Moi je suis un escargot à cause de ça, environ 500 mots par session (3 à 4h) mais je retravaille le texte au moins 3 ou 4 fois, une ou deux relectures à chaud (et je modifie beaucoup) puis une ou deux relectures à froid, et là je modifie encore.
Vous arrivez à ne pas retoucher, vous ?

J'avoue ne pas comprendre le besoin de compter ses mots par session. J'ai commencé récemment en arrivant sur ce forum, puis pour ma première Constance. Depuis je me mets à regarder plus les chiffres, mais je ne saurais même pas dire où je me trouve.
Quand j'écris, ça s'enchaîne d'un coup. Mais j'ai surtout tendance à éparpiller plein de notes hors de l'écriture brute, pour planifier et réflechir sur mon histoire et mon univers. (D'ailleurs, je ne vois pas comment les compter, si y a des stratégies).

J'ai un peu peur que si je me mets à jouer le jeu, je m'impose d'écrire pour un quota journalier. Et aussi que ça a plus de chances de faire baisser mon estime de moi que l'augmenter.. Après je dis ça, mais c'est la même illogique pour moi que de se forcer à faire un nombre d'h définie au travail alors que, perso, mon énergie varie quotidiennement. Ca me semble normal d'avoir des variations, et de ce que je lis je ne suis pas la seule.

Tout ça pour dire, je suis la team "i dont know". Je sais pas encore si je veux me mettre à compter, et j'ai peur des pièges qui en découleraient. J'ai juste envie de m'amuser à faire mes histoires sans avoir une sensation de performance ajoutée en plus. Ca m'inquieterai de me dire je ponds 4k mots, même si ils sont pas qualitatifs, alors que peut-être 500 suffisent.. et vice versa. Et comme je l'ai dit, le besoin de performance me perturbe. Je doute qu'avant les claviers, les écrivains comptaient leurs mots journaliers.. si ? Peut-être leur nombre de pages tiens.. Enfin, ça c'est encore une autre réflexion. De ce que j'ai compris, le nombre de mots au final est important au stade de l'édition.

En tout cas, vous m'impressionnez à suivre vos comptes et certain.e.s avec des chiffres impressionnants. J'espère juste que les personnes avec des chiffres plus légers, ça ne vous fait pas une comparaison négative. Peut-être un reminder hors sujet, voire amateur de ma part, mais votre nombre de mot ne détermine pas votre qualité en tant qu'écrivain.e. J'espère que chacun.e est fier.e de son écriture avec ou sans grand quota  

J'espère que je suis pas trop hors sujet. C'est intéressant de lire les expériences de chacun.e ici.

Je suis d'accord avec toi Yunaka, loin de moi l'idée de "performance", chacun écrit à son rythme et comme tu dis l'essentiel est d'y prendre du plaisir. Je n'ai jamais vraiment compté ma "production" par session (j'ai dit 500 à la louche, ça peut être plus ou moins), mais j'étais étonnée par la rapidité de certain.e.s car comme je disais, dès que je relis, je modifie !
Parfois j'ai même du mal à m'arrêter de corriger, je dois me forcer pour passer à un autre chapitre.
Un ami écrivain me disait qu'il ne retravaillait quasi pas son texte, d'où mon interrogation sur le fait qu'une écriture "rapide" soit liée à moins de retravail (sans jugement aucun, on peut arriver à une tournure satisfaisante au premier jet, j'imagine)

Interessant ce sujet ! Pour répondre : un peu des deux !

Déjà : je planifie énormément, ça me prend en général plusieurs mois entre l'idée et la fin du synopsis. Mais c'est surtout parce que j'écris du polar et du thriller, et que dans mon processus, je pars de la fin pour inventer tout le reste.

Ensuite, je ne suis absolument pas de ceux qui ont une routine d'écriture. Mon boulot m'impose un rythme un peu particulier, qui fait que je n'ai soit absolument pas le temps, soit totalement le temps, par cycles de 1 semaine environ.

Du coup, je n'ai pas pris l'habitude de n'écrire qu'une heure ou deux dans la journée. Quand j'écris, c'est entre 5 et 12h d'affilée (bon, je mange, quand-même).

Sur une journée, j'écris entre 1500 et 4500 mots, mais la moyenne est plutôt autour des 2000. Donc rapporté à l'heure, je considère que je suis plus lente que la plupart des auteurs.

Quant à : est-ce que je reviens en arrière ?

Même si tout est planifié à l'avance, il m'arrive souvent de revenir sur mon plan. Je ne dissocie pas la phase de réflexion de celle de l'exécution, ce qui fait que parfois, je suis amenée à reprendre une grosse partie de ce qui a déjà été fait. Parfois, je reprends tout. Ou carrément, je change de point de vue.
Je suis incapable de remettre les changements à plus tard, je considère que ce qui est derrière doit être une base solide et ne plus être modifié dans sa structure.

Donc pour terminer un premier jet de 50 000 / 70 000 mots, je mets environ 4 mois, je dirais. Sans compter les différentes versions, qui parfois n'ont rien à voir entre elles. Ensuite, je réecris énormément. Ca me prend 2 mois environ, avec le même rythme.