Magnum Opus

Roman de fantasy criminelle

Bienvenue dans les méandres de mon Imaginaire, où se dresse quelque part la cité de Carmine.

"Parmi les couleurs de ma palette, je privilégiais toujours le rouge. Rien d'étonnant pour un spadassin de la pègre : c'était la teinte du sang." Chapitre premier : Jour du Saigneur

La pègre vous salue bien !

Résumé

Chargé d’assassiner un opposant de la famille ducale Rinaldi, Tino Benedetto, spadassin dont le goût artistique épouse la passion du crime, manque de mourir lorsque le sort se retourne contre lui. Devenu nuisible, il doit trahir pour ne pas être trahi, tuer pour ne pas être tué. Tandis que l’ombre d’une menace se profile sur la cité de Carmine, les alliances se font et se défont au rythme effréné des couteaux. Le chaos règne, la mort aussi. L’espoir de survivre subsiste, mais pour combien de temps ?

À droite : Première de couverture, réalisée par Aliénor.

Genèse du projet

C'est au cours de l'année 2021 que me vient l'idée d'écrire un récit de fantasy centré sur la figure de l'assassin. À l'époque, je découvre le roman Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski, ainsi que Benvenuto Gesufal, le personnage principal aussi truculent que détestable. La narration à la première personne du singulier et le cadre diégétique inspiré de la Renaissance italienne me séduisent. Je décide donc de conserver ces deux éléments pour la rédaction de mon texte. Il me manque toutefois une intrigue, d'autres personnages qui gravitent autour de mon héros, ou plutôt mon salaud, des enjeux, tout ce qui permet de construire une histoire. Le projet est né, mais demeure imprécis.

Quelques temps plus tard, alors que je suis en troisième année de licence de Lettres Modernes, j'assiste depuis le début du semestre à un cours qui ne m'intéresse guère, porté sur l'étude de représentations iconographiques. Parmi les sujets d'exposés à rendre, le professeur évoque le nom du Caravage, et des tableaux qu'il a réalisés. Finalement, une autre personne choisira le sujet avant moi, ce qui m'obligera à en prendre un autre. Toutefois, l'évocation de l'artiste suscite mon intérêt : je décide donc d'effectuer quelques recherches sur Internet. Lorsque je découvre sa biographie, mais plus particulièrement la mention de "peintre assassin" d'après quelques sites consacrés à l'art, c'est pour moi une révélation. Et si j'associais la figure du peintre à celle du spadassin dans mon récit de fantasy ?

Ainsi naît Tino Benedetto, selon deux modèles à la jonction entre l'Histoire et la littérature.

En latin, Magnum Opus désigne la "Grande œuvre" représentant l'accomplissement de la vie d'un artiste. Germe en moi l'idée de créer un personnage ambitieux, soucieux d'accomplir un chef-d'œuvre pictural tout en s'inspirant de ses propres crimes. C'est également à ce moment-là que je trouve le titre du roman.

Je commence la rédaction en avril 2021, avec quelques idées d'intrigue en tête, l'histoire d'un complot politique et d'une organisation criminelle, mais cela reste encore assez vague. À son tour, la pègre vient de naître. Des contours commencent à se dessiner : mon personnage se trouve au service de cette mafia locale, sous les ordres d'un capo (chef en italien).

J-5 avant l'Expédition

Objectif

Même si je ne vise pas les 50 000 mots en un mois, je souhaite quand même avancer la rédaction de mon roman le plus loin possible. J'ai longtemps réfléchi à l'univers, à l'intrigue, aux personnages. Ce projet m'a demandé beaucoup de réflexion, m'a imposé de nombreux doutes. Sa gestation a pris beaucoup plus de temps que prévu, et je souhaiterais enfin terminer au moins le premier jet dans les prochains mois. L'écriture de nouvelles m'a permis de mûrir stylistiquement, d'étoffer l'historique et la géographie de mon univers. En outre, une première publication en anthologie cette année m'a permis de gagner en confiance. Sur une douzaine de chapitres prévus, j'ai récemment entamé la rédaction du deuxième.

"Même en pleine tourmente, le Patriarche conservait les qualités propres au chef de meute : le caractère retors, l’étoffe oratoire et la soif d’hécatombes. Certains de mes compagnons de sac et de corde lui témoignaient un profond attachement. Moi, j’avais une dette envers lui. La mansarde qui me servait d’atelier, mon chevalet et mes pinceaux : tout le matériel nécessaire pour assouvir mon ardeur créatrice provenait de son aide pécuniaire. Tant qu’il constellait le firmament de la turpitude, je pouvais me consacrer au parachèvement de mon œuvre." Chapitre deuxième : Le Patriarche

Expédition J2

Début de parcours

Bon, ça y est ! Le mois de novembre est arrivé et l'Expédition a officiellement commencé. Alors où en sommes-nous en ce début de parcours ? J'ai laissé mon roman de côté pour le moment et me suis penché sur l'écriture d'une nouvelle qui se déroule dans le même cadre diégétique, quelques siècles plus tôt. Cela me permettra d'étoffer encore un peu plus mon univers de fantasy. Pour les personnes qui lisent mon recueil de nouvelles Chroniques séculaires sur le forum, ce récit sera bientôt ajouté. Ce texte narre les tribulations du ménestrel Otinel dans la Marche d'Airain, région évoquée dans mon roman. Voici d'ores et déjà les premières lignes de La Geste de l'Épée :

De l’avis général, quiconque s’entourait de ménestrels transmettait son nom à la postérité. Otinel s’en amusait : grands seigneurs et preux chevaliers requéraient souvent son luth lors des banquets. Quand il n'entonnait pas des chansons de geste dans les grandes salles, le musicien arpentait les routes de la Marche d’Airain. La contrée déployait devant lui ses collines brumeuses et ses futaies ombreuses, ses forteresses aux tours crénelées et ses bourgades aux toits de chaume. Ainsi ne demeurait-il jamais plus d’une saison à la cour d’un seigneur. À ses yeux, cette existence sur les chemins rocailleux valait bien plus qu’une vie casanière dans quelque castel.