Cela vaut ce que cela vaut, mais j'avais notamment lu un article en anglais (donc applicable au monde anglo-saxon, peut-être pas au français) qui expliquait qu'un synopsis servait aux maisons d'éditions/agents à vérifier qu'il n'y avait rien de rédhibitoire dans le manuscrit... sans avoir à le lire. Sachant que la question de la plume de l'auteur trouve sa réponse en feuilletant un peu le début, le milieu, la fin du manuscrit.
Rien de rédhibitoire, cela veut dire - un polar où il n'y a pas de crime, une romance où les héros ne finissent pas ensemble, un thriller où un magicien apparaît pour tout régler à mi-chemin, voire selon le positionnement: si le héros meurt à la fin ou pas, en règle générale des histoires où il ne se passe rien...
L'idée étant, je suppose, que si cela bloque sur des détails ou une intrigue secondaire (absents du synopsis), on pourra toujours demander à l'auteur de revoir sa copie, mais pas si le principe même de l'histoire ne correspond pas.
Cet article plaidait pour un synopsis court - 1 page, c'est-à-dire 600-700 mots sans interligne ou marges particulières.
Personnellement, je trouve qu'un synopsis de cette longueur a un grand avantage pour l'auteur: on a beaucoup plus d'excuses s'il ne "brille" pas, car c'est nécessairement très concis. Alors que plus de 2,000 mots... ben il faut aussi démontrer son style.