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| carnet de voyage dans la Légende de Muirgen Danshi | |
| | Nombre de messages : 14785 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Mar 22 Oct 2024 - 11:45 | |
| Le titre "la Légende de Muirgen Danshi" a été inventé exprès pour ce topic, afin de réunir deux romans : "Ainsi fut l'Ancestrale" et "Homo Sideralis". Dans l'absolu, on peut même y ajouter "Errances Galactiques", roman déjà écrit. Tout cela est de la SF, mais alors que les Errances relèvent du Space Fantasy (comme Star Wars), l'Ancestrale est plutôt Post-Apo et Sideralis probablement entre les deux. topic en section "Journal de Bord"Ainsi fut l'Ancestrale - secteur Roman - 1° jet en cours (et en galère)Homo Sideralis - secteur Romans - 1° jet en cours (et dans le brouillard)Errances Galactiques - secteur Romans - "terminé" et en peaufinageLe but cette Exploration est de brainstormer un bon coup afin de pouvoir reprendre les deux préquelles sur des inspirations efficaces. La base commune est dans les nombreuses ouvertures laissées sur les Errances. "Ainsi fut l'Ancestrale" et "Homo Sideralis" sont techniquement des préquelles. Mais il est hors de question qu'on soit obligé de tout lire !!! Le gros écart chronologique entre ces deux et les Errances réduit beaucoup de risque de ce côté. Il reste tout de même possible entre les deux préquelles. Comme j'ai les idées très floues sur l'Ancestrale et compte (justement) sur Sidéralis pour me les éclaircir, j'aime à croire que là aussi le risque est réduit (mais bon...) Il est fréquemment question, dans les Errances, d'un individu nommé Dan Morgan, sur lequel les différents camps ne racontent pas exactement les mêmes choses mais qui a clairement marqué une époque, qu'on désigne comme "le Temps de Dan Morgan", dans un passé déjà lointain de quelques siècles mais fondateur. Il s'agit d'une période de conflits violents, avec usage de robots de combats, guérilla et déportations politiques dans les premières spatiocités. Ainsi fut l'Ancestrale s'intéresse à cette période On y rencontrera bien sûr Dan Morgan... qui était en fait une femme nommée Muirgen Danshi. Au début de "Ainsi fut l'Ancestrale", elle est adolescente. Chose totalement oubliée par l'Histoire : c'est une modiclonée conçue pour les travaux subaquatiques. Le nom "Dan Morgan" n'a pas encore été employé et je ne suis pas tout à fait sûre de le faire dans ce roman. Elle est potentiellement le seul personnage commun aux trois romans. Cette histoire se place sur notre planète, hautement modifiée par le réchauffement climatique et la montée des océans. Bien évidemment, il y sera question des conflits évoqués par les légendes quelques siècles plus tard. Etat actuel - Spoiler:
La toute première tentative de préquelle pour cette époque date de 2015, peu avant achèvement des Errances Galactiques. Echec ! Puis une autre, il y a quelques années. Echec encore. Puis, il y a un an et demie : cette en cours actuellement, qui est en pause depuis janvier dernier, car j'ai les idées de moins en moins claires. Trop d'inspirations pas toutes conciliables, avec un résultat chaotique impossible à cristalliser en texte, Et en même temps, pas assez d'idées sur d'autres points du scénario. Enfin : l'impression que ça va donner un roman aussi épais que les Errances Galactiques, ce que je voudrais éviter.
Bref : en pause, avec un bon paquet de pages déjà écrites, et plusieurs personnages mis en place, ainsi qu'un lieu imaginaire mais majeur au scénario. Les deux personnages déjà inscrits sur le "Mur", c'est à dire pour lesquels j'ai fait des " visas d'Exploration" appartiennent à ce roman, qui est celui pour lequel je ressens le plus grand besoin d'un solide brainstorming. Muirgen Danshi, adolescente aux cheveux rose, née en machine après conception en ordinateur. Volée par un mouvement opposé à l'esclavage des modiclonés, et élevée par le Pr. Sudachi Umiko (Sudachi est le patronyme). Celle que les légendes et livres d'Histoire nommeront Dan Morgan. Sudachi Umiko, scientifique vivant sur un bateau, avec une foule d'enfants plus ou moins adoptés. Elle étudie la biologie marine mais aussi la climatologie (différente de la notre) et ses effets sur les régions proches de la mer. - Ainsi fut l'Ancestrale - synopsis :
Pour chaque version, ça diffère... Cette fois-ci : - 1- >>> Implation d'un cadre de planète inondée et surchauffée ainsi que de personnages parmi lesquel la Pr. Sudachi, Muirgen et un jeune homme nommé Estevès et natif d'un Paraguay (désormais doté d'une frontière maritime). Un monde où le modiclonage humain est employé dans presque tous les pays mais de façon différente et avec des lois parfois opposées. Certains y voient une façon d'adapter la population humaine au changement climatique, d'autres une main d'oeuvre solide qui ne doit pas répandre ses gènes artificiels ni se dresser contre ses créateurs. Le contrôle météorologique est également important. On y trouve aussi une source d'énergie excellente mais mal connue et difficilement maitrisée : le lithospiritum, qui sera plus tard nommé usuellement cosmoplasma. >>> fait - 2 - >>> Voyage vers un port (imaginaire) situé en contrebas d'un emplacement nommé Kalki et qui est tout à la fois un laboratoire géant, un palais proche de l'oeuvre d'art, un lieu de gouvernement, un important centre de production énergétique, une secte supposée et... un des rares endroits tranquilles sur la planète. Kalki se situe sur les contreforts de l'Himalalya. Présentation au passage des conflits en cours dans les espaces limitrophes : océan indien + asie centrale + Inde + Chine >>> en cours - 3 - >>> heu... ça bloque !!! La suite... bah... c'est ce qu'il faut dessiner. La fin : même ça c'est un peu flou parce que ça débouchera quelques siècles plus tard sur un univers dystopique et super-technologisé
Une autre ouverture des Errances concerne ce qui suivit d'assez peu le retour à la paix dont Dan Morgan fut un des principaux artisans. Les Terrestres des Errances s'en fichent un peu et parlent tout au plus de "période de la colonisation spatiale", mais pour les Spatiaux, c'est un traumatisme historique désigné comme "le Grand Exil". La grande majorité des premiers habitants des spatiocités étaient des bagnards ou déportés dont l'espérance de vie sur place ne dépassait guère la quinzaine d'années. Homo Sideralis parle de ça... On y trouvera une partie des fondations de la "civilisation spatiale" des Errances, mais seulement une partie. Etat actuel En pause depuis mars ou avril, un peu par manque de temps et un peu là aussi pour clarifier mes idées. Inversement à l'Ancestrale, je manque plutôt d'inspiration, même si les personnages viennent assez bien. Résultat à atteindre = mieux défini sur le long terme (longtemps après) qu'au niveau du point final... A tenir en compte = emploi du cosmoplasma encore balbutiant mais bien présent, importance de Muirgen Danshi en tant que chef dans les combats et artisane de la paix obtenue. Le point final peut se situer à la victoire d'un camp ou bien à l'assassinat de Dan Morgan (quelques années après). - Homo Sideralis - synopsis :
- 1 - >>> Mise en place du cadre de spatiocité plus ou moins bagne pour déportés biologiquement inadaptés à la vie spatiale, sous direction administrative de fonctionnaires pous la plupart modiclonés, d'une gouverneure âgée de 16 ans et dont on attend juste acte de figuration et qu'elle organise l'évolution génétique de la population. Autorité surtout de militaires dirigés par un général ambitieux et de réputation cruelle. >>> plus ou moins fait - 2 - >>> Malgré son jeune âge, la gouverneure agit avec les moyens qu'on lui laisse pour organiser le destin de la génération suivante, qui ne sera pas soumise aux mêmes règles que les déportés politiques. Il s'agit pour elle d'organiser le destin d'une cité qui ne sera pas une dictature militaire mais un lieu industriel et commercial, avec population suffisamment unie pour ne pas avoir besoin d'une autorité armée. >>> en cours. Bien évidemment, le général n'a pas la même vision des choses. - 3 - >>> a besoin d'un bon gros brainstorming, parce que je suis totalement dans le vague !!!! Résultat à atteindre >>> (très) relative indépendance des spatiocité, indépendantes administrativement et force armée placée en position d'obéissance à la gouverneure (et non plus l'inverse). Début d'évolution génétique de la population. Stabilisation de l'organisation sociale. A tenir en compte = Les roturiers spatiaux des Errances sont politiquement dans un statut inférieur aux citoyens terrestres, et considérés comme des sous-humains. Cet état est un héritage de cette époque.
Autres ouvertures laissées par les Errances Galactiques aucun roman en cours là-dessus ! - Époque de Nils Hamsa:
L'essentiel des fondements de la "civilisation spatiale" se construit en fait plus tard, dans ce que la mémoire culturelle nomme "L'époque de Nils Hamsa", scientifique ayant éclairci les capacités lithospiritum alias cosmoplasma et inventé (sans y penser) le plasmosabre. Pas de préquelle prévue là-dessus. L'aristocratie spatiale des Errances se base sur des lois et usages établis dès le Grand Exil mais n'a pris son statut nobiliaire que dans cette autre époque. Il y a aussi la naissance de la Flibuste. Je ne suis pas bien décidée sur le moment où elle apparait mais c'est également à l'époque de Nils Hamsa qu'elle prend son essor.
- Un siècle avant les Errances:
Une autre période importante pour les Spatiaux se situe environ un siècle ou un siècle et demie avant les Errances. C'est un moment où les autorités terrestres s'inquiètent de la caste qui s'est bâtie avec les droits et privilèges accordés à l'aristocratie spatiale, et encore plus de la puissance économique des spatiocités. Il y a alors une tentative de resserer la vis... qui ne débouche en fait que sur un renforcement de l'unité culturelle spatiale et une consolidation de l'aristocratie. Époque qui correspond aussi au début d'un rapide déclin démographique sur Terre, et peut-être à la prise d'importance (sur Terre aussi) du peuple dendronien, de même que l'apparition de "jeux du cirque" confrontant des humains à des robots de combat.
- + suites potentielles:
Les dernières grandes ouvertures laissées par les Errances proposent non pas des préquelles mais des suites. Première : construction d'une nouvelle civilisation spatiale. Deuxième : guerre ouverte entre les mondes technologisé et dendronien, conflit qui jusque là n'a été que larvaire et/ou ponctuel, avec à la clef un monde rendu à Dame-Nature, selon philosophie commune des Dendroniens et des Spatiaux.
- A tout cela peut s'ajouter :
"l'univers" de la petite nouvelle qui fut à l'origine des Errances : les aventures de lignes commerciales entre spatiocités. Et, de la même façon, des aventures dans le petit univers de la Flibuste.
Ensuite... ben... bon... dans l'immédiat, tout ça n'est absolument pas envisagé ! .
Dernière édition par Séléné.C le Sam 26 Oct 2024 - 12:41, édité 6 fois |
| | Nombre de messages : 14785 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Ven 25 Oct 2024 - 8:29 | |
| - visa > Muirgen Danshi - 2:
- visa > Pr. Sudachi Umiko :
Dernière édition par Séléné.C le Sam 26 Oct 2024 - 12:05, édité 2 fois |
| | Nombre de messages : 14785 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Ven 25 Oct 2024 - 9:12 | |
| Sur le post ci-dessus, il manque un visa important : celui d'Estévès (pour le moment dénué de patronyme). Il faudra tout de même le faire, car à défaut d'avoir déjà (reste à définir beaucoup de choses), il est tout de même l'un des principaux "regards narratifs". Les différents volets de la légende, leurs genèses, leurs contraintes, leur avancement... "Ainsi fut l'Ancestrale" est le titre définitif... en théorie ! Cette formulation m'est venue à l'époque où j'écrivais le dernier tableau des Errances Galactiques. En septembre 2015, je crois. Pour faire plus court, quand je parle de ce projet de roman, je dis en général "l'Ancestrale". Dans les Errances Galactiques, qui se déroulent plusieurs siècles après, l' Ancestrale est l'un des noms que les Spatiaux, donnent à la Planète-Mère, et l'un des éléments culturels par lesquels leur pensée rejoint celle des Dendroniens. Ce projet de roman raconte la guerre civile qui a conduit au peuplement des premières spatiocités. Il a connu plusieurs tentatives (voir plus bas). Seuls points imposes par les Errances : une période conflits à l'échelle planétaire, avec robots de combat et importance d'un héros nommé Dan Morgan. L' autre projet actuellement en cours " Homo Sideralis" a été entamé début 2024, parce que j'avais besoin de me clarifier les idée sur le résultat à obtenir au niveau du point final. Celui-là raconte le peuplement spatialen question. Pas trente-six versions mais une seule, pour le moment. En revanche, plus de contraintes à respecter, au niveau de la cohérence avec les Errances Galactiques. "Ainsi fut l'Ancestrale" a connu plusieurs tentatives. Celle-ci a mieux démarré que les autres, mais rien ne garantit qu'elle soit la bonne ! Bien que l'idée de base soit la même, le scénario change à chaque fois !!!! La première tentative d'écriture de l'Ancestrale est contemporaine de l'idée du titre, et débutait par une tempête, avec une famille dans une maison proche d'une falaise. A l'époque, je n'avais pas encore pensé à faire de Dan Morgan une femme, et en plus de ça, il était déjà adulte (dans les 28 ou 30 ans). L'ambiance globale, pour le début, aurait probablement voisiné avec le Fantasy et glissé vers le post-apo ensuite. La deuxième tentative commençait en mode " western post-apo", avec un voyageur arrivant dans une ville qui fut autrefois "normale pour nous" mais désormais petit ilot de survie au milieu d'un désert de plantes grasses et d'arbres morts. Pour dater, il faudrait que je remonte dans mes archives. Dan Morgan y était un des ados vivant dans cette ville, âgé de 13 ans. La troisième était dans une ambiance très sombre, avec une modiclonée s'enfuyant du centre de production pour échapper à la "destruction" à laquelle elle a été condamnée à la suite d'une erreur de modélisation (de même que les autres modi du même génome artificiel). Ceci au moment où un groupe armé se prépare à attaquer ledit centre de recherche. A ce moment, il était décidé que Dan Morgan serait un modicloné, peut-être programmé à des fins d'exploration spatiale (mais ça n'aurait pas été cohérent avec certains éléments définis pour lui). La quatrième tentative commençait dans le QG d'une organisation à la fois rebelle et scientifique, sur une île échappant totalement... heu... à quoi ? un gouvernement mondial totalement dénué d'influence sur des coteries et groupes armés ? ou bien plusieurs pays ? ou bien même plus de pays ? et avec quel décor naturel ? En tout cas, cette version était très clairement Science-Fiction et bien ancrée dans un monde où on se protège du soleil et des tempêtes avec des moyens SF. Bref... comme ce début ne quittait qu'à peine ce très grand bâtiment et pas du tout l'île, je n'ai jamais vraiment défini tout ça. Dan Morgan n'a pas le temps d'y apparaître et je n'avais pas d'idée claire à son sujet. Probablement un chef guérillero hors de l'île mais en contact avec les dirigeant de cette organisation. Cette version (qui fut la plus élaborée à défaut d'être la plus longue. Son élément le plus important était l'usage du cosmoplasma comme source d'énergie, et surtout la façon de l'activer. Cette méthode est la même dans la version actuelle, et j'en ai même glissé quelques traces dans les Errances Galactiques (toujours pas finies de peaufiner). Peut-être était-ce la meilleure tentative ? En tout cas, elle ne me passionnait pas. Sixième tentative : l' actuelle. Contrairement aux autres, elle n'a pas été précédée d'une intense cogitation (ce qui explique bien pourquoi je galère à présent). Début 2023, traversant une crise d'inspiration et incapable d'écrire un paragraphe entier aussi bien sur Matoskah que sur Tutore Noctis ou même sur un appel à texte... j'ai suivi le fil de la première chose qui m'ait permis de produite une page entière. Il s'est trouve que c'était "Ainsi fut l'Ancestrale". Cette fois-ci, Dan Morgan est une femme et son vrai nom est Muirgen Danshi. C'est une modiclonée à l'ADN programmé pour l'exploration sous-marine et les travaux en milieu aquatique. Muirgen est l'une d'entre eux, dérobée/libérée par une organisation qui dérobe des prototypes dans les laboratoires, n'en prenant jamais plus d'un ou deux par modèle. Cette organisation cible particulièrement les prototypes dont le modèle a été écarté et qui devraient normalement être détruits (point commun avec la 4° version). Ils sont alors des enfants, et il faut donc les élever. Muirgen a pour mère adoptive la professeure Danshi, qui vit sur le "Jimetsu", un bâteau-laboratoire, la planète ayant connu une énorme montée des océans qui a redediné les côtes et rendu fréquent les habitants flottants pas tous dotés d'une nationalité. Point commun avec la 3° version : un lieu à multiples fonction qui centralise les déplacements des personnages sans être officiellement leur QG. Cette fois-ci, c'est à la fois un laboratoire de recherche, un espace neutre et diplomatique, le QG d'une secte, un point commercial, un lieu de production énergétique et le "palais" d'un individu qu'on désigne comme "Messire Kalki" mais que bien peu ont rencontré. Le palais et le port portent le même nom. Comme les Errances Galactiques, cette version débute par un prologue situé beaucoup plus tard que le dernier chapitre (selon date prévue pour lui). "Homo Sideralis" n'est qu'à sa première tentative. L'histoire se déroule un peu après la fin de la guerre racontée par l'Ancestrale. Toutefois, ici aussi le scénario est mal défini. En fait, il est même encore plus "dans le flou", car sur l'Ancestrale, au moins, j'ai un élément (un personnage) fixe pour poser mes marques. "Errances Galactiques" a vu son 1° jet terminé il y a neuf ans... Je n'en placerai pas ici un résumé (ça ne servirai à rien), mais je viendrai éditer le post pour indiquer les éléments qui figurent dans les Errances et doivent être repris dans les deux préquelles. .
Dernière édition par Séléné.C le Sam 26 Oct 2024 - 18:28, édité 6 fois |
| | Nombre de messages : 14785 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Ven 25 Oct 2024 - 15:20 | |
| Ainsi fut l'Ancestrale se déroule sur une planète Terre inondée par la montée des océans. J'ai fait mes repérages avec un simulateur de montée des océans, disponible en ligne. Je ne suis pas sûre qu'il soit optimal, car en fait, il faudrait prendre en compte l'érosion des côtes par les intempéries de plus en plus violente... mais bah... je fais comme si c'était nickel ! http://sboisse.free.fr/planete/simulateur-de-montee-des-oceans.php Sur ce post, j'ajouterai une ou deux copies d'écran pour cartographier. .
Dernière édition par Séléné.C le Sam 26 Oct 2024 - 18:29, édité 3 fois |
| | Nombre de messages : 14785 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Ven 25 Oct 2024 - 15:26 | |
| Puisqu'il est question d'explorer nos univers de romans... il serait dommage de ne pas remarquer combien " Ainsi fut l'Ancestrale" comporte du voyage et de la découverte. Post concernant seulement "Ainsi fut l'Ancestrale" Le chapitre que j'ai posté tout à l'heure en comporte une jolie dose ! https://www.jeunesecrivains.com/t59559-ainsi-fut-l-ancestrale-science-fiction-post-apo#1297317Il se situe après que Estévès ait quitté le Paraguay sur le bateau du Pr. Sudachi, et alors qu'il fait connaissance avec d'autres lieux, et aussi d'autres lois. N'ayant jamais quitté la ville où il est né, il n'a pas une vision très large du Monde. Comme ce chapitre (le 6° ) est un véritable tour d'horizon de la législation sur le statut des modiclones dans les différentes régions du monde je mets ça ci-dessous en spoiler. En commençant toutefois par un bout du chapitre 1. Le modiclonage est un élément important du background des deux romans en cours, et aussi de celui qui est terminé. C'est un petit bout de SF tout à fait classique voire cliché : produire un être vivant de façon entièrement artificielle, en programmant l'ADN sur ordinateur et développant l'individu en machine. Dans les Errances et Sideralis, c'est surtout du background, mais dans l'Ancestrale, c'est un élément important au scénario même... Le terme peut aisément se comprendre "cloné et modifié" mais c'est une fausse piste : en fait c'est "modélisé et produit en série comme des clones"Paraguay : Modiclonage à but reproductif améliorateur. Le modiclonage est employé pour modifier progressivement la population, afin de rendre les humains capables de mieux résister aux changements survenus dans les milieux naturels. Résumé rapide des statuts ailleurs dans le monde. Parfois servile, avec création accélérée et implant de réflexion artificielle. Parfois reproductif, comme au Paraguay? Parfois pour des ouvriers ultra-spécialisés, des combattants d'élite etc. - chap - 1 - extrait:
Combien étaient-ils, sur ce navire ? Combien de frères et sœurs adoptifs avait cette demoiselle à l’âge indéterminable ? Les rumeurs faisant d’eux des modis étaient-elles exactes ? Muirgen ne ressemblait pas aux modis que Domingo avait vus sur des documentaires à propos des pays où on les exploitait comme des animaux. Elle était trop normale. Ni à ceux qu’il croisait parfois chez des amis. Elle ne l’était pas assez. De toute façon, les modis étaient un sujet vaguement tabou. On en parlait sans gêne quand il s’agissait de pure théorie scientifique ou politique, mais personne n’osait avouer qu’il en possédait un parmi ses amis ou pire encore dans sa famille.
La sœur aînée du père de Domingo avait deux enfants modis, achetés hors de prix à un laboratoire bas de gamme. Des mioches robustes. Ni plus bêtes ni plus malins que d’autres. Ni plus beaux ni plus moches. Juste solides comme les rochers de la baie, capables de résister aux pires tempêtes et même aux paquebots venant s’écraser sur eux. Pour Domingo, les modis, étaient un peu comme les écueils. Indestructibles, et capables de résister à tout, même à la fin du Monde. Ces deux cousins avaient huit ans, et lui vingt-trois. Il n’avait jamais beaucoup joué avec eux, et ils étaient trop jeunes pour qu’il sache de quoi leur parler. Sa sœur de douze ans aimait jouer avec eux. Son frère de seize ans les trouvait habiles avec un ballon. C’étaient des enfants sages avec des notes correctes à l’école. L’un se rêvait médecin, l’autre constructeur de bateaux. Que demander de plus ? Connaître qui était modi et qui ne l’était pas n’apporterait rien de bon à personne.
Ils devaient vivre normalement, se marier normalement et avoir normalement des enfants pas tout à fait normaux qui engendreraient une nouvelle normalité, plus robuste et mieux adaptée à un monde tellement hostile que pour beaucoup de gens l’émigration spatiale était la seule solution.
Domingo évitait de se demander s’il tomberait amoureux un jour. Dans deux ou trois ans, il s’inscrirait sur une liste de prétendants au mariage avec des femmes modis. On analyserait son ADN pour lui trouver une conjointe adaptée à produire une descendance optimale. Elle ne serait ni belle ni moche, ni bête ni géniale, parce qu’il était interdit de modeler des humains hors des mesures moyennes. Ils se fréquenteraient pour être sûrs de s’entendre une fois mariés. Ensuite, ils seraient un couple ordinaire, et ils vivraient heureux en regardant grandir des mioches solides comme les rochers de la baie dont les camarades de jeux ignoreraient la différence. Des bouts de choux possédant quatre ou cinq fois plus de chances pour survivre aux cataclysmes. Extérieurement, les modis vivant au Paraguay étaient semblables à tout le monde. Leur ADN optimisé était un germe pour les générations futures. Dans certains pays, il y avait des modis aux regards creux et aux gestes mécaniques, portant un implant dans la nuque et un tatouage sur le cou. Des entités biologiques sans plus d’âme que des machines. Était-ce vraiment dans ces pays-là que la professeure Sudachi adoptait ses mômes ? Est-ce que cette Muirgen avait été créée pour devenir l’une de ces choses humanoïdes ? Si c’était le cas, comment ne l’était-elle pas devenue ? Ça semblait impossible. La demoiselle du bateau avait la voix emplie d’intonations fortes et intelligentes. Elle n’était peut-être pas ce qu’il avait cru cerner en elle, mais elle ne pouvait être une chose animée. Est-ce que dans ces pays, il existait plusieurs catégories de modis ? Les documentaires qui semblaient si précis n’étaient, sans doute, que très incomplets et subjectifs.
EuropeLegislation complexe, avec plusieurs statut des modiclones, selon typologie et usage. FlorideSituation variable, à cause d'une forte instabilité politique du pays. Cité océanique pacifique - sur plate-formes flottantes Présence modiclonée très forte dans la population. Statut citoyens à part entière. Archipels d’Asie du Sud-estprobablement variable (Estévès n'a pas eu le temps d'observer) JaponLégislation très favorable, mais ambiance sociale pas fabuleuse. - Spoiler:
En Europe, où avait été fabriquée Muirgen, la plupart des pays avaient à ce sujet une législation complexe, prévoyant plusieurs statuts légaux en fonction des différentes catégories de modiclones. Les modis à but reproductif étaient peu nombreux et beaucoup plus surveillés qu’au Paraguay, mais bénéficiaient d’excellentes conditions de vie. Ils ne possédaient pas un statut citoyen, mais toute discrimination à leur égard était sévèrement sanctionnée. Ceux détenant des capacités d’ordre surhumain étaient mieux traités que dans moult régions du globe, mais cela tenait à leur très haute valeur financière et a leurs utilisations potentielles. Ils n’étaient légalement pas libres et on pouvait leur appliquer la même formule qu’aux esclaves agricoles de la Rome Antique : des outils animés dotés de parole, néanmoins le modiclonage à but uniquement servile était strictement interdit dans tous les pays de cette partie du monde, et la nature désagréable d’une activité ne justifiait pas l’emploi de modis spécialement fabriqués. Afin de reconnaître facilement les personnes dotées d’un ADN artificiel et de capacités supérieures, les laboratoires étaient priés de leur programmer des pigmentations capillaires anormales, et pour ne pas répandre dans la population des génomes trafiqués, ils étaient systématiquement stérilisés avant leur mise en fonction, et bien entendu équipés d’un implant d’immatriculation assorti d’un discret tatouage. Muirgen aurait dû faire partie de ceux-là, mais un commando contestataire avait perturbé le destin.
Au début, Estèves avait supposé qu’il lui faudrait au moins six mois pour retenir la géopolitique du modiclonage. Quelle naïveté ! Très vite, il avait compris qu’il n’y parviendrait pas avant deux ou trois ans, au grand minimum.
En Floride, pays ayant souvent attiré l’attention planétaire depuis la désagrégation des anciens USA, c’était un chaos innommable. À chaque changement de gouvernement, la législation changeait presque du tout au tout, mais un récent coup d’État avait mis en place une courte dictature militaire, après quoi un soulèvement universitaire avait produit des émeutes redoutables et instauré un début de monarchie, elle-même remplacée quelque temps par une théocratie, qui avait déclaré la guerre à la Louisiane, mais s’était trouvée renversée par un général proche parent de l’ancien souverain, ou plus exactement de son épouse. La situation temporaire était celle d’une restauration. Au travers de tout cela, les modiclones avaient gagné des droits puis perdus, re-gagnés et encore re-perdus. En fin de compte, plusieurs laboratoires de production avaient déménagé leurs usines à l’étranger et même les locaux de conception allaient s’expatrier. Pour les modiclones de nationalité étrangère ou apatride, c’était tout aussi variable, mais plus simple : interdits de séjour une fois sur deux et violemment pris à parti dès leur arrivée sur le territoire, ils évitaient désormais d’y rester plus de quelques heures.
Sur les plateformes de la cité océanique pacifique, la population comprenait de nombreux modiclones à statut servile et capacités humaines optimisées, mais à but reproductif. Les trois quarts des enfants en dessous de douze ans possédaient des gènes modifiés et on en trouvait déjà chez quelques membres du gouvernement. Leurs rapports diplomatiques à travers le monde devenaient de plus en plus problématiques.
Estèves n’avait pas eu le temps de se faire une opinion, en traversant les archipels d’Asie du Sud-est. Muirgen lui avait donné quelques explications, mais c’était trop différent d’une île à l’autre et tout ce qu’il avait retenu c’était qu’on y croisait aussi bien des terroristes anti-modi, que des abolitionnistes ou des trafiquants, et que le Jimetsu s’attardait rarement dans cette région.
Au Japon, pays natal et ancestral de la professeure Sudachi, le statut des modiclones était plutôt enviable, à condition qu’on leur ait accordé citoyenneté et installé l’implant signalétique qui en faisait foi, celui d’un visa de séjour, ou à défaut, un pendentif présentant les mêmes informations. Le moindre clandestin encourait la peine de mort, ou plutôt de "désactivation", puisque c’était le terme employé. Les enfants de la professeure disposaient presque tous d’un de ces passeports, mais n’en profitaient que pour descendre quelques heures à terre, sans jamais s’y attarder. Le pays n’était pas des plus accueillants. Trop de robots. Trop de regards vides masquant une hostilité indéchiffrable. Trop de tension dans les bars portuaires. Trop d’individus suspects, évoluant aussi bien dans les hautes sphères de la criminalité que dans les bas-fonds de la politique. Trop de courants mystiques dans les conversations de vestiaire, aux bains publics. Trop de cinglés persuadés qu’une première Apocalypse avait eu lieu et qu’il s’en produirait bientôt une seconde, qui déboucherait prochainement sur une troisième et dernière. Tout cela mis à part, être modicloné dans ce pays pouvait sembler cool, et on pouvait sans risque affirmer qu’aucun endroit de la planète ne leur était aussi favorable.
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Dernière édition par Séléné.C le Sam 26 Oct 2024 - 18:29, édité 2 fois |
| | Nombre de messages : 14785 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Sam 26 Oct 2024 - 11:23 | |
| En dessins... Il y a sur mon topic dessins des images se rapportant aux Errances Galactiques. Je les copie-colle dans le spoiler ci-dessous - Petits pirates:
futurs grands flibustiers...
- Fillette aristocrate:
Elle se nomme Artala et est fille de Larry et Alysa (dessin suivant)
- Unité d'élite STHU:
Larry et Alysa, deux des personnages les plus importants des Errances. Ils sont pilotes de chasse (ici en uniforme mais pas en tenue de combat) Dessin inachevé = cette colorisation est un projet (d'où visage très plat visage de Larry)
- Gestuelle spatiale de type mûdras:
Le baron Tahman Orionass en discussion avec un membre d'équipage de cargo
- Baronne galactique:
Personnage anonyme, juste pour la coiffure
- Inspiré par une scène onirique du roman:
Il est bel et bien question de panthère, dans le texte, et ça se situe pendant un combat spatial...
- Baronne Lanokera:
Femme politique hors des sentiers battus et mère célibataire de huit enfants, dont Alysa (spoiler plus haut), laquelle n'est pas encore née sur cette image. J'ai sûrement la version terminée quelque part... mais bon... Ainsi fut l'Ancestrale Pour ce roman, il n'y a encore que les portraits réalisés pour les visas d'Exploration. - Muirgen Danshi:
- Pr. Sudachi Umiko:
Le portrait que j'aimerais avoir sous les yeux mais ne serai jamais capable de dessiner n'est pas un humain, mais un bateau : le Jimetsu, qui est à la fois le lieu de travail de la Pr. Sudachi, sa maison et son moyen de transport (ainsi que ceux de ses enfants). Longue description de ce navire dans le chapitre 3 - klik iciLe port de Kalki, ainsi que le palais, ont aussi un gros potentiel à dessiner... que je ne pense pas être capable d'exploiter. Homo SideralisActuellement : aucun visuel pour aucun personnage. . |
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