Jour 13

Le phare

J'ai repris l'écriture de ce roman même si les doutes persistent : arriverais-je à atteindre 50k mots ? J'en doute de plus en plus... Même si j'ai atteint les 35k mots et que j'ai encore des idées pour la suite, ça me semble compliqué de réussir à caser 15k mots. Mais bon, j'avance quand même : aujourd'hui, j'ai écrit 2600 mots !

Je tentais de m’éloigner le plus possible de Félix, choquée et traumatisée par sa violence, il déraillait complètement, mais chaque fois, il réussissait à revenir me prendre le chou. Je ne savais pas ce que je lui avais fait pour qu’il soit aussi agressif envers moi, surtout qu’il n’avait jamais haussé le ton avec Henri. C’était comme s’il le respectait en tant qu’homme, et moi, n’étant qu’une pauvre femme, je n’y avais pas le droit. En tout cas, Félix n’avait jamais usé de sa force avec lui, mais par contre, avec moi, c’était autre chose…

Thriller sans nom

J'ai trouvé un nom provisoire à ce thriller sans nom : La fugue. Oui, c'est nul, mais c'est juste histoire de le nommer autrement que "thriller sans nom" ahah. Et vous savez quoi ? J'ai écrit un premier (petit) chapitre hier.

J’avais vraiment besoin d’argent. Mes parents, ces salopards, avaient décidé de me couper les vivre le jour de mes dix-huit ans, il y a un mois. Fallait-il préciser que je ne m’entendais pas du tout avec eux ? Donc, j’avais besoin de pognons. Parce que toutes mes économies, et autant dire que je n’en avais pas tellement, avaient été dans l’appartement étudiant que je venais de me payer. Un appartement du Crous, pas terrible. Il était délabré, plein de moisissures, sale, mais j’avais au moins un toit sur la tête. Pour combien de temps ? Pas longtemps si je ne trouvais pas un travail d’urgence.

Jour 14

Le phare

Je me force à écrire. Je sais pas si j'en ai marre de ce roman (alors que je l'adore) ou si simplement j'ai aucune confiance en moi. Comme je l'ai dit sur mon insta, j'ai un blocage tellement j'ai peur de ne pas réussir à atteindre les 50k mots... Donc je n'ose plus écrire, parce que j'ai l'impression de le bacler. Mais je me force quand même parce que sinon j'arrêterais d'écrire pendant 6 mois. Aussi, assez étonnant : on part sur une fin de type exorcisme. J'avoue que j'avais une idée en tête pour la fin mais vu la tournure qu'à pris mon roman, je n'en veux plus. Donc j'avais une autre idée, mais voilà qu'une troisème idée vient de faire son apparition ahah. Donc voici quelques extraits :

Je me retrouvai face à une femme, d’une douceur éblouissante. De ses cheveux blonds, ses yeux azur et ses lèvres délicatement fines, je crus voir une modèle. Mais je n’avais aucune idée de qui était-ce. Je sentis mes muscles du front se raidir devant la confusion. Je ne devais pas être très accueillant. Elle non plus. Elle ne souriait pas, au contraire, elle semblait peinée. Par quoi ? Je n’en avais aucune idée. J’étais paralysé, impossible de la faire rentrer chez moi tant que je ne savais pas qui était cette femme.

Je feuilletai les différents livres qui parlaient d’exorcisme, pas facile à trouver par ailleurs, jusqu’à tomber sur ce qu’il me fallut : le rituel d’exorcisme. Avec tous les détails de la manière d’en faire un. Parfait. Je mémorisai chaque phrase du bouquin, ce qui n’était pas bien compliqué. Je notai tout de même le versé qu’il fallait lire pendant le moment fatidique et glissai le papier dans ma poche, pour qu’il ne me quitte jamais.

La fugue

Maintenant que j'ai un titre pour mon thriller sans nom, c'est bien plus pratique d'en parler ! Donc j'ai pas avancé mais j'ai fait un petit "moodboard" trop stylé !

Moitié !

Le phare

J'ai ENFIN atteint les 40k mots !! Une grosse victoire, car ça signifie que je peux tenter d'atteindre les 45k mots avant de finir le premier jet. Ce qui est plutôt cool parce que j'avais vraiment peur de ne pas atteindre les 40k mots. Mais je l'ai fait ! Et il me reste au moins 4 chapitres à écrire, d'environ 1000 mots chacun dooooonc... De plus !! J'ai atteint les 30k mots durant cette expédition !! Pour la peine quelques extraits :

Je retournai devant chez Louise, peut-être qu’elle dormait et que, cette fois-ci, elle allait répondre. Je savais qu’elle ne travaillait pas le vendredi, elle me l’avait dit, alors il n’y avait aucune raison qu’elle ne soit pas chez elle. Puis pris par un éclair de génie ou je ne savais pas trop quoi, je tentai une chose complètement stupide : je tournai la poignée. Bon sang ! La porte s’ouvrit. Elle n’était pas fermée à clef, ce qui m’étonnait puisqu’elle était toujours fermée à clef. Je m’empressai de pénétrer dans la maison, persuadé qu’elle serait à l’étage, en train de dormir. Mais je tombai sur elle dans le salon. Pendue.

J’étais trop intrigué alors je fis un pas de plus, le pas de trop. Le parquet grinça et réveilla, je supposais, Félix. Je me retrouvai nez à nez face à lui, situation très gênante. Il savait désormais que je l’espionnais depuis deux semaines. Pire encore, j’avais pénétré sa chambre. Chose totalement interdite, comme s’il y cachait de la drogue ou je ne savais pas trop quoi.

Quelques graphiques

J'ai charbonné

Le phare

J'ai beaucoup écrit aujourd'hui : 5600 mots. Et paf ! Bon, je n'ai pas atteint mon objectif qui était de terminé mon roman ce soir. Je ne pensais pas dépasser les 45k mots (car oui, j'ai atteint les 45k mots !!), donc ça me prend plus de temps que prévu. L'avantage, c'est que je peux avoir un roman d'environ 48k mots à la fin si mes calculs sont bons. Donc je suis contente hihi. J'ai aussi dépassé les 35k mots sur le mois de novembre. Je compte bien finir mon roman demain ! Et donc pour la fin de l'expédition, je continuerais La fugue du coup héhé

Tandis que le sommeil prit le dessus sur mon angoisse, un coup énorme me réveilla en sursaut. Je ne dormais que d’une oreille alors je n’étais pas vaseux, et je savais très bien ce qu’il se passait : c’était Félix qui venait de claquer ma porte contre le mur. Il était en colère, vraiment furieux. Sa haine se lisait dans ses yeux noirs de rage, ses sourcils froncés, ses muscles tendus, ses poings serrés… Il allait me faire la peau.

Je me levai en précipitation, ramassant la caméra et fonçant dans les pièces où se trouvaient les POD. C’était celui du salon qui s’était activé. Il était là, devant moi, allumé, avec son bruit qui cassait les oreilles et ses lumières multicolores, tandis qu’il n’y avait rien autour. Il ne s’arrêtait plus, comme s’il était bloqué ou bien que l’entité était immobile face à nous. Je ne réfléchis pas, je m’en approchai et le redémarrai pour que la cacophonie cesse. Mon cœur battait à toute allure, mais il m’en fallait plus pour m’impressionner.

Clap de fin

Le phare

J'ai enfin terminé le premier jet de mon phare qui fait donc un total de 48500 mots ! Oui, c'est petit, mais je ne sais plus écrire gros. Donc je suis très contente de moi quand même !

J’étais si épuisé, mes bras me faisaient souffrir si bien que la douleur m’empêchait de dormir. J’avais mal au dos, aux jambes, partout, en fait. Je devais être dans un état pitoyable, parce que Blanche commençait à avoir pitié de moi.

Un cri rapidement étouffé ainsi qu’un vacarme dans ma chambre attira mon attention. Que se passait-il ? J’avais l’impression d’entendre Blanche, mais comment était-ce possible ? Félix était attaché, il ne pouvait pas bouger, et surtout… Il était à moitié mort. Je courus jusqu’à la pièce en question, et avec effroi, je vis Félix au-dessus de Blanche en train de… l’étrangler !

La fugue

Et là, vous vous dites : mais qu'est-ce que tu vas faire de l'expédition ? Et bien, je vais la continuer avec mon autre idée de thriller : La fugue. D'ailleurs j'ai trouvé une idée de titre : "Quand la vérité fuit", mais je vais continuer d'en parler en tant que "La fugue" ici pour que ce soit plus clair. Je ne compte pas le terminer d'une traite, je finis juste l'expédition (il me reste 11k mots à écrire pour atteindre les 50k) puis je ferais une bonne pause dans l'écriture parce que j'ai trop enchaîné.

Jour 20

La fugue

Eh bien, eh bien ! Il semblerait que je sois en totale impro sur ce roman, again. En tout cas, j'ai écrit plus de 5k mots. Mais surtout, j'ai atteint les 45k mots pile poil durant le mois de novembre !!! Encore 5k et j'ai gagné l'expédition yeahhhh.

Je monte donc les étages, en me disant que c’est marrant la façon dont il me fait confiance. Je pourrais fouiller partout à l’étage qu’il ne le verrait pas. D’ailleurs, en passant devant la chambre de Célia, je repense à sa page Facebook. Que lui est-elle arrivée ? L’envie d’ouvrir cette porte me démange, si bien que cette pulsion est plus forte que moi. Je pose ma main sur la poignée, mon coeur battant la chamade. Et s’il me voyait ? Qu’est-ce que je dirais ? Mais je veux savoir. Je dois savoir. Même si elle est sans doute en voyage, peut-être qu’elle étudie à l’étranger et qu’elle n’a tout simplement plus le temps d’alimenter ses réseaux sociaux. J’entends quelqu’un monter les marches des escaliers : Julien. Je suis trop longue, il doit s’interroger. J’accours vers la chambre d’Eliott, mais Julien est plus rapide que moi. Il est déjà dans le couloir quand j’ouvre la porte.

Je suis assez surprise de le voir aussi aimable, lui qui était froid et distant jusqu’à présent. Je ne peux pas refuser, ça la foutrait mal, alors j’accepte même si tout mon corps me crie de partir. Je m’assois sur le canapé du salon et examine un peu plus la maison. Tout est grand ouvert, le salon, la salle à manger et la cuisine se rejoignent et n’ont pas de mur pour se séparer. C’est une maison classique pour des riches, même si je suis impressionnée par sa grandeur. Il y a juste une porte qui m’intrigue, je suppose qui mène à la cave, parce qu’elle est scellée par un cadenas. Je me demande pourquoi, à part si on a des choses à cacher.