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 Entre doute et désespoir

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Nymphalis
   
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Nymphalis  /  Psychopompe


Je ne sais plus quoi penser.
Je sais que la chemin de l'édition est long et laborieux, mon humeur joue aux montagnes russes et aujourd'hui j'ai le moral dans les chaussettes.

Après plusieurs envois en ME, certaines l'ont gentiment refusé mon manuscrit et d'autres n'ont pas répondu.

Comment gérez-vous vos refus ?
Personnellement j'encaisse mais ce qui me tracasse est le 'pourquoi?".

D'accord il n'est pas à la mode du moment mais il y a bien des gens qui en ont marre de la romance quand même !

J'en suis au stade où je me dis que mon roman est nul  mon style d'écriture est nul, tout est nul, et la petite voix dans ma tête qui me disait "vas-y fais le !", maintenant me dit "pfff t'as cru quoi ?"

En fait je suis dans un état émotionnel inexplicable voilà !
J'espère encore pour ceux qui n'ont pas répondu et chez qui je suis en CL, je désespère et j'ai peur d'avoir encore des refus et je doute de mes capacités et même de ma légitimité.

Bref voilà, il fallait que ça sorte.

Edit : Et en plus je suis tombée dans mes escaliers er je me suis littéralement cassé le cul !
 
Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


Hello,
Courage pour ton derrière. Arnica ? patpat

Pour les refus... Courage aussi. C'est un état constant de nos vies d'écrivain·es je crois.
On en a parlé beaucoup beaucoup sur ce topic :
https://www.jeunesecrivains.com/t55210-premier-refus-comment-ne-pas-se-laisser-decourager?highlight=refus

J'ai beau être une adulte bien implantée dans l'adulterie, croire que je maîtrise ma vie et tout, je suis une vraie gamine immature quand ça touche à mes échecs d'écrivaine, et pire : j'en deviens mauvaises vis à vis des copaines qui réussissent mieux que moi (c'est à dire, la plupart). La jalousie me bouffe. Alors que c'est débile et irrationnel. Ce n'est pas parce que toto a signé un contrat que le mien a été refusé ! Sa réussite n'a absolument aucun impact sur mon échec. La seule réaction acceptable et normale à l'annonce de son contrat est de se réjouir.
Et pourtant je m'en roulerais par terre.
Une gamine, je te dis. Qui trépigne.
N'importe quoi, moi.

Bref, je crois que l'écriture, l'édition, ça touche à l'égo. Il est naturel de rechercher la validation, et de souffrir quand on ne l'obtient pas.

Y'a pas de recette miracle, je crois. Il faut arriver à prendre du recul.
Accepter les critiques, mêmes les plus sévères, sur son manuscrit, admettre ses failles et ses faiblesses. Et travailler à les corriger.

Et persévérer.
Et si ça devient maladif, au point d'être une souffrance, alors prendre une pause. Parfois on tourne en huis-clos et ce petit sujet qui est le nôtre prend des proportions énormes alors qu'au fond ? Est-ce si grave. Bien sûr que ces échecs nous touchent... mais objectivement, est-ce si grave ? (on sent que j'essaie de m'auto-convaincre ?).

Retrouve des ami·es, va faire un truc cool, change toi les idées.
Laisse ton manuscrit quelques mois, travaille sur un autre. Ça t'aidera à relativiser et à mieux juger de sa valeur.

Et puis, et attention ça ne va pas te rassurer : on croit que ETRE EDITÉ est le sommet de la montagne...
hahaha naïfs que nous sommes ! Les ennuis commencent APRÈS. Quand ta ME t'a enflée, quand ton livre n'est pas diffusé, quand il est mal imprimé, quand il n'y a pas de marketing, quand tu ne fais pas de salons, quand il y a des fautes d'orthographe dans le texte ou sur la couv, quand la couv est hideuse et de la mauvaise époque, quand ton éditeur ignore tes emails, quand tu dois relancer 20 fois pour obtenir une réponse à une question, quand tes ventes sont mauvaises...

Bref, la détresse de l'écrivain c'est avant, pendant et après.

On ferait bien de se blinder émotionnellement dès maintenant.  

Un calin quand même patpat
https://linktr.ee/emilie_goudin.lopez
 
Aliénor
   
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Aliénor  /  Miss Deadline


[Edit modération : je déplace ce sujet dans la bonne section.]

(Et je reviendrai sans doute passer une tête pour répondre !)


Entre doute et désespoir  1f47d.png?v=2.2
Alien officiel de la CB since 2022.
Modératrice spécialisée dans la Section Édition.

Instagram, pour suivre mes aventures dans la jungle de l'édition.
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Flora
   
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Flora  /  Serial Constance killer


Comme l'a pointé Jimilie, le sujet a déjà été abordé plusieurs fois Wink Quelques exemples :
https://www.jeunesecrivains.com/t61566-decouragement
https://www.jeunesecrivains.com/t55588-entre-espoir-et-decouragement
https://www.jeunesecrivains.com/t57975-gerer-l-attente-et-l-absence-de-reponse

En ce qui concerne ton cas en particulier, si je ne me trompe pas, il s'agit de ton premier roman ?
Est-ce que tu es passée par une bêta-lecture ? Si oui, je suppose que tu as eu des retours encourageants, sans quoi tu n'aurais pas tenté de contacter des maisons d'édition ?

Les "non" et les silences sont très courants dans le milieu éditorial et ne veulent pas dire qu'un manuscrit est nul. J'ai un texte qui a gagné un concours littéraire et qui a passé deux fois l'étape du comité de lecture pour arriver entre les mains de l'éditeur ou de l'éditrice, et personne n'a voulu le publier (entre autres parce que je mélangeais trop les genres et que c'était jugé trop déroutant pour le lectorat, même si ce n'était pas sa seule faiblesse).

Un manuscrit peut être refusé parce que trop compliqué à pitcher / vendre.
Un manuscrit peut être refusé parce que la maison a déjà un livre similaire.
Un manuscrit peut être refusé parce que ça ne correspond pas aux thèmes / ambiances que la maison veut vendre à ce moment-là.
etc.

Ceci dit, il faut savoir être humble et admettre que le manuscrit peut aussi être refusé parce qu'il n'est pas assez abouti pour l'édition. Ce n'est pas grave, on ne peut pas gagner à tous les coups, et même si on a réussi à publier un ou plusieurs livres, ça ne veut pas dire que les livres suivants seront publiés à coup sûr. C'est pour ça que de mon côté, je suis de ceux et celles qui attaquent un nouveau projet dès que le précédent est terminé. Chaque roman m'enseigne de nouvelles choses et mon style mûrit, j'ai donc tout à y gagner.
 
Azaby
   
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Azaby  /  Tentatrice chauve


Hello

Ton sentiment est parfaitement légitime et je pense que nous sommes nombreux(ses) sur JE à l'avoir ressenti.

Ce désespoir est d'autant plus difficile à vivre que rien ne garantit qu'un jour, ton roman trouvera preneur. Personnellement, ça fait dix ans que j'écris avec la volonté d'être publiée. Pour un roman édité, j'en ai un qui reste au fond des placards. La moitié de mes textes ne sont jamais publiés, alors que l'écriture représente désormais une part significative de mes revenus.

Tout ça pour te dire que, peu importe où tu en es dans ta carrière, tu seras confrontée à des désillusions.

J'irais même jusqu'à dire que SOUVENT, un premier roman fait l'objet d'une désillusion. Ils sont (non systématiquement, mais régulièrement) de qualité trop moyenne pour intéresser des éditeurs. J'ignore si c'est ton premier roman, mais si oui, sache que la majorité des auteurs primo-romanciers ne trouvent pas de maison pour leur premier texte. Ça a été mon cas, et celui de la plupart de mes collègues auteurs et autrices.

C'est très difficile à encaisser, mais c'est comme ça.

Et d'expérience, même lorsqu'on arrive à publier, on trouve toujours le moyen d'être déçu(e) : les ventes ne suivent pas, l'éditeur n'est pas aussi royal qu'espéré, le travail édito ne nous convient pas...

Publier, d'ailleurs, n'est pas une question de capacités. Une question d'expérience, de maîtrise narrative, parfois ! Mais tout ça, ça s'apprend. Il n'y a pas de dichotomie entre ceux qui ont "le talent" pour publier et les autres. Il y a des tentatives, et des échecs. Certains mettent la flèche dans le mille plus vite que d'autre, mais il ne faut surtout, surtout pas se comparer. Ça n'a aucun intérêt, ni aucun sens.

Bref. Écrire de façon professionnelle (j'entends par là viser l'édition, ou l'auto-édition) implique de se confronter à l'échec.

Je n'ai pas de solution miracle à te proposer, il y a des hauts et des bas. Ça devient moins difficile avec le temps, mais une chose est sûre, c'est qu'il faut trouver comment digérer. Se lancer sur d'autres projets, nourrir d'autres espoirs, a souvent été une source de réconfort. D'autres personnes ont besoin de s'éloigner de l'écriture. D'autre d'écrire sans volonté de publier (fanfiction, s'essayer à d'autres formats...).

Courage à toi !

Même si pour l'instant tu as l'impression que c'est l'ouvrage d'une vie, que tu y as passé des mois voire des années (ce qui est peut-être vrai), tu te rendras compte au fil du temps que ce n'est qu'un livre. S'il venait à n'être jamais édité (ce que je ne te souhaite pas !!), je peux te garantir que tu finiras par tourner la page et retrouver du bonheur dans l'écriture. Comme dans une rupture amoureuse, ce n'est qu'une question de temps.
 
Agent Seven
   
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Je ressens à peu près la même chose... Ce n'est pas le premier roman que j'écris, mais ça demeure tout de même mon roman (il s'agit d'une série) le plus « important » et le premier que j'essaie de faire publier. J'en parlais à mon chargé de cours, et il me disait, en effet, que la fantasy YA, c'était compliqué à faire publier au Québec. Très peu de maisons en publient. Heureusement, je suis capable d'écrire des ouvrages de littérature blanche/générale, donc ça sera peut-être plus facile à caser.

Des fois, ce n'est même pas une question de talent. Je me suis distinguée plusieurs fois grâce à mon écriture à l'université. J'ai un très bon style et je sais écrire une histoire, mais des fois, ça ne suffit pas. La publication ou non de nos romans ne dépend pas entièrement de nous. C'est normal, si on ne passe pas par l'autoédition, quelqu'un d'autre va lire notre lettre de présentation, peut-être la première page et décider si on passe à la prochaine étape ou pas.

Très peu parmi nous sont des génies et même être un génie n'est pas une garantie. Très souvent, je lis des romans d'auteurs encensés, mais je n'y trouve pas mon compte. J'ose croire que ce n'est pas parce que je n'y connais rien en littérature.

J'espère que tu trouveras preneur, avec ce roman-ci ou un autre.
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Nymphalis
   
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Nymphalis  /  Psychopompe


Merci pour vos réponses et le soutien.
Oui c'est mon premier roman, et non je ne suis pas passée par la beta-lecture car je suis seule, pas d'amis et pas de famille à part mon fils et mon mari.

Je ne me laisse pas abattre car je suis dans l'écriture d'un autre projet, mais ce premier roman est très important pour moi.

Pour la petite histoire je me suis occupée de mon papi pendant 15 ans car il ne pouvait plus prendre soin de lui seul.
Une nuit j'ai fait un rêve trop cool ! Je l'ai écrit dans mes notes et je l'ai raconté à mon papi qui m'a dit "vas-y ecris".
Je n'avais pas le temps à l'époque, mais il y a 3 ans mon papi nous a quitté et j'ai écrit pour lui.

Mon seul objectif est d'avoir ce roman dans les mains, pour que mon papi soit fier de moi de là où il est.

Donc je ne peux pas oublier ce roman, même si je travaille sur un autre.

Je sais que je peux le mettre ici et que j'aurai des avis, mais je suis nulle avec un ordi et je ne sais pas comment faire de beaux posts, et bizarrement j'ai peur.

Alors oui j'ai envoyé mon amunscrit en ME, mais le mettre ici me terrifié, pourtant je sais que ça pourrait maider
 
Flora
   
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N'hésite pas à demander de l'aide si tu veux partager ton texte Smile On demande juste que les posts soient lisibles, pas besoin de faire une oeuvre d'art avec du code partout.
 
Azaby
   
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Nymphalis a écrit:
Merci pour vos réponses et le soutien.
Oui c'est mon premier roman, et non je ne suis pas passée par la beta-lecture car je suis seule, pas d'amis et pas de famille à part mon fils et mon mari.

Je ne me laisse pas abattre car je suis dans l'écriture d'un autre projet, mais ce premier roman est très important pour moi.

Pour la petite histoire je me suis occupée de mon papi pendant 15 ans car il ne pouvait plus prendre soin de lui seul.
Une nuit j'ai fait un rêve trop cool ! Je l'ai écrit dans mes notes et je l'ai raconté à mon papi qui m'a dit "vas-y ecris".
Je n'avais pas le temps à l'époque, mais il y a 3 ans mon papi nous a quitté et j'ai écrit pour lui.

Mon seul objectif est d'avoir ce roman dans les mains, pour que mon papi soit fier de moi de là où il est.

Donc je ne peux pas oublier ce roman, même si je travaille sur un autre.

Je sais que je peux le mettre ici et que j'aurai des avis, mais je suis nulle avec un ordi et je ne sais pas comment faire de beaux posts, et bizarrement j'ai peur.

Alors oui j'ai envoyé mon amunscrit en ME, mais le mettre ici me terrifié, pourtant je sais que ça pourrait maider


Nous avons toutes et tous des raisons pour souhaiter publier, certaines, comme les tiennes, sont très personnelles, intimes et émotionnellement significatives.

Il n'empêche que tout l'attachement du monde ne permet pas toujours de publier un roman. Je te souhaite évidemment de réussir, mais il est très important de ne pas entremêler ta santé mentale (ou la sensation d'un échec/d'une réussite dans l'écriture) à l'avenir éditorial de ce texte. Comme précisé plus haut, il est peu fréquent qu'un premier roman finisse par être publié.

Prends surtout garde, si éditer te tient à coeur, à ne pas mal publier ton roman en signant par exemple chez une maison véreuse qui te réclamerait de l'argent d'une façon ou d'une autre.
 
Docal
   
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Nymphalis : je te conseille de poster ton roman dans la section dédiée ici pour avoir des retours dessus.

Si tu arrives à le retravailler d'ici là, je te conseilles aussi de le soumettre au concours d'écriture "murmures littéraires" qui a une édition chaque année et fournit des retours détaillés sur ce qui marche ou non dans le roman.

Un avis extérieur te permettra de corriger tes angles morts.

Pour poster ici, tu suis le tuto de la fiche technique (c'est un copié collé) et ensuite tu fais des post de 1500-2000 mots, quitte à découper tes chapitres en sous parties. Rien de bien compliqué.
 
Caius Pertinax
   
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Caius Pertinax  /  Tycho l'homoncule


Jimilie Croquette a écrit:
Y'a pas de recette miracle, je crois. Il faut arriver à prendre du recul.
Accepter les critiques, mêmes les plus sévères, sur son manuscrit, admettre ses failles et ses faiblesses. Et travailler à les corriger.

Ca, je pense qu'on s'y prépare tous. Au moins un peu. Et même si les critiques font mal, elles apportent aussi une étincelle de bonheur : elles sont la preuve qu'on a été lu.

Or, bien souvent, nos manuscrits ne sont même pas lus. Et ça, c'est beaucoup plus dur à supporter. En tout cas, moi, j'y étais insuffisamment préparé.

C'est beaucoup plus dur à supporter, parce que ça place la bataille en-dehors de notre champ d'action. On peut multiplier les bêta-lectures, les réécritures, retravailler le texte à l'infini, choisir avec soin les ME en fonction de leur ligne éditoriale ; tout ça ne sert à rien si le texte n'est pas mis en lecture.

Vous me direz qu'on peut accroître les chances d'être lu en peaufinant la lettre ou le mail d'accompagnement, en rédigeant la plus belle lettre d'intention de l'histoire humaine, en choisissant le bon moment pour envoyer son œuvre. Au final, tout ça ne pèse pas bien lourd face à la chance et aux amitiés bien ordonnées.

Mais il se trouve que je suis une teigne, et que je ne sais pas renoncer. L'Univers veut me voir abandonner ? Il croit que je vais sombrer dans le désespoir ? Eh bien, il peut s'accrocher, l'Univers, parce que je vais continuer à bombarder les éditeurs jusqu'à ce qu'ils daignent jeter un coup d'œil à ce que je leur envoie.
 
ACCastelein
   
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ACCastelein  /  Magicien d'Oz


Pour bien connaître l'état émotionnel dont tu parles (et être plus ou moins en plein dedans en ce moment), le premier conseil que je te donnerai c'est de ne prendre aucune décision littéraire tant que tu n'as pas digéré un peu la chose.

En d'autres termes : ce n'est pas le moment de retravailler ton texte ou de le soumettre à la critique. Le mieux est d'attendre un peu que ça se tasse et que tu sois de nouveau "émotionnellement neutre". Là si tu fais le moindre truc tu risques d'être trop sévère avec toi-même, les critiques risquent de venir alimenter la petite voix qui te dit que ce que tu fais est nul...

Il y a une part de deuil dans la réception de refus. On fait le deuil de l'espoir qu'on avait eu, du contrat qu'on escompter signer... et comme tout deuil cela finit par passer. Mais il faut se laisser le temps. Le meilleur conseil que je puisse te donner à ce sujet, c'est de faire quelque chose que tu adores et qui n'a rien à voir avec l'écriture. Ou de te lancer dans quelque chose que tu as toujours voulu essayer, pourquoi pas. Le tout, c'est de se changer les idées.

En ce qui concerne cette petite voix, il est hélas très difficile de la faire taire. Mais pas impossible. La première étape est de s'imaginer que cette petite voix appartient à une personne que tu n'aimes pas . C'est plus facile ainsi de ne pas l'écouter et/ou de lui demander de se taire.

Ensuite, il n'y a pas de manuscrit nul. Nul c'est le zéro, le rien. Dès que tu as des mots sur une page, tu as quelque chose, tu sors du rien. Il peut-être améliorable (tous les manuscrits le sont), il peut comporter des défauts (tous les manuscrits en ont) mais il ne peut pas être nul.

 
Nymphalis
   
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Nymphalis  /  Psychopompe


J'ai commencé les envois en Janvier de cette année donc j'ai reçu plusieurs refus ce n'est pas le premier, mais quznd cela fait longtemps que l'on a rien reçu on oublie...puis paf ! Ça recommence.

Pour ma part je trouve ca frustrant de ne pas être lue, mais encore plus d'être lue et refusée sans savoir pourquoi.

J'ai quand même la chance d'être en CL chez bookmark, BMR et depuis peu Rebelle qui a demandé mon manuscrit complet suite à ma soumission via leur formulaire ou ils ne demandaient que quelques pages.
Je suis tout de même contente de franchir cette étape, mais je vais prendre mon courage à deux mains encore une fois et mettre mon roman ici petit à petit, juste il faut que je regarde comment faire et où exactement le faire 😆
 
Jimilie Croquette
   
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Caius Pertinax a écrit:
Jimilie Croquette a écrit:
Y'a pas de recette miracle, je crois. Il faut arriver à prendre du recul.
Accepter les critiques, mêmes les plus sévères, sur son manuscrit, admettre ses failles et ses faiblesses. Et travailler à les corriger.

Ca, je pense qu'on s'y prépare tous. Au moins un peu. Et même si les critiques font mal, elles apportent aussi une étincelle de bonheur : elles sont la preuve qu'on a été lu.

Or, bien souvent, nos manuscrits ne sont même pas lus. Et ça, c'est beaucoup plus dur à supporter. En tout cas, moi, j'y étais insuffisamment préparé.

Je compte les beta-lectures comme des lectures. Forum, plate-formes, gratuites ou payantes...

Si on n'a fait relire son manuscrit par personne... Il faut arriver à prendre du recul et se dire qu'on n'est probablement pas un génie naturel et que notre manuscrit a sûrement des tas de défauts ; et qu'il va falloir trouver des beta-lecteurs pour nous aider à les identifier. (ce n'est pas le travail d'un éditeur. Eux, ils veulent un manuscrit "peaufiné".)
https://linktr.ee/emilie_goudin.lopez
 
Caius Pertinax
   
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Jimilie Croquette a écrit:
Je compte les beta-lectures comme des lectures. Forum, plate-formes, gratuites ou payantes...

Si on n'a fait relire son manuscrit par personne... Il faut arriver à prendre du recul et se dire qu'on n'est probablement pas un génie naturel et que notre manuscrit a sûrement des tas de défauts ; et qu'il va falloir trouver des beta-lecteurs pour nous aider à les identifier. (ce n'est pas le travail d'un éditeur. Eux, ils veulent un manuscrit "peaufiné".)

Ah, mais je suis bien d'accord ! Et l'avantage des bêta-lectures, c'est que leur nombre et leur qualité ne dépendent que de nous : chacun est libre de recruter des bêta-lecteurs un peu partout. Aux exemples que tu cites, j'ajouterais bien les Murmures Littéraires, dont les retours sont toujours intéressants.

Mais à la fin des fins, on aura beau avoir cinq, dix ou vingt bêta-lecteurs, rien ne garantit qu'on sera lu par les ME. Parce que la qualité du texte ne joue qu'à partir du moment où il est lu.
 

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