Dans le domaine scientifique le peer reviewing se fait souvent par des chercheur·ses ayant déjà publié dans la ME (parfois rémunéré en bon d'achat plutôt que monnaie). Pour la simple raison qu'on a une concentration d'expert sur un certain thème. Cependant, on envoit son verdicte bien argumenté à la ME qui se charge du refu ou de l'acceptation.
Côté belles lettres, cela me semble bien moins courant. Ma mère a relu des manuscrits (pour lesquels le comité de lecture était indécis ou dans des langues étrangères pour l'acquisition de droits) pour d'autres éditeurs que le sien, mais je pense que c'était plus en sa qualité de docteur en germanistique. Mais elle ne répondait jamais à l'auteur·e, elle écrivait un compte-rendu pour la ME qui faisait son choix en s'aidant de cela.
J'ai déjà vu que de rares ME publier le nom des membres de leur comité de lecture, mais en général ce ne sont pas des auteur·e·s.
Bref en conclusion : qu'un·e co-auteur·e fasse partie du comité de lecture n'est peut-être pas choquant, mais que ce ne soit pas la ME, mais cette personne qui te réponde me paraît en effet "artisanal".